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• Recension : Le monde celtique, Miranda Green, Flammarion, 1996.
Au IVe siècle avant l'ère chrétienne, la "koïnè" celtique s'étend sur une grande partie de notre continent, des Balkans aux îles Britanniques. Cette communauté culturelle s'exprime tant par l'exubérance de son art que par ses rites funéraires. Ces vestiges archéologiques, ainsi que les "scéla" heureusement recueillies par les moines irlandais, mais fâcheusement passées au crible de leur esprit évangélique, nous permettent d'appréhender cette civilisation de tradition essentiellement orale. Quiconque a contemplé torques, fibules et autres reliques celtiques ne peut plus se contenter de récits grecs et romains qui laissent entrevoir un peuple rude aux coutumes barbares. Ouvrons Le monde celtique [The Celtic World, 1995] de l'historienne Miranda Green, auteur de plusieurs ouvrages de bonne vulgarisation (dont un remarquable The Sun Gods of Ancient Europe, Batsford Ltd, Londres, 1991) et découvrons, au fil d'une riche iconographie, un art d'une finesse extrême. Vivant en symbiose avec la nature, l'artiste celte en saisit l'âme et en dégage l'aspect intangible et éphémère et traduit ses émotions en un foisonnement de spirales et d'entrelacs. Tout un monde baroque et mystérieux s'éveille alors sous nos yeux : des visages insaisissables surgissent d'entre vrilles et volutes, des animaux se métamorphosent en monstres fantastiques, des têtes d'oiseaux se cachent dans les lobes des triscèles. Asymétrie et opposition apportent force et tension à cet art de l'illusion et de la surprise, à la puissante symbolique. Expressions des croyances et des aspirations de la société celtique, ces émouvants Vestiges pallient quelque peu la désespérante absence de sources écrites.
► Anne Ramaekers, Antaios n°11, 1996.
On est trop souvent resté au mauvais jeu de mot de Claudel (« la tolérance, il y a des maisons pour ça ») en oubliant que les grands thomistes espagnols du XVIe SIÈCLE, sous l’impulsion de Cajétan, avaient théorisé la tolérance en l’attribuant… à Dieu « qui fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants »… Une théologie de la tolérance n’est pas facultative aujourd’hui. Elle n’a rien à voir avec le sens que notre société athée donne à ce mot.
Il y a dans la tradition culturelle islamique (je ne dis pas l'islam religion parce que je ne prétends pas descendre dans le cœur de tous les musulmans, chacun ayant son islam, et je ne dis pas l'islamisme parce que ce serait trop marginal) un certain nombre de textes contre le blasphème et contre les "mécréants" et cela tant dans le Coran que dans les hadîths, textes qui sont extrêmement forts et qui créent, à eux seuls, les conditions d'un choc de civilisation inédit dans l'histoire de l'humanité.
Le titre de cet ouvrage peut sembler de prime abord alarmiste, mais cette impression est trompeuse et le lecteur qui s’attend à une version extrême gauche du cycle Guérilla de Laurent Obertone, qui prophétise une guerre civile ethnique, sera déçu. Franck Buleux, universitaire spécialisé en criminologie, ne tombe dans un sensationnalisme de mauvais aloi et propose une étude en profondeur de ces réseaux d’ultra-gauche qui pourrissent les démocraties occidentales actuelles, imposant un régime de peur peu propice aux débats de la Cité. En fait, en y repensant bien, cet ouvrage aurait aussi bien pu s’intituler L’ultra gauche, d’hier à aujourd’hui ou encore L’ultra-gauche passée au scanner.
Communiqué de l'éditeur :
Sparta, nom de l’épouse d’un fils de Zeus qui renvoie bien sûr à la célèbre cité grecque, est le titre d’une publication sans périodicité fixe des éditions Aidôs. Sparta n’a aucun équivalent dans l’espace francophone et n’a eu que très peu de devancières dans la culture européenne depuis 1945: la revue romaine Ordine Nuovo, essentiellement évolienne; Nouvelle École (dans une certaine mesure); et Mars Ultor, dirigée en Allemagne par Pierre Krebs. Sparta est une publication ouvertement païenne, racialiste et identitaire, qui naît sous le triple parrainage augural du Rig-Veda, de Nietzsche et de Savitri Devi. Sparta, dès son premier volume, fait le pari de la qualité, tant sur le plan graphique, sobre et soigné, que sur celui du contenu. Grâce à Sparta, vos idées sont enfin défendues et affirmées avec rigueur et érudition ; vous y trouverez une écriture élégante, des références dûment vérifiées et complètes, des traductions (de l’allemand, de l’anglais, de l’italien) vraiment fiables. Sparta reflète le professionnalisme et la compétence de collaborateurs qualifiés, qui ont fait leurs preuves depuis longtemps : Jean Haudry, Philippe Baillet, Pierre Krebs, Jean Plantin, David Rouiller, auxquels viendront bientôt s’ajouter d’autres noms.
Une figure de la réconciliation franco-allemande
Le 22 janvier 1963, le général de Gaulle et le chancelier Adenauer signent un traité d’amitié préludant à une coopération accrue entre la France et l’Allemagne, en matière de politique étrangère, de défense et d’éducation. L’accord de l’Elysée pose les bases du couple franco-allemand, qui sera le moteur de la construction européenne, même si Adenauer, contrairement à de Gaulle, n’est pas prêt à marquer son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis. Cinq mois plus tard, le 15 juin 1963, la dépouille de Franz Stock est transférée à Chartres, afin d’être inhumée dans l’église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres, bâtie deux ans plus tôt afin de symboliser la réconciliation franco-allemande.
Depuis l'époque du Matin des magiciens, la Société de Thulé n'a cessé d'enflammer les imaginations des tenants d'un « nazisme magique ». De cette société « secrète » seraient sortis les principaux dirigeants de la NSDAP qui, une fois arrivés au pouvoir, n'auraient rien eu de plus pressé que d'en réaliser le « programme ».
La Thule Gesellschaft ne fut en réalité qu'un des multiples groupes de l'extrême droite bavaroise du début du XXe siècle, et si certains de ses membres jouèrent un rôle important lors de la proclamation en 1919 de la République des conseils, ses liens avec le national-socialisme naissant sont toujours restés pour le moins ténus. Fondé en 1912 par Hermann Pohl et le vieil antisémite Theodor Fritsch, l'Ordre des Germains (Germanenorden), dont la Société était l'émanation, disparut dès 1920. Le premier président de la Thule Gesellschaft, l'aventurier et occultiste germano-turc Rudolf von Sebottendorff (Adam Alfred Rudolf Glauer), qui contribua lui-même à lancer le mythe avec son livre Bevor Hitler kam, se donna la mort en 1945 après avoir été expulsé d'Allemagne dès 1934. Le grand mérite de Detlev Rose n'est pas seulement de dégonfler la baudruche, mais d'avoir étudié tout le dossier dans le détail, qu'il s'agisse des faits eux-mêmes ou des élucubrations romanesques auquel le souvenir de la Société de Thulé a servi de support. Sa conclusion est sans appel : « Après 1923, il semble qu'il faille abandonner l'idée d'une quelconque influence de la Société sur le mouvement national-socialiste ». « La liste des petites légendes et des allégations infondées, ajoute-t-il, pourrait se poursuivre sans fin ».
Detlev Rose, La Société Thulé. Légende, mythe et réalité, Ars Magna, 365 p., 36€.
A. B. éléments N°160 mai-juin 2016
[La chronologie chamboulée]
Mais qu'en est-il de l'origine des hominidés qui ont précédé l'Homo sapiens ? Jusqu'ici nul ne remettait en cause leur origine africaine, puisque c'est en Afrique que leurs restes les plus anciens ont été retrouvés. Or, il y a aussi du nouveau sur ce point.
Selon la théorie « Out of Africa », les premières populations du type Homo erectus seraient sorties d'Afrique orientale en empruntant divers itinéraires (péninsule du Sinaï, couloir du Levant, détroit de Bab-al-Mandeb, Bosphore) il y a environ 1,5 million d'années, leur présence étant avérées en Europe il y a 1,2 million d'années. Une deuxième vague se serait produite au Pléistocène il y a entre 1 million et 500 000 ans, passant peut-être par le détroit de Gibraltar.
La théorie « Out of Africa » en débat
La théorie « Out of Africa » qui veut que l'Afrique soit le seul berceau de l'humanité, est aujourd'hui largement battue en brèche. Les découvertes récentes plaident en faveur de l'origine nnultirégionale - suivant des processus d'hominisation locaux - de l'homme moderne. Loin, très loin d'une hypothétique Eve africaine. État des lieux et dernières découvertes.
Toutes les formes vivantes étant apparentées, tous les hommes le sont également pourvu que l'on remonte suffisamment haut dans l'histoire des espèces pour découvrir leurs ancêtres communs. Mais cette histoire, comment s'est-elle déroulée ? Concernant les origines de l'homme moderne (comprendre : anatomiquement moderne), la théorie dominante est actuellement la thèse monocentriste de l'« origine africaine récente » (RAO), dite aussi théorie « Out of Africa ».