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culture et histoire - Page 573

  • Australopithecus sediba, le chaînon manquant

    Australopithecus sediba, le chaînon manquant.jpegEn août 2008 et mars 2009, Lee R. Berger et ses collègues de l'Université du Witwatersrand, en Afrique du Sud, avaient découvert sur le site de Malapa deux squelettes incomplets (MH1 et MH 2) d'un jeune mâle et d'une femelle adulte appartenant à une espèce d'australopithèque jusque-là inconnue, à laquelle a été attribué le nom d’Australopithecus sediba. Leurs caractéristiques, et celles de deux autres spécimens retrouvés depuis, ont été présentées pour la première fois en avril 2011, à la rencontre annuelle de l'American Association of Physical Anthropologists. Certaines d'entre elles ont ceci de remarquable qu'elles tendent à placer cet australopithèque parmi les lointains ancêtres de l'espèce humaine. Australopithecus sediba, qui vivait au début du pléistocène, il y a entre 1,95 et 1,78 million d'années, avait une capacité crânienne estimée à seulement 420 cm3 (environ le tiers de celle des humains actuels), mais le lobe frontal de son petit cerveau était déjà structuré d'une façon assez proche de celle du cerveau humain, ce qui donne à penser que la taille et l'organisation du cerveau n'ont pas évolué simultanément. Il avait également des dents et des doigts de petite taille, ainsi qu'un pouce allongé, et son pelvis présentait lui aussi certains traits annonçant le genre Homo. Australopithecus sediba pourrait donc avoir constitué un chaînon intermédiaire entre l’Australopithecus africains et l’Homo abilis, ancêtre direct de l'Homo erectus.

    (Sources : Science, 19 avril 2011; Physorg.com, 20 avril 2011)

  • La Petite Histoire : 1918, le second miracle de la Marne

    La Marne. C’est là où tout a commencé. C’est aussi là où tout finit. En juillet 1918, les Allemands lancent leur grande offensive sur le front avec pour objectif de franchir la Marne et de s’ouvrir la route de Paris. Leurs maréchaux sont confiants, comme hypnotisés par la capitale. Très vite, la rivière est franchie, mais de l’autre côté, les véritables lignes de défenses françaises et alliées se dévoilent. C’est ici que débute la grande contre-offensive qui, comme en 1914, mettra les Allemands en déroute. Une déroute inarrêtable, marquant l’approche de la fin de ce conflit meurtrier. Retour sur cette seconde bataille de la Marne, éclipsée par la première, mais tout aussi décisive.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-1918-le-second-miracle-de-la-marne

  • Un nouveau Hors-série de Présent consacré aux dessins de presse

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    Comme dans beaucoup d’autres matières, l’entre-deux-guerres a provoqué une rupture fondamentale dans le domaine de l’illustration de presse. Le caricaturiste à moments perdus ou professionnel, le peintre qui faisait bouillir la marmite en illustrant des journaux et le dessinateur besogneux qui avait rêvé d’être un artiste n’auraient plus rien à voir avec le journaliste-dessinateur – de presse, l’expression date des années 1970.

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  • Région lyonnaise, samedi 17 octobre : Rencontre du Pays réel avec Valérie Laupies

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  • Le culte de l'aurore chez les Indo-Européens

    Aurore

    Éos, déesse de l'aurore, par Arno Breker, 1941 [photo : Charlotte Rohrbach]. Un hommage à cette divinité indo-européenne en plein XXe siècle. D'après Richard Stoneman (Greek Mythology : An Encyclopedia of Myth and Legend, Harper-Collins, 1991), Éos est sœur du Soleil et de la Lune. Parmi ses enfants, on dénombre plusieurs vents et l'étoile du Matin. Parmi ses amants, on dénombre Cephalus et Orion. Mais l'amour le plus tenace, le plus long, fut celui qu'elle éprouva pour Tithonus, un prince de la famille royale de Troie. Elle obtint même de Zeus qu'il accorde l'immortalité à Tithonus, mais elle oublia de demander d'accorder aussi à son favori l'éternelle jeunesse. Au bout d'un millénaire, Tithonus se rabougrit à l'extrême et devint une lamentable épave, sans plus aucune vigueur physique, ne cessantplus de pousser cris et gémissements. Eos l'éloigna pour ne plus entendre sa voix et, à la fin, le transforma en cigale. De Tithonus elle eut deux enfants, Memmon et Emathion.

    ♦ À côté du dieu du soleil, les Indo-Européens avaient une déesse de l'aurore. Les attributs de l'un et de l'autre s’échangeaient assez facilement, mais, malgré cela, l'aurore avait son caractère propre.

    DKRsBnsDx0h-f0qT9iK1C2nUBv0.jpgElle s'appelle Ushas dans le Rig-Veda et les hymnes les plus poétiques de ce recueil lui sont dédiés. Cela est d'autant plus naturel que le chantre qui offrait son sacrifice de grand matin voyait se dérouler devant lui toutes les splendeurs de la divinité qu'il célébrait dans ses vers. Ushas est jeune, belle et bonne, elle charme toute la nature de son réveil. Comme le soleil, elle apparaît sur un char brillant aux cavales blanches. Elle est plus essentiellement femme que le soleil. Elle sourit à l'homme et lui présente son sein brillant. Aussi les poètes védiques la comparent-ils à une femme légère, à une aventurière. Cela était d'autant plus naturel qu'elle était une bayadère, une danseuse. Ce dernier trait est fort ancien.

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  • Hubert de Champris : « Les archives : entre formation et information de la vérité »

    Bibliothèque Sainte-Geneviève

    L’Association des Archivistes français, qui a tenu un premier forum angevin fin mars 2013, ne sait pas qu’elle manie un trésor. Elle croit gérer de la connaissance et toute la matière, qui fait l’Histoire de France, de Navarre et d’ailleurs. Cela est juste. Elle croit traiter d’un patrimoine tant matériel (le support) qu’immatériel. Cela est encore juste. Elle croit œuvrer pour le bien public, la conservation de la mémoire. Et, de fait, les archives sont en elles-mêmes une vaste mémoire dont cette association veut prévenir les dégénérescences : assister, tel un médecin sans remèdes, au dépérissement de ces supports, serait tout aussi dommageable à la société que la décrépitude d’un vieillard atteint de la maladie d’Alzheimer. On ne sait si l’on peut ici ouvrir à bon droit une parenthèse en établissant un parallèle entre le cerveau et l’archive : il apparaît qu’une pensée accrue chez l’homme non pas empêcherait, mais retarderait la manifestation de la maladie. Peut-on en déduire que la richesse intrinsèque d’une archive serait liée à ses chances de conservation, qu’elle prolongerait son pronostic vital ? Bref, cela est acquis, les archivistes manient en permanence ce qui constitue le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité : le temps qui court.

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  • Qu'est-ce que la Tradition ?

    Le terme de tradition ne signifie pas non plus exactement traditio au sens catholique bien qu'il embrasse l'idée impli­cite dans le terme de traditio : la transmission d'une doctrine et de pra­tiques inspirées et en définitive révélées. En fait, le mot tradition se rapporte étymologiquement à l'idée de transmission et inclut dans l'extension de son concept l'idée de transmission de connaissance, pra­tiques, techniques, lois, formes et de nombreux autres éléments de nature orale ou écrite. La tradition est une présence vivante qui laisse son empreinte sur la réalité humaine mais n'est pas réductible à cette empreinte. Ce que la tradition transmet peut apparaître sous la forme de mots sur un parchemin mais peut aussi prendre la forme de vérités gravées dans l'âme des hommes et être aussi subtil que le souffle ou même le regard par lequel certains enseignements sont transmis. La tradition telle que nous l'entendons techniquement dans cet ou­vrage, comme dans tous nos autres écrits, signifie les vérités ou princi­pes d'origine divine révélés ou dévoilés à l'humanité et, en fait, à tout un secteur cosmique, par l'intermédiaire de divers messagers, prophè­tes, avatâras, Logos ou autres médiations, de même que tous les pro­longements et les applications de ces principes dans divers domaines dont la loi et la structure sociale, l'art, le symbolisme, les sciences, y compris de toute évidence la Connaissance suprême et l'ensemble des moyens y conduisant.

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