Suivant l'enseignement de l’Église catholique, le bien commun, dont l’État doit se faire le serviteur sous peine d'illégitimité, désigne « l'ensemble des conditions sociales [permettant], tant aux groupes qu'à chacun de leurs membres, d'atteindre leur perfection [...]» (CEC, n° 1906). Nous avons demandé à un enseignant en droit de détailler cette « exigence », comme dit saint Thomas, du bien commun.
Ce bien commun « comporte l'ensemble des conditions sociales qui permettent et favorisent dans les hommes le développement intégral de leur personnalité », enseigne Jean XXIII dans Mater et Magistra. Pour préciser cette formule, on retient habituellement trois éléments : le respect de la personne, le bien-être social et la paix civile. Trois éléments qu'eut à cœur de réaliser saint Louis tout au long de son règne, mais que notre époque semble avoir oubliés.