culture et histoire - Page 551
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Le Vaudou, religion ou sorcellerie
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L'Europe est née des migrations de l'âge du bronze
Un groupe de chercheurs dirigé par Morten Allentoft et Eske Willerslev, de l'Université de Copenhague, a cherché à identifier les mécanismes migratoires, socio-économiques et génétiques, qui ont favorisé l'émergence de l'homme moderne en Europe. Pour répondre à la question, ils ont étudié l'ADN de 170 humains de l'âge du bronze, qui commence en Europe il y a environ 5000 ans.
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La première chute de l'Aigle
En janvier 1814 commençait la bataille de France, au cours de laquelle le génie militaire de Napoléon ne parvint pas à renverser le cours des événements.
« Qu’est-ce que le trône ? Quatre morceaux de bois dorés, revêtus d'un morceau de velours. Le trône est dans la nation, et l’on ne peut me séparer d'elle sans lui nuire car la nation a plus besoin de moi que je n’ai besoin d'elle. » Les rois de France eussent-ils souscrit à cette définition ? Sous l'Ancien régime, le trône se confondait avec le principe royal et non pas avec la personne du monarque. Le 1er janvier 1814, lorsque Napoléon lance ces mots aux députés du Corps législatif qu'il s'apprête à renvoyer dans leurs départements après qu'ils lui ont remis un rapport critiquant son pouvoir absolu et l'appelant à conclure la paix, l'empereur peut mesurer à quel point la légitimité lui fait défaut.
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« Philippe de Villiers : Saint Louis est le mur porteur de la France »
Philippe de Villiers a récemment consacré une biographie au chevalier de Charrette ; il récidive avec Le Roman de saint Louis, aussi vivant et documenté que le précédent. Monde et Vie l'a rencontré.
Monde et Vie : Philippe de Villiers, pour quelles raisons avez-vous souhaité écrire une biographie de saint Louis ?
Philippe de Villiers. Je me suis intéressé à saint Louis, parce que la France va commémorer cette année le 800e anniversaire de sa naissance, le 25 avril 1214 - et je pressens que cette commémoration va passer à la trappe de l’historiquement correct. D'autre part, quand la maison s'écroule, on cherche à tâtons, dans l'obscurité, le mur porteur; et saint Louis est celui de notre pays. Il nous a laissé l'idée que nous nous faisons, aujourd'hui encore, de la légitimité, de la justice, de l'autorité, de la France.
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L'antiracisme de Charles Maurras
Le nationalisme français traditionnel, tel qu'il fut notamment théorisé par Charles Maurras, a tout au long du XXe siècle rejeté vigoureusement le racisme. Parce que celui-ci est perçu, dans ce courant de pensée, comme totalement étranger à ce qui a fait la France.
« Si le racialisme de Gobineau n’a pas fait école en France », écrit le politologue Pierre-André Taguieff, c'est notamment du fait « de l'incompatibilité du nationalisme français, incarné par l'Action française (fondée en juin 1899), avec toute forme de matérialisme biologique »(1) Charles Maurras, en effet, traitait volontiers le comte de Gobineau, père du racialisme, de « Rousseau gentillâtre » ou de « stupide et indigne Français », selon l'humeur mais avec une belle constance. A lire le défenseur du nationalisme intégral, la pensée d'Arthur de Gobineau était en ce domaine toute pénétrée de germanisme et d'esprit allemand. Comme il l'écrira le 10 octobre 1926 dans le quotidien L’Action française : « Nous sommes des nationalistes. Nous ne sommes pas des nationalistes allemands. Nous n avons aucune doctrine qui nous soit commune avec eux. Toutes les falsifications, tous les abus de textes peuvent êtres tentés on ne fera pas de nous des racistes ou des gobinistes. »(2)
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La première révolte des bonnets rouges
Le royaume de France était en guerre contre les Provinces unies, depuis 1672. Le Roi-Soleil ayant besoin d'argent pour financer ce conflit, leva en 1674 de nouveaux impôts, frappant notamment le tabac, la vaisselle d'étain et les actes notariés, qui devraient désormais être rédigés sur papier timbré. Ces nouvelles taxes provoquèrent une flambée de colère, d'abord à Bordeaux, d'où le mécontentement gagna Nantes, puis Rennes.
Les Bretons avaient quelques raisons d'être mécontents de la décision de Louis XIV : d'une part, elle piétinait les libertés bretonnes, que François Ier en son nom et celui de ses successeurs, s'était engagé à respecter, par le traité de Vannes de 1532, qui unissait définitivement la Bretagne et la France.
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HISTOIRE CACHEE : LE CFR
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Giap, serviteur de Moloch
« Les Français m'en ont fait voir de toutes les couleurs. Ils se démenaient autrement plus que les Américains. Ils étaient rudement plus forts. » L'homme qui a décerné ce bel hommage aux soldats français qu'il a combattus sans pitié, est mort le 4 octobre dernier à Hanoï, à l'âge de 102 ans.
Võ Nguyên Giap est né en 1911 à An-Xa, dans le Nord-Annam, non pas fils de paysan comme le veut la légende, mais de mandarin. Entré au collège de Hué, capitale de l'Annam, puis au lycée de Hanoï, il embrasse dès cette époque la cause de l'indépendance et organise des grèves étudiantes. À 19 ans, il adhère au parti communiste, qu'il ne quittera plus. Cet engagement politique lui vaut d'être emprisonné pendant trois ans. Libéré, il rejoint Hanoï, où il est hébergé par un professeur, Dang Thaï-Mai, futur dirigeant vietminh, dont il épousera la fille.
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Fiche révision : Childéric III - roi des francs
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Templiers et Franc-maçonnerie, héritage ou mystification