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Lyon, samedi 16 mars : Forum de Jeune Nation
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Caracas voit double
Georges Feltin-Tracol Europe Maxima
Le 23 janvier 2019, le président de l’Assemblée nationale du Venezuela, Juan Guaidó, issu des rangs de l’opposition majoritaire, s’auto-proclame président et exige le départ immédiat du président de la République en titre, Nicolas Maduro, successeur de feu Hugo Chavez. Immédiatement, Donald Trump, élu avec près de trois millions de voix de moins que Hillary Clinton, reconnaît le nouveau dirigeant par intérim, bientôt suivi par ses caniches habituels (Colombie, Brésil, Chili, Canada, etc.). En Italie, la situation vénézuélienne a déclenché une nouvelle divergence entre la Lega, au tropisme de plus en plus trumpiste, qui soutient Guaidó, et le Mouvement 5 Étoiles qui n’entend pas approuver le putsch. Quant aux nantis en fin de mandat d’un Parlement dit européen souvent élu avec une abstention frôlant les 90 % en Europe centrale, ils s’alignent sur Washington.
Le président Maduro bénéficie, lui, de la bienveillance de la Russie, de la Chine et de la Turquie. Ces puissances continentales s’opposent aux manœuvres déstabilisatrices de l’hégémonie thalassocratique. Bras armé des multinationales de l’énergie, les États-Unis lorgnent avec gourmandise sur les immenses réserves pétrolières. Ilsmènent une implacable guerre secrète, économique, culturelle et médiatique, depuis ce 11 avril 2002, jour où le président du patronat, Pedro Carmona, prit le pouvoir pendant 48 h. avant que le peuple vénézuélien ne rétablissât Hugo Chavez dans ses fonctions. Un sabotage économique minutieux provoque une réelle pénurie des biens de première nécessité ainsi qu’une hyper-inflation monstrueuse.
Le coup d’éclat de Guaido ne doit pas masquer l’échec du post-chavisme à la sauce Maduro. Le régime bolivarien paie ainsi une kleptocratie florissante, une absence criante de diversification économique, un mono-investissement aujourd’hui tragique dans PDVSA, la compagnie pétrolière nationale, et l’influence excessive de Cuba. La responsabilité posthume du président Chavez est grande dans ce fiasco. Sur l’insistance pressante de son entourage (l’un de ses frères militait chez les communistes), il préféra se tourner vers Fidel Castro plutôt qu’écouter son éphémère conseiller politique, l’Argentin Norberto Ceresole (1943 – 2003). Le nouveau président vénézuélien désavoua rapidement ce nationaliste-révolutionnaire péroniste et anti-atlantiste radical et le fit expulser dès 1999. Les idées tercéristes de Ceresole indisposaient les nombreux progressistes gravitant autour d’Hugo Chavez. Si celui-ci appliqua en diplomatie une conception assez proche des idées de Ceresole (hostilité aux États-Unis et au libéralisme prédateur, pan-américanisme institutionnel, rapprochement avec la Russie, l’Iran, le Bélarus et la Chine, soutien au Hezbollah et à la cause palestinienne), il gâcha tous ces atouts en politique intérieure comme l’avait prévenu dès 2007 Raul Baduel, son vieux frère d’arme entré ensuite dans un « chavisme d’opposition » et longtemps incarcéré.
La situation complexe au Venezuela ne correspond donc pas à la version diffusée par l’Occident. Il est par conséquent risible que Manu, le disc-jockey de l’Élysée, qualifie sur Twitter d’« élection illégitime » la reconduction du mandat présidentiel de Nicolas Maduro alors que sa propre élection du printemps 2017 reste entachée de faits troublants (procès verbaux réécrits, enquêtes judiciaires contre des candidats, formidable déferlement médiatique en faveur d’un candidat bien particulier…). Si le président Nicolas Maduro est illégitime, Manu l’est tout autant sinon plus… Dans ces circonstances exceptionnelles et fort de ce précédent, le seul et véritable président légitime de la République se nomme Éric Drouet et son incontestable Premier ministre Jérôme Rodrigues.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°112, mise en ligne sur TVLibertés, le 11 février 2019.
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Anticipation ? L’avenir de l’intelligence contre les Nations
Société. Les technologues numériques favorisent la constitution d’une petite élite intellectuelle, volontairement coupée du reste de la société – le quotient intellectuel des nations ayant, lui, tendance à diminuer. La mondialisation va-t-elle faire émerger deux humanités divergentes ?
Dans un livre controversé publié en 1994, The Curve Bell, le politologue Charles Murray et le psychologue Richard J. Herrnstein soutiennent une thèse qui va rester dans les annales : le quotient intellectuel, c’est-à-dire l’intelligence, va devenir de plus en plus déterminant pour se situer sur l’échelle sociale.
Le grand bouleversement en cours s’est accéléré ces dernières décennies pour prendre la forme d’un marché mondial des plus intelligents et des plus compétents entre la Californie des GAFA, l’Inde ou encore la Chine des BATX. Cette nouvelle compétition, qui est aussi une compétition entre puissances politiques, est en train de détruire la cohésion des anciennes nations au profit d’une « élite cognitive » mondialisée dont les faveurs garantissent croissance et prospérité.
La transformation du capitalisme
La montée en puissance de cette « élite cognitive » va de pair avec la transformation du capitalisme et les accélérations technologiques qu’elle a provoquées. Pour Edmund Phelps, le passage au XIXe siècle d’un capitalisme essentiellement marchand à un capitalisme moderne a eu pour effet de faire de l’innovation la locomotive du système économique.
Ce faisant, il a porté une nouvelle classe d’entrepreneurs, de chercheurs et d’expérimentateurs qui a changé la mentalité des élites traditionnelles. Phelps écrit dans son livre La prospérité de masse (2017) : « L’économie moderne transforme toute sortes de gens en concepteurs d’idées, de financiers en savants, de producteurs en distributeurs, des utilisateurs finaux en distributeurs ». Ce sont les idées nouvelles qui mènent le monde et font vivre l’économie de marché, ce cerveau collectif dont les connexions neuronales sont les intellectuels et les chercheurs.
La hiérarchie des salaires, des postes et des statuts n’est pour l’instant qu’assez marginalement bousculée par la nouvelle place accordée à l’intelligence. L’évolution, jusqu’à présent, était progressive, et même relativement lente, car d’autres facteurs liés aux hiérarchies sociales traditionnelles jouaient au même titre que la cognition dans la course aux postes et aux statuts.
L’accélération technologique de ces dernières décennies change la donne à toute vitesse. Les industries du futur, qu’elles touchent à la robotisation, au Big Data, à l’économie numérique et toutes ses déclinaisons possibles autour de l’intelligence artificielle, ne demandent qu’une petite poignée de spécialistes hyper-intelligents qui, malheureusement, pourraient monopoliser les postes les plus rémunérateurs et ne laisser que des miettes au reste de la population¹.
C’est l’intelligence des nations qui compte
L’économie favorise la constitution des plus intelligents en une élite coupée du reste de la société, ce qui a des conséquences sociales et politiques énormes. Elles se font ressentir en particulier aux États-Unis, où la partition cognitive du territoire décrite par l’essai de Charles Murray dans Coming Apart. The state of white America 1960-2010 (2012) est déjà bien avancée. Cette partition provoque à la fois la dégradation de l’environnement des moins aptes (pauvreté, criminalité, désocialisation) et l’indifférence au reste du monde des mieux disposés, enfermés dans leurs nouveaux ghettos de riches progressistes, entre New York et la Silicon Valley. C’est qu’en général, plus on est intelligent, plus on a de facilités à construire des relations sociales durables et bénéfiques.
L’économiste Garett Jones observe qu’existe un effet « de Vinci » attaché au quotient intellectuel² : en général, l’intelligence ne vient pas seule et agrège à elle d’autres qualités (émotionnelles, sociales) indispensables à la vie en société, ce qu’attestent différentes études scientifiques. Pour lui, ce n’est d’ailleurs pas tant l’intelligence individuelle qui compte que celle de la nation toute entière pour améliorer la coopération entre individus et le degré de prospérité générale.
Plus les gens sont intelligents, plus ils ont tendance à être patients, à comprendre les règles du jeu social et économique, et à les utiliser au plus grand bénéfice de tous. Inversement, moins les gens sont intelligents, moins ils sont patients, respectueux des règles et plus défiants. Les dix pays les plus riches et les plus productifs sont aussi les pays où le QI moyen est le plus élevé.
Immigration choisie
Comment faire pour améliorer le QI d’une nation ? La qualité de l’éducation, de l’environnement, et la nourriture sont souvent évoquées dans les causes de déclin ou au contraire de croissance du QI au sein d’un pays. Une autre variable, moins populaire auprès des médias, pourrait provenir de la sélection de l’immigration.
Les États pauvres, bureaucratisés et autoritaires, qui sont aussi des terres d’émigration, soumettent en règle générale des populations aux capacités cognitives plus limitées. Or l’Europe est l’objet d’une pression migratoire en provenance d’Afrique, qui, si on en croit le dernier livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe (2018), ne va cesser de s’intensifier dans les années à venir.
Ceci pourrait participer à creuser l’hétérogénéité cognitive en Europe, tant le QI moyen des populations d’Afrique subsaharienne paraît en dessous des moyennes européennes. La réalité du fossé est assez difficile à entendre pour des raisons évidentes, mais les études semblent concorder³. L’immigration en cours, pour des raisons cognitives, pourrait renforcer l’érosion de la coopération sociale dans son ensemble et enterrer définitivement les gouvernements libres, au profit d’États encore plus autoritaires et redistributifs, si la question migratoire demeure non résolue.
Spéciation de l’humanité
La pression grandissante pour la partition cognitive du social et du politique se fait aujourd’hui par le bas, par l’immigration. Pour Yuval Noah Harari, grâce aux progrès biotechnologiques, c’est le sommet qui pourrait faire totalement sécession en transformant l’inégalité économique en inégalité biologique. Les plus riches seraient à la fois les plus intelligents et pourraient, grâce à la technologie, augmenter leur intelligence bien au-delà de celui du citoyen ordinaire.
Le génie biologique associé à l’essor de l’Intelligence artificielle détruirait en conséquence l’unité de l’humanité elle-même : « (…) loin de favoriser l’unité générale, la mondialisation risque de se traduire par une ‘spéciation’ : la divergence de l’humanité en castes biologiques, voire en espèces différentes4. » Plus de raison commune entre Homo sapiens obsolète et Homo deus transhumaniste, donc plus d’avenir et de politique en commun.
La fin du modèle politique occidental ?
Le retrait des nations des « plus intelligents », tout comme le tassement général du QI en Occident pourraient inaugurer une nouvelle ère politique où la démocratie libérale serait obsolète. Comment en effet maintenir sous une même loi des individus aux natures si divergentes ? Pour John Rawls, l’unité de la démocratie est conditionnée au caractère raisonnable du pluralisme politique, moral et social qu’elle réglemente. Et si demain il n’y a même plus de raison commune à toute l’humanité ? Les défis à venir sont immenses.
1. Tyler Cowen, Average is over, Powering America beyond The Age of Great Stagnation, Dutton, First Edition, 2013.
2. Garett Jones, Hive Mind. How your Nation’s IQ Matters much more than your own, Stanford Univ. Press, 2016.
3. Sur l’état du débat : Wicherts, Dolan, van der Maas, ‘A systematic Literature review of the Average IQ of Sub-Saharan Africans’ in Intelligence, numéro 35, 2010. Rappelons tout de même qu’il ne s’agit que de moyennes statistiques, et qu’il serait absurde, logiquement et moralement, d’en déduire une infériorité cognitive commune à l’ensemble de la population subsaharienne.
4. Yuval Noah Harari, 21 leçons pour le XXIe siècle, Paris, Albin Michel, 2018, p. 94.
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Bobards d’or 2018 : et si le père du fact-checking, c’était Jean-Yves Le Gallou ?
Elisabeth Guillaume Boulevard Voltaire cliquez ici
Le papa de Décodex, Checknews, AFP Factuel, finalement, c’est lui. Même si ses enfants, bien ingrats, peinent sans doute à reconnaître cette paternité spirituelle. Il est le premier chasseur de « fake news », et ce, depuis dix ans. À l’époque, on parlait le franchouillard et non le globish. On appelait ça, bêtement, des bobards.
Surtout, si ces fact-checkers institutionnels, grands donneurs de leçons devant l’éternel, comme tous les gens gonflés d’importance, sont drôles comme un sermon de pasteur calviniste, papa Jean-Yves Le Gallou a choisi l’arme de la dérision parce que l’esprit français, c’est cela : grave sur le fond, léger dans la forme. Et cet esprit séduit au-delà des frontières et même de l’Atlantique, puisque les Américains ont repris la formule. Le 17 janvier 2018, c’est Donald Trump lui-même – parce que là-bas, on voit toujours grand – qui a annoncé le nom des lauréats des Fake News Awards.
Pour cette 10e cérémonie française des Bobards d’or qui avait lieu mardi, à Paris, au théâtre du Gymnase, il n’y avait pas Emmanuel Macron – quelle déception – mais abondance de candidats, du fait d’un contexte bien particulier, tant international que national : les populistes et les gilets jaunes rendent productifs et fébriles les addictifs.
Comme pour l’Eurovision ou Miss France, le public, en plus du jury – composé, cette année, de figures de la presse alternative comme Martial Bild ou de gilets jaunes – peut aussi voter, agitant son carton orange pour le bobard qui l’a fait le plus marrer. Ou pleurer. De l’ogre Trump mangeur (ou presque) de petits enfants au vrai-faux tueur de tigre (in fine ressuscité) Vladimir Poutine, de l’expert daltonien de plateau télé au bricoleur du dimanche de statistiques, il n’y avait qu’à faire son marché. Le choix était même cornélien.
On pourrait reprocher aux Bobards d’or de ne s’attaquer qu’à la presse dite « mainstream » – il arrive, bien sûr, à d’autres médias moins politiquement corrects de faire des erreurs d’appréciation ou de s’emballer pour une version des faits biaisée. Mais il y a, à cela, une raison : cette presse « mainstream » est considérée urbi et orbi comme LA vérité. Elle mérite bien, une fois par an, une petite leçon d’humilité.
Cette année, le winner is… la boulette de Boulouque, comme l’a appelée le Monsieur Loyal de la soirée, ou le bobard picard, dans la catégorie « gilets jaunes ». La confusion – sur le ton très docte du sachant, c’est ce qui en donne toute la saveur – faite par Sylvain Boulouque, entre le drapeau fleurdelisé de Picardie et une banderole d’ultra-droite. Il paraît que « l’historien, spécialiste des mouvements sociaux », qui a décidément besoin de changer de lunettes, a récidivé il y a quelques jours, pensant, à tort, reconnaître un agresseur d’Alain Finkielkraut, et forçant donc TF1 à rectifier le lendemain. Pas certain, néanmoins, que Mister Bobard accepte de ceindre le diadème et recevoir son trophée des mains de Jean-Yves Le Gallou en lui faisant un bisou. Une seule modeste leçon journalistique de tout cela, quand on ne sait pas, mieux vaut se taire, car le silence est comme le bobard : d’or.
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Perles de Culture : Saint Marc, un grand soldat et bonne nouvelle pour la peinture
Perles de Culture : Saint Marc, un grand soldat et bonne nouvelle pour la peinture
Ce soir, retrouvez “Perles de Culture”. Roger Saboureau, secrétaire général de Secours de France, présente un film hommage intitulé “Hélie de Saint Marc – Témoin du siècle”. Louis-Marie Lécharny propose ensuite les bases d’un nouvel académisme en peinture pour en finir avec les fausses valeurs. -
Les djihadistes divisent l’Europe – Journal du 19/02/2019
1) Les djihadistes divisent l’Europe
VO : Alors que le président américain Donald Trump a demandé aux Etats européens d’accueillir leurs ressortissants partis faire le djihad en Syrie, les différents pays du Vieux Continents demeurent divisés sur la question. Derrière la demande étasunienne plane en effet le risque de multiplication des cellules terroristes partout en Europe.
2) PMA : une catastrophe de santé publique en devenir
VO : La Procréation Médicalement Assistée, future bombe sanitaire ? De plus en plus d’études scientifiques mettent en avant la corrélation positive entre des troubles physiques ou mentaux chez les enfants nés d’une PMA.
3) Orthographe : la chute libre se poursuit
VO: Les Français toujours plus mauvais en orthographe. Selon un sondage, le niveau est en chute libre dans les CV.
4) L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/jt-du-19-02-2019-les-djihadistes-divisent-leurope
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Rendre le pouvoir aux français en matière d'immigration.
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Présentation de la soirée-débat "Rendre le pouvoir aux français".
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Découvrir, lire, le numéro de février de Politique magazine et pourquoi pas ? s'y abonner ...
Au sommaire de ce nouveau numéro ...
Éditorial : Une question de légitimité
Dossier - Justice : État des lieux.
France - Immigration : des statistiques peu fiables
Monde - Aix-la-Chapelle : un traité réchauffé
Chine : Les tentations maoïstes de Xi
Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité et de culture
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Notre ami Fernand Le Rachinel nous raconte sa vie comme un roman...
C’est l’histoire de Fernand Le Rachinel dont la vie se raconte comme un roman. Ancien conseiller départemental de la Manche, ancien député européen, grand professionnel de l’imprimerie et chef de multiples entreprises dont de nombreux hôtels en France et à l’étranger, cette personnalité singulière et attachante est une figure incontournable du paysage normand et de la vie politique régionale dont il fut et reste l’un des acteurs majeurs.
Fernand Le Rachinel se raconte comme jamais dans ce livre autobiographique nourri de détails et de savoureuses anecdotes, parcours d’une vie semée d’embuches, de douleurs et de grands bonheurs : son enfance auprès de ses parents paysans normands dans le petit canton de Canisy dans le centre Manche, ses premiers pas de typographe, apprenti à 14 ans puis chef d’atelier d’imprimerie et imprimeur lui-même, ses débuts dans la politique, ses engagements, ses combats et ses rencontres improbables. Fernand se raconte et se dévoile : c’est un délice que de feuilleter les pages de cette vie « normande » et au delà qui ne ressemble à aucune autre.
On le dit parfois iconoclaste, un sacré trublion, parfois garnement comme un grand enfant qu’il est resté, c’est aussi et surtout un battant, un homme courageux dont le chemin fut, par endroits et par moments, un sacré parcours du combattant. Il a consigné ses souvenirs, nous les fait partager avec bonheur et malice. C’est Fernand Le Rachinel comme ne l’avez encore jamais vu, de l’autre côté du miroir : confidences pour confidences, la vie de Fernand comme un roman !
Fernand Le Rachinel, Meilleur Ouvrier de France, né à Gourfaleur (Manche) est un industriel et un homme politique normand, ancien conseiller général de la Manche et conseiller régional de Basse-Normandie, il a également été membre du Parlement européen pendant 10 ans.
Mes vies comme un roman, Fernand Le Rachinel, Orep éditeur, 560 pages