Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

divers - Page 412

  • Les écoles libres menacées

    Communiqué de l’abbé Christian Bouchacourt, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X :

    « Ce jeudi 9 juin Mme Najat VALLAUD-BELKACEM a annoncé une réforme des modalités d’ouverture des établissements d’enseignement privés hors contrat.

    Il  ne s’agira plus simplement d’informer d’une ouverture d’une école à l’Académie, mais de demander une autorisation qui sera ou non accordée dans un délai maximum de quatre mois.

    De plus, si cette réforme était adoptée, elle obligerait nos écoles à s’aligner presque intégralement sur les programmes du public pour avoir le droit d’exister !

    La deuxième quinzaine de juin, Madame Le ministre envisage de faire adopter un amendement lui permettant de mener cette réforme par voie d’ordonnance sans  passer par le Parlement. Un 49.3 qui ne dit pas son nom et donc un passage en force.

    Ces réformes projetées  portent non seulement une atteinte grave à la liberté scolaire mais aussi mettraient en péril l’existence même de nos écoles catholiques.

    Nous ne pouvons souscrire à un tel projet et nous invitons  les parents d’élèves et  tous nos fidèles à prier afin que cette réforme ne passe pas ou, si elle venait à passer, pour qu’elle puisse être invalidée et ne pas entrer en vigueur. »

    http://www.contre-info.com/

  • Occident ?

    Suite à la lecture de notre article « Big Other ? », un camarade bienveillant m'a fait remarquer, non sans justesse, qu'il eût été préférable d'employer le terme d'Europe à celui d'Occident. Cela m'invite donc à rédiger un court texte autour de la sémantique employée.

    Dans notre courant de pensée, « Occident » désigne en effet le monde euro-américain produit par le libéralisme, là où « Europe » fait référence à une entité civilisationnelle enracinée sur un continent bien déterminé. L'usage d'Occident pourrait donc laisser penser que nous nous incluons dans ce que l'on appelle désormais communément l'Occident et qui se résumerait au libre-échange, aux droits de l'homme et à la société de consommation.

    Lorsque j'ai rédigé le précédent article, l'emploi du terme « Occident » était à entendre au sens où Dominique Venner pouvait l'employer. L'Occident comme une aire de civilisation distincte des autres « mondes » comme le « monde chinois », le « monde indien » ou le « monde musulman ». C'est à dire l'Occident comme étant la projection de puissance des peuples et nations européens. L'Occident comme civilisation façonnée par la Grèce, Rome, le christianisme, l'humanisme, et même la modernité, et bien sur l'esprit d'aventure de nos explorateurs ayant conduit à la création de nouveaux foyers de peuplement européen à travers le monde.

    Si l'Europe et l'Occident sont deux termes différents, l'Europe est à la racine de l'Occident, ou plutôt « des Occidents ». L'Occident est « pluriel » et ce qu'en disait Dominique Venner n'est certainement pas ce qu'en dit un BHL... Le flou sémantique qui entoure cette notion peut donc, je le conçois parfaitement, être source de confusions pour le lecteur. Le terme d'Europe peut-être lui aussi victime d'un certain flou sémantique. L'Europe est résumée à l'Union européenne par beaucoup de commentateurs. L'Europe est aussi souvent définie seulement comme un ensemble géographique. Il ne s'agit alors pas dans ces deux cas d'un terme pertinent pour traiter des rapports entre peuples et civilisations. Il nous faut alors, là aussi, souvent s'expliquer sur ce qu'est « notre Europe », la seule possible en réalité, celle qui est maladroitement présentée comme une « alter-Europe ». C'est à dire l'Europe comprise comme un ensemble civilisationnel et ethnique tel que je le mentionnais au début de cet article. Voilà qui est en effet plus clair, mais qui a sûrement comme défaut de se résumer à un héritage et à une vision fixiste de l'identité et de la culture, là où le terme d'Occident peut sembler immédiatement plus dynamique malgré ses limites.

    C'est parce que nous avons souhaité renverser la perspective dans l'article « Big other ? » qu'il a semblé pertinent l'usage du terme « Occident ». En effet les peuples du tiers-monde avaient bel et bien affaire à des Européens, et ce depuis de nombreux siècles. Mais ces Européens, parce qu'ils évoluent hors de leurs bases deviennent des « Occidentaux ». Pour beaucoup d'observateurs, il y a une porosité entre le terme d'occidental et celui de « blanc ». Même si cela peut être erroné ou caricatural, car de fait, « l'Occidental » est pour nous la négation même de ce qu'est « l'Européen ». Ici se niche l’ambiguïté du propos...

    L'Europe comme socle et l'Occident comme horizon ? Voilà peut-être qui est source d'imbroglio, de débats et de nœuds au cerveau mais qui peut aider à comprendre de quoi il est question. En effet, l'Occident au sens médiatique n'est pas le produit d'une histoire propre, d'un héritage et d'un ensemble de cultures spécifiques mais se résume à une incantation en faveur d'un universel hors-sol. L'Occident médiatique n'est pas un héritier de l'Occident historique car il s'est construit contre lui. Il l'a vidé de sa substance. L'Occident historique est le produit de l'histoire européenne et de sa projection de puissance. Nous avons donc deux Occidents qui s'opposent et qui entrent en conflits avec les autres aires de civilisation. Lorsque des actes anti-chrétiens sont perpétrés dans le monde en représailles d'actes « anti-musulmans », c'est l'Occident historique qui est frappé pour punir les agissements de l'Occident médiatique. Pour les autres peuples, il y a une confusion évidente entre les deux. Pourtant nous savons combien cet Occident médiatique œuvre contre l'Occident historique.

    Quoi qu'il en soit, nous pouvons nous accorder sur au moins un point, ce qui caractérise de fait l'Occident, c'est la liberté, même si ce terme a été au cours des siècles trituré, déformé, manipulé ou dévoyé. L'Occident c'est cet ensemble civilisationnel qu'ont créé les Européens pour défendre leur idée de la liberté. Que la liberté d'un Thucydide ne soit pas celle d'un Adam Smith est une évidence. Mais c'est parce que nous défendons une certaine idée de la liberté, que nous sommes certes des Européens, mais aussi aux yeux des autres peuples, des Occidentaux. La liberté de nos femmes ou notre liberté en matière de création culturelle sont unique au monde. L'Occident médiatique quant à lui use des termes de liberté ou de la création culturelle pour détruire, effacer et déconstruire. Là où nous bâtissons. Nous sommes donc bel et bien des « Occidentaux », attachés à nos libertés, mais des Occidentaux enracinés, fruits d'une longue histoire. Comme le définissait Dominique Venner.

    Jean / C.N.C. http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Le trio indispensable pour faire gagner les entreprises - Programme économique du FN #11

  • Lire ou relire Philippe Darantière : pour agir en politique

    Le deuxième ouvrage de Philippe Darantière, " le techno-nihilisme", a déjà été introduit sur ce site (ici et ). Après l’avoir lu, nous y revenons dans le détail, en le remettant dans la perspective de la première publication de cet intellectuel et homme d’action catholique.

    6a00d83451619c69e201bb090f9d7c970d-120wi.jpgPhilippe Darantière a publié en 2006 « pour une action politique catholique ». Cet ouvrage ramassé (200 pages), promeut un renouvellement des modes d’action des laïcs catholiques, pour porter le message et le projet politique et social que sous-tend la doctrine sociale de l’Eglise.

    Il fait d’abord le bilan de deux cents ans d’échecs dans le combat des catholiques contre la Révolution et ses manifestations successives. Ensuite,  s’appuyant sur les Evangiles et notamment sur la parabole de l’aveugle-né, il pose les fondements d’une contestation systématique des autorités politiques ayant perdu toute légitimité dans leur lutte acharnée à nier le droit naturel et ses implications concrètes dans la vie des hommes. Dans cette perspective, il développe des modes d’action offensifs applicables à tous les champs de confrontation (politique, sociétaux, culturels) où notre état de laïcs catholiques nous fait un devoir d’intervenir. Concrètement, il tire tout le parti possible d’Internet, en terme d’accès à et de partage de l’information, en terme de mobilisation, et combine en les recyclant pour le Bien commun un éventail de techniques, de mobilisation, d’agit-prop et d’actions jusqu’ici l’apanage des mouvements subversifs de l’ordre naturel.

    Manifestement, les mouvements de 2013 contre la loi Taubira, et singulièrement le Printemps Français, ont dû puiser plus ou moins explicitement une partie de leur inspiration dans cette ouvrage qui renouvelle définitivement la forme de l’action des laïcs catholiques. Il resterait maintenant à inscrire de telles pratiques dans la continuité, spatiale et temporelle. Dans une certaine mesure, le retour de chacun des mobilisés de 2013 à ses activités personnelles, ou à des modalités d’action dont l’efficacité reste à prouver, n’est pas sans rappeler, de façon imagée, l’échec de l’insurrection vendéenne dû notamment au fait que les paysans vendéens, entre deux mobilisations, retournaient à leur champ, privant ainsi le mouvement de la continuité stratégique nécessaire au succès.

    6a00d83451619c69e201bb090f9dad970d-120wi.jpgVenons-en au « techno-nihilisme ». Cet ouvrage bref (140 pages), de très haute tenue intellectuelle, traduit à la fois l’érudition de l’auteur sur les questions abordées, et le sens de la synthèse de l’homme d’action qui ramasse la pensée (la sienne et celle du lecteur) autour des éléments-clés des phénomènes qu’il décrit.

    Appliquant l’approche usitée dans son premier livre, il commence en parcourant l’histoire des idées politiques (théorie et pratique) de l’Occident anciennement chrétien, de la France singulièrement, depuis Rome jusqu’à nos jours. Son fil conducteur est de montrer la dialectique de dénaturation des pouvoirs politique, spirituel et stratégique qui caractérise la Révolution depuis ses prodromes au XVIè Siècle jusqu’à la synthèse libérale-libertaire, à la fois ultra-individualiste et ultra-collectiviste qui caractérise la phase techno-nihiliste que nous vivons.

    La seconde partie de l’ouvrage décrit « les mécanismes de l’idéologie au pouvoir », mobilisant dans une passionnante approche interdisciplinaire les théories et observations pratiques de sciences variées et convergentes quant à leurs conclusions : sociologie et psychologie sociale, communication, cybernétique, guerre de l’information, pour souligner à quel point nous nous trouvons englués dans, plutôt que confrontés à un système subtilement totalitaire.

    La conclusion resitue dans l’urgence du moment, rendue plus pressante par les nouveaux projets démiurgiques tels la GPA, l’euthanasie et l’homme « augmenté », la nécessité de recourir aux modes d’action développés dans « pour une action politique catholique » en les inscrivant dans la continuité d’une dissidence assumée, dont l’objectif n’est ni plus ni moins que l’instauration (ou plutôt la restauration) d’un système métapolitique fondé sur le droit naturel.

    Nous recommandons avec beaucoup d’enthousiasme la lecture des deux ouvrages. A l’heure d’une certaine effervescence des milieux de vraie droite, qui atteints eux aussi par le prurit démocratique, s’enthousiasment ou se désolent d'un jour sur l'autre pour des listes de propositions, des mesurettes ou les tweets de l’un ou l’autre, ils présentent l’immense avantage de présenter de façon à la fois savante, accessible et très synthétique les idées et les faits qui nous ont menés jusqu’ici, et de proposer une stratégie d’action globale pour nous mobiliser tous sans attendre le très hypothétique et potentiellement manipulatoire « homme providentiel », qui nous dispenserait commodément d’accomplir notre devoir d’état, hic et nunc.

    Paula Corbulon

  • La réponse est-elle politique ? par Gabriele ADINOLFI

    La mondialisation, c’est la continuité d’un processus né avec l’Usure, un processus qui s’affirma ensuite par l’hégémonie que celle-ci obtint au XXe siècle par le biais de deux guerres mondiales et de la Révolution bolchévique.

    Le système global, particulièrement en Occident, est de type soviétique, capitaliste mais soviétique, par la mentalité imposée, par ses règlements, dans sa culture et sa bureaucratie. 

    Ce système a pour ennemis l’identité, la liberté, l’initiative, la propriété, la communauté, le sacré.

    Au moins l’Occident dans son entièreté et tout l’Orient blanc sont imbus de la mentalité soviétique dans laquelle ils sont prisonniers. 

    Nos institutions nationales, l’Union européenne, l’ancien empire soviétique, forment un seul goulag, un seul désert qui grandit. Malheur à celui qui cache en lui des déserts! 

    La réponse est-elle politique ? Jusqu’à un certain point. 

    Le pouvoir politique est soumis à celui des soviets de la finance et des satellites, et il n’existe plus en soi, sauf dans une partie minime.

    Les réactions populaires constituent un phénomène intéressant mais, quoi que l’on pense de ceux qui les gèrent, elles ne fournissent rien d’autre que des illusions si elles ne sont pas accompagnées d’une alternative déjà structurée.

    Donc ?

    Donc nous devons structurer cette alternative en parallèle au système politique. Ce qui signifie être en relation constructive et dialectique avec les réactions populaires mais ne pas se limiter à cultiver des illusions. 

    Au désert nous devons opposer la forêt : notre monde de sources, de fleuves, de montagnes. Nous devons créer pour remplir le vide, nous devons croître à contre-courant.

    Ce qui compte le plus, c’est de grandir mentalement, spirituellement, culturellement, économiquement, organisationellement, afin de créer autonomie et pouvoir.

    Nous devons donc organiser l’autonomie des institutions de la part des catégories productrices, les liant entre elles par une logique corporatiste et renforcer aussi les autonomies locales.

    Celle-ci est importante : beaucoup plus que les résultats électoraux.

    Il faut faire cela dans toute Europe, selon l’optique de l’Impérium.

    Un Empire qui ne coïncide pas avec l’UE et qui, en même temps, tout en l’attaquant, ne se laisse pas entraîner dans une logique centrifuge qui nous priverait de toute puissance.

    Un Empire que nous devons créer dans notre imaginaire mais que nous devons aussi bâtir dans notre activité quotidienne.

    Un Empire qui garantit et qui exalte nos nations et nos régions.

    Un Empire héritier de la pensée grecque et de l’Axe gibelin, qui nourrit et exalte à la fois ses racines qu’il faut renouveler (normanité, celtisme, âme slave, latinité) et ses univers de pensée, ainsi que ses anciens mondes coloniaux (Espagne, Portugal, France, Belgique, Hollande) qui sont encore et toujours porteurs de relations internationales qui, une fois rétablis, permettraient même d’inverser le flux migratoire.

    Cette logique d’Empire doit viser alors à l’organisation sociale (catégories productrices) dans une optique corporatiste et à l’enracinement ethnique, le tout dans une vision d’ensemble et dans le désir de redécouvrir notre volonté de puissance.

    Ainsi seulement nous pourrons soutenir la cohésion et la force de l’Europe tout en l’attaquant et soutenant les réactions populaires, et vice-versa. Seulement ainsi nous pourrons rentrer en jeu et défier les soviets du désert.

    Gabriele Adinolfi 

    • D’abord mis en ligne sur http://fr.gabrieleadinolfi.eu, le 3 mai 2016, puis repris le lendemain par Cercle non conforme.

    http://www.europemaxima.com/

  • Euro • Violences entre Anglais & Russes à Marseille .... Vidéos exclusives Lafautearousseau

    Hier, l'Euro se jouait à Marseille. Mais ce sont des scènes d'extrême violence entre Anglais et Russes  sur le Vieux-Port et ses abords, qui ont fait l'actualité.  Y compris sur les grandes chaînes anglaises et russes. ...

    Voici 4 vidéos exclusives LFAR qui en donnent de spectaculaires vues d'ensemble.  

     Vidéo : © F.O. MARSEILLE

    Voir la suite