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culture et histoire - Page 548

  • Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes 1/3

    Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes.jpeg

    Créateur avec Olivier Hanne de l'école « géoculturelle » réseau international de chercheurs, Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr propose d'analyser les phénomènes géopolitiques à partir des rapports identitaires et mémoriels : ethnicité, temps, religion, perception collective, etc. Une approche politiquement incorrecte, aussi décapante qu'innovante.

    Il ne fait aucun doute que les grandes migrations se présentent comme le défi principal auquel sont confrontées les civilisations sédentaires, lesquelles y répondent différemment. Ainsi l'empire romain s'est-il effondré sous le choc d'une vague relativement faible de réfugiés germaniques, alors qu'à l'inverse, l'Europe occidentale est parvenue à mettre à profit des invasions pourtant plus agressives - les Vikings y trouvant une raison de se fortifier. Dans les deux cas, l'attitude des élites a été déterminante. Le défi des grandes migrations s'adresse en effet prioritairement aux élites, dont les qualités de clairvoyance, de courage et d'imagination se révèlent décisives. Celles-ci doivent toutefois composer avec le degré de vitalité de la civilisation qu'elles sont chargées de perpétuer. Dans une civilisation en déclin, leur action pourra aboutir à un sursis sous la forme d'un été de la Saint-Martin, ce redoux de fin de saison. Dans une civilisation en croissance, en revanche, les élites pourront être le ferment d'une renaissance géoculturelle durable.

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  • François Brigneau, journaliste avant tout

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    Anne Le Pape vient de publier, aux éditions Pardès, une biographie de Well Aliot, mieux connu sous son nom de plume : François Brigneau. Monde et Vie l'a rencontrée.

    Eric Letty : Well Allot, alias François Brigneau, est né en 1919, à Concarneau, dans une famille non pas « blanche », mais « rouge ». Comment lui est venue la passion du journalisme ?

    Anne Le Pape : Le père de François Brigneau était en effet communiste, mais surtout syndicaliste. Il lisait Le Peuple, quotidien de la CGT, et écrivait dans La Révolution prolétarienne de Pierre Monatte, membre du mouvement anarcho-syndicaliste, qui venait en vacances à Concarneau. C'est à Monatte que le jeune Well s'ouvrit de son désir de devenir journaliste. Certains écrivains sont journalistes faute de pouvoir vivre de leurs livres. Brigneau avait vraiment la fibre journalistique et y mettait tout son feu, toute sa plume, tout son talent, parce que c'était vraiment ce qu'il préférait : être « chroniqueur de l'instant », et raconter le monde. Jeune, il était légèrement bègue et s'était donc dit que, pour raconter le monde, il lui fallait passer par l'écriture. C'était d'ailleurs un point commun avec Antoine Blondin, lui aussi légèrement bègue. Le petit Well créa son premier journal à 12 ans : il n'y avait qu'un seul exemplaire, manuscrit, qui était loué - et non pas vendu - au prix d'un rouleau de réglisse. Plus tard, il en créa un autre, en prison, qu'il appela le Passe-murailles et dans lequel on trouvait notamment des poèmes de Brasillach.

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  • CES ROIS QUI ONT FAIT LA FRANCE

    L’histoire de la monarchie capétienne suscite toujours des vocations de chercheurs. Permettant de remonter aux origines les plus lointaines de la nation française.

         Le 22 mai 987, alors que les grands de Francie occidentale sont convoqués pour juger l’archevêque de Reims, Adalbéron, accusé de complicité avec la dynastie germanique des Ottoniens, le roi Louis V, un Carolingien, meurt accidentellement. Il n’a pas d’héritier. Le 1er juin, devant l’assemblée des grands réunie à Senlis pour désigner le nouveau roi, Adalbéron retourne la situation et parvient à faire élire le candidat de son choix : Hugues Capet

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  • Miracle du Thalys de « 15 h 17 pour Paris » : le procès du film de Clint Eastwood a déjà eu lieu

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    Un film détesté par Première (« consternant de bêtise »), Télérama (« rien à sauver ») et Slate (« propagande ») ne peut pas être tout à fait mauvais. J’avoue même être sorti de la salle ravi de l’existence de ce film dépouillé, sobre et juste de Clint Eastwood, film hitchcockien et christique. Seul bémol : revoir les véritables images de la remise des Légions d’honneur par François Hollande, subir le discours lénifiant de ce personnage falot, à mille lieues du comportement courageux, étayé par une foi solide et le sens de l’honneur du jeune Spencer – personnage central de ce trio qui honore l’Amérique profonde, celle qui vote rouge républicain.

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  • « Capitalisme moderne et société de marché » : un nouvel essai éclairant de Guillaume Travers

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ Dans la suite de l’ouvrage[1] qu’il a publié dans la collection « Longue Mémoire » des éditions de La Nouvelle Librairie, sous le patronage de l’Institut Iliade, Guillaume Travers, professeur d’économie et journaliste pour la revue Éléments, vient de signer Capitalisme moderne et société de marché[2]Il s’agit d’un nouvel essai synthétique qui, en quelque 60 pages bien enlevées, s’articule autour de trois questions : qu’est ce qui caractérise le capitalisme, comment s’est-il imposé, quel jugement critique porter sur lui ? Une courte bibliographie conclut l’ouvrage.

    La modernité capitaliste

    Pourquoi d’abord s’intéresser au capitalisme ?

    « Parce qu’il appartient en propre à l’époque moderne dont il est peut-être le trait le plus saillant », affirme d’emblée Guillaume Travers[3].

    Le sous-titre de l’essai, « L’Europe sous le règne de la quantité », n’est pas sans rappeler René Guénon. Il renvoie à la définition générale que l’auteur donne du capitalisme : « la réduction de tout bien à l’utilité individuelle, de toute valeur à la valeur marchande[4] ». Et finalement de tout à l’argent.

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  • Amnésie française : 130 ans d'expérience n'ont servi à rien

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    Confrontée à la présence d'une immigration massive, en grande partie de religion musulmane, la France semble avoir oublié les cent trente années pendant lesquelles musulmans et Européens ont cohabité sur une terre française. Une expérience perdue ?

    « Oui, souriez, souriez beaux esprits cultivés, souriez faux intellectuels; faux chrétiens, faux patriotes, devant un homme qui, au service de la France depuis toujours, n’a pas honte d'être un patriote au sens de Barrès ou même de Déroulède si ça peut vous faire sourire davantage. »(1) Celui qui lance ce défi, en septembre 1962, est un grand patriote, dont le propre fils et dix-sept proches parents sont morts pour la France. Ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Commandeur de la Légion d'honneur, officier français et chef des tribus des beni-boudouane de l’Ouarsenis, le bachaga Saïd Boualam se définit aussi comme un « Musulman français fidèle entre des millions de Musulmans français, mes frères ».

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  • LE CATALOGUE DE "SYNTHÈSE ÉDITIONS" HIVER 2020-2021 EST ACTUELLEMENT ENVOYÉ...

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