L’Association des Archivistes français, qui a tenu un premier forum angevin fin mars 2013, ne sait pas qu’elle manie un trésor. Elle croit gérer de la connaissance et toute la matière, qui fait l’Histoire de France, de Navarre et d’ailleurs. Cela est juste. Elle croit traiter d’un patrimoine tant matériel (le support) qu’immatériel. Cela est encore juste. Elle croit œuvrer pour le bien public, la conservation de la mémoire. Et, de fait, les archives sont en elles-mêmes une vaste mémoire dont cette association veut prévenir les dégénérescences : assister, tel un médecin sans remèdes, au dépérissement de ces supports, serait tout aussi dommageable à la société que la décrépitude d’un vieillard atteint de la maladie d’Alzheimer. On ne sait si l’on peut ici ouvrir à bon droit une parenthèse en établissant un parallèle entre le cerveau et l’archive : il apparaît qu’une pensée accrue chez l’homme non pas empêcherait, mais retarderait la manifestation de la maladie. Peut-on en déduire que la richesse intrinsèque d’une archive serait liée à ses chances de conservation, qu’elle prolongerait son pronostic vital ? Bref, cela est acquis, les archivistes manient en permanence ce qui constitue le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité : le temps qui court.
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Hubert de Champris : « Les archives : entre formation et information de la vérité »
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Monarchisme ou royalisme, par Guy Adain.
À première vue, l’on pourrait croire que c’est un peu la même chose, et pourtant, on peut le voir différemment.
La monarchie, et plus particulièrement celle d’aujourd’hui ne diffère guère de la république.
La monarchie est très souvent « Constitutionnelle », avec des constitutions qui enlèvent tout pouvoir au monarque !
Beaucoup de ceux qui se sentent monarchistes militent pour ce genre de gouvernement où le monarque n’est qu’un symbole, une image, le représentant du pays et de son peuple.
C’est la monarchie représentative…Celle des Monarchiens !
Un roi qui ne serait pas au dessus de ses Peuples (je ne dis pas de ses Sujets, je risquerais la censure).
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Un roi normal, comme avait tenté de l’être SM Louis XVI… On sait ce qu’il en est advenu…
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Qu'est-ce que la Tradition ?
Le terme de tradition ne signifie pas non plus exactement traditio au sens catholique bien qu'il embrasse l'idée implicite dans le terme de traditio : la transmission d'une doctrine et de pratiques inspirées et en définitive révélées. En fait, le mot tradition se rapporte étymologiquement à l'idée de transmission et inclut dans l'extension de son concept l'idée de transmission de connaissance, pratiques, techniques, lois, formes et de nombreux autres éléments de nature orale ou écrite. La tradition est une présence vivante qui laisse son empreinte sur la réalité humaine mais n'est pas réductible à cette empreinte. Ce que la tradition transmet peut apparaître sous la forme de mots sur un parchemin mais peut aussi prendre la forme de vérités gravées dans l'âme des hommes et être aussi subtil que le souffle ou même le regard par lequel certains enseignements sont transmis. La tradition telle que nous l'entendons techniquement dans cet ouvrage, comme dans tous nos autres écrits, signifie les vérités ou principes d'origine divine révélés ou dévoilés à l'humanité et, en fait, à tout un secteur cosmique, par l'intermédiaire de divers messagers, prophètes, avatâras, Logos ou autres médiations, de même que tous les prolongements et les applications de ces principes dans divers domaines dont la loi et la structure sociale, l'art, le symbolisme, les sciences, y compris de toute évidence la Connaissance suprême et l'ensemble des moyens y conduisant.
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Les dessous de la personnalité d’Emmanuel Macron révélés dans un livre choc…
En politique, il est fréquent que des collaborateurs, tombés en disgrâce ou simplement démissionnaires, couchent leurs souvenirs, plus ou moins aimables, sur papier. Si cette littérature de « proches » éconduits se borne généralement à des règlements de comptes ancillaires sans grand intérêt, il y a néanmoins des exceptions, tel le Confusions, de Marie Tanguy, ex-plume d’Emmanuel Macron, consacré à la campagne présidentielle de 2017.
Interrogée, dans l’édition française du magazine canadien Vice, Marie Tanguy évoque « une campagne au fonctionnement illisible et à la réussite insolente », ce qui est plutôt bien vu. Au début, elle semble idéalement formatée pour ce « rêve transformé en cauchemar » : après avoir usé ses fonds de jupes à Sciences Po, elle rédige, plusieurs années durant, les discours de la CFDT, le syndicat « réformiste » qu’on sait.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°587
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Roger Scruton, philosophe de l'attachement
Le Premier ministre anglais, Boris Johnson, a salué « le plus grand penseur conservateur moderne ». Par son témoignage, qui parle non seulement à l'intelligence mais au cœur, Roger Scruton a redonné ses lettres de noblesse au conservatisme. Il a quitté ce monde le 12 janvier dernier.
Sir Roger Vernon Scruton est né en 1944. Il a traversé les décennies où le visage de l'Angleterre changea, passant de l'État-providence de l'après-guerre au libéralisme thatchérien. Cela sans pour autant faire évoluer un milieu intellectuel universitaire acquis non seulement à la gauche, mais au marxisme. Scruton est, dans son propre camp, celui qui aura vu les limites de ce conservatisme libéral qui aboutit à ne jurer que par les bienfaits de la City et du marché.
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Nos landes, de nostalgie et d'espérance...
En ces temps étranges et plutôt moroses, la littérature reste souvent un refuge, non pour seulement s’évader des contrariétés du moment, mais pour penser au-delà des mots d’ordre du « politiquement correct » et des injonctions du conformisme moralisateur toujours en recherche de sorcières à brûler… Et c’est ainsi que je relis les romans « chouanniques » de Barbey d’Aurevilly et de Jean de La Varende, tout en les complétant par les études historiques sur ce même sujet des chouanneries, signées de Roger Dupuy, de G. Lenôtre, d’Anne Bernet ou encore de Jean Guillot. Mais le roman n’est pas qu’une histoire, c’est aussi un merveilleux révélateur des temps évoqués et des cadres anciens, parfois effacés de nos mémoires autant que des paysages : ainsi, dans les premières pages de « L’ensorcelée », Barbey d’Aurevilly, ce royaliste nostalgique hanté par le tragique, décrit-il la lande de Lessay comme le témoin d’un monde condamné à disparaître sous la grande marée du progrès et de l’industrialisation. Et ses lignes presque désespérées, souvent passées inaperçues et peu citées par les critiques littéraires, me paraissent porter en elles un message qui ne peut laisser indifférent le vieux royaliste sensible à la préservation de la nature et de ses rythmes et aspects que je suis.
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L’Institut Iliade organise ce samedi son colloque annuel à Paris
15/09/2020 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
« La nature comme socle », c’est le titre du colloque que l’Institut Iliade qui s’est donné entre autres pour mission de fonder une « écologie à l’endroit ». L’écologie telle que la pratique les Verts par exemple est une écologie à l’envers, c’est-à-dire une écologie qui veut défendre la nature en faisant fi de la biologie et de l’enracinement culturel. En ce sens, elle n’est qu’un autre symptôme de l’idéologie libérale-libertaire et encourage la mondialisation et ses effets délétères.L’Institut Iliade souhaite de son côté une écologie qui tienne compte de l’héritage biologique et culturel, des lois de la filiation, des frontières naturelles entre les sexes, les peuples, etc. L’objet du colloque est donc de réfléchir à une manière spécifiquement européenne de façonner notre environnement.
Ce colloque aura lieu samedi 19 septembre 2020, de 10h00 à 18h30, à la Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique 75007 Paris. Comme orateurs, nous aurons : Philippe Conrad, Rémi Soulié, François Bousquet avec Michel Maffesoli, Henri Levavasseur, Jean-Philippe Antoni, Slobodan Despot, Anne-Laure Blanc, Fabien Niezgoda avec Hervé Juvin et Julien Langella, Alain de Benoist, Lionel Rondouin, Jean-Yves Le Gallou. Venez nombreux, le prix d’entrée est de 10 €.
Plus d’infos : https://institut-iliade.com/2020-la-nature-comme-socle/
https://fr.novopress.info/218829/linstitut-iliade-organise-ce-samedi-son-colloque-annuel-a-paris/
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Bientôt en kiosque : le prochain numéro (n°67) de Réfléchir et agir
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Hommage à Pierre SIDOS, 29ème entretien rivarolien, septembre 2020
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