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divers - Page 409

  • Les éleveurs français indignés par les vidéos chocs des abattoirs

    Après la publication de nouvelles vidéos tournées dans des abattoirs par l’association L214, les éleveurs craignent une nouvelle baisse de la consommation de viande, déjà en berne. S’ils sont choqués par les pratiques dévoilées par ces vidéos, eux expliquent élever leurs bêtes avec respect et attention.

    Ils déplorent totalement les mauvais traitements réservés aux animaux.

    http://fr.novopress.info/

     
  • Mathieu Slama : « Le grand drame de la modernité »

    Mathieu Slama, essayiste, vient de publier son premier livre : La guerre des mondes : réflexions sur la croisade idéologique de Poutine contre l’Occident. Nous publions d'autant plus volontiers l'entretien qu'il vient de donner à Boulevard Voltaire [23.06] qu'il y exprime des idées tout à fait essentielles qui sont nôtres et qu'en peu de mots il définit la nature de l'affrontement entre la modernité et la tradition. Soit, « deux grandes visions du monde concurrentes : le monde libéral d’un côté, exaltant l’individu et son émancipation ; et le monde de la tradition, exaltant la communauté et l’enracinement. » Qu'on veuille bien lire cet entretien et l'on comprendra davantage encore pourquoi nous avons écrit le 27 mai dernier, à propos de son premier livre : « Nous prévenons les lecteurs de Lafautearousseau; ces réflexions sont importantes. Il faudra être attentifs désormais aux publications de Mathieu Slama ! ». Nous confirmons. LFAR  

    Vous parlez d’une croisade de Moscou contre l’Occident, mais l’offensive n’est-elle pas plutôt menée par les États-Unis, Poutine se bornant à défendre les traditions ?

    Il y a sans doute une part de provocation dans le choix du mot « croisade », mais aussi deux raisons essentielles : d’abord, Poutine lui-même a décidé, depuis quelques années, de s’attaquer frontalement au modèle libéral des sociétés occidentales. Non seulement il défend les valeurs traditionnelles de la Russie, mais il s’en prend explicitement aux pays euro-atlantiques, et à l’Europe tout particulièrement, qu’il accuse de rejeter ses racines et de tomber dans le « primitivisme », au mépris des « valeurs spirituelles de l’humanité ». Ensuite, le mot « croisade » contient une dimension éminemment religieuse, et il se trouve que c’est aussi sur ce terrain que Poutine s’en prend à l’Occident. Défendant « les valeurs de la famille traditionnelle, de la vie humaine authentique, y compris de la vie religieuse des individus », il s’est attaqué à plusieurs reprises à la conception européenne de la laïcité. On connaît aussi sa proximité affichée avec l’Église orthodoxe, qu’il lie étroitement, dans ses discours, au destin national de la Russie. 

    Voici l’intuition de mon livre : ce qui se joue dans le conflit entre Poutine et les pays occidentaux est bien plus fondamental qu’un simple conflit d’intérêts sur les dossiers syrien ou ukrainien. Il y a, en arrière-plan de tout cela, le retour d’un vieil affrontement entre deux grandes visions du monde concurrentes : le monde libéral d’un côté, exaltant l’individu et son émancipation ; et le monde de la tradition, exaltant la communauté et l’enracinement.

    Vous présentez Poutine comme une personnalité attachée à l’égalité entre les nations. Mais est-il vraiment cet apôtre du droit international et de la non-ingérence ? Nous pensons à la Géorgie, à l’Ukraine. Stratégie rhétorique ?

    Un des mots les plus souvent utilisés par Poutine est « diversité du monde ». Dans son discours, l’Occident se rend coupable de vouloir modeler le monde à son image. Il y a là un argument essentiel qu’il faut entendre (stratégie rhétorique ou non) : l’Occident est persuadé que son modèle libéral est applicable au monde entier. Il suffit de feuilleter les reportages dans les médias français sur l’Iran, par exemple : on célèbre ce pays parce qu’il s’occidentalise ! Mais on crie à l’obscurantisme dès qu’il s’agit d’évoquer ses composantes traditionnelles. C’est tout le paradoxe de nos sociétés libérales : nous exaltons l’Autre mais ce n’est que pour annihiler son altérité. Il y a, dans cet universalisme occidental, un mélange d’incompréhension et de mépris. Cet universalisme est aussi dangereux quand il se transforme en action extérieure (cf. les ingérences occidentales catastrophiques au Moyen-Orient).

    En revanche, il est exact que Poutine ne s’applique pas forcément cette règle de non-ingérence. Poutine n’est pas un saint : il y a, chez lui, une ambition impériale, liée à une volonté de protéger les intérêts stratégiques de la Russie face à une Amérique agressive et intrusive. Comme le disait Soljenitsyne, qui s’inquiétait du renouveau impérialiste russe, plutôt que de chercher à s’étendre, la Russie devrait plutôt s’attacher à conserver l’âme du territoire qu’il lui reste. 

    Faisant l’éloge de l’enracinement, vous prenez l’exemple de Bilbo, un Hobbit frileux à l’idée de quitter sa terre natale pour partir à l’aventure. Attachement que vous qualifiez de « noble ». Or, il me semble plutôt que les Hobbits incarnent cette prudence petite-bourgeoise, aux antipodes de la vraie noblesse qui est lutte pour la vie, mépris du confort matériel et passion pour les équipées lointaines.

    Pour illustrer les limites du modèle libéral occidental, j’évoque, en effet, la belle parabole de Tolkien sur le combat de plusieurs communautés fictives qui luttent pour leur survie face à un ennemi technicien et guerrier. Les Hobbits sont des personnages intéressants car ils vivent en vase clos, selon des rites traditionnels immémoriaux. Ils partent à l’aventure à contrecœur, ayant sans cesse la nostalgie de leur terre durant leur voyage. C’est cette nostalgie que je trouve formidable, parce qu’elle représente tout ce que nous avons perdu en Occident. Le rapport à la terre, au lieu, comme disait Levinas, le sens de la mesure, la perpétuation de vieilles traditions qui donnent un sens à notre existence : tout cela ne veut plus rien dire pour nous autres Occidentaux. Les Européens ne comprennent plus qu’un seul langage, celui des libertés individuelles. C’est cela, le grand drame de la modernité.

    Entretien réalisé par Romain d’Aspremont 

     Essayiste

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bernard Laporte ne veut que des Français dans l’équipe de France de rugby

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Bernard Laporte, ancien sélectionneur du XV de France, est candidat à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), qui sera renouvelée début décembre, et il a bien l’intention de ne rien taire des sujets qui fâchent. Il a ainsi déclaré au Parisien :

    « Le XV de France est parvenu en finale du Mondial par hasard, en 2011. C’est l’arbre qui cache la forêt. Depuis, plus rien. On essaie de combler le retard en sélectionnant des étrangers, mais je n’en veux pas. Ce sont les Français qui doivent jouer. »

    Et comment avoir des joueurs français de niveau international ? « Mon principal engagement, c’est de prendre de l’argent du monde pro pour le transférer vers le rugby amateur. Le plus urgent, c’est de miser sur la formation, qui est inexistante. […] C’est à l’école de rugby qu’il faut commencer à former les joueurs. »

    En février dernier, à Agen, Bernard Laporte avait déjà promis :

    « Si je suis élu président, je n’utiliserai pas la règle de l’IRB permettant de recruter en équipe de France des joueurs étrangers évoluant depuis trois ans en France. Je ne veux que des joueurs français. »

    http://fr.novopress.info/

     

  • Journal du Mercredi 29 Juin 2016 : La Turquie frappée par des attentats-suicides

  • Marion Maréchal Le Pen invitée de Bourdin Direct (27 juin 2016)

  • Décès de l’écrivain Maurice G. Dantec

    Dantec n’est plus ! Le romancier Maurice G. Dantec, établi à Montréal depuis 1998, est décédé d’une crise cardiaque samedi dernier [25 juin 2016]. Avec un style particulier s’inspirant de James Joyce, de Céline et de Fiodor Dostoïevski, il avait créé sa marque avec des romans mélangeant science-fiction et polar, parmi lesquels Les Résidents et son premier, La Sirène rouge, récompensé par le Trophée 813 pour le meilleur roman francophone, restent des classiques.

    Dans les dernières années, il était devenu un infréquentable. Catholique assumé, contre-révolutionnaire et critique de l’islam malgré une éducation dans une famille communiste, il avait tout pour déplaire dans un monde littéraire homogène tel que celui décrié par Richard Millet. Ces idées, ils s’en étaient drapés plutôt que de céder aux critiques et les avaient réitérées tout récemment dans une entrevue accordée en avril à la revue conservatrice montréalaise Egards.

    Concernant les attentats de novembre, qu’il avait prédits, il avait tenu à ajouter : « Ensuite, est-ce qu’il y aura d’autres attentats ? Encore une fois, je ne suis pas devin, mais c’est évident qu’il y en aura d’autres. Pourquoi en France ? Parce que, comme on dit sur le ton de la blague : la France et l’Algérie se sont séparées en 1962, mais c’est la France qui a eu la garde des enfants. »

    Impossible de catégoriser cet esprit indépendant qui oscillait entre les identitaires et les néoconservateurs, entre les royalistes catholiques et les nietzschéens, seule l’étiquette de pessimiste semble lui convenir parfaitement – et même là, ne dit-il pas : « Moi, en tant que chrétien, je crois que les bons gagnent à la fin. Mais cette fin, c’est quand ? »

    Rémi Tremblay

    Article paru dans le quotidien Présent daté du 29 juin 2016

    Les livres de Maurice G. Dantec peuvent être
    commandés chez Europa Diffusion.

    http://fr.novopress.info/

  • Transports franciliens étatisme et démagogie

    Sans doute en votant contre la liste Bartolone aux dernières élections régionales les Franciliens ont-ils évité le pire.

    C'est de ce fait en vain que le président socialiste sortant Huchon avait imposé au STIF, gestionnaire monopoliste et subventionnaire des transports publics de la Région, une tarification unique du Pass Navigo à hauteur de 70 euros par mois pour tous les types de déplacements, aussi bien pour les Parisiens usagers de leur bon vieux métro que pour les habitants des départements périphériques, Essonne, Val d'Oise ou Yvelines, qui ne payeraient plus que 770 euros par an, au lieu de 1 200 euros.

    Approuvée en février 2015 cette disposition, "non financée" comme on dit dans le jargon technocratique, est entrée en vigueur en septembre, alors que les élections régionales devaient se dérouler en décembre.

    La ficelle démagogique était énorme et le déficit qui allait en résulter pour le STIF de l'ordre de 450 millions d'euros sur un budget global de 9 milliards d'euros servant à financer 40 % du coût du transport des Franciliens. Cette situation subventionnaire, évaluée en 2010, va tendre à continuer de s'aggraver au fil des années.

    Supportée par les entreprises de plus de dix salariés, une hausse du versement transport de 0,13 % dans les zones 1 et 2 avait permis de résorber quelque peu le déficit à hauteur de 150 millions d'euros. Restent à trouver 300 millions. Une bagatelle. Désormais présidé par l'autorité régionale, le STIF demeure le lieu d'un système d'intervention politique et de dirigisme chaotique.

    Avec l'énergie, et l'aplomb, qu'on lui connaît, Valérie Pécresse prétendit alors prendre à son compte la gestion de cette promesse socialiste, sans pour autant toucher à la structure à la fois monopoliste et étatiste de l'offre de transport en région Ile de France. Rappelons en effet que celle-ci dépend à 90 % de la RATP et de la SNCF, deux entreprises d'État, les miettes restantes étant réparties de manière administrative entre 80 compagnies privées concessionnaires, sans aucune concurrence.

    Après quelques mois il fallut bien se rendre à l'évidence : la baisse du prix du Pass pour les usagers périphériques n'était nullement compensée par une augmentation du nombre des abonnés ni par une diminution de la fraude, un grand cheval de bataille de Mme Pécresse.

    Or, cette active femme politique est désormais statutairement présidente du conseil d'administration du STIF à la tête duquel elle a substitué au poste-clef de Directeur général Laurent Probst, un membre de sa garde rapprochée pour succéder à Sophie Mougard, celle-ci quittant après 10 ans de bons et loyaux services.

    Sophie Mougard n’avait pas fait mystère, y compris en public, le 13 décembre 2014 lors d’un colloque à l’Assemblée nationale, de ses réticences à accepter une baisse de ressources de qui eût été 500 millions d’euros par an et a été compensée avant l’augmentation du taux de Versement Transport, c'est-à-dire par la fiscalité sociale imposée aux entreprises.

    Tenant tête à Guillaume Pépy, roi sans couronne de la SNCF, Mme Mougard devait partir au nom de l'étatisme tout puissant dont Valérie Pécresse se trouve bon gré mal gré la continuatrice.

    Un bras de fer allait donc opposer Pécresse au gouvernement. C'est un jeu auquel on ne risque pas grand-chose s'opposant à un camp adverse conduit par le roi de la guimauve Hollande toujours prêt à désavouer les velléités de fermeté de ses ministres.

    Qu'a donc obtenu Mme Pécresse au terme de sa négociation ?

    Pour "équilibrer", en apparence du moins, les comptes du STIF subventionnaire en maintenant le tarif unique il eût fallu augmenter le Pass Navigo de 15 euros.

    Mme Pécresse a su exiger du gouvernement qu’il prenne ses responsabilités : le Budget de l'État prendra à sa charge 80 % du surcoût, le Pass n'augmentant "que" de 3 euros, soit 4,3 %.

    Cette augmentation prendra effet au 1er août. Dans un contexte d'inflation quasi nulle, la chose suscite des commentaires ironiques "L'Express" ou le "Huffington Post."

    Le vice-président chargé des transports à la Région, Stéphane Beaudet, a beau jeu de suggérer qu'une telle hausse du tarif du Pass’ Navigo représente "une augmentation normale du titre de transport, comme elle avait lieu tous les ans", et qu'elle servira notamment à "la rénovation et au renouvellement du matériel roulant", ce type d'entreprises d'État ayant du mal à concevoir un compte d'amortissement.

    Quoi qu’il en soit, le reste sera réparti, selon les indications de Matignon entre "les usagers des routes franciliennes, via la modulation régionale de la TICPE, et enfin les employeurs de plus de 11 salariés via une hausse du Versement de Transport". Les montants de la hausse du Versement de Transport et de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), n'ont pas encore été précisés. Mais il est clair que 80 % du coût de la décision démagogique de Huchon vont être supportés par les entreprises et par les automobilistes. Toujours plus de subventions, toujours plus d'étatisme.

    Merci qui ?

    http://www.insolent.fr/