Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 549

  • En septembre 1914, le sursaut de la Marne a sauvé la France

    En septembre 1914, le sursaut de la Marne a sauvé la France.jpeg

    En août 1914, l'incapacité des chefs, la faiblesse des doctrines, la mauvaise préparation des troupes, le manque d'organisation coûta à la France une série de revers. Après une retraite épuisante, la situation fut pourtant sauvée en septembre sur la Marne, grâce à l'énergie, au courage et au sacrifice des hommes.

    « Je demande, avec un battement de cœur; "Alors, mon capitaine, c'est une grande victoire ?

    « - Je ne sais pas… pas encore. Mais sûrement, oui, si tous les fantassins du front ont marché depuis dimanche comme ceux du corps d'armée." Une houle de joie me bouleverse, un élan très fort et très doux, fervent, religieux. Que ce soit vrai ! Que ce soit vrai ! »

    Lire la suite

  • Reims, cathédrale des rois et de la République

    Chef-d’oeuvre de l’art gothique, Notre-Dame de Reims fête son huit centième anniversaire. Brève histoire d’un authentique monument national.

    C’était il y a huit cents ans. Le 6 mai 1211, l’archevêque de Reims, Albéric de Humbert, lançait la construction d’une nouvelle cathédrale. L’ancien édifice, qui datait des Carolingiens, avait été détruit par un incendie l’année précédente. Les travaux allaient durer deux siècles, et parvenir au monument que nous connaissons.

    Lire la suite

  • Les Grecs et leurs dieux 4/4

    Ce n’est aucunement là pour le Grec comme pour Goethe un article de foi, mais bien plutôt la plus profonde de toutes les expériences qu’il éprouve, les sens en éveil et l’esprit clair. Winckelmann, que nous réapprenons aujourd’hui à écouter après une longue période d’obscurité et de pensée tourmentée, a fort bien su que l’accompli et le divin sont repos et silence. Les Grecs le lui avaient appris (cf. Histoire de l’art, 5, 3, 3 ff.).

    « Créez une beauté grecque, lance-t-il aux artistes, qu’aucun œil n’a encore vue, et élevez-la, si cela est possible, au-dessus de toute sensation qui pourrait altérer les traits de la beauté. Qu’elle soit comme la sagesse qui fut engendrée du dieu, plongée dans les délices de la félicité, et qu’elle soit, sur de douces ailes, portée jusqu’au silence divin » (lettre du 14 avril 1761).

    Lire la suite

  • Les Grecs et leurs dieux 3/4

    Cette aide, voire la mise hors jeu de l’identité propre, loin de porter préjudice à l’exaltation héroïque, l’élève bien plutôt jusqu’au plus haut.

    Mais même dans des situations d’un autre genre, l’action humaine est proprement un acte divin. Là où précisément nous mettons l’accent sur la décision propre de l’homme, et où nous lui accordons la plus grande valeur, Homère voit la manifestation d’un dieu. Le récit évoqué plus haut d’Achille et d’Athéna (Iliade, I, 188 ff.) en est un exemple majeur. Le poète raconte d’abord tout comme nous le ferions : « L’outrage qu’il a subi de la part d’Agamemnon atteignit Achille d’une douleur sauvage, et son cœur balança le pour et le contre pour savoir s’il allait tirer l’épée, disperser l’assistance et tuer l’offenseur, ou bien s’il devait calmer son dépit et maîtriser sa fougue. Tandis qu’il remuait en lui ses pensées et déjà sortait son épée du fourreau, alors… »

    Lire la suite

  • Les Grecs et leurs dieux 2/4

    Nous devons cette nouvelle au fameux hymne à Zeus de Pindare, qu’on connaît en partie bien qu’il ait été perdu. Il y était dit que Zeus, après que fut achevée la nouvelle figure du monde, interrogea les dieux qui étaient plongés dans un étonnement muet, et leur demanda s’il manquait encore quelque chose pour parvenir au plein achèvement. Et ils répondirent qu’une seule chose manquait, une voix divine, susceptible d’annoncer et de célébrer toute cette merveille. Et ils le prièrent d’engendrer les Muses.

    Nulle part au monde ailleurs que dans le mythe grec, il n’a été donné au chant et à la haute langue de signifier l’être.

    L’être du monde s’accomplit ainsi dans le chant et le dire. Il appartient à son essence qu’il doive se manifester, justement comme divin, proféré par la bouche des dieux. Dans le chant que chantent les Muses, retentit la vérité de toutes choses comme un être rempli de dieux, brillant depuis la profondeur, et manifestant la splendeur éternelle et la quiétude bienheureuse du divin, même au sein de ce qui est le plus sombre et le plus souffrant.

    Lire la suite

  • La guerre commence à Sarajevo

    La guerre commence à Sarajevo .jpeg

    L'assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, dont les conséquences ensanglantèrent l'Europe pendant quatre ans, faillit échouer. Le 28 juin 1914, un hasard fit basculer l'histoire.

    L'une des principales objections au sens de l'histoire tel que le conçoivent les marxistes, tient à l'importance que revêt parfois un aléa, une coïncidence, un détail qui entraîne des conséquences considérables. Ainsi, le 28 juin 1914, à Sarajevo, si l'automobile dans laquelle se trouvaient l'Archiduc François-Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois, et son épouse, la duchesse Sophie de Hohenberg, ne s'était pas inopinément arrêtée à l'endroit où se trouvait posté Gavrilo Princip, l'attentat qui provoqua la Première Guerre mondiale, avec pour conséquences la révolution russe, la disparition de l'empire austro-hongrois, celles de l'empire allemand et de l’empire ottoman, enfin la Deuxième Guerre mondiale, aurait échoué.

    Lire la suite

  • Great Reset ou la grande réinitialisation - L'émancipation par la lecture

  • Les Grecs et leurs dieux 1/4

    Pourquoi fait-on si peu de cas du monde des dieux des anciens Grecs, qu’on étudie avec un zèle scientifique comme objet d’un intérêt antiquaire, sans penser qu’au-delà il possède un sens et une valeur, et que, comme tout ce qui est d’importance dans le passé, il pourrait peut-être bien nous concerner aussi ?

    La première raison tient naturellement au triomphe d’une religion qui, bien loin de la tolérance dont faisaient preuve toutes les religions antérieures, affirme sa prétention à détenir seule la vérité, de sorte que les conceptions de toutes les autres, et en particulier celles de la religion grecque et de la religion romaine qui prévalaient jusque-là en Europe, ne peuvent qu’être contraires à la vérité et condamnables.

    Lire la suite

  • LE GRAND CONDÉ, PRINCE, CAPITAINE ET MÉCÈNE

    Etonnante et fastueuse figure, le Grand Condé servit le roi Louis XIV, le trahit, puis fut pardonné.

         C’est Bossuet, en 1687, qui prononça à Notre-Dame de Paris l’oraison funèbre du «Très Haut et Très Puissant Prince Louis de Bourbon, Prince de Condé, Premier Prince du Sang». Le plus bel hommage était venu de Louis XIV : «Je viens de perdre le plus grand homme de mon royaume.» Ils s’étaient réconciliés depuis longtemps, mais comment oublier que Condé, après avoir été le plus grand capitaine du roi de France, était resté pendant huit ans son pire ennemi ?

    Lire la suite