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  • SERVIR ET SERVITEURS.

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    Serge Ayoub

    Il y a quelques jours Sébastien s’est fait incarcérer pour graffiti. En France, aujourd’hui, certains peuvent aller en prison pour un tag.

    Qu’il soit coupable ou non, je ne veux même pas en discuter. J’ai une formation en droit, je balaie les accusations sans preuve, sans témoin, sans flagrant délit et sans aveux. Je ne veux pas vous raconter pourquoi un homme est tombé, je veux vous dire comment il est debout.

    Sébastien a toujours su ce que servir veut dire. Cette notion lui a été enseigné à la dure dans un des corps les plus prestigieux de l’armée française, la Légion étrangère. On ne rejoint plus, depuis longtemps, le 2REP par accident mais par conviction. Cette qualité morale, la plus haute, d’accepter le sacrifice de sa vie pour l’honneur et l’intérêt de la nation lui est chevillée au corps surement par l’éducation, la tradition familiale, elle ne se biffe pas d’un jet d’encre. Surtout que Sébastien est récidiviste d’amour de sa patrie. Depuis son congé de l’armée il est de tous les tractages, de toutes les manifestations patriotiques. Après le service, il veut servir encore. C’est son droit, il pense qu’il se doit.

    Et ce jour de décembre place de l’Étoile, il était sous l’Arc de triomphe, face aux casseurs, rempart de son corps pour défendre la flamme du soldat inconnu. Plus qu’un devoir, pour lui c’était une évidence. C’est ce qu’il a expliqué avec véhémence à la police puis le jour de l’audience devant les juges. Un soldat, un légionnaire, un Français ça ne souille pas le monument le plus sacré de son pays. Il a répété cette vérité en serrant dans ses mains son béret vert comme unique témoin, comme seule preuve, de son respect de la mémoire de ceux qui donnent leurs vies pour la liberté des leurs. Il espérait, vue ses états de service, au nom de son engagement, ne pas être traité comme un délinquant multirécidiviste, de ne pas être perçu comme un nuisible que l’on enferme pour le séparer du monde. Il attendait simplement qu’on le croit.

    Mais la langue française est capricieuse et l’on a pas la même définition de servir que l’on soit au front ou dans un bureau. La justice pour servir son gouvernement à défaut du coupable se contente d’un coupable et celui-ci est idéal. Il a toutes les tares pour ces magistrats adeptes du « mur des cons », il aime son pays. Pour cette petite caste de procureurs, servir ou avoir servi la France est une circonstance aggravante. Alors on l’accable, il aurait la rage, il serait nazi. La bête est armée, tout est bon pour l’achever. De vieux fusils de chasse et un coutelas feront office d’arsenal. Quelle importance que l’on soit dans le Doubs, que la région entière chasse et qu’il vive en famille. Ce n’est d’ailleurs même pas un motif de sa détention préventive. Le portrait robot est envoyé aux médias, serviteurs du système, qui le relaient avec zèle d’agences en rédactions avant de le publier.

    Voilà la sinistre affaire du graffiti de l’Arc de triomphe, je la conclurai d’une phrase sans appel, la sienne. Lorsque je l’ai eu au téléphone et que je lui demandai si c’était lui, il m’a répondu laconiquement : « Ta question est une insulte ». Il a raison, je l’ai cru et je le crois.

    Ce texte de Serge Ayoub est publié dans le numéro hors-série de Synthèse nationale qui sortira dans les jours qui viennent cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Jeud 7 février à Paris : soirée Livr'arbitres

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    Ignace y dédicacera son album

     

    de dessins "La crise de Jupitercliquez ici

  • Têtes à Clash n°42 avec Charles Gave

    Franck Tanguy reçoit Charles Gave, Grégoire Boucher, Arnaud Menu et Philippe Karsenty. Ils débattent de l’actualité des Gilets Jaunes, des inégalités dans le monde et des traités de Marrakech et d’Aix-la-Chapelle.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n42-avec-charles-gave

  • Sondage sur l’image d’Emmanuel Macron : le fiasco

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    En Macronie, on le croyait « sorti de la nasse ». On l’avait trouvé tout plein d’énergie pour lancer son grand débat national à Souillac. Deux sondages avaient indiqué que sa cote de popularité, tombée au plus bas fin 2018, se redressait un peu et un autre annonçait même que son parti pourrait virer en tête aux élections européennes. C’était le printemps.

    Mais les sondages savent jouer au yo-yo, même avec nos Présidents. Souvenez-vous de François Hollande regagnant quinze points après Charlie. Cela dura un mois. Et il finit, comme vous savez, à 8 % d’intentions de vote. Et s’il finit ainsi, c’est que toutes les enquêtes de fond sur sa perception par les Français étaient, elles, unanimes. D’où l’intérêt de consulter ces sondages-là.

    Le sondage IFOP-Fiducial pour CNews et Sud Radio, réalisé les 29 et 30 janvier derniers, et donc après ces supposées embellies, enregistre des dégradations profondes et inquiétantes de l’image du Président chez les Français depuis six mois.

    Ainsi, les qualités majeures qui lui étaient reconnues, notamment par rapport à son prédécesseur, subissent un effondrement et deviennent presque toutes minoritaires dans l’opinion : autorité : -15 (à 54 %), compétence : -9 (à 42 %), détermination (« sait où il va ») : -10 (à 47 %), sympathie : -12 (38 %).

    D’autres chiffres sont particulièrement inquiétants pour lui, surtout dans cette période du grand débat qui demanderait de la confiance et de l’empathie : Emmanuel Macron « inquiète » les Français pour 62 % d’entre eux (en hausse de 6 %), il n’est « proche de leurs préoccupations » que pour 22 % (en baisse de 6 %), et il n’est « sincère » que pour 33 % (en baisse de 5 %).

    Ces chiffres n’étonneront que ceux qui n’ont pas voulu voir les événements qui se sont enchaînés depuis juin dernier et qui ont abouti à la crise des gilets jaunes. En effet, depuis la fête de la Musique controversée dans la cour de l’Élysée, l’affaire Benalla, les selfies douteux de Saint-Martin, c’est bien l’image, au sens propre du terme, du Président qui a été atteinte. Et donc la perception profonde qu’en ont les Français.

    Le Président multiplie les mea culpa, promet de se surveiller, d’éviter les petites phrases. Avec une telle dégradation – un véritable retournement – et dans les circonstances actuelles, cela ne suffira pas. Les Français doutent de lui, se défient de sa personnalité et de son aptitude à entraîner le pays.

    Un autre sondage, toujours de l’IFOP, pour le JDD, indique que, pour 66 % des Français, Emmanuel Macron n’a pas changé. Une écrasante majorité de Français indique qu’il doit notamment changer dans son « attention aux préoccupations des Français » (85 %) et « sur sa manière de s’exprimer lorsqu’il est au contact des Français » (80 %). C’est plus que du pain sur la planche. Or, depuis le départ de Sylvain Fort, il y a un mois, l’Élysée recherche toujours son directeur de la communication…

    Macron, dix-huit mois après : un fiasco, une grosse grosse panne…

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/sondage-sur-limage-demmanuel-macron-le-fiasco/

  • Jeudi soir, plusieurs centaines de personnes se pressaient à La Nouvelle Librairie pour féliciter Jean-Marie Le Pen, premier lauréat du Prix des lecteurs et amis de Présent et de Livr'arbitres.

    876618572.jpgFrancis Bergeron

    Présent cliquez ici

    Ce jeudi 31 janvier, Jean-Marie Le Pen était en effet l’invité de Présent, dans le cadre de la remise du prix du livre 2019. Ce prix récompensait le livre, paru en 2018, et considéré comme le plus important au regard des valeurs défendues par notre quotidien. Les lecteurs étaient invités à désigner l’ouvrage de leur choix. Fils de la nation, le premier tome des Mémoires de Le Pen, a recueilli 32 % des suffrages des participants, devant La France interdite, de Laurent Obertone.

    Ce 31 janvier, il s’agissait de remettre son prix à Jean-Marie Le Pen : un prix se composant d’un diplôme, dessiné par Chard, d’une statue de Jeanne d’Arc, et de dix publicités gratuites dans Présent.

    La librairie était bien trop petite pour accueillir un public très nombreux. En septembre dernier, la venue de Zemmour dans cette même librairie avait chamboulé le Quartier latin. Nous n’en étions pas loin, jeudi soir. Même si les sinistres « black blocs » ne s’étaient pas mobilisés.

    C’est un Le Pen en très grande forme qui a consacré une soirée entière à ses lecteurs. Il était accompagné de son épouse Jany, apparemment bien remise de la toute récente agression dont elle a fait l’objet. La Nouvelle Librairie ne manque pas de charme, et présente une exceptionnelle sélection de livres et de revues de droite. Cette jeune librairie s’est installée à une prestigieuse adresse, puisque ce fut celle de l’Action française, de 1900 à 1925, avant d’être reprise par le Faisceau de Georges Valois, jusqu’en 1932.

    Un peu de nostalgie en pensant aux combats menés

    Dans son discours de remerciement, Jean-Marie Le Pen a tenu à féliciter très chaleureusement l’équipe de Présent pour la qualité du journal, et sa capacité à « être et durer » pendant presque 40 ans. Jean Madiran, François Brigneau, Pierre Durand, Bernard Antony, Georges-Paul Wagner : ces noms sont associés à Présent, bien entendu, mais aussi, peu ou prou, à l’aventure politique du fondateur du Front national.

    Une belle soirée, un peu de nostalgie en pensant aux combats menés, aux années écoulées, aux visages familiers qui ne sont plus. Mais pour lancer ce Prix du livre des lecteurs et amis de Présent, nous avons eu la chance de bénéficier du meilleur des récipiendaires qui, instantanément, lui a donné une formidable crédibilité. Rendez-vous donc en janvier 2020.


    Une certaine idée de la France, de sa culture

    La presse est en crise, nous assène-t-on. Le livre serait en péril, la lecture diminuerait et pourtant, portées par la volonté de certains de ses acteurs, des initiatives perdurent contre vent et marée. Le quotidien Présent en est un bel exemple qui désormais se lance un nouveau défi, avec la remise de son prix des lecteurs et amis de Présent qui se veut désormais un rendez-vous incontournable de début d’année !

    Associés à cette belle aventure avec une chronique littéraire hebdomadaire, il nous paraissait évident de nous joindre à cette gageure. Et voilà que l’émulsion a pris, dépassant nos espérances. Les amis de Livr’Arbitres se sont d’ailleurs volontiers prêtés au jeu et auraient pu, de peu, faire pencher la balance pour leur favori, Bruno Lafourcade, auteur d’une satire féroce de l’école républicaine, L’Ivraie, paru chez Léo Scheer.

    Mais Jean-Marie Le Pen fait un bon gagnant. Son livre de Mémoires couronne un parcours politique d’une rare longévité. Homme de tempérament, il aura toujours su porter haut une certaine idée de la France, de ses valeurs et de sa culture. Les lettres en font partie, celui-ci sachant aussi bien réciter des vers d’Aimé Césaire que ceux de Robert Brasillach ou du roi poète Charles Ier d’Orléans…

    Bref, il nous tarde de nous lancer dans la recherche d’un prochain lauréat. Nous voilà déjà à l’affût d’une belle prise, d’une grande surprise ! Suivez notre actualité, participez à cette belle aventure et rendez-vous à l’année prochaine…

    Patrick Wagner

    Directeur de “Livr’arbitres”

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/02/jeudi-soir-plusieurs-centaines-de-personnes-se-pressaient-a-6125770.html

  • "Le Défi", le livre qui relate la grande aventure de TV Libertés sortira à la fin de la semaine à l'occasion du 5e anniversaire de la télé

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    En cinq ans, TVLibertés a réalisé plus de cinq mille émissions, totalisant plus de trois mille cinq cents heures de production et plus de trente concepts d’émission. Le succès de TVLibertés se mesure également au nombre grandissant de téléspectateurs.

    En mai 2015, la chaîne comptait un peu moins de cinq cent mille vues sur les plateformes de diffusion. Trois ans plus tard, ce chiffre a été multiplié par cinq pour atteindre deux millions cinq cent mille vues. Marie-Simone Poublon et Philippe Randa vous racontent ce pari fou auquel bien peu croyaient… Et pourtant !

    Le Défi, Marie-Simone Poublon et Philippe Randa, Dualpha, 256 pages, 10 €

    Pour l'acheter cliquez ici 

  • SAMEDI 16 FÉVRIER, ANGERS : CONFÉRENCE D'ALBAN D'ARGUIN SUR LE SCANDALE ÉOLIEN

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