Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 548

  • « Capitalisme moderne et société de marché » : un nouvel essai éclairant de Guillaume Travers

    capitalisme-moderne-et-societe-de-marche-un-nouvel-essai-eclairant-de-guillaume-travers-800x450.jpg.webp

    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ Dans la suite de l’ouvrage[1] qu’il a publié dans la collection « Longue Mémoire » des éditions de La Nouvelle Librairie, sous le patronage de l’Institut Iliade, Guillaume Travers, professeur d’économie et journaliste pour la revue Éléments, vient de signer Capitalisme moderne et société de marché[2]Il s’agit d’un nouvel essai synthétique qui, en quelque 60 pages bien enlevées, s’articule autour de trois questions : qu’est ce qui caractérise le capitalisme, comment s’est-il imposé, quel jugement critique porter sur lui ? Une courte bibliographie conclut l’ouvrage.

    La modernité capitaliste

    Pourquoi d’abord s’intéresser au capitalisme ?

    « Parce qu’il appartient en propre à l’époque moderne dont il est peut-être le trait le plus saillant », affirme d’emblée Guillaume Travers[3].

    Le sous-titre de l’essai, « L’Europe sous le règne de la quantité », n’est pas sans rappeler René Guénon. Il renvoie à la définition générale que l’auteur donne du capitalisme : « la réduction de tout bien à l’utilité individuelle, de toute valeur à la valeur marchande[4] ». Et finalement de tout à l’argent.

    Lire la suite

  • Amnésie française : 130 ans d'expérience n'ont servi à rien

    Amnésie française  130 ans d'expérience n'ont servi à rien .jpeg

    Confrontée à la présence d'une immigration massive, en grande partie de religion musulmane, la France semble avoir oublié les cent trente années pendant lesquelles musulmans et Européens ont cohabité sur une terre française. Une expérience perdue ?

    « Oui, souriez, souriez beaux esprits cultivés, souriez faux intellectuels; faux chrétiens, faux patriotes, devant un homme qui, au service de la France depuis toujours, n’a pas honte d'être un patriote au sens de Barrès ou même de Déroulède si ça peut vous faire sourire davantage. »(1) Celui qui lance ce défi, en septembre 1962, est un grand patriote, dont le propre fils et dix-sept proches parents sont morts pour la France. Ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Commandeur de la Légion d'honneur, officier français et chef des tribus des beni-boudouane de l’Ouarsenis, le bachaga Saïd Boualam se définit aussi comme un « Musulman français fidèle entre des millions de Musulmans français, mes frères ».

    Lire la suite

  • LE CATALOGUE DE "SYNTHÈSE ÉDITIONS" HIVER 2020-2021 EST ACTUELLEMENT ENVOYÉ...

    536559063.3.jpg

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • En septembre 1914, le sursaut de la Marne a sauvé la France

    En septembre 1914, le sursaut de la Marne a sauvé la France.jpeg

    En août 1914, l'incapacité des chefs, la faiblesse des doctrines, la mauvaise préparation des troupes, le manque d'organisation coûta à la France une série de revers. Après une retraite épuisante, la situation fut pourtant sauvée en septembre sur la Marne, grâce à l'énergie, au courage et au sacrifice des hommes.

    « Je demande, avec un battement de cœur; "Alors, mon capitaine, c'est une grande victoire ?

    « - Je ne sais pas… pas encore. Mais sûrement, oui, si tous les fantassins du front ont marché depuis dimanche comme ceux du corps d'armée." Une houle de joie me bouleverse, un élan très fort et très doux, fervent, religieux. Que ce soit vrai ! Que ce soit vrai ! »

    Lire la suite

  • Reims, cathédrale des rois et de la République

    Chef-d’oeuvre de l’art gothique, Notre-Dame de Reims fête son huit centième anniversaire. Brève histoire d’un authentique monument national.

    C’était il y a huit cents ans. Le 6 mai 1211, l’archevêque de Reims, Albéric de Humbert, lançait la construction d’une nouvelle cathédrale. L’ancien édifice, qui datait des Carolingiens, avait été détruit par un incendie l’année précédente. Les travaux allaient durer deux siècles, et parvenir au monument que nous connaissons.

    Lire la suite

  • Les Grecs et leurs dieux 4/4

    Ce n’est aucunement là pour le Grec comme pour Goethe un article de foi, mais bien plutôt la plus profonde de toutes les expériences qu’il éprouve, les sens en éveil et l’esprit clair. Winckelmann, que nous réapprenons aujourd’hui à écouter après une longue période d’obscurité et de pensée tourmentée, a fort bien su que l’accompli et le divin sont repos et silence. Les Grecs le lui avaient appris (cf. Histoire de l’art, 5, 3, 3 ff.).

    « Créez une beauté grecque, lance-t-il aux artistes, qu’aucun œil n’a encore vue, et élevez-la, si cela est possible, au-dessus de toute sensation qui pourrait altérer les traits de la beauté. Qu’elle soit comme la sagesse qui fut engendrée du dieu, plongée dans les délices de la félicité, et qu’elle soit, sur de douces ailes, portée jusqu’au silence divin » (lettre du 14 avril 1761).

    Lire la suite

  • Les Grecs et leurs dieux 3/4

    Cette aide, voire la mise hors jeu de l’identité propre, loin de porter préjudice à l’exaltation héroïque, l’élève bien plutôt jusqu’au plus haut.

    Mais même dans des situations d’un autre genre, l’action humaine est proprement un acte divin. Là où précisément nous mettons l’accent sur la décision propre de l’homme, et où nous lui accordons la plus grande valeur, Homère voit la manifestation d’un dieu. Le récit évoqué plus haut d’Achille et d’Athéna (Iliade, I, 188 ff.) en est un exemple majeur. Le poète raconte d’abord tout comme nous le ferions : « L’outrage qu’il a subi de la part d’Agamemnon atteignit Achille d’une douleur sauvage, et son cœur balança le pour et le contre pour savoir s’il allait tirer l’épée, disperser l’assistance et tuer l’offenseur, ou bien s’il devait calmer son dépit et maîtriser sa fougue. Tandis qu’il remuait en lui ses pensées et déjà sortait son épée du fourreau, alors… »

    Lire la suite

  • Les Grecs et leurs dieux 2/4

    Nous devons cette nouvelle au fameux hymne à Zeus de Pindare, qu’on connaît en partie bien qu’il ait été perdu. Il y était dit que Zeus, après que fut achevée la nouvelle figure du monde, interrogea les dieux qui étaient plongés dans un étonnement muet, et leur demanda s’il manquait encore quelque chose pour parvenir au plein achèvement. Et ils répondirent qu’une seule chose manquait, une voix divine, susceptible d’annoncer et de célébrer toute cette merveille. Et ils le prièrent d’engendrer les Muses.

    Nulle part au monde ailleurs que dans le mythe grec, il n’a été donné au chant et à la haute langue de signifier l’être.

    L’être du monde s’accomplit ainsi dans le chant et le dire. Il appartient à son essence qu’il doive se manifester, justement comme divin, proféré par la bouche des dieux. Dans le chant que chantent les Muses, retentit la vérité de toutes choses comme un être rempli de dieux, brillant depuis la profondeur, et manifestant la splendeur éternelle et la quiétude bienheureuse du divin, même au sein de ce qui est le plus sombre et le plus souffrant.

    Lire la suite