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divers - Page 409

  • Lire ou relire Philippe Darantière : pour agir en politique

    Le deuxième ouvrage de Philippe Darantière, " le techno-nihilisme", a déjà été introduit sur ce site (ici et ). Après l’avoir lu, nous y revenons dans le détail, en le remettant dans la perspective de la première publication de cet intellectuel et homme d’action catholique.

    6a00d83451619c69e201bb090f9d7c970d-120wi.jpgPhilippe Darantière a publié en 2006 « pour une action politique catholique ». Cet ouvrage ramassé (200 pages), promeut un renouvellement des modes d’action des laïcs catholiques, pour porter le message et le projet politique et social que sous-tend la doctrine sociale de l’Eglise.

    Il fait d’abord le bilan de deux cents ans d’échecs dans le combat des catholiques contre la Révolution et ses manifestations successives. Ensuite,  s’appuyant sur les Evangiles et notamment sur la parabole de l’aveugle-né, il pose les fondements d’une contestation systématique des autorités politiques ayant perdu toute légitimité dans leur lutte acharnée à nier le droit naturel et ses implications concrètes dans la vie des hommes. Dans cette perspective, il développe des modes d’action offensifs applicables à tous les champs de confrontation (politique, sociétaux, culturels) où notre état de laïcs catholiques nous fait un devoir d’intervenir. Concrètement, il tire tout le parti possible d’Internet, en terme d’accès à et de partage de l’information, en terme de mobilisation, et combine en les recyclant pour le Bien commun un éventail de techniques, de mobilisation, d’agit-prop et d’actions jusqu’ici l’apanage des mouvements subversifs de l’ordre naturel.

    Manifestement, les mouvements de 2013 contre la loi Taubira, et singulièrement le Printemps Français, ont dû puiser plus ou moins explicitement une partie de leur inspiration dans cette ouvrage qui renouvelle définitivement la forme de l’action des laïcs catholiques. Il resterait maintenant à inscrire de telles pratiques dans la continuité, spatiale et temporelle. Dans une certaine mesure, le retour de chacun des mobilisés de 2013 à ses activités personnelles, ou à des modalités d’action dont l’efficacité reste à prouver, n’est pas sans rappeler, de façon imagée, l’échec de l’insurrection vendéenne dû notamment au fait que les paysans vendéens, entre deux mobilisations, retournaient à leur champ, privant ainsi le mouvement de la continuité stratégique nécessaire au succès.

    6a00d83451619c69e201bb090f9dad970d-120wi.jpgVenons-en au « techno-nihilisme ». Cet ouvrage bref (140 pages), de très haute tenue intellectuelle, traduit à la fois l’érudition de l’auteur sur les questions abordées, et le sens de la synthèse de l’homme d’action qui ramasse la pensée (la sienne et celle du lecteur) autour des éléments-clés des phénomènes qu’il décrit.

    Appliquant l’approche usitée dans son premier livre, il commence en parcourant l’histoire des idées politiques (théorie et pratique) de l’Occident anciennement chrétien, de la France singulièrement, depuis Rome jusqu’à nos jours. Son fil conducteur est de montrer la dialectique de dénaturation des pouvoirs politique, spirituel et stratégique qui caractérise la Révolution depuis ses prodromes au XVIè Siècle jusqu’à la synthèse libérale-libertaire, à la fois ultra-individualiste et ultra-collectiviste qui caractérise la phase techno-nihiliste que nous vivons.

    La seconde partie de l’ouvrage décrit « les mécanismes de l’idéologie au pouvoir », mobilisant dans une passionnante approche interdisciplinaire les théories et observations pratiques de sciences variées et convergentes quant à leurs conclusions : sociologie et psychologie sociale, communication, cybernétique, guerre de l’information, pour souligner à quel point nous nous trouvons englués dans, plutôt que confrontés à un système subtilement totalitaire.

    La conclusion resitue dans l’urgence du moment, rendue plus pressante par les nouveaux projets démiurgiques tels la GPA, l’euthanasie et l’homme « augmenté », la nécessité de recourir aux modes d’action développés dans « pour une action politique catholique » en les inscrivant dans la continuité d’une dissidence assumée, dont l’objectif n’est ni plus ni moins que l’instauration (ou plutôt la restauration) d’un système métapolitique fondé sur le droit naturel.

    Nous recommandons avec beaucoup d’enthousiasme la lecture des deux ouvrages. A l’heure d’une certaine effervescence des milieux de vraie droite, qui atteints eux aussi par le prurit démocratique, s’enthousiasment ou se désolent d'un jour sur l'autre pour des listes de propositions, des mesurettes ou les tweets de l’un ou l’autre, ils présentent l’immense avantage de présenter de façon à la fois savante, accessible et très synthétique les idées et les faits qui nous ont menés jusqu’ici, et de proposer une stratégie d’action globale pour nous mobiliser tous sans attendre le très hypothétique et potentiellement manipulatoire « homme providentiel », qui nous dispenserait commodément d’accomplir notre devoir d’état, hic et nunc.

    Paula Corbulon

  • La réponse est-elle politique ? par Gabriele ADINOLFI

    La mondialisation, c’est la continuité d’un processus né avec l’Usure, un processus qui s’affirma ensuite par l’hégémonie que celle-ci obtint au XXe siècle par le biais de deux guerres mondiales et de la Révolution bolchévique.

    Le système global, particulièrement en Occident, est de type soviétique, capitaliste mais soviétique, par la mentalité imposée, par ses règlements, dans sa culture et sa bureaucratie. 

    Ce système a pour ennemis l’identité, la liberté, l’initiative, la propriété, la communauté, le sacré.

    Au moins l’Occident dans son entièreté et tout l’Orient blanc sont imbus de la mentalité soviétique dans laquelle ils sont prisonniers. 

    Nos institutions nationales, l’Union européenne, l’ancien empire soviétique, forment un seul goulag, un seul désert qui grandit. Malheur à celui qui cache en lui des déserts! 

    La réponse est-elle politique ? Jusqu’à un certain point. 

    Le pouvoir politique est soumis à celui des soviets de la finance et des satellites, et il n’existe plus en soi, sauf dans une partie minime.

    Les réactions populaires constituent un phénomène intéressant mais, quoi que l’on pense de ceux qui les gèrent, elles ne fournissent rien d’autre que des illusions si elles ne sont pas accompagnées d’une alternative déjà structurée.

    Donc ?

    Donc nous devons structurer cette alternative en parallèle au système politique. Ce qui signifie être en relation constructive et dialectique avec les réactions populaires mais ne pas se limiter à cultiver des illusions. 

    Au désert nous devons opposer la forêt : notre monde de sources, de fleuves, de montagnes. Nous devons créer pour remplir le vide, nous devons croître à contre-courant.

    Ce qui compte le plus, c’est de grandir mentalement, spirituellement, culturellement, économiquement, organisationellement, afin de créer autonomie et pouvoir.

    Nous devons donc organiser l’autonomie des institutions de la part des catégories productrices, les liant entre elles par une logique corporatiste et renforcer aussi les autonomies locales.

    Celle-ci est importante : beaucoup plus que les résultats électoraux.

    Il faut faire cela dans toute Europe, selon l’optique de l’Impérium.

    Un Empire qui ne coïncide pas avec l’UE et qui, en même temps, tout en l’attaquant, ne se laisse pas entraîner dans une logique centrifuge qui nous priverait de toute puissance.

    Un Empire que nous devons créer dans notre imaginaire mais que nous devons aussi bâtir dans notre activité quotidienne.

    Un Empire qui garantit et qui exalte nos nations et nos régions.

    Un Empire héritier de la pensée grecque et de l’Axe gibelin, qui nourrit et exalte à la fois ses racines qu’il faut renouveler (normanité, celtisme, âme slave, latinité) et ses univers de pensée, ainsi que ses anciens mondes coloniaux (Espagne, Portugal, France, Belgique, Hollande) qui sont encore et toujours porteurs de relations internationales qui, une fois rétablis, permettraient même d’inverser le flux migratoire.

    Cette logique d’Empire doit viser alors à l’organisation sociale (catégories productrices) dans une optique corporatiste et à l’enracinement ethnique, le tout dans une vision d’ensemble et dans le désir de redécouvrir notre volonté de puissance.

    Ainsi seulement nous pourrons soutenir la cohésion et la force de l’Europe tout en l’attaquant et soutenant les réactions populaires, et vice-versa. Seulement ainsi nous pourrons rentrer en jeu et défier les soviets du désert.

    Gabriele Adinolfi 

    • D’abord mis en ligne sur http://fr.gabrieleadinolfi.eu, le 3 mai 2016, puis repris le lendemain par Cercle non conforme.

    http://www.europemaxima.com/

  • Euro • Violences entre Anglais & Russes à Marseille .... Vidéos exclusives Lafautearousseau

    Hier, l'Euro se jouait à Marseille. Mais ce sont des scènes d'extrême violence entre Anglais et Russes  sur le Vieux-Port et ses abords, qui ont fait l'actualité.  Y compris sur les grandes chaînes anglaises et russes. ...

    Voici 4 vidéos exclusives LFAR qui en donnent de spectaculaires vues d'ensemble.  

     Vidéo : © F.O. MARSEILLE

    Voir la suite

  • Malgré l’héritage gaullo-vichyssois, place à la fête et au vivre-ensemble!

    Gréves dans les transports en commun, grève des pilotes d’Air France,  gréve des éboueurs, blocage des raffineries, des routes, manifestations virant à l’émeute, avec son lot de saccages,  de violences, de voitures brûlées, de policiers attaqués, le tout sur fond d’inondations, de menaces islamistes, quelques mois après le plus sanglant attentat jamais commis sur le sol français depuis la seconde guerre mondiale… En ce premier jour de l’Euro, l’image de la France, chez nos voisins européens mais aussi dans le reste du monde, est sérieusement écornée, brouillée, associée au drame, au déclin, à la chienlit,  à l’anarchie. Il est même possible qu’Elisabeth Lévy (Causeur) ait raison quand elle affirme - c’était hier sur RTL – que tout cela n’est rien comparé à la stupeur attristée, à la consternation,  voire aux sarcasmes qui ont accueilli à l’étranger les images du jogging au milieu des tombes de Verdun lors de la commémoration du centenaire de la terrible bataille  par le couple Hollande-Merkel.

    C’est dans ce climat que Le Monde mettait en ligne avant-hier sur son site un article intitulé, «  Le football, un sport qui hérisse le Front National »   dans lequel Olivier Faye souligne le peu d’empathie et/ou d’intérêt des dirigeants frontistes – Marine, Marion, Bruno, Florian sont au nombre de ceux-ci- pour un sport très populaire.

    Pourtant tout serait fait pour rassembler les Français, y compris les 30% d’électeurs frontistes, autour de cet événement sportif… Non ? Jugez-en plutôt, l’interprétation de l’hymne officiel des Bleus pour cet Euro 2016 (chanté en anglais, simple décalque d’un vieux tube du groupe américain Kiss) a été confié au (médiocre) groupe de rock lillois Skip The Use. Or celui-ci est aussi connu, comme l’étaient Noir Désir, NTM ou Diam’s, pour ses éructantes diatribes anti FN, récurrentes, lors de ses concerts.

    Une maladresse non intentionnée ? Un choix symbolique qui met en tout cas à mal le discours du  gouvernement sur ce moment de « communion laïque » (dixit le ministre des sports Patrick Kanner) qu’est censée être cette compétition se voulant fédératrice, susceptible de réunir tous les Français derrière le onze tricolore

    « La fracture entre le Front National et l’équipe de France n’est pas neuve » affirme Le Monde. « En 1996, au moment de l’Euro de football qui se jouait en Angleterre, Jean-Marie Le Pen jugeait artificiel de faire venir des joueurs de l’étranger et de les baptiser équipe de France. Marine Le Pen,elle, oppose au mythe grotesque de la France black-blanc-beur invincible monté de toutes pièces en 1998  un républicanisme supposé qui invite à ne pas s’intéresser à l’origine des uns ou des autres (…).  L’équipe de France n’est pas représentative de la nation telle que le Front National peut se la représenter, en dépit du discours “républicain” qu’il s’efforce de tenir depuis quelques années, analyse le sociologue (spécialiste es FN, NDLR) Sylvain Crépon (…). Beaucoup de joueurs de l’équipe de France sont perçus au FN comme des lascars qui ont réussi. »

    Certains d’entre eux, précise Bruno Gollnisch, sont surtout perçus par nos compatriotes comme des enfants gâtés bien peu reconnaissants, qui n'aiment pas spécialement la France, joueurs de l’équipe de France avec lesquels beaucoup de Français ne peuvent donc entrer dans un processus d’identification…

    Mais sachez-le, si le foot français black-blanc-beur ne brille pas au firmament comme il le devrait, c’est de la faute d’une sombre idéologie d’inspiration gaullo-vichyssoise, qui contamine toujours les instances footballistiques dans notre pays. C’est en tout cas ce qui ressort du livre de Thibaud Leplat, « Football à la française« , tel qu’il l’expliquait ces derniers jours sur le site du Point.

    En effet, « à partir des années 1940, les pouvoirs publics veulent cantonner le ballon rond dans l’idéal hygiéniste. Le diplôme d’entraîneur (que l’on appelle le moniteur) est né sous le régime de Vichy. L’objectif non feint de l’État français était d’éradiquer le professionnalisme, synonyme d’immoralité et anti-éducatif (…) La base théorique et méthodologique de l’entraîneur français d’aujourd’hui s’est donc constituée durant la Collaboration où l’on envisage d’abord le footballeur comme un athlète. L’édifice de notre football devient alors pyramidal et fortement hiérarchisé. »

    Puis, « des personnalités comme Marceau Crespin, ancien colonel proche de l’OAS et partisan de l’Algérie française, sont nommées à la tête du sport français » par le régime gaulliste qui cherche a recaser des personnages encombrants. « En 1968, un dénommé Georges Boulogne devient l’homme fort de la Fédération. Et c’est là que la décrépitude de notre football s’est amorcée. » Un fossoyeur du football français en ce qu’il « a repris une partie des idées développées sous le régime de Vichy, notamment la primauté du système sur l’individu. Et ses idées ont fait mouche dans un pays au contexte morose. Face au traumatisme de la décolonisation (…) Le sport de haut niveau se voyait alors chargé de replacer la France sur les podiums du monde pour faire oublier sa perte d’influence à l’international. L’État instaure une politique de grandeur nationale et symbolique pour le football avec l’équipe de France comme centre de gravité. » 

    « En parallèle, les méthodes eugénistes (sic) de Georges Boulogne continuaient à uniformiser notre foot et à dissocier le jeu de l’enjeu. » Méthodes bien évidemment stupides qui, dit-il, « s’inspiraient en partie de l’ouvrage honteux et pro-nazi d’Alexis Carrel L’Homme, cet inconnu. » M. Leplat ne connait apparemment de l’oeuvre et de la vie de ce docteur,  prix Nobel de médecine, que la caricature qui en ont été faites par  les officines extrémistes qui ont lancé il y a quelques années une vaste campagne visant à débaptiser les rues et les édifices portant son nom.

    D’ailleurs, les  mauvais Français qui associent foot et patriotisme,« toutes les polémiques identitaires d’aujourd’hui (sur le fait de chanter ou pas la Marseillaise, la dernière affaire Benzema, le ton passionnel des éditocrates sur l’affaire Knysna) sont d’ailleurs liées, consciemment ou pas, à cette idéologie gaullienne fondatrice de notre foot. »

    Thibaut Leplat affirme ensuite qu’après « la génération dorée de 1998-2000 », qui a occulté un temps ce champs de ruine, « le football français a ensuite connu sa pire période. La DTN avait beau marginaliser le meneur de jeu, l’équipe de France a dû quand même s’appuyer sur Zidane pour aller au bout de ses aventures. Ce joueur a été le cache-misère du foot français grâce à son talent. Pour cacher tout ce vide, on a fait de lui un sauveur, un messie plus qu’un footballeur. »

    De Gaulle, Pétain, Carrel et l’OAS responsables de la rareté des victoires françaises dans les grandes compétitions  internationales de football ? Il fallait y penser ! Voila  qui apportera peut-être du grain à moudre aux adeptes du french bashing, de la repentance éternelle, voire à Karim Benzema s’il lui venait l’idée d’ouvrir ce livre. Et qui dédouanera d’avance joueurs et staff technique d’un éventuel échec de l’équipe de France lors de cet Euro. Mais ne boudons pas notre plaisir, oublions nos soucis, place à la fête et au vivre-ensemble!

    http://gollnisch.com/2016/06/10/malgre-lheritage-gaullo-vichyssois-place-a-fete-vivre-ensemble/

  • Sortie en fin de semaine du premier volume du livre de David Irving : Budapest 1956, INSURRECTION...

    Buda flyer 2.jpg

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    Le second volume sortira fin septembre.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Journal du Jeudi 09 Juin 2016 : Société / Nuit Debout ratonne les Veilleurs et TV Libertés

  • Marion Maréchal Le Pen : "Karim Benzema est un récidiviste dans l'antipatriotisme"

  • Chronique de livre: Arthur Kemp "Qu'est-ce que l'Ethnonationalisme ?"

    2839539260.pngInfatigable militant de la cause pro-Blanche, Arthur Kemp est un activiste aux multiples talents : journaliste, directeur d'Ostara Publications, ancien porte-parole des Affaires étrangères du British National Party (BNP), il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le célèbre March of the Titans: a history of the White Race. Jusqu'à maintenant, un seul de ses travaux avait été édité en français : Bâtir le foyer blanc. En voici un second, toujours publié chez Akribéia et qui se présente sous la forme d'un petit manuel concis (une cinquantaine de pages) destiné à expliciter la notion d'ethnonationalisme. Initialement publiée en 2008 sous le nom Folk & Nation. Ethnonationalism Explained, la présente étude avait été conçue à l'origine pour la formation des militants et cadres du BNP sur la délicate question des relations inter-raciales.

    Alors, qu'est-ce que l'ethnonationalisme ? C'est « un nationalisme qui définit la nation en termes d'ethnicité. » Sont donc considérées prioritairement la race (« réalité biologique fondée et scientifique ») et l'ethnicité (culture, langue...) dans la définition de l'identité d'un peuple. L'ethnonationalisme promeut l'idée que chaque identité doit être valorisée et préservée, que chaque groupe ethnique doit rester lui-même afin de « s'oppose(r) frontalement aux projets d(u) monde unique » voulu par les « élites internationalistes ». Cherchant à anéantir les races et les identités au profit d'une « masse uniforme et identique », d'un « melting-pot mondial », les métisseurs sont les vrais ennemis de cette diversité qu'ils feignent de louer mais qu'ils s'acharnent à détruire. A l'inverse, l'ethnonationalisme considère que la diversité des peuples et des races doit être respectée et défendue car c'est la « seule vraie réponse au cauchemar internationaliste » actuel, cauchemar qui ne peut mener qu'à la disparition des peuples... européens en priorité mais pas que. C'est donc, pour Arthur Kemp, « une idée véritablement révolutionnaire (et) dangereuse » pour le Système. On ne saurait lui donner tort, surtout si tous les peuples la suivaient, ce qui signifierait qu' « une nouvelle aube se sera(it) levée ».

    Ce qu'implique l'ethnonationalisme est simple : chaque peuple doit être libre chez lui, sur son territoire. Il doit pouvoir se gouverner selon ses propres règles (le fameux droit à l'autodétermination de l'ONU) mais aussi gérer, protéger et éduquer les siens en suivant son modèle. Cette identité affirmée et basée sur le sang rejette l' « universalité de la gauche », le « nationalisme civique » (en d'autres termes l'assimilation culturelle) promu par la droite et le mélange de ces deux tares qui est la base « dont se sert le capitalisme mondial pour justifier l'exploitation sans frontières »... et bien sûr pour justifier le modèle multiculturaliste et l'immigration de masse qui tuent les pays blancs. En effet :

    « Le multiculturalisme et le nationalisme civique ignorent la réalité démographique du taux de natalité supérieur des immigrés du tiers monde. Ce taux conduira inéluctablement à la submersion et à la destruction des peuples autochtones européens. »

    C'est bien pour cela que « mettre un terme à l'immigration du tiers monde ne suffira pas ». Non, « il faudra procéder à une remigration massive. » D'autant que face à « l'échec du multiculturalisme » (société où plusieurs cultures cohabiteraient harmonieusement) constaté même par Merkel et Sarkozy, nos ennemis réclament toujours plus d'intégration et d'assimilation à « notre » culture. Ils veulent certes des immigrés, mais des immigrés intégrés, ayant abandonné leurs us et coutumes, donc leur identité, en vertu d'un nationalisme civique et culturel encore plus dangereux que le multiculturalisme ! En France, ce nationalisme civique prend corps dans « les valeurs de la République » claironnées par politiciens et médiats et qui uniraient dans une nation fantasmée Michel et Fatima, Fatou et Fernand, Tchang et Raymonde.

    Devant les périls courus par notre race, nous nous devons d'être les missionnaires de l'ethnonationalisme. Pour cela, il convient de savoir argumenter en faveur de cette revendication somme toute bien modérée et concédée depuis des lustres aux peuples de couleur... Ce texte militant sera une aide précieuse ; il présente maints arguments simples et efficaces ainsi que des ripostes aux attaques qui sont faites au sujet de tout ce qui touche les races, les peuples et les identités. La partie ne sera pas si difficile ! Soyons objectifs : l'idée de préservation des peuples et des cultures est plus en vogue qu'on ne le croît souvent. De plus, l'ethnonationalisme considère que « tous les peuples, toutes les races ont droit à une égale dignité et à un égal respect »...

    Ce programme anti-mondialiste et emprunt d'une forte dose de positivité se veut un remède au fatalisme et un outil militant simple et efficace. Il trouvera à coup sûr un écho chez ceux qui ont compris les vrais défis de notre temps et savent que la préservation de notre race est LE combat majeur.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/06/01/chronique-de-livre-arthur-kemp-qu-est-ce-que-l-ethnonational-5809745.html