À la suite de l'assaut manqué des Droites contre la Chambre des députés le 6 février 1934, deux dissidents de l'Action française (anciens de la 17e section des Camelots du Roi), Eugène Deloncle et Jean Filliol, fondent l'« Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale (OSARN) ». L’adjectif « national » disparaît bientôt pour donner OS AR, transformé par erreur, à la suite d'une faute figurant dans un rapport d'informateur, en « Comité secret d'action révolutionnaire » ou CSAR.
culture et histoire - Page 551
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L'histoire de la Cagoule revisitée
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Batailles en montagne, de l'Antiquité à nos jours.
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Maurras et le Fascisme [8]
Blum versus Mussolini
Par Pierre Debray
C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents.LFAR
Le fascisme français
L’essai de M. Paul Sérant, parce qu’il se borne à l’étude des réactions, d’ailleurs plus passionnelles que concertées, d’écrivains, risque d’accréditer la légende selon laquelle le fascisme serait un phénomène politique de droite. En fait, les auteurs dont il traite ont tous, à l’exception de Céline, plus ou moins fleureté avec les milieux nationalistes.
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Une date, un événement : 26 octobre 1941, la Charte du Travail par Pierre VIAL
« Le régime économique de ces dernières années faisait apparaître les mêmes imperfections et les mêmes contradictions que le régime politique. Sur le plan parlementaire, apparence de liberté. Mais, en fait, asservissement aux puissances d’argent et recours de plus en plus large aux interventions de l’État.
Cette dégradation du libéralisme économique s’explique d’ailleurs aisément. La libre concurrence était à la fois le ressort et le régulateur du régime libéral. Le jour où les coalitions et les trusts brisèrent ce mécanisme essentiel, la production et les prix furent livrés, sans défense, à l’esprit de lucre et de spéculation.
Ainsi se déroulait ce spectacle révoltant de tant de millions d’hommes manquant du nécessaire en face de stocks invendus et même détruits dans le seul dessein de soutenir le cours des matières premières. »
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Maurras et le Fascisme [7]
Mussolini, 1923
Par Pierre Debray
C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents. LFAR
De nombreux paysans de la plaine de Pô désiraient passer de la condition d’ouvrier agricole à celle de propriétaire. Ils se heurtèrent aux ligues, qui s’opposèrent à l’achat, n’acceptant qu’une location collective. Mussolini prit hardiment le parti des aspirants propriétaires, lançant le mot d’ordre « la terre à ceux qui la travaillent ». En d’autres termes, tout comme Lénine en Russie, il fondait son action sur le mot d’ordre le plus apte à entraîner les paysans pauvres. Ceux-ci rejoignirent les faisceaux à l’appel de deux vieux militants syndicalistes, Umberto Pasella, futur secrétaire général des faisceaux, et Michele Bianchi, qui sera l’un des quadriumvirs de la marche sur Rome. Michele Bianchi, en particulier, était très populaire pour avoir mené dans toute l’Émilie les grèves agricoles entre 1907 et 1913.
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Pierre Le Vigan : Métamorphoses de la ville (conférence en ligne)
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La guerre, cœur efficient de la Révolution
On n'en a jamais fini avec la Révolution française, rupture fondamentale dans l'histoire de France. L'historien Frank Attar s'intéresse au bellicisme des « grands ancêtres », une machine de guerre révolutionnaire à l'intérieur aussi bien qu'à l'extérieur de nos frontières.
La Révolution ne fait plus recette pour les éditeurs. Depuis les grosses caisses du bicentenaire, et quelques centaines d'ouvrages après, le sujet semble bien épuisé… Certes, on retient dans nos milieux les études majeures de Xavier Martin et de Jean de Viguerie, mais malheureusement elles ne bénéficient pas de l'audience qu’elles mériteraient. Pour cette raison, nous ne saurions bouder notre plaisir quand un grand éditeur parisien comme Le Seuil se lance, contre toute attente, dans le sujet, et qu'il accepte de surcroît de publier un livre aux accents franchement contre-révolutionnaires…
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Jean Sévillia, sur le PCF en 1940 : « Il y a eu des contacts pour faire reparaître L’Humanité alors que les Allemands occupaient la France »
Durant le week-end, le mot « collabo » a été tagué sur la façade du Parti communiste français. Son secrétaire général, Fabien Roussel, voit dans ce geste la main de l’extrême droite, « descendants des nazis ».
L’historien Jean Sévillia réagit au micro de Boulevard Voltaire et rappelle que, durant la Seconde Guerre mondiale, la direction du PCF a totalement adhéré au pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline en 1939 et qu’il a été interdit, non par le régime de Vichy, mais par le gouvernement de la IIIe République.
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L'odyssée des Dénisoviens
Grâce à deux grammes de poudre d'os provenant d'un fémur, l'ADN mitochondrial d'un homme vieux de 400 000 ans découvert dans les années 1990 dans le nord de l'Espagne, sur le site d'Atapuerca (surnommé « Sima de los huesos », « puits des ossements »), a pu être reconstitué.
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Les secrets de la mort de Mussolini
Spécialiste de l'Italie contemporaine et du fascisme, Pierre Milza met en évidence, dans « Les derniers jours de Mussolini », les incohérences du récit officiel de la mort du « Duce » et le rôle clé joué par les services de renseignements britanniques.
Au printemps 1945, vingt-cinq divisions allemandes stationnent encore dans la péninsule italienne. Adossées aux Alpes, elles livrent un dur combat d'arrière garde. À leurs côtés, les forces de la République sociale italienne, environ 250 000 hommes, traquent activement les partisans qui multiplient les incursions dans les campagnes de la vallée du Pô. En avril, les événements s’accélèrent. Le 21 les forces alliées s’emparent de Bologne et, le 24, de La Spezia, tandis que le même jour Gènes se soulève et qu'à l'Est les hommes de Tito s'emparent de Fiume, haut lieu du fascisme. Après avoir évalué les chances d'un dernier baroud dans un réduit fortifié aménagé en Valteline (au nord du lac de Corne), Mussolini rencontre, le mercredi 25 avril, à l'archevêché de Milan, les délégués du comité de libération. Il souhaite transmettre honorablement le pouvoir, non pas à la bourgeoisie, ni aux alliés, ni aux communistes, mais aux socialistes. Sa démarche échoue. Ses interlocuteurs exigent de lui, dans les deux heures, une reddition sans condition. Il apprend également d'eux que, depuis plusieurs semaines, le général SS Karl Wolff, gouverneur militaire du nord de l'Italie, négocie en cachette d'Hitler sa propre reddition et que les tractations sont sur le point d'aboutir.