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Piero San Giorgio - Les jeunes et la survie
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Chaque jour qui passe nous rapproche de la parution du n°10 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Drieu la Rochelle
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Sondage : les Belges disent non à l’immigration
Une personne sur dix : c’est la proportion de Belges observant de façon favorable et bienveillante l’arrivée de migrants dans le pays, selon un sondage Le Soir/Ipsos publié le 11 août. Autant écrire qu’il n’y a pas grand monde, en dehors des cénacles bien-pensants, pour qualifier de positifs les mouvements migratoires ayant transformé l’image de la Belgique depuis plusieurs décennies.
Par ailleurs, dans ce même sondage, six personnes sur dix estiment que les immigrés sont trop nombreux dans une contrée où le nombre d’étrangers a déjà allègrement dépassé le million sur une population totale avoisinant les 11 millions d’habitants.
Sur les terres de la bien-pensance, on « relativise » les chiffres qu’il importerait de remettre dans le contexte de l’arrivée de migrants et des 39.000 demandes d’asile parvenues l’an dernier. Les bonnes âmes n’ont pas manqué de tracer un parallèle avec un précédent historique : en 2000, 45.000 personnes avaient remis un dossier et, selon le très politiquement correct François De Smet, directeur de Myria, le centre fédéral chargé des migrations, « une bonne partie de ces gens sont repartis, sont allés ailleurs ou sont restés ou ont été parfaitement intégrés […] Deux demandeurs d’asile pour mille habitants en Europe, ce n’est pas cela qui peut bouleverser notre démographie, notre identité et nos valeurs. »
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Radio Brigandes V - La politique mondialiste des Jésuites et du Pape François (Août 2016)
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Zoom d’été : A la rencontre de Richard Haddad (Géopôles)
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Un numéro de Politique Magazine sur le royalisme aujourd’hui
Qui a dit que la France était la plus monarchique – et peut-être la plus royaliste – des républiques ?
par Jean-Baptiste d’Albaret
Le 21 janvier dernier, ils étaient plusieurs centaines rassemblés en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, à Paris, pour la traditionnelle messe en mémoire du roi Louis XVI… Survivance désuète, folklore, nostalgie ? La question intrigue les médias qui ne manquent jamais d’envoyer quelques caméras pour couvrir l’événement.
En 1987, feu le comte de Paris réunit à Amboise ses fidèles pour titrer ses petits-fils Jean et Eudes duc de Vendôme et duc d’Angoulême. En pleins préparatifs du bicentenaire de la Révolution, la cérémonie fait l’ouverture des journaux télévisés ! Le 21 janvier 1993, à la surprise générale, plusieurs milliers de personnes affluent vers la place de la Concorde pour commémorer le deux centième anniversaire du martyre du roi dont Emmanuel Macron a déclaré que le peuple français n’avait « pas voulu la mort »… Macron royaliste ? Il y aurait de quoi sourire. Et pourtant, la réflexion du ministre de l’économie, que l’on sait proche de personnalités connues pour leurs sympathies monarchistes, a plus d’épaisseur qu’il n’y paraît. […]
La suite ici
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-numero-de-Politique-Magazine
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Postmodernité et non hypermodernité : réflexion sur les origines de la catastrophe
Si la France est en effet dirigée par qui – un singulier pluriel – l’on sait depuis des décennies, ce n’est que suite aux desiderata du peuple qui utilise, comme on sait, le suffrage universel.
Et que l’on ne vienne pas m’affirmer que les jeunes d’aujourd’hui seraient pourris jusqu’à la moelle, contrairement à leurs aînés. Ce sont leurs parents et grands-parents qui abandonnèrent volontairement et l’Indochine et l’Algérie. Non pas qu’ils fussent favorables à l’Indochine indépendante ou à l’Algérie algérienne. c’est encore plus grave : ils s’en foutaient … Après la phase austère de la reconstruction suite à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ils purent consommer et c’était là l’essentiel à leurs yeux. En ce sens, il y eut dès cette époque ce que l’on peut appeler une pré-postmodernité.
Cette dernière s’était annoncée voilà bien longtemps de par ses lointaines origines. Rappelons que ce que l’on appelle l’anti-humanisme n’est nullement une opposition totale à l’homme mais le fait de considérer qu’il existe des valeurs – elles peuvent être diverses – qui lui sont supérieures. L’anti-humanisme consiste prosaïquement à ne pas mettre l’homme au centre. L’humanisme lui, comme mouvement historique majeur, naît approximativement dans le cadre de la Renaissance.
S’il est de nombreux ouvrages intitulés Histoire de la philosophie, il en est un paru aux éditions Folio, en six tomes. Bien évidemment, un chapitre y est consacré à la Renaissance dont la rédaction fut confié à un spécialiste de cette période historique. Le constat final – effectué donc par un spécialiste – est des plus noirs. La Renaissance est, contrairement à ce que pensent la majeure partie des Français, nullement une lueur dans l’obscurité. Que l’on songe par exemple aux « penseurs » de cette époque qui se préoccupaient beaucoup d’alchimie (pouvoir transformer le plomb en or, fait important déjà) et d’astrologie (que d’horoscopes de marabouts et de medium aujourd’hui).
Vouant aux gémonies la pensée médiévale, ils en revinrent au monde antique – ce n’est pas nécessairement négatif – se contentant de bêtement le répliquer, comme si ce monde du passé lointain n’avait pas de dynamique. Même erreur lorsqu’il s’agit de fustiger le Moyen Âge, postulé comme uniformément noir, alors même que lui aussi disposa de sa propre dynamique en matière de pensée et que, socialement, bien des paysans vivaient au XIIIe siècle très convenablement, ce que la plupart des Français ignorent.
Si l’on peut critiquer une société au motif que durant au moins un millénaire, elle fut intellectuellement religieuse, on ne peut tirer un trait sur un millénaire d’existence et d’ailleurs – encore une fois – de progrès substantiel : même si l’on est païen, on est bien obligé – objectivement – que dans l’histoire de France, le catholicisme est fait plus que majeur, consubstantiel à l’essence française.
Les anciens furent ceux qui apportèrent un intérêt majeur au Passé. Chacun comprend très bien qu’aujourd’hui le terme dispose d’une acception souvent négative : « le passé est ce qui est dépassé », nonobstant l’investissement de dizaines de générations qui œuvrèrent, eux, dans la discrétion. À ces Anciens donc, tout naturellement vinrent s’opposer ceux que l’on appela les Modernes, soucieux de l’avenir. Démarche quelque peu ridicule sachant que de l’avenir, les Anciens se préoccupaient aussi. Aberration, si le Passé – surtout avec les moyens d’accès au savoir d’aujourd’hui – est connaissable, l’avenir ne l’est que peu. À moins de disposer (Renaissance ?) d’une boule de cristal…
Je conteste avec la plus grande vigueur le terme d’hypermodernité. Le choix du mot implique que la période que nous vivons est une extrapolation de la modernité, c’est-à-dire d’un point de vue temporel, du culte de l’Avenir. Or, c’est totalement faux. D’où ma préférence pour le terme de postmodernité. Après le Passé puis l’Avenir, vint et perdure le culte du Présent dont on sait pourtant qu’il n’existe physiquement pas : à peine l’évoque t-on qu’il fait déjà partie du Passé.
Ce culte du Présent suinte au quotidien de tous les murs de la société contemporaine. Je demande au Lecteur de faire l’effort de trouver des exemples qui ne manquent nullement. Ainsi – c’est un exemple – des candidats à la présidentielle qui ne se préoccupent que des cinq années à venir alors que naguère on s’inscrivaient dans une perspective de très long terme.
Même si on n’est nullement obligé de célébrer le général de Gaulle – loin s’en faut – force est de constater qu’il avait pour projet de politique constitutionnel de doter la France d’une république forte – et ce fut le cas pour la Cinquième – qu’il voulait substituer à des régimes républicains malingres. Il eut le mérite de s’inscrire, même si sa démarche en fait en quelque sorte un Moderne, dans la longue durée.
Qui ignore de nos jours, les crédits à la consommation, qui visent à satisfaire des pulsions d’achat donc immédiates (le Présent) alors même que l’on n’en a pas la nécessité immédiate ?
Qui méconnaît que désormais on ne se marie pas qu’une fois dans sa vie là où naguère dans un couple, Passé et Présent conjugués signifiaient promesse du Futur ?
Qui ignore le fait zapping concernant la télévision, phénomène que l’on peut étendre à l’ensemble de la société contemporaine , si l’on veut bien donner la peine d’y réfléchir ?
La postmodernité n’est donc pas continuité ou extrapolation de la modernité mais constitue bien une rupture. Rien à cela de surprenant à cela. Le penchant naturel de l’homme le pousse à revenir à sa naturelle animalité qui le mène naturellement donc au Présent. La conquête des sommets, dont l’appartenance au genre humain qui n’est pas naturelle, est l’un des aspects, n’est que le fait d’une infime minorité : on ne naît pas homme, on le devient. Et c’est des plus difficiles, y compris pour cette minorité qui emprunte ce chemin.
C’est en cela qu’il existe une paradoxale ressemblance entre catholicisme et communisme. Dans les deux cas – relire par exemple Saint Augustin et notamment ses Confessions – l’éducation est célébrée. A contrario, le monde contemporain célèbre l’hypertrophie d’un Moi, simplement préoccupé de lui-même. C’est une dérive toute logique, donc une extrapolation naturelle, de l’humanisme philosophique. Si chaque homme devient la finalité, presque tout lui est permis. On ne s’étonnera donc pas du mariage homosexuel sur lequel on a tellement glosé. Pas plus que de la transexualité ou de la pédophilie.
L’idée de tolérance, tant célébrée de nos jours, est elle aussi un mythe. Elle n’est le plus souvent, chez nos contemporains, qu’un synonyme d’indifférence. On tolère dès lors où « on s’en fout ». En revanche, dès lors où le Moi hypertrophié se voit contrarié, même pour les plus nobles raisons, l’intolérance et l’agressivité se font immédiatement jour.
Combattre les innombrables dérives du monde contemporain sans en revenir à leur source, c’est arracher la mauvaise herbe, laissant la racine en place qui, fatalement, repoussera.
Ce moi hypertrophié que favorise, et fatalement finit par subir (que l’on songe aux multiples catastrophes ambiantes), la majorité de nos contemporains était donc prévisible. Et la descente aux enfers se poursuit. Fatalement, au fait républicain, ne pouvait que se substituer la démocratie libérale. Au bien commun, l’intérêt général. Et à ce dernier, le chacun pour soi et Dieu pour personne.
http://www.voxnr.com/214/postmodernite-non-hypermodernite-reflexion-origines-de-catastrophe
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La fin d’un monde n’est pas la fin du monde
La chronique de Philippe Randa
Le monde va mal : la rengaine est connue, mais certains veulent que cela change ; Georges Gourdin est l’un de ses éclaireurs.
D’abord, il désigne clairement la plus importante cause actuelle des dérèglements du monde : la surconsommation ! Il cite d’emblée l’avertissement de Georges Sorel : « La doctrine du progrès permet de jouir en toute tranquillité des biens d’aujourd’hui, sans se soucier des difficultés de demain » (Les illusions du progrès).
Il en appelle donc au « Sabotage » et lance un « appel à la grève des consommateurs ».
L’intérêt de sa réflexion revigorante est non seulement qu’il expose clairement les maux de nos sociétés et chacun y reconnaîtra aisément ses propres constats dans la vie quotidienne, mais qu’il propose pour y remédier des solutions simples, pratiques, frappées au sceau du bon sens : c’est la « consommation dissidente », basée sur la renaissance des solidarités, la réapparition du troc, la possibilité, grâce à de multiples sites internet (Le Bon coin, etc.), d’échanges de marchandises tout azimuts…
Au lieu de subir la décroissance, intégrons-la de gré, « prenons-la comme une aubaine. Une aubaine économique, sociétale et environnementale, mais pas seulement. Une aubaine pour sa santé et pour la planète. »
Le lecteur ne pourra également qu’être interpellé par les « quelques pistes pratiques » que l’auteur propose en fin d’ouvrage : « Ne faites pas »… « Faites ».
Clair, net, précis, ce livre n’en est que plus jubilatoire.
Paru dans le quotidien Présent.
Sabotage, « Appel à la grève des consommateurs », Georges Gourdin, Éditions Godefroy de Bouillon, 2016.
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Zoom d’été : A la rencontre d'Olivier Frère-Jacques et d'Alexandre Rivet (Terres de sport)
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Pierre Cassen interviendra le dimanche 2 octobre à Rungis lors de la Xe Journée de Synthèse nationale