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divers - Page 408

  • On s'inquiète pour nous

    On m'a beaucoup téléphoné. De l'étranger ! La moitié des appels venait aux nouvelles des Nouvelles Maldives, Paris sous l'eau, la cote 1910 dépassée, savoir combien mesurait la Tour Eiffel (ah bon, quand même !), l'Arc de Triomphe fondrait-il comme un pain de sucre... bref, on s'inquiétait, amusés de nos déboires. Je dus répondre à chacun que la crue était d'abord médiatique et que nos journalistes d'information en continu étaient le fond du panier que personne n'avait voulu embaucher, comme à Fox News par exemple. Des cuistres qui avaient de l'eau sous leurs fenêtres ; facile d'ameuter pour pas cher. L'Atlantide, on attendra !
    L'autre moitié me demandait si je pourrais faire face à la guerre civile annoncée sur toutes les chaînes sportives et s'il me fallait plus de cartouches. A quoi je dus répondre qu'en France, seuls les vilains avaient droit au port d'arme, les citoyens (parfois appelés contribuables) étaient désarmés légalement pour simplifier le dispositif sécuritaire. C'est toujours plus facile d'avoir les assassins d'un côté et les cons de l'autre ! Il suffit de regarder les Experts Miami pour comprendre le scénario simplifié. Alors il me fut répondu, deux fois, qu'on m'enverrait un billet d'avion si ça se gâtait. Entre-temps un musulman désespéré a égorgé une policière chez elle, pas bien loin de chez moi, avant de trucider son commissaire de mari à coup de couteau quand il est rentré du poste. La police l'a fini sur place. Effrayant ? Non, la routine, ici.
    Dès qu'il fait beau, le secteur public entre en insurrection pour protéger le secteur libre d'une révision de la Somme de saint Thomas d'Aquin que constitue le Code Du Travail que le monde entier nous envie en pissant de rire ! Aux abois comme un cerf sans bois ni couilles, le pouvoir socialiste combat la populace à coup de milices gauchistes qu'il est défendu d'alpaguer, pour bien déconsidérer les manifestants-électeurs en colère. C'est à n'y rien comprendre mais dans ce merdier gigantesque le pays organise, plutôt bien, un énorme compétition de football européen qui vide les rues à chaque match après les avoir remplies d'ivrognes au vin mauvais. Les chaînes mangent bien finalement. On attend la bombe promise et cent morts pour relancer le débat politique...
    Chemin faisant, Dame Bêtise qui gère ce pays est parvenue à ruiner le crédit public et la parole des dirigeants jusqu'à faire douter de la pertinence d'une démocratie représentative. Les jeux parlementaires bloquent tout. Tout est fait en fonction de la manipulation des factions contre le chantage des minorités. La tactique des frondeurs est à cet égard exemplaire : au lieu de basculer carrément dans l'opposition et contraindre l'Elysée à dissoudre une chambre ingouvernable - ce qui les priverait de prébendes et privilèges - ils harcèlent le pouvoir pour le tirer vers leurs thèses, anticipant la valorisation électorale de la déviation obtenue. C'est petit.
    Ainsi les réseaux sociaux sont-ils envahis de politiciens du modèle courant qui préparent l'élection présidentielle de mai 2017. Il y a du monde de partout puisque l'ectoplasme élu par surprise la dernière fois sera incapable de se représenter avec une popularité inférieure à celle de Landru. C'est l'étiage accepté en sociologie après le zouave pontifical du Pont de l'Alma pour les inondations. Les "mesures" qu'ils proclament amusent le bon peuple qui sait pertinemment qu'aucune ne sera appliquée en cas de victoire par les tribuns de préaux. Eux ne rêvent que de profiteroles au chocolat, armagnac hors d'âge et d'une escort chic en bas-jarretelles après le cigare. Ils ont raison, rien à faire ? Ne rien faire. C'était la devise du regretté Chirac. Le secteur public soviétisé ne voudra pas bouger d'un iota, lui qui bouffe déjà la moitié du PIB de ce pays béni des dieux. Quant à l'énarchie, elle a jugé la république mourante suffisamment grasse encore pour s'en repaître jusqu'à la retraite ! Elle a tort. La république a des gaz !
    Alors je raccroche, et comme le Marius de Pagnol, je rêve d'ailleurs. Car vous ne le savez peut-être pas ou vous l'avez oublié, tellement abrutis par notre Etat total, mais il est des pays libéraux où le travail est bien récompensé, où l'Etat assume l'essentiel sans trop déborder, sans trop de corruption, sans politiciens véreux, des pays fiers d'exister, et même... sans musulmans ou presque. Je plonge dans mon atlas géographique et je vous rappelle dans deux minutes et vingt secondes :

    C'était l'appel du 18 juin de Royal-Artillerie

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2016/06/on-sinqui-pour-nous.html

  • Populisme et amalgame

    Nouvelle manifestation de ce populisme tant décrié par les « élites » européistes, en Italie le M5S (Mouvement cinq étoiles, Movimento 5 Stelle)  fondé par Beppe Grillo,  a remporté deux très grands succès   hier lors des élections municipales. A Rome,  la candidate des populistes, l’avenante  Virginia Raggi, 37 ans, avocate  de son métier, l’a emporté largement avec plus de 67% des voix  face  à son adversaire du Parti démocrate (PD, centre-gauche) Roberto Giachetti. La jeune femme a principalement fait campagne en promettant une gestion saine (la ville éternelle a accumulé 14 milliards de dettes ces vingt dernières années), de lutter  contre la corruption endémique, d’en finir avec l’actuelle  désastreuse collecte des ordures, les problèmes de voirie,  de rétablir des transports en commun, aujourd’hui très chaotiques, dignes de ce nom et efficaces. Un programme pragmatique, une volonté affichée de balayer les partis du Système qui ont séduit les Romains.

    La lutte impitoyable contre la corruption,  la fraude fiscale, la mise en place d’un revenu universel, sont des  éléments centraux du programme du Mouvement cinq étoiles, qui développe par ailleurs un programme plutôt libéral ( souhait de résduire la fiscalité des PME-PMI/TPE-TPI, de  privatiser certaines entreprises publiques, d’en fermer d’autres…). Pour autant même dans une ville comme Turin, bien gérée de l’avis de tous par son  maire sortant du Parti démocrate, Piero Fassino, le mouvement populiste s’est imposé à travers la figure d’une autre candidate, elle aussi novice en politique, Chiara Appendino, 40 ans, qui a rallié près de 54% des suffrages

    Tout le monde aura compris que ces municipales ont été également l’occasion  de sanctionner  le très bruxellois Premier ministre de centre gauche Matteo Renzi, un Parti démocrate au pouvoir qui ne séduit pas et n’a pas amélioré la situation économique, les difficultés quotidiennes des Italiens. 

    Pour se faire, nos voisins transalpins ont donc largement voté pour un mouvement populiste qui  se proclame officiellement « ni de droite ni de gauche », mais dont les 17 députés élus en 2014 au Parlement européen siègent au sein du groupe Europe liberté démocratie directe (ELDD, en anglais : Europe of Freedom and Direct Democracy Group, EFDD), souvent présenté comme « antieuropéen » et « xénophobe ». Un groupe d’ailleurs coprésidé par le député M5S David Borelli et le britannique Nigel Farage (UKIP).

    Nigel Farage  est justement  actuellement une des figures les plus médiatisées de la campagne en cours  sur la sortie ou non de l’UE du Royaume-Uni, à quelques jours du référendum, laquelle vient de reprendre après l'assassinat de Jo Cox, député travailliste  pro-européenne. De cet assassinat, Bruno Gollnisch a dit ce qu’il fallait en penser vendredi soir sur France Culture. Les partisans du maintien dans l’UE essayent-ils de de tirer profit?

    Le Point le relève, ce crime « peut-il faire bouger les lignes (…)? Alors que, jusqu’à présent, les enquêtes d’opinion donnaient le camp de ceux qui veulent sortir de l’UE gagnant, deux sondages publiés ce dimanche donnent le Brexit perdant et un autre donne les deux parties à égalité. L’enquête réalisée vendredi et samedi par Survation pour le Mail on Sunday donne le camp du in en tête avec 45 % des suffrages contre 42 % pour le out. Quant au sondage Yougov pour le Sunday Times, réalisé jeudi et vendredi, il donne un point d’avance au camp du in  à 44 % contre 43 % pour le out. Un troisième sondage publié samedi pour le journal The Observer donne les deux camps à égalité (…). »

    « Sur le plateau d’ITV, le ministre des Finances, George Osborne, a appelé de ses voeux un débat plus apaisé après la mort tragique de Jo  Cox, tout en rappelant les  énormes risques d’un Brexit, qui serait une  terrible erreur. Il a dénoncé la dernière affiche de campagne de Nigel Farage, le chef du parti anti-immigration Ukip, mettant en scène une colonne de réfugiés et barrée du slogan Breaking Point  (Point de rupture), publiée juste avant le meurtre de Jo Cox. C’est une affiche répugnante et ignoble qui rappelle la propagande nazie des années 1930 , a-t-il dit. »  Le souhait  de stopper  l’immigration massive, souhait  partagé par une très large majorité des Européens, des Français, fait-il de ces derniers des nazis?! Nous sommes là au niveau zéro de la réflexion politique, clairement dans la manipulation la plus totale, la volonté de sidération et de culpabilisation. 

    D’ailleurs on le voit avec le choc psychologique  (espéré) engendré par le  meurtre de la malheureuse Jo Cox, divine surprise des pro UE et qui a coïncidé avec une remontée de la bourse et de la livre sterling. L’assassin, un individu souffrant  de problèmes psychiques (« pire qu’un crime une faute » comme l’a noté Bruno Gollnisch citant une célèbre  réflexion attribuée Talleyrand au sujet de l’exécution du duc d’Enghien)  est décrit avant tout comme un militant, un affreux d‘extrême droite ayant des liens avec la mouvance néo nazie américaine. Pourtant  la règle chez nous dans les affaires de terrorisme, avec des meurtriers disons plus « exotiques » est celle du  pas d’amalgame. Mais dans le cas présent on  sous-entend qu’être favorable au Brexit prouverait de sombres pulsions,  un cerveau malade… La ficelle est un peu grosse, mais  quand on est aux abois…

    http://gollnisch.com/2016/06/20/populisme-et-amalgame/

  • Les écoles libres menacées

    Communiqué de l’abbé Christian Bouchacourt, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X :

    « Ce jeudi 9 juin Mme Najat VALLAUD-BELKACEM a annoncé une réforme des modalités d’ouverture des établissements d’enseignement privés hors contrat.

    Il  ne s’agira plus simplement d’informer d’une ouverture d’une école à l’Académie, mais de demander une autorisation qui sera ou non accordée dans un délai maximum de quatre mois.

    De plus, si cette réforme était adoptée, elle obligerait nos écoles à s’aligner presque intégralement sur les programmes du public pour avoir le droit d’exister !

    La deuxième quinzaine de juin, Madame Le ministre envisage de faire adopter un amendement lui permettant de mener cette réforme par voie d’ordonnance sans  passer par le Parlement. Un 49.3 qui ne dit pas son nom et donc un passage en force.

    Ces réformes projetées  portent non seulement une atteinte grave à la liberté scolaire mais aussi mettraient en péril l’existence même de nos écoles catholiques.

    Nous ne pouvons souscrire à un tel projet et nous invitons  les parents d’élèves et  tous nos fidèles à prier afin que cette réforme ne passe pas ou, si elle venait à passer, pour qu’elle puisse être invalidée et ne pas entrer en vigueur. »

    http://www.contre-info.com/

  • Occident ?

    Suite à la lecture de notre article « Big Other ? », un camarade bienveillant m'a fait remarquer, non sans justesse, qu'il eût été préférable d'employer le terme d'Europe à celui d'Occident. Cela m'invite donc à rédiger un court texte autour de la sémantique employée.

    Dans notre courant de pensée, « Occident » désigne en effet le monde euro-américain produit par le libéralisme, là où « Europe » fait référence à une entité civilisationnelle enracinée sur un continent bien déterminé. L'usage d'Occident pourrait donc laisser penser que nous nous incluons dans ce que l'on appelle désormais communément l'Occident et qui se résumerait au libre-échange, aux droits de l'homme et à la société de consommation.

    Lorsque j'ai rédigé le précédent article, l'emploi du terme « Occident » était à entendre au sens où Dominique Venner pouvait l'employer. L'Occident comme une aire de civilisation distincte des autres « mondes » comme le « monde chinois », le « monde indien » ou le « monde musulman ». C'est à dire l'Occident comme étant la projection de puissance des peuples et nations européens. L'Occident comme civilisation façonnée par la Grèce, Rome, le christianisme, l'humanisme, et même la modernité, et bien sur l'esprit d'aventure de nos explorateurs ayant conduit à la création de nouveaux foyers de peuplement européen à travers le monde.

    Si l'Europe et l'Occident sont deux termes différents, l'Europe est à la racine de l'Occident, ou plutôt « des Occidents ». L'Occident est « pluriel » et ce qu'en disait Dominique Venner n'est certainement pas ce qu'en dit un BHL... Le flou sémantique qui entoure cette notion peut donc, je le conçois parfaitement, être source de confusions pour le lecteur. Le terme d'Europe peut-être lui aussi victime d'un certain flou sémantique. L'Europe est résumée à l'Union européenne par beaucoup de commentateurs. L'Europe est aussi souvent définie seulement comme un ensemble géographique. Il ne s'agit alors pas dans ces deux cas d'un terme pertinent pour traiter des rapports entre peuples et civilisations. Il nous faut alors, là aussi, souvent s'expliquer sur ce qu'est « notre Europe », la seule possible en réalité, celle qui est maladroitement présentée comme une « alter-Europe ». C'est à dire l'Europe comprise comme un ensemble civilisationnel et ethnique tel que je le mentionnais au début de cet article. Voilà qui est en effet plus clair, mais qui a sûrement comme défaut de se résumer à un héritage et à une vision fixiste de l'identité et de la culture, là où le terme d'Occident peut sembler immédiatement plus dynamique malgré ses limites.

    C'est parce que nous avons souhaité renverser la perspective dans l'article « Big other ? » qu'il a semblé pertinent l'usage du terme « Occident ». En effet les peuples du tiers-monde avaient bel et bien affaire à des Européens, et ce depuis de nombreux siècles. Mais ces Européens, parce qu'ils évoluent hors de leurs bases deviennent des « Occidentaux ». Pour beaucoup d'observateurs, il y a une porosité entre le terme d'occidental et celui de « blanc ». Même si cela peut être erroné ou caricatural, car de fait, « l'Occidental » est pour nous la négation même de ce qu'est « l'Européen ». Ici se niche l’ambiguïté du propos...

    L'Europe comme socle et l'Occident comme horizon ? Voilà peut-être qui est source d'imbroglio, de débats et de nœuds au cerveau mais qui peut aider à comprendre de quoi il est question. En effet, l'Occident au sens médiatique n'est pas le produit d'une histoire propre, d'un héritage et d'un ensemble de cultures spécifiques mais se résume à une incantation en faveur d'un universel hors-sol. L'Occident médiatique n'est pas un héritier de l'Occident historique car il s'est construit contre lui. Il l'a vidé de sa substance. L'Occident historique est le produit de l'histoire européenne et de sa projection de puissance. Nous avons donc deux Occidents qui s'opposent et qui entrent en conflits avec les autres aires de civilisation. Lorsque des actes anti-chrétiens sont perpétrés dans le monde en représailles d'actes « anti-musulmans », c'est l'Occident historique qui est frappé pour punir les agissements de l'Occident médiatique. Pour les autres peuples, il y a une confusion évidente entre les deux. Pourtant nous savons combien cet Occident médiatique œuvre contre l'Occident historique.

    Quoi qu'il en soit, nous pouvons nous accorder sur au moins un point, ce qui caractérise de fait l'Occident, c'est la liberté, même si ce terme a été au cours des siècles trituré, déformé, manipulé ou dévoyé. L'Occident c'est cet ensemble civilisationnel qu'ont créé les Européens pour défendre leur idée de la liberté. Que la liberté d'un Thucydide ne soit pas celle d'un Adam Smith est une évidence. Mais c'est parce que nous défendons une certaine idée de la liberté, que nous sommes certes des Européens, mais aussi aux yeux des autres peuples, des Occidentaux. La liberté de nos femmes ou notre liberté en matière de création culturelle sont unique au monde. L'Occident médiatique quant à lui use des termes de liberté ou de la création culturelle pour détruire, effacer et déconstruire. Là où nous bâtissons. Nous sommes donc bel et bien des « Occidentaux », attachés à nos libertés, mais des Occidentaux enracinés, fruits d'une longue histoire. Comme le définissait Dominique Venner.

    Jean / C.N.C. http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Le trio indispensable pour faire gagner les entreprises - Programme économique du FN #11