En août 1914, l'incapacité des chefs, la faiblesse des doctrines, la mauvaise préparation des troupes, le manque d'organisation coûta à la France une série de revers. Après une retraite épuisante, la situation fut pourtant sauvée en septembre sur la Marne, grâce à l'énergie, au courage et au sacrifice des hommes.
« Je demande, avec un battement de cœur; "Alors, mon capitaine, c'est une grande victoire ?
« - Je ne sais pas… pas encore. Mais sûrement, oui, si tous les fantassins du front ont marché depuis dimanche comme ceux du corps d'armée." Une houle de joie me bouleverse, un élan très fort et très doux, fervent, religieux. Que ce soit vrai ! Que ce soit vrai ! »