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culture et histoire - Page 599

  • Fascisme : ce cadavre de gauche

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    « Les négociations fascistes du socialisme, de la démocratie, du libéralisme ne doivent pas faire croire que le fascisme veuille renvoyer le monde à celui d'avant 1789 […]. On ne retourne pas en arrière. La doctrine fasciste n'a pas élu comme prophète Joseph de Maistre ». Ainsi parle Benito Mussolini en 1932. Cette année-là, cela fait déjà une décennie que le Romagnol préside aux destinées de l'Italie. Une Italie certes encore monarchique - où règne Victor-Emmanuel III - mais où l'État et la société ont été peu à peu absorbés par l'idéologie fasciste.

    Mais si le fascisme italien n'est en rien une doctrine contre-révolutionnaire, est-ce à dire que ses racines se trouvent à gauche ?

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  • Les vrais rebelles de Rébellion (fin)

    Tribalisme et totalitarisme technicien

    Presque un siècle après la Commune de Paris, Mai 68 n'a certes pas été sanglant, mais son importance est considérable. Les auteurs notent l'ambivalence du phénomène : d'un côté le déploiement et la victoire de l'hédonisme et de l'idéologie libérale-libertaire, bien analysée par Michel Clouscard (et ensuite par Alain Soral), de l'autre coté, une tentative d'instaurer une autonomie ouvrière qui est le meilleur du socialisme, même si ce n'est pas tout le socialisme. Ce dernier aspect est la constitution des travailleurs comme sujet historique au-delà de l'identification à un parti politique, le PCF. C'est l'« insurrection de l’être » (Francis Cousin) face à la Forme-Capital.

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  • Les vrais rebelles de Rébellion

    Tous les rebelles ne sont pas les idiots utiles du capitalisme ! La preuve, la jeune équipe du groupe Rébellion. Dans un livre-manifeste, ses animateurs posent les bases d'une renaissance d'un socialisme révolutionnaire authentique, qui ne méconnaît pas l'exemple des grands ancêtres, bien au contraire. On leur souhaite de garder la ligne !

    Rébellion. C’est le nom d'un groupe et d'une revue. C'est maintenant un livre, présenté par Louis Alexandre et Jean Galié. Qui sont-ils. de jeunes gens qui réfléchissent au-delà des clivages partisans, qui refusent de se laisser enfermer dans les catégories de gauche et de droite instrumentalisées par l'hyper-classe mondialiste pour que rien ne change vraiment Que veulent-ils : lutter contre le despotisme du capital, sortir de l'aliénation capitaliste et salariale. Sortir d'un monde à la fois monoforme et unipolaire. Écrire pour cela ? Précisément, face au capital, il est subversif de continuer à penser et à écrire, même si on ne saurait se limiter à cela : il faut passer d'une critique théorique à une pratique critique. Mais penser reste le premier acte : c'est d'ailleurs pour cela que la pensée même est de plus en plus souvent criminalisée.

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  • Aux Mercredis de la NAR : #25 - Natacha Polony pour son livre “Changer la vie, pour une reconquête démocratique”.

    Mercredi 6 juin, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Natacha Polony pour son livre “Changer la vie, pour une reconquête démocratique”.

    Agrégée de Lettres modernes, auteur de nombreux essais, parmi lesquels « Nos enfants gâchés » qu’elle nous avait présenté en 2005, Natacha POLONY publie régulièrement des chroniques au “Figaro” et sur LCI et anime le média indépendant “Polony TV”.

    Le nouveau livre que Natacha Polony a accepté de nous présenter est un dictionnaire politique - “Changer la vie” - destiné à assurer la reconquête de la démocratie à la fois individuelle et collective. Pour « inventer une société vivable » et pour « reconquérir nos vies » - tels sont les titres des deux parties du livre – il importe de repenser les concepts que la « communication » politique a vidés de leur sens. Il faut savoir ce que nous entendons par « progrès », « laïcité », « nation », « souveraineté », « populisme » mais comprendre aussi ce que signifie « habiter le monde », « garder la mesure », « transmettre », « vivre », « vieillir »…


  • La duchesse si bretonne et si française

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    Le vol et la redécouverte de l'écrin d'or du cœur d'Anne de Bretagne, conservé à Nantes, auront permis de donner un coup de projecteur sur cette figure à la fois lointaine et familière de l'Histoire de France.

    La duchesse Anne est morte à Blois en janvier 1514. On imagine la peine des Bretons d'alors, mais aussi de tous les Français : ses funérailles furent parmi les plus prodigieuses de notre histoire. Si le corps fut conduit à Saint-Denis, où trône un splendide mausolée en marbre de Carrare, le cœur repose, lui, en Bretagne. À Nantes, sa ville natale.

    C'est de là qu'est venue la terrible nouvelle, à la mi-avril on a dérobé l'écrin, le « reliquaire de la bonne duchesse » ! Une catastrophe heureusement de courte durée, l'écrin ayant été retrouvé par la police une semaine plus tard, à Saint-Nazaire. À quelle logique avait pu obéir un tel larcin ? Car cet objet d'orfèvrerie mortuaire est proprement inestimable, sa valeur étant non seulement artistique, historique, mais surtout symbolique : j'allais dire : spirituelle.

    Les inscriptions finement ciselées sur l'écrin en trahissent immédiatement, en français, la portée absolue, non-marchande :

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  • Joseph-Marie Rouault La Vision de Drumont

    Joseph-Marie Rouault La vision de Drumont.jpegCharles Maurras disait de Drumont que « la formule nationaliste était née entièrement de lui » et évoquant Léon Daudet, Maurice Barrés, Paul Bourget, « nous avons tous commencé dans sa lumière. » Daudet, lui, l'avait surnommé « le révélateur de la race ». Docteur au chevet d'une France déjà très malade et dont il avait identifié le bacille destructeur dans La France juive, La France juive devant l'opinion et le Testament d'un antisémite, le vieux maitre fut aussi un journaliste, un pamphlétaire, un polémiste, un député redoutable ainsi qu'un sociologue averti. Dans La Fin d'un monde, il analysait, un siècle plus tard, les fruits amers de l'héritage de 1789, les conséquences de la montée au pouvoir de la bourgeoisie d'affaire et le triomphe du monde de l'argent, y compris dans la mentalité des plus humbles qu'il aimait pourtant par-dessus tout. Le remède ? Le socialisme-national. Dans ce livre, Rouault extrait de chaque livre de Drumont les meilleurs passages. Il n'y a rien à jeter en 2020 : « Les peuples aujourd'hui bénissent ceux qui les ruinent. » « En France, il y a de nombreuses causes qui justifieraient une révolution, mais il n'y a pas de révolutionnaires. » On n'écrirait pas mieux aujourd'hui.

    EK Réfléchir&Agir

    Joseph-Marie Rouault La Vision de Drumont (RECONQUISTA PRESS) 24 €

  • La Petite Histoire : Stonne, le Verdun de 1940

    Non, la campagne de France de 1940 n’a pas été qu’une promenade de santé pour les Allemands ! En 1940, les Français ont perdu, pour de nombreuses raisons, mais les Français se sont battus, courageusement, sur plusieurs points. Parmi ces batailles aujourd’hui oubliées, la bataille de Stonne figure en bonne place. Les Allemands l’ont surnommée « le Verdun de 1940 », car elle a bien failli faire basculer le cours de la guerre. En effet dans ce petit village des Ardennes, les B1 bis français ont tenu tête aux panzers allemands, leur coupant la route et menaçant même de leur infliger une mortelle contre-offensive. Retour sur une bataille méconnue qui fut pourtant la plus violente, la plus importante et la plus décisive de la bataille de France.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-stonne-le-verdun-de-1940

  • La République et la Question ouvrière : IV. Les Syndicats domestiqués

    IV. Les Syndicats domestiqués

    Quelque haine sanglante que M. Clemenceau ait vouée à la Confédération générale du Travail, il ne la dissout point ; s'il s'arrange pour qu'on lui en prête le désir, il n'y viendra qu'à la dernière extrémité. La facilité relative de l'opération, son éclat même ne le tentent point. Personne ne croira que l'objection légale l'arrête. L'influence Viviani ? L'influence Briand ? Ces messieurs ont les mêmes intérêts que lui dans l'affaire.

    Quelque haine sanglante que M. Clemenceau ait vouée à la Confédération générale du Travail, il ne la dissout point ; s'il s'arrange pour qu'on lui en prête le désir, il n'y viendra qu'à la dernière extrémité. La facilité relative de l'opération, son éclat même ne le tentent point. Personne ne croira que l'objection légale l'arrête. L'influence Viviani ? L'influence Briand ? Ces messieurs ont les mêmes intérêts que lui dans l'affaire.

    M. Clemenceau ne dissout pas la Confédération parce que, cet organisme prolétarien qui lui cause aujourd'hui une gêne cruelle, il compte bien l'utiliser dès qu'il sera sûr de l'avoir en main. Il ne lui serait pas facile de reforger à neuf un instrument révolutionnaire de cette précision, de cette portée, de cette puissance. En se bornant à lui donner des chefs plus dociles, il tiendra le plus merveilleux outil de domination politico-sociale qui se puisse rêver.

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  • Sans l’histoire de Clovis, pas de sentiment national

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    En juillet 2010 se tenait la XIXe université d’été de Renaissance catholique, ayant pour thème l’identité nationale.

    À l’occasion des 10 ans de cet événement, Boulevard Voltaire publie durant l’été, avec l’autorisation de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, des extraits des actes du colloque dont le sujet demeure plus que jamais d’actualité.

    Aujourd’hui, l’intervention d’Hilaire de Crémiers, fondateur du mensuel Politique Magazine et coauteur, en 2018, de l’ouvrage collectif Regards sur Maurras.

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