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divers - Page 481

  • Interview d’Etienne Chouard sur l’assemblée constituante

     

    Etienne Chouard nous parle dans cette émission de la création par le peuple et pour le peuple de la nouvelle constitution que nous devons mettre en place après la révolution qui va bientot arriver.

    Plus d’infos - http://news360x.fr/
  • Les stratégies économiques et l’art de tourner en rond dans tous les sens

    Dans le contexte économique présent, toujours difficile mais légèrement prometteur, nos dirigeants ont atteint la quasi-perfection dans une discipline en plein essor au sein de la classe politique, qu’on peut qualifier comme « l’art de tourner en rond dans tous les sens ». Je propose dans cet article, à travers un exemple concret, de voir comment cela se manifeste, dans une période de très faible croissance, où les marges de manœuvre se rétrécissent année après année. Malheureusement, l’excellence acquise dans cet art provoque parallèlement des désadaptations sur les capacités à définir des stratégies de moyen ou long terme, tant pour redynamiser une économie en panne de croissance, ou faire face à des problématiques toujours plus complexes associées à des enjeux toujours plus importants (par exemple, concilier croissance et lutte contre le réchauffement climatique ou développement durable)

    Les actions politiques et l’art de tourner en rond

    Les nombreuses liaisons, interactions, rétroactions qui opèrent dans un environnement toujours plus intégré, globalisé à l’extrême, ne facilitent pas les prises de décision, car la politique s’accommode assez mal de la complexité qui nécessite un nouvel état d’esprit, de nouveaux outils intellectuels, en l’occurrence ceux dérivant de la systémique, qui actuellement sont encore en état embryonnaire dans la tête de nos dirigeants.

    Ce jeu du « je tourne en rond », s’illustre parfaitement lorsqu’il s’agit de traiter un problème relativement complexe où une solution élaborée, cohérente, pérenne, parfaitement construite, s’imposerait dans une perspective de long terme, alors que ne sont retenues des solutions simplistes et provisoires (traitement symptomatique). On nous a offert dernièrement un nouvel aperçu avec le problème des éleveurs.

    A titre d’exemple, je retiendrai la problématique de l’endettement, en essayant de voir comment le pouvoir essaye de manœuvrer pour stabiliser une situation qui depuis des années ne fait que dériver.

    L’approche réductionniste toujours bien vivante.

    La France fait face à des problématiques très diverses, toutes interdépendantes, (chômage, déficit, dette, fiscalité, retraites, compétitivité, attractivité, modèle social, etc…). C’est un peu le propre de d’économie, le nombre et l’ampleur des problèmes marquant la différence avec un passé où la croissance autorisait quelques écarts de conduite. Ces interdépendances ordonnent une vision globale pour à la fois analyser, comprendre, diagnostiquer, et mettre en place les outils, les plans d’actions pour agir, sachant que agir sur l’un a des répercussions les autres, tant les interactions sont fortes, renforcées ces dernières années par l’amplification du rôle des niveaux d’organisations englobant (Europe, mondialisation).

    Les visions court-terme et réductionnistes de nos politiques, négligeant ou refusant la pensée globale font penser à un médecin démuni dans sa démarche thérapeutique, prescripteur d’antipyrétiques pour la fièvre, d’anti-inflammatoires pour les inflammations, de somnifères pour le sommeil, d’anxiolytiques pour l’anxiété, d’analgésiques pour la douleur, autrement dit tout ce qui contrarie les processus naturels de lutte, de guérison ou d’alerte, ce qu’un certain ex-président qualifierait de « mettre la poussière sous le tapis ».Ainsi, il est toujours pus facile d’agir sur les symptômes que de s’attaquer aux causes, avec l’inefficacité qui en résulte, sans parler des dégâts collatéraux. C’est tout le travers de la politique française.

    Avant d’aborder la macro-économie, quelques grandeurs bien utiles …

    - Dépenses publiques     1230 Milliards d’euros
    - PIB (Produit Intérieur Brut)     2150 Milliards d’euros
    - Montant de la dette       2090 Milliards d’euros
    - Pourcentage dette / PIB   environ 97%
    - Ratio dépenses publiques / PIB  environ 57%
    - Ratio prélèvements obligatoires / PIB environ 45%
    - Déficits publics 2014 (/PIB)  4.0%

    Dettes et déficits

    Les déficits publics (état, collectivités locales, administrations de sécurité sociale) représentent le solde entre les dépenses et les recettes. L’état n’ayant pas de liquidités disponibles, emprunte sur les marchés pour les financer, et de ce fait augmente chaque année (on pourrait dire chaque jour) le niveau de la dette en valeur absolue et en valeur relative (ratio dette/PIB).

    Il est désormais impératif de réduire l’amas de dettes si on veut éviter tout phénomène de rupture, à l’image des séismes qui n’ont jamais la délicatesse de prévenir. Les paramètres clés de l’équation qui jouent directement sur l’évolution de la dette sont principalement : les recettes, les dépenses, le déficit (le solde), l’inflation, la croissance. Puisque l’endettement est directement lié aux montants des déficits, qui eux-mêmes dépendent du solde entre dépenses et recettes, j’insisterai particulièrement sur ces 3 derniers points.

    Le niveau des déficits

     

    Le niveau des déficits reste élevé. Rappelons la progression depuis 2009 :
    2009 : 7,5%, 2010 : 7%, 2011 : 5.1%, 2012 : 4.8%, 2013 : 4,1%, 2014 : 4%)L’action du gouvernement reste orientée vers une réduction tendancielle, tout du moins dans les déclarations, les différences entre 2013, 2014 et 2015 étant minimes. Il est donc difficile d’évoquer le respect d’une trajectoire, lorsque le rythme d’assainissement des finances publiques est relativement lent, sinon suspendu, et que la dette est toujours en augmentation ! On est bien dans une situation où l’état vit au-dessus de ses moyens. Les discours tournent en rond, usant et abusant d’une phraséologie quelque peu figée axée sur les efforts, les trajectoires, les tendances, les inversions de courbes, etc., dont les traductions dans la réalité sont peu visibles.

    Alors comment s’en sortir

    La nécessité évidente de réduire le montant de la dette française, ne tient pas uniquement au ratio dette/PIB qui approche dangereusement le seuil de 100%. D’autres pays l’ont déjà franchi (Italie, Japon, Etats-Unis) ; il est à la fois symbolique, symptomatique d’une classe dirigeante qui n’a pas la culture de la rigueur budgétaire, mais plus grave, il peut nous faire basculer vers des territoires inconnus où des dérives dangereuses pourraient s’enclencher.

    Pour diminuer un endettement excessif, plusieurs « manettes » dans la gouverne élyséenne peuvent être actionnées, auxquelles s’ajoutent celles de la banque centrale européenne. En voici quelques-unes :

    • Augmentation des impôts et des taxes pour amener les déficits à un niveau qui permet le désendettement, au mieux encore revenir à des excédents (mais ne rêvons pas !)
    • Réduction des dépenses publiques (dans le même esprit)
    • Relance économique par plus de déficits (oui c’est paradoxal … pour les politiciens naïfs qui croient qu’on peut résoudre un problème de dettes en s’endettant davantage !)
    • Relance de l’inflation (pas très facile dans un monde mondialisé ; danger potentiel).
    • Monétisation de la dette (rachat des dettes par les banques centrales)
    • Baisse des taux d’intérêts pour alléger la charge de la dette, et donc les déficits (c’est ce qui se passe actuellement)

    Regardons simplement deux d’entre elles :

    1. On ajuste par l’impôt

    Le niveau des prélèvements obligatoires atteint 45% du PIB en 2014. Pour ne pas se noyer dans les chiffres, on peut noter que ce ratio a beaucoup augmenté depuis le début de crise et c’est moins la conséquence de cette dernière qui a certes donné un coup sévère à l’économie, que des hausses vertigineuses d’impôts impulsées par N.Sarkozy et F.Hollande, dont le but fût de stopper l’envolée d’un déficit public devenu incontrôlable. Outre la stabilité budgétaire, les impôts ont également servi à alimenter une dépense publique galopante qui aujourd’hui atteint de nouveaux sommets. On a envie de dire : « Mmes et Mrs les politiques, qu’avez-vous fait de notre argent ? »

    L’ajustement par l’impôt n’a rien d’une évidence. Un certain Mr Laffer, bien connu pour sa courbe, qui en gros nous dit que trop d’impôts tue l’impôt, se garderait bien de nous conseiller cette voie, d’autant plus que les marges de manœuvres paraissent bien dérisoires. L’impôt fait tourner en rond des dirigeants qui fredonnent les sempiternelles rengaines fiscales, avec la chorale des hausses qui appelle le chant des baisses, et pour final la cantate des correctionsDonc, tendanciellement, on est toujours sur le chemin de la hausse, un chemin qui aurait dû nous conduire vers le désendettement, alors qu’on observe le contraire.

    Que l’état s’ingénie à augmenter les impôts ou à les diminuer, rien n’y fait ! Le manque de continuité dans l’action, les remaniements, les revirements, l’idéologie rampante, les virages à droite, les virages à gauche, l’absence d’une réelle vision économique, détruisent l’efficacité de ce levier.

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  • L'effondrement annoncé de l'Europe

    La crise, l’euro, l’Europe… Tous ces concepts sont la cible depuis plusieurs mois – l’origine en étant pour partie la déroute budgétaire de la Grèce – de communications, d’analyses, de pronostics et de plaidoiries favorables ou de réquisitoires parfois violents lancés pour ou contre les institutions en place.

    Face à cette profusion d’articles et d’émissions de radio ou de télévision, il est difficile de se faire une opinion si l’on n’est pas soi-même initié, d’autant qu’une connotation idéologique sournoise accompagne le plus souvent les théories présentées.

    Polémia, au risque de paraître incohérente mais dans son souci d’apporter à ses lecteurs des outils de réflexion et d’analyse qui peuvent néanmoins paraître contradictoires, a déjà publié plusieurs articles (*), les uns doctrinaires, d’autres pragmatiques, émanant d’économistes ou d’observateurs politiques français ou étrangers. Aujourd’hui, poursuivant sa quète d’informations, Polémia présente un nouvel exposé dont l’auteur, semble-t-il, envisage le pire. Qu’en sera-t-il ?

    Polémia 

    L'effondrement annoncé de l'Europe

    Il y a vingt ans le bloc soviétique s’effondrait, non pas sous le coup d’une attaque militaire des capitalistes-impérialistes, mais sous le poids de ses propres contradictions économiques, comme eût dit Karl Marx lui-même.

    Cette dislocation, inévitable au bout de deux ou trois générations, n’avait été prévue par personne, sauf par une poignée d’économistes imperturbables qui accordaient foi aux lois du marché libre.

    Aujourd'hui, les mêmes lois permettent d’annoncer l’effondrement de l’Europe, la crise de l’euro en étant le signe avant-coureur.

    Les marchés

    On reproche souvent aux marchés leur courte vue, leur « vision short-termiste », pour employer le jargon boursier. C’est bien mal connaître ce qu’est un prix de marché, fût-il spéculatif - surtout s’il est spéculatif. Un prix, sur un marché libre, concentre en lui toutes les informations disponibles non seulement sur le présent, mais aussi sur le passé et l’avenir. En d’autres termes, moins sophistiqués, on dira que ceux qui ont de l’argent, les « riches », qu’ils soient de bons ou de mauvais riches, se soucient d’un avenir beaucoup plus lointain que ne le font des politiques, inquiets de leur prochaine réélection. Le célèbre « mur de l’argent » est un mur où s’écrit l’avenir - comme celui de Balthazar (Daniel, 5, 25) !

    Or, aujourd'hui, les marchés anticipent, non pas seulement les conséquences désastreuses au jour le jour des remèdes censés hâter la fin de la crise financière démarrée aux Etats-Unis il y a déjà deux ans, mais aussi et surtout l’incapacité de l’Europe à affronter le marché mondial, handicapée qu’elle se trouve par le fardeau des dettes publiques qui ont fait un énorme bond en avant grâce aux remèdes susdits.

    L'auto-destruction d'un Etat-Providence

    Les « affreux spéculateurs » ont aussi mis dans leurs programmes d’ordinateurs les dettes générées par le système de retraite par répartition, dettes de plus en plus énormes et de moins en moins financées à mesure que la réforme du système est repoussée ou ratée. L’auto-destruction d’un Etat-Providence engendrant moins d’enfants et plus de chômeurs, moins d’épargne et plus d’impôts, est aussi prévisible au bout de deux ou trois générations que le fut la faillite du système soviétique, et si les politiques le nient ou le dénient, les marchés, eux, le savent fort bien et en tiennent compte.

    A vrai dire, les politiques ont conscience de cette (d)échéance prochaine. Si le président de la République française se précipite au chevet de la Grèce, s’il pousse à l’instauration d’une improbable gouvernance économique européenne, si en même temps il se hâte de faire aboutir l’ultime réforme des retraites, quel qu’en soit le prix électoral, c’est pour tenter de prévenir une dégradation humiliante de la note de la France sur les marchés financiers, qui se traduirait par un alourdissement supplémentaire de la dette et une claque énorme sur le plan politique, et personnel. Combat d’arrière-garde, le dos au mur, c’est bien le cas de le dire. A moins d’un miracle sur le « front social » (retraites, marché du travail, assurance-maladie) que rien ne permet d’attendre, ou à moins qu’on ne casse le thermomètre des agences de notation, la dégradation de l'Etat français est inéluctable puisque la dette publique actuelle n’est tout simplement pas soutenable.

    Ce qui vaut ici de la France peut être dit pour la plupart des Etats européens, embourbés dans les mêmes ornières.

    Les grands événements historiques conjuguent le plus souvent le hasard et la nécessité : une étincelle met le feu au baril de poudre. L’étincelle, ce fut l’affaire américaine des subprime (encore un fruit de l'Etat-Providence). Le baril, ce sont des déficits publics accumulés pendant trente ans. L’explosion, nous la vivons en ce moment même, plaçant pour un long temps l’Europe aux anciens parapets hors de la compétition mondiale.

    Philippe Simonnot, 24/05/2010
    Philippe Simonnot est directeur de l'Atelier de l'économie contemporaine et Directeur du séminaire monétaire de l'Institut Turgot.

    (*) NDLR : on peut trouver ces articles sous les rubriques Economie et Europe du site Polémia

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2927

  • Maurice Allais flingue le néo-libéralisme dans une revue financée par Bercy

    Pour fêter ses 99 ans, le seul Nobel français d’économie s’est livré dans la très confidentielle revue de l’Ecole des Mines à une critique féroce du « libre-échangisme ». Il alerte sur la destruction de l’agriculture et de l’industrie, sources profondes du chômage français, et en appelle à des solidarités régionales.

    « Le libéralisme ne saurait être un laisser faire », insiste Maurice Allais, 99 ans depuis mai dernier et seul Français Nobel d’économie (1988). Dans la livraison de mai de Réalités Industrielles, publiée avec le soutien de Bercy, l’économiste ouvre le bal d’un dossier consacré au diagnostic de la crise, avec un petit article décapant sur « Les causes véritables du chômage ».

    Pour Maurice Allais, le chômage n’est pas essentiellement dû à des questions monétaires, même si celles-ci devraient « continuer de jouer un rôle néfaste grandissant », mais il pointe en premier lieu, les responsabilités d’un système global, celui né de « la conséquence de la libéralisation inconsidérée du commerce international. »

    La profonde ignorance des économistes

    Professeur honoraire à l’Ecole nationale supérieure des Mines de Paris, il rappelle à ses anciens disciples quelques vérités pas très politiquement correctes et s’en prend à l’idéologie mainstream actuelle des économistes. Farouchement anti-échangiste comme il fut exactement le contraire, reaganien invétéré jusqu’en 1994, il estime que « nous avons été conduits à l’abîme par des affirmations économiques constamment répétées, mais non prouvées. Par un matraquage incessant, nous étions mis face à » des vérités établies, des tabous indiscutés, des préjugés admis sans discussion. Cette doctrine affirmait comme une vérité scientifique un lien entre l’absence de régulation et une allocation optimale des ressources. Au lieu de vérité il y a eu, au contraire, dans tout ceci, une profonde ignorance et une idéologie simplificatrice.

    Le doyen des économistes français perçoit dans la crise financière actuelle, un poison majeur : « L’enjeu capital actuel est le risque d’une destruction de l’agriculture et de l’industrie françaises. Ce danger est réel et j’emploie le mot destruction car il est représentatif de la réalité. Un tel risque provient du mouvement incessant des délocalisations, elles-même dues aux différences de salaires entre, d’une part, des pays développés tels que ceux de l’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest, et, d’autre part, ceux d’Asie ou d’Europe orientale, par exemple la Roumanie ou la Pologne », accuse t-il. Démonstration : « Un écart de salaire élevé, aussi extrême qu’un rapport de un à six par exemple, n’est pas supportable sur le long terme par les entreprises des pays où le revenu est plus élevé. »

    Tous victimes

    Mais le quasi-centenaire met en garde également ceux qui voudraient attiser les haines xénophobes de cette situation. « Cela ne veut pas dire que j’oppose entre elles ces différentes régions, qui me semblent toutes des victimes actuelles ou à venir du libre-échangisme voulu par l’OMC, le FMI et par Bruxelles en ce qui concerne l’Europe. » En 2005 déjà, le Nobel d’économie estimait que l’abandon de la préférence communautaire, décidé en 1974 par Bruxelles, avait entraîné une réduction du taux de croissance du PIB réel par habitant de chaque pays du traité de Rome de l’ordre de 30 à 50%.

    En 2010, Maurice Allais propose une réforme rétablissant les préférences régionales au sein du commerce international. "Un point essentiel tient à la définition de ces espaces régionaux, qui ne devront pas être trop vastes et devront rechercher une homogénéité interne, ce que je définis comme « des ensembles régionaux groupant des pays de développement économique comparable, chaque association régionale se protégeant raisonnablement vis à vis des autres. » Visée : ne pas supprimer la concurrence, mais enrayer les distorsions de concurrence, telles que celles engendrées par ces écarts trop importants de coûts salariaux.

    On pourra toujours objecter à l’auguste économiste qu’il cultiva comme un forcené l’idéologie reaganienne, ou que ses théories ont été vampirisées par le Front National, Maurice Allais quant à lui se considère définitivement comme un libéral socialiste : « C’est-à-dire socialiste quant aux objectifs, et libéral quant aux moyens. Les deux ne me semblent, ainsi, plus opposables de manière antagoniste, mais deviennent complémentaires.»

    Emmanuel Lemieux
    L’annuel des idées IDEES – POLITIQUE – SCIENCES HUMAINES 
    mardi 8 juin 2010

    Repères : Réalités industrielles, édition de mai, Editions Eska avec le soutien du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, 23 euros.

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2963

  • Retour à la chevalerie originelle

    Sur le lien wikipedia consacré à Voxnr, il est un peu question de moi. On y apprend que je suis réactionnaire. Ce que je confirme. J'ai quitté le nationalisme révolutionnaire en 1989. A cela plusieurs raisons dont une m'apparaît comme majeure. L'idée que je me faisais du nationalisme allait de pair avec une collaboration du Peuple qui se devait d'être soucieux du bien commun quitte à ce que chacun accepte de se sacrifier au profit de tous. C'est par antisoviétisme que je me suis fait muté dans les commandos antichars par idéalisme. Je n'y ai rencontré que des jeunes attendant la quille. De même, c'est dans une relative indifférence que furent perdus, aussi bien l'Indochine que l'Algérie. Ce que l'on doit savoir, c'est que dès les années 70, un vent libéral souffle sur la planète. La nobélisation aussi bien de Friedmann que de Hayek en 74 et 76 fut le prélude à l'élection, aussi bien à l'élection de Thatcher en 78 qu'à celle de Reagan en 1980. On sait ce que fut le socialisme en France dès 1981. Une simple parenthèse de deux ans avant la conversion au libéralisme. Nous y sommes bien entendu toujours. Les jeunes croient donc, parce qu'ils n'ont pas connu cette époque, que la gauche existe – elle continue bien à tort à se présenter comme telle – alors que ce n'est plus le cas.
    Aujourd'hui, le référentiel n'est plus celui de la droite et de la gauche mais celui qui oppose libéraux et dirigistes. Rappelons que le terme de « socialisme », bien compris, n'est nullement sale même si je lui préfère celui de « catholicisme social ». On pourrait se demander pourquoi je ne fais pas de Voxnr un site ouvertement contre-révolutionnaire : c'est une simple question d'intégrité. Je n'avais pas, moi, simple individualité, à trahir. D'où mon maintien sur la ligne Nr. Je ne sais d'ailleurs s'il faut privilégier la Réaction à la révolution. D'où mon intéret pour l'expression de révolution conservatrice, synthèse de ces deux grans courants.
    Le Front national, à bien des égards, ne comble pas mes vœux. Il serait laborieux d'en expliquer le pourquoi. Il n'en reste pas moins qu'avec le Front de gauche (aie), c'est la seule possibilité d'un changement de politique. Et qu'on n'est pas la malhonnêteté intellectuelle de me dire que le Front est du Système : à témoin, ce n'est pas le fait du hasard s'il est autant critiqué par ledit Système. Le Front National, c'est avant tout le retour du bon sens en politique, celui là même qui fait tant défaut aux autres mouvements politiques. A titre d'exemple, c'est une preuve de bon sens, aussi bien de refuser l'immigration au motif des 6 millions de chômeurs que nous connaissons, que de vouloir que la délinquance soit jugulée et punie. Même si je suis Européen depuis toujours me reconnaissant dans la notion d'Empire – la structure du saint empire romain germanique étendue à l'ensemble de l'Europe – je n'en fustige pas moins l'Europe d'aujourd'hui. Nulle incohérence de ma part, sachant ce que représente l'Europe d'aujourd'hui.
    Depuis de nombreuses années, Voxnr n'est plus une structures de militants. Il est devenu un site informatif. J'ai depuis quelques mois mis en ligne des communiqués issus aussi bien de Terre et Peuple que du Renouveau Français. J'ai aussi, et à plusieurs reprises, relayé l'appel aux nationalistes d'André Gandillon. Le temps de l'engagement est maintenant venu pour tous.
    Je m'exprime de la sorte parce qu'ils sont si nombreux à faire de la politique sur leur propre page facebook sans être cartés. Qu'on imagine les conséquences si tous ces sympathisants venaient à passer à l'acte en s'engageant réellement, intégrant une communauté militante. Rappelons que cette radicalité n'empêche nullement le jour des élections de voter pour le Front. Voilà qui associerait au principe de plaisir celui de réalité.
    J'ai l'intention d'adhérer aussi bien au Renouveau Français qu'à Terre et Peuple à titre personnel, ce pour commencer. Voilà comment on peut cesser de se partager selon la haine en catholiques et païens. Si, pour des raisons principalement liés à mon éducation, j'ai le catholicisme chevillé au corps, je ne considère pas les païens comme de tristes sires. J'ai d'ailleurs dialogué avec nombres d'entre eux et j'y ai trouvé beaucoup de bon sens teinté d'idéalisme qui fait tant défaut aujourd'hui.
    Etre adhérent à un mouvement, c'est une trentaine d'euros par an à payer, soit environ 3 euros par mois. Même un bénéficiaire du rmi-rsa peut le faire....
    Il faut en finir avec cette mode postmoderne qui consiste en la célébration de son petit ego personnel, flagrant pour tant et tant de sympathisants. Si j'ai évoqué Terre et Peuple et le Renouveau Français, j'envisage – le fait n'est pas récent – aussi d'autres adhésions. J'aurais ainsi réalisé, au modeste niveau qui est le mien, l'union des ultras. Rappelons que sur l'essentiel nous sommes d'accord. Volonté de mettre fin au capitalisme financier. Défense de la race blanche, malheureusement en voie progressive de disparition. Retour aux valeurs universelles que sont le Vrai, le Bien et le Beau. Défense acharnée aussi bien de l'Europe perçue comme modèle alternatif au grand formatage mondial, célébration du pays dans lequel on habite et respect des spécificités locales qui se doivent elles aussi d'être célébrées.
    Et puis, il y a aussi la légitime haine qui nous habite. Celle du Système avec ses caractéristiques. Celle de l'islamisme que le Système favorise (Daech par exemple, ça n'est que 30 000 hommes). Celle de la violence majoritairement non réprimée dans la France d'aujourd'hui. Celle du mondialisme. Celle d'un modèle visant à former des individus similaires et donc interchangeables. Celle du melting pot d'importation américaine.
    Engager vous !!! La France et l'Occident chevaleresque ont besoin de vous !!!
    Embarras du choix quant aux mouvements susceptibles de vous accueillir, comme on peut le constater :
    Le Front National
    Le parti de la France
    Terre et Peuple
    Le Renouveau Français
    L'Action Française
    Egalité et Réconciliation
    L'Oeuvre Française
    Le parti nationaliste français
    Le cercle non conforme
    Solidarisme.fr
    Le Mnr
    Le Bloc identitaire
    La dissidence
    Encore une fois, Voxnr n'étant plus une structure accueillant des militants, cette communication est désintéressée...

    Philippe Delbauvre

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuuFEyuZyEayrmlpVg.shtml

  • "Les Français se reconnaissent dans ce discours de vérité qui est tenu par le Front national"

    Oui et alors ? Une journaliste ne peut-elle pas dire qu'un discours de vérité est repris par un parti sans que, parce qu'il s'agit du FN, on lui reproche de dire ce qu'elle n'a pas dit : tout le discours du FN est un discours de vérité ?  Maïtena Biraben met un terme à cette polémique : 

    "L'animatrice ne s'est pas excusée. "Il est question de forme, pas du fond", a-t-elle expliqué, visiblement agacée, en ouverture du Grand Journal de ce vendredi. "J'aurais pu dire un discours cash, un discours anti-langue de bois, c'était sans ambigüité pour mon invité", a-t-elle ajouté, en invitant ceux qui auraient un "doute" à aller voir le "replay" de l'émission. 

    Aucune maladresse donc pour la présentatrice difficilement soupçonnable de vouloir faire le jeu d'un FN malgré tout venu à sa rescousse. A n'en pas douter, la réponse a été longuement travaillée avec la communicante de crise Anne Hommel, qui l'accompagne depuis sa prise de fonction à la tête du Grand Journal. 

    L'étoile montante de Canal+ a fini par appeler ses "confrères" journalistes à être "un tout petit plus détendus". 

    Circulez, il n'y a rien à voir.

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vous avez dit mixité sociale ?

    S’il n’y a pas assez de "Blancs", c’est peut-être parce qu’il y a trop des "autres" et que les vilains Français ne veulent pas vivre dans votre merveilleux monde de la diversité.

    On le sait, socialisme et démocratie ne font pas bon ménage. Les gouvernements successifs de M. Hollande en sont la preuve, s’il en était besoin. Difficulté à dialoguer avec les partenaires sociaux, avec les agriculteurs, répression sévère des manifestations pour la défense de la famille l’année dernière, recours répété à l’article 49-3 à l’Assemblée nationale…

    Après avoir voulu forcer la main des maires pour accueillir des migrants dont les Français ne veulent pas, la dernière idée en date de monsieur Valls consiste donc à imposer la mixité sociale dans les villes via la dictatoriale loi SRU. Par l’intermédiaire de son ministre de la Ville, Patrick Kanner, notre ayatollah de la mixité nous fait savoir son intention de préempter des terrains pour obliger les élus locaux à accueillir des logements sociaux sur leur commune.

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  • Regard sur l’actu #18: Crise migratoire. Partie 2: Le système avec eux et contre nous.

    Cet article sur la crise migratoire en cours en Europe est la seconde partie de ce Regard sur l'actu. La première partie se trouve ici et a pour titre "Européens contre "réfugiés" 

    Crise migratoire. Partie 2: Le système avec eux et contre nous. 

    Profiteurs et/ou alliés

    L’élan pseudo-philanthropique envers les « migrants » est à mettre en parallèle avec la détestation de la population blanche de nos pays. Alors qu’on abandonne complètement les Calaisiens à leurs problèmes, on ne sait quoi faire pour les nouveaux-arrivés de la « jungle ». En voilà de pauvres gens qu’il faut aider ! A la différence des nos français nécessiteux qui, eux, ne sont qu’excréments. Il leur manque couleur et exotisme pour bénéficier des largesses de tous les bien-pensants j’imagine… Encore faut-il que ces largesses soient réellement sincères. J’en doute. Tous les ennemis de la France et de l’Europe sont prêts à aider les « migrants ». Pas forcément par bonté de cœur, pensez… Mais surtout pour combattre ce que nous sommes et pourrions être. Ou alors pour (continuer à) exister dans la machine médiatique comme c’est le cas de toutes ces célébrités soi-disant « engagées ». Entre la gourde pro-métissage Clémentine Célarié, l’handicapé mental Francis Huster qui pense qu’on va accueillir « les futurs Montaigne » et l’appel des 66 « artistes » (Canet, Adjani etc), nos « réfugiés » ont des soutiens de poids !

    Sans compter tous ceux pour qui la vague migratoire a des retombées en argent sonnant et trébuchant.  Les passeurs ont forcément des complices bien placés… On en a en France et ailleurs, c’est évident. Sans parler de ceux qui se partagent les miettes à l’image de cette consule honoraire en Turquie qui vendait des canots aux « migrants ». Pour le reste, regardez une fois encore le patronat qui se réjouit de voir arriver de nouveaux esclaves taillables et corvéables à merci. Prenons le cas allemand si vous le voulez bien. « Les entreprises se réjouissent de cet apport inespéré en main-d’œuvre potentielle alors que la population allemande vieillit. La République fédérale est en train de développer un modèle d’intégration des migrants inédit en Europe. » On lit plus loin que « sous la pression du patronat, le gouvernement a déjà assoupli les conditions d’accès au marché du travail. Depuis novembre 2014, les requérants sont autorisés à travailler ou à entamer une formation professionnelle dès trois mois après leur arrivée dans le pays, au lieu de neuf mois auparavant. En Europe, seule la Suède ouvre les portes de ses entreprises dès l’arrivée des migrants. Autre requête du patronat allemand: les entreprises ne seront plus obligées dès novembre prochain de soumettre leur projet d’embauche d’un requérant à l’Agence pour l’emploi, qui devait jusqu’alors vérifier qu’aucun candidat allemand ou membre de l’UE ne pouvait prétendre à l’emploi. » On ne fait que le répéter : Capitalisme = immigration.

    Les grands groupes industriels ne sont pas en reste. Eux qui n’ont toujours pensé qu’à leurs propres intérêts et n’ont fait que mépriser les travailleurs du cru… Que cela cache-t-il ? Je cite l’article de France 3 Auvergne : "Air Liquide, Michelin, Sodexo et Total s'engagent, dans le cadre qui sera fixé par les pouvoirs publics, à venir en aide aux réfugiés par des actions concrètes liées à leurs domaines d'activités, à leur savoir-faire, à leurs compétences et aux moyens opérationnels dont elles disposent", ont indiqué ce quatuor de groupes tous cotés en Bourse, dont trois industriels membres du CAC 40, dans un communiqué commun. "Il s'agira par exemple de la mise à disposition de locaux, de dons de nourriture et de produits de première nécessité, de l'accès à des soins de santé, de la prise en charge de frais d'accueil ou encore d'accompagnement professionnel, de formation et d'apprentissage". On cherche de la main d’œuvre pas cher ? Pierre Gattaz, patron du MEDEF, dit bien que l'organisation patronale souhaite "une intégration plus efficace de ces migrants" et y travaille activement. Eh oui, continue-t-il: "(il faut) les accueillir, on ne peut pas faire autrement"! C'est inéluctable, comprenez-vous...

    Tous pour eux !

    Les élans que je viens d’évoquer sont totalement dans la direction prise par le Système dans cette affaire. L’occasion est trop bonne pour en finir avec l’Europe: nos élites mondialisées et corrompues travaillent de concert, consciemment ou non, à réaliser les plans de tous ceux, Etats-Unis en tête, qui veulent détruire notre continent et son influence par le biais de cette crise migratoire.

    En France, tous les nuisibles chantent de concert les louanges des « migrants » et la nécessité impérieuse de les accueillir. Gouvernement, politiques, personnages médiatiques. Tous complices, tous pourris ! Bien loin du peuple et de son avis sur la question, ils sont accompagnés par les médias avec qui ils n’hésitent pas à déclarer les inepties les plus culottées ! Il serait impossible de toutes les citer mais je ne résiste pas à l’envie de vous faire profiter des plus croustillantes. La première vient d’Emmanuel Macron pour qui « l’arrivée de réfugiés est une opportunité économique ». L’ancien de chez Rothschild continue sur sa lancée : «C'est d'abord notre dignité et c'est aussi une opportunité économique car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables». Oui, aussi remarquables que tous les immigrés non-blancs arrivés en Europe ces dernières décennies dont on connaît parfaitement les qualités… Jacques Attali, comme d’habitude, fait preuve d’une chutzpah incroyable en déclarant que, certes, nous n’avons encore rien vu mais surtout que nous avons de la chance de recevoir tous ces pseudo-réfugiés qui sont les messies de notre continent : « Ces gens-là vont faire de l’Europe, la première puissance du monde. L’intégration espagnole et italienne en Belgique est un succès. On ne voit que les problèmes de l’intégration musulmane mais pas les succès qui sont nombreux. En France, on a quelque 5 millions de musulmans dont 98 % s’intègrent, sont médecins, avocats, journalistesNormalement, ce qui se passe avec les migrants devrait entraîner la construction d’une Europe plus intégrée, plus puissante, se donnant les moyens de recevoir ces personnes. Leur arrivée est une incroyable chance car cela transforme la démographie européenne. Et nous, au contraire, on a une réaction de petits. »

    Une réaction de petits. Attali devrait aller plutôt voir ce qui se passe du côté des Etats richissimes du Golfe, bien plus apparentés que nous aux « migrants » mais où ceux-ci ne vont curieusement pas crier famine… En effet, en Arabie Saoudite ou au Qatar, la solidarité est un mot qui n’a pas le même sens qu’ici. On sait y être pragmatique. Premièrement, « les pays du Golfe ne sont pas signataires de la Convention des refugiés de 1951 et n’ont aucun engagement dans ce sens » lit-on ici. Deuxièmement, ils craignent d’être submergés par des hordes de réfugiés qui pourraient devenir des facteurs de déstabilisation intérieure. Dernièrement, ils savent bien que l’Europe va s’affaiblir encore plus et s’islamiser de concert. Donc, les « réfugiés », ils nous les laissent de bon cœur mais sont prêts à débourser ce qu'il faudra pour des centaines de nouvelles mosquées ! Ou même à payer leurs études ici comme le prévoit un protocole signé discrètement entre La Sorbonne et l'émir du Qatar. La première n'a pas pu résister à l'appel du pognon: 1,8 millions d'euros sur 3 ans pour une centaine d'étudiants qui seront choyés comme jamais!

    Du côté d'Israël, même chose: de réfugiés, on n'en veut pas sur le territoire de l'Eretz! Netanyahu le dit d'ailleurs bien fort: «Nous ne laisserons pas Israël être submergé par une vague de migrants illégaux et d’activistes terroristes». On va donc laisser les Européens se débrouiller avec... Bingo, IsraAID, organisation financée par le B’naï Brith fait tout son possible pour aider les "réfugiés" à atteindre l'Europe. Elle est pas belle la vie avec Attali et IsraAID?

     

     

    Bienvenue!

    Comme le suggère Emmanuelle Cosse, boss d’EELV : "On peut accueillir des réfugiés sans limite en France comme dans toute l'Europe." C’est tellement évident qu’il convient de leur dérouler le tapis rouge à la manière d’Anne Dingo, euh Hildago, maire de Paris, qui n’a rien trouvé de mieux que de tweeter un message de bienvenue aux migrants. Adressé en trois langues dont l’arabe, ce tweet a très justement fait bondir Marine Le Pen qui a conseillé à la bobo-dingo « de se voiler pour dire la bienvenue aux clandestins ». Clandestins, euh « migrants », déjà accueillis par centaines à Paris depuis des semaines. Et dans les principales villes de France qui sont, bien évidemment, tenues par les mêmes cliques politicardes : Lille, Rouen, Caen, Strasbourg, Grenoble, Pau, Bordeaux dont le maire, Alain Juppé a déclaré, pour changer : «On doit accueillir tous ceux que nous pouvons accueillir». 24.000 quand même… Disent-ils… alors que la France, cette gourmande, fait tout pour en avoir encore plus ! Voyez ici avec l’affaire des « munichois ». Le Ministère de l'Immigration va mettre tout le monde d'accord: « toute personne qui souhaite solliciter la protection de notre pays doit être certaine (...) de bénéficier d'un accueil, d'un hébergement et d'une prise en charge optimaux ».

    Le gouvernement français, lui, fait tout son possible pour favoriser l’accueil à grande échelle et l’installation de ces chers nouveaux-arrivés qui sont destinés à nous remplacer. Manuel Valls, a certes annoncé qu’il n’« n’hésitera [it] pas àrétablir des contrôles provisoires aux frontières », comme l’a fait l’Allemagne mais l’on devine une énième manipulation destinée à apaiser une opinion publique de plus en plus rétive à la situation dans laquelle se trouve la France. Valls refuse de tout fermer car, comprenez-vous, ce serait « fermer les yeux sur les réfugiés qui meurent à nos portes ». Encore un nouveau mythe… Ils crèvent à nos portes donc accueillez-les si vous voulez avoir bonne conscience. Le premier ministre, lui, n’a pas de problème de conscience avec l’argent des Français en tout cas : il vient d’annoncer le déblocage de « 279 millions d’euros supplémentaires en 2016 pour financer l’accueil de réfugiés et de demandeurs d’asile en France. » 279 millions qui s’ajoutent aux 334 millions prévus pour 2017 soit 613 millions d’euros supplémentaires ! Généreuse France !  Il a, en outre, refusé l’idée de la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) qui permet au monde entier de venir se faire soigner chez nous avec nos impôts. Voyez son argument, c’est du grand art : sa suppression « coûterait plus cher » que son maintien. On découvre pourtant que l’Etat français sait passer outre ses difficultés financières dès qu’il s’agit de non-Blancs. Ainsi, les communes qui créeront des hébergements supplémentaires pour les « migrants » recevront  «1000 euros par place» a annoncé Cazeneuve.

    Commencent à coûter quand même les nouveaux… D’autant qu’ils ont droit à un florilège d’aides, ce qui, bien évidemment les attire ici comme des nuées d'insectes. Il n’y a pas que l’AME. L'allocation temporaire d'attente (ATA) est versée « par Pôle emploi […] le temps de la procédure de la demande d'asile » et s’élève à près de 350 euros par mois. L'allocation mensuelle de subsistance (AMS) tombe, quant à elle, « dès lors que le migrant demandeur d'asile se voit proposer un hébergement en Centre d'accueil de demandeurs d'asile ». Elle remplacerait l’ATA et va jusqu’à 718 euros par mois pour une famille avec 6 enfants. Voilà pour les principales. Il y en a forcément qui ne nous sont pas connues car versées plus discrètement. Les aides locales par exemple : gratuité des transports en commun, de la cantine, inscription à une épicerie sociale etc. Vous trouverez le détail ici etici. On est bien en France non ?

    En plus de l’Etat, tous ses rouages et tous ses clients accompagnent le pauvre migrant-damné-de-la-terre à s’installer ici. Je cite pour commencer un article 20minutes : « La présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD), Marie-Arlette Carlotti, a proposé lundi de mobiliser 77.310 logements sociaux vacants pour loger les migrants qui auront obtenu le statut de réfugiés. » Et hop-là !! En plus, on peut compter sur nombre d’organisations et associations telles que l’OFPRA ! C’est quoi l’OFPRA ? Ah oui…l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Qui, « pour faire face à la crise des migrants des dernières semaines […] a mis en place une procédure d’urgence exceptionnelle » pour accélérer l’attribution de titres de séjour. En effet, c’est « une sorte de « répétition générale » avant l’arrivée massive sur deux ans de 24.000 demandeurs d’asile promis par François Hollande, auxquels s’ajoutent 9.000 personnes que la France s’était engagée à recevoir en juillet dernier auprès de la commission européenne. » Une répétition ! Sachez tout de même que les pseudo-réfugiés, on va en envoyer dans toute la France grâce à la répartition des logements sociaux. « L’objectif étant de répartir l’effort sur tout le territoire » lit-on dans le Monde. De toute manière, on va finir par vous les imposer chez vous. A l’image des procédés malhonnêtes employés à Hellemmes, commune associée à Lille. « La Mairie a contacté des personnes âgées esseulées afin de leur demander d’accueillir des réfugiés chez eux. » nous rapporte en effetNord Actu.

    Une crise européenne.

    Si Paris et Berlin étaient dans le bataillon de tête des pays œuvrant pour recevoir dans l’UE le maximum de « migrants », ils sont loin d’être suivis par tout le monde. Les pays de l’Est sont beaucoup plus réticents que leurs homologues de l’Ouest et les tensions ne font que s’accentuer au sein de l’UE. Aucun accord réeln’a été trouvé sur les quotas de migrants et chaque Etat commence à faire les choses à sa sauce en se souciant de moins en moins des autres (voir les tensions entre la Croatie et la Hongrie par exemple).

    Un cas intéressant est celui de l’Allemagne. Il y a quelque temps, on nous bassinait les oreilles avec le soi-disant accueil allemand, modèle entre tous. Las ! Alors qu’on disait l’opinion publique allemande « très favorable à l’accueil des réfugiés », on se rend compte qu’elle y est, au contraire, de plus en plus hostile. Angela Merkel, après s’être fait remarquer par ses selfies en compagnie de pseudo-réfugiés et par ses encouragements divers à la submersion de son pays (800.000 demandeurs d’asile pour 2015, plus que le nombre de petits allemands nés cette année !), a dû quand même reconnaître que le modèle multiculturel avait échoué outre-Rhin. Cela ne l’empêche certes pas de continuer à prôner une immigration « nécessaire étant donnée la pénurie de main d'œuvre qualifiée » et à considérer que « l’Islam fait partie de l’Allemagne » mais sa position a quelque peu évolué. Et celle du pays également où on commence à voir la réalité en face comme à Munich où l’on a séparé, pour le fameux Oktoberfest, fêtards et migrants pour éviter les agressions des premiers, musulmans le plus souvent, sur les seconds.

    Ne croyons pas cependant que le pouvoir de nuisance de l’Allemagne (suivi par la France) a baissé vis-à-vis des autres pays de l’UE. En effet, suite à l’impossibilité d’arriver à un accord général sur la question migratoire, Berlin a menacé de sanctions financières les pays opposés aux quotas. Les pays du groupe deVisegrad sont visés : la Hongrie, la Slovaquie, la Pologne et la République Tchèque. La tension augmente dans l’UE et gageons que nous n’en sommes qu’au début…

    La Hongrie, dont nous avons récemment parlé, tient bon et conserve une position farouchement opposée à celle, angélique, du tandem Paris-Berlin. Le premier ministre, Orban, n'hésite pas à dire que "La Hongrie et toute l'Europe sont en danger" et qu'"on ne peut pas laisser entrer ceux qui nous submergent". La législation vient d'être sérieusement renforcée et la police peut même perquisitionner tout endroit soupçonné de renfermer des "migrants". Après avoir verrouillé la frontière avec la Serbie et résisté à la violence des migrants qui se sont opposés à la police (qui, comme l'armée, a désormais le droit d'utiliser des armes non-létales contre les pacifiques "réfugiés"), Budapest reste sur ses gardes (elle renforce d’ailleurs la sécurité de ses frontières avec la Croatie et la Roumanie) et oblige indirectement les flux incontrôlés de chances pour l’Europe à passer par la Croatie. Sans surprise, toutes les bonnes consciences ont fustigé la Hongrie d’Attali à l’Express en passant par le Point. Le secrétaire de l’ONU, a jugé« inacceptable » la manière dont étaient traités les pauvres migrants.  

    La Croatie qui, il y a quelques jours, tenait une position mesurée sur l’arrivée des clandestins, a changé son fusil d’épaule, débordée qu’elle est par les milliers de nouveaux arrivés… Qui posent problème à tous les pays de la région, à l’image de la Slovénie où la police « a dispersé avec des tirs de gaz lacrymogène un groupe de plusieurs centaines de migrants qui cherchait à forcer sa frontière. »

    Eh oui, face à cette invasion, les pays de l’UE cherchent de plus en plus à se protéger. Après l’Allemagne qui a rétabli des contrôles renforcés à ses frontières, c’est un constat amer pour le Monde : « les portes de l’Europe se sont fermées les unes après les autres : la République tchèque, la Slovaquie et l’Autriche avaient rapidement annoncé un contrôle renforcé de leurs frontières avec la Hongrie. »

    Je ne doute pas que ce mouvement de prise de conscience continuera en Europe ces prochaines semaines. Quelles en seront les modalités, je l’ignore, mais je suis certain que les choses iront bon train et que les positions angéliques seront de plus en plus rares (sauf en France probablement). Pour le coup, on peut se réjouir du pragmatisme de plusieurs de nos voisins de l’Est. D’autant que, face à l’invasion de leur terre, de plus en plus d’Européens choisissent la résistance. Les « migrants » commencent à le sentir et évitent les endroits peu propices à l’accueil (la Bulgarie par exemple qui vient d'autoriser les forces de l'ordre à tirer ou laFinlande).

    Résistance !

    Notons pour commencer que les Européens, en France ou ailleurs, sont de plus en plus hostiles à l’immigration et donc à la submersion migratoire en cours. Ca ne change pas grand-chose pour le moment mais, au moins, on y est. Il en aura fallu du temps… mais les répercussions futures pourraient nous étonner.

    Chez nous, la population résiste passivement et attend encore beaucoup des politiciens en place. Le FN l’a d’ailleurs bien compris et tente de se faire passer pour le fer de lance du refus face à l’invasion en cours. Une chose préoccupe beaucoup les Français, très attachés à leur commune : le maire va-t-il accepter des « migrants » ? Les mairies FN ou apparentées (Orange ou Béziers) le refusent catégoriquement. Ils ne sont pas les seuls. Heureusement !

    Outre le cas des gouvernements des pays d’Europe de l’Est qui résistent à leur manière, la population de ces pays montre davantage son mécontentement. Tout le monde a déjà entendu parler des méthodes bien plus musclées de la police hongroise et de ce maire, Laszlo Toroczkai, qui a réalisé un clip de mise en gardedestiné aux « migrants » qui voudraient entrer en Hongrie, ou pire, dans sa ville. De plus en plus de manifestations ont également lieu à travers toute l’Europe et certaines ont été conséquentes à Varsovie, Bratislava ou Prague.

    Nous n’avons encore rien vu. Les prochains mois risquent d’être fort mouvementés et cette crise migratoire (avec les violences et autres problèmes qu'elle entraîne) pourrait annoncer, espérons-le, un réveil des Européens face à l’annonce de la fin de l’histoire. Une chose est certaine: le divorce entre les peuples et l'oligarchie en place se profile bien plus qu'avant. Surtout en Europe de l'Ouest. Quant à l'UE, les paris sont ouverts pour son futur!

    Rüdiger/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Sida : l’intox

    Plus de 35 millions de personnes son porteurs du sida et un million d’entre elles en meurent chaque année.

    Or rituellement, avec une régularité quasiment horlogère, il nous est annoncé qu’un vaccin contre le sida a été mis au point. La dernière version a été publiée en date du 25 février dernier par la revue Nature. Elle annonçait qu’un succès partiel avait été obtenu chez quatre singes : toutefois, l’immunité ne durait que huit mois au maximum. Mais ce vaccin, pour le Pr Rozenbaum spécialiste de cette maladie, ne serait pas commercialisable avant des années et peut-être jamais.

    En décembre 2014, était révélé par Didier Raoult, professeur à la faculté de médecine de Marseillele cas de deux patients qui avaient guéri spontanément. C’était une véritable « révolution », dira-t-on avec lyrisme. Emballement médiatique maximum ! Or à l’époque plusieurs chercheurs n’étaient guère de cet avis et mirent un double bémol.

    Une étude française de l’INSERM présentée par Fréquence Médicale du 24 septembre 2015, explique que dès l’arrêt des traitements antiviraux, la maladie réapparait. Pourquoi ? Parce que le virus est quiescent et caché dans une série d’organes comme le cerveau ; ceci même durant le traitement. La découverte nouvelle est que le tissu graisseux est une véritable réserve du virus où il se refugie et se multiplie toujours. Une des raisons est l’inflammation qu’il y déclenche. Ceci concerne la totalité des graisses du corps où qu’elles soient. Donc le volume des réservoirs est ainsi considérablement plus important que ce que l’on pensait jusqu’à présent. On a eu tort de ne prendre en considération que la seule présence du virus dans le sang, explique le Pr Olivier Lambotte de l’Hôpital Bicêtre. Il déclare expressis verbis que « la rémission et la réduction de l’infection par le VIH n’est pas pour demain »

    http://www.medias-presse.info/sida-lintox/39519