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divers - Page 481

  • Un scientifique interdit l’utilisation de son logiciel aux pays qui accueillent les clandestins


    Treefinder
    Afin de protester contre l’immigration-invasion, le développeur du logiciel Treefinder, Gangolf Jobb, vient d’annoncer sur son site officiel que la licence d’utilisation était révoquée dans huit pays européens : Allemagne, Autriche, France, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne, Suède, et Danemark.

    Totalement inconnu du grand public, le logiciel Treefinder est un logiciel très réputé dans la communauté scientifique. Il « calcule des arbres phylogénétiques à partir de séquences moléculaires« , c’est-à-dire qu’il facilite la recherche de liens de parentés entre des espèces.

    « Je ne veux plus soutenir avec mon travail le système politique en Europe et en Allemagne, dont le système scientifique fait partie« , explique le chercheur. « En particulier, je suis en désaccord avec la politique d’immigration » qui « me fait du tort, fait du tort à ma famille, fait du tort à mon peuple« .

    « Quiconque invite ou accueille des immigrants en Europe et en Allemagne est mon ennemi« , écrit le scientifique qui assure n’avoir rien contre l’aide apportée aux réfugiés. A condition qu’ils soient « strictement séparés de nous les Européens » (sic) et qu’ils soient renvoyés chez eux après une période indéterminée. Il affirme que l’accueil des migrants ne profite qu’au capitalisme, qu’il aboutira à une « guerre civile », « sans parler de la perte de notre patrimoine génétique européen« .

     

    Déjà en février 2015, Gangolf Jobb avait révoqué la licence pour les Etats-Unis, pour protester contre « l’impérialisme américain ». « C’est fait conformément à l’accord de licence dont il est fait état dans le manuel de Treefinder depuis les toutes premières versions, qui me réserve le droit de changer l’accord de licence à tout moment« , assure-t-il. « Je peux le faire parce que Treefinder est ma propriété« .

    Voilà une belle leçon de militantisme.

    Source

    http://www.contre-info.com/un-scientifique-interdit-utilisation-de-son-logiciel-aux-pays-qui-accueillent-les-clandestins#more-39426

  • Statut des (hauts) fonctionnaires, ENA, Conseil d’État : ces féodalités doivent disparaître

    Bien sûr qu’il faut supprimer le statut des (hauts) fonctionnaires, pour le remplacer par un système dit d’emplois. En clair des CDI, avec périodes d’essai plus longues et un système de récompenses-sanctions qui marche, hors fonctions régaliennes.

    Non pour les raisons invoquées par Macron – faire correspondre les besoins de l’administration et la compétence des agents, soit l’application des règles du marché du travail, sans recours aux concours et à l’emploi à vie – mais parce que ce statut est devenu archaïque et ne joue plus son rôle de protection de l’administration contre les ingérences et la corruption.

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  • Les deux scandales Volkswagen...

    Le scandale Volkswagen s’inscrit dans la grande mascarade contemporaine qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes et nous faire croire que la croissance et le profit capitalistes sont compatibles avec la préservation de la planète et de ses ressources. De plus, quand l’on constate que cette fraude, en définitive, concernerait plus de onze millions de véhicules vendus, on ne peut que songer à la formule sévère de Balzac sur les grandes fortunes nées de grands crimes : cette tricherie de l’entreprise allemande a permis, sur la chimère du « diesel propre » (formule plutôt ambiguë par elle-même), d’engranger des milliards que d’autres entreprises, peut-être plus honnêtes ou moins malhonnêtes, auraient pu se partager en vendant leurs propres engins. Mais je dois avouer qu’un autre scandale me navre : que, en l’espace de deux jours, plusieurs dizaines de milliards d’euros de capitalisation boursière puissent disparaître, comme s’ils n’avaient jamais existé, comme si le réel effaçait un virtuel qui, pourtant, n’est pas indifférent aux populations et aux gouvernements qui se battent contre le gaspillage (ou le font croire, pour certains…) et pour rembourser des dettes artificielles, souvent constituées des intérêts plus que des sommes réellement empruntées !

    Cette démesure milliardaire montre toute la perversité d’un système qui oublie les hommes pour ne servir que le Veau d’or, c’est-à-dire l’Argent devenu cette idole devant laquelle nos gouvernements de moins en moins politiques (faute de volonté et de sens de l’Etat) semblent s’incliner avec un mélange de fatalisme et quelques remords discrets, un peu plus bruyants (et hypocrites ?) lors des campagnes électorales. On peut à bon droit regretter un de Gaulle proclamant que « la politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » ou un Louis XIV emprisonnant l’homme le plus riche de France, Nicolas Fouquet, qui n’avait pas su résister à la tentation de vouloir « acheter » le roi par de grandes démonstrations de « nouveau riche » qui, en définitive, causèrent sa perte…

    La richesse, en soi, n’est pas scandaleuse mais c’est la démesure et l’oubli des devoirs (en particulier sociaux) qu’elle impose qui sont choquants et heurtent le sens commun, cette décence nécessaire à l’équilibre des sociétés et à l’équité sociale. Il est assez d’exemples dans notre histoire d’un roi ou d’une reine prenant sur sa cassette personnelle ou faisant fondre sa vaisselle d’or ou d’argent pour soulager, même un peu, les malheurs des plus pauvres (ce qui ne les fait pas devenir riches eux-mêmes, mais leur rend quelques moyens d’existence que la rigueur des temps leur avait confisqués), pour que nous ne rougissions pas de notre passé monarchique. Etait-ce suffisant ? Sans doute pas, mais cela était concret, au-delà de tout discours. Il n’est pas certain que la République, malgré ses grands principes gravés dans la pierre et brandis comme des trophées, puisse désormais s’imposer aux féodalités de l’Argent et répondre, au moins par quelques gestes généreux à défaut d’une politique générale, au défi d’une pauvreté qui concerne aujourd’hui plus de huit millions de nos concitoyens…

    Vaincue pour ne pas avoir été assez « bourgeoise » aux yeux de ses adversaires durant la Révolution française, la Monarchie, si elle veut demain s’enraciner dans le cœur des Français et renouer avec le pays, devra être populaire, non pour les applaudissements mais par une politique sociale audacieuse et, parfois, vigoureuse à l’égard des grandes entreprises, y compris étrangères comme Volkswagen, non pour les gêner ou les gérer directement, mais les inciter à la plus grande honnêteté à l’égard des consommateurs comme de l’Etat.

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Canada : Les désillusions de la ruée vers l’or noir

    Le Canada a de gigantesques réserves de pétrole, mais elles sont sous forme de sables bitumineux. Une boue collante, accessible en faible profondeur, mais qui coûte très cher à purifier.

    Lorsque le cours du baril de pétrole était très élevé, ces exploitations sont devenues rentables et il y a eu une véritable ruée vers l’or noir, notamment dans la province de l’Alberta. Mais depuis plus d’un an, les cours du pétrole restent très bas.

    Résultat : des réductions d’effectifs, des entreprises qui ferment, une bulle immobilière qui éclate… C’est toute une économie qui est durement frappée.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Brighelli - FN : le programme de Philippot pour l'école et l'université

    Florian Philippot, vice-président du Front national dirigé par Marine Le Pen, répond aux questions de Jean-Paul Brighelli sur l'école.

    On m'a beaucoup déconseillé d'offrir une tribune à Florian Philippot, c'est-à-dire au FN. Des démocrates convaincus pensent légitime d'ignorer un parti qui rassemble, sondage après sondage, au moins 30 % des Français. Ce n'est pas ma façon de penser. Qu'il soit par ailleurs bien entendu que publier ses réponses à des questions qui se posent effectivement n'est ni un acte d'allégeance ni un appel du pied. Cela dit, à deux mois des élections régionales, à moins de deux ans des présidentielles, il est temps que chacun sache à quoi s'attendre de la part de chacun des partis qui aspirent à gouverner le pays. Quant aux grincheux…

    Jean-Paul brighelli : Réforme du lycée (Chatel) ou réforme du collège (Vallaud-Belkacem), quel regard portez-vous sur ces réformes qui se donnent pour prétexte le bien-être des élèves ?

    Florian Philippot : Ces réformes, comme l'ensemble de celles menées depuis plus de trente ans, et tout particulièrement celles qui ont découlé de la loi Jospin de 1989 si l'on remonte un peu plus loin, vont à rebours du bien des élèves quand, en effet, elles prétendent souvent favoriser leur "bien-être". Elles ont pour dénominateur commun d'avoir provoqué une baisse constante du niveau d'exigence et des contenus enseignés. Or, ce n'est pas en plaçant l'élève "au centre du système", en prétendant lui "faire inventer ses propres savoirs" ou autres inepties pédagogistes, mais en lui dispensant un enseignement exigeant et en lui donnant le goût de l'effort que l'école doit lui permettre de trouver du sens et de s'épanouir.

    140 000 élèves sortent chaque année du système scolaire au niveau troisième sans aucun diplôme, et en général sans compétences de lecture. Quelle réforme prioritaire pourrait, selon vous, éviter cette saignée ?

    L'impératif est d'en finir avec le "collège unique". Sous prétexte de (faussement) "démocratiser le collège", on y a fait triompher la médiocrité et produit massivement de l'échec scolaire. Il faut donc réintroduire, dès le premier cycle du secondaire, un palier de sélection juste, permettant notamment, et sous condition d'une revalorisation effective de cette voie, l'apprentissage dès 14 ans. Cela suppose évidemment qu'en amont des chances égales soient données à tous : il faut réformer l'école primaire, de sorte que chaque enfant arrive au collège en maîtrisant les fondamentaux et, tout particulièrement, la lecture.

    En matière d'école, êtes-vous plutôt jacobin ou girondin – les décisions doivent-elles être prises en haut ou laissées aux initiatives locales, communes, département, région ou même établissement ? En particulier, seriez-vous favorable à la sélection d'un seul système d'apprentissage de la lecture au niveau national ?

    L'ensemble du système scolaire souffre d'un défaut de centralisation et de cohérence nationale, ce qui est particulièrement sensible au regard du peu de contrôle qui s'exerce relativement à des "expérimentations pédagogiques" plus ou moins hasardeuses. Notre pays a un besoin urgent d'un grand plan de redressement de son système scolaire, et non que des "initiatives locales" interfèrent avec une politique qui ne peut être conduite qu'au niveau national. C'est, du reste, une exigence républicaine que de garantir l'égalité de tous les élèves devant les enseignements dispensés, en matière d'apprentissage de la lecture comme en toute autre.

    Quelles sont les priorités de l'école primaire ?

    L'école primaire et, tout particulièrement, l'école élémentaire ont les justes désignations de leurs missions : elles doivent prioritairement transmettre aux enfants les éléments de toute instruction, c'est-à-dire les savoirs fondamentaux que constituent la lecture, l'écriture et le calcul. Chaque enfant doit sortir du primaire en maîtrisant ces fondamentaux. Cela exige, du point de vue des contenus, qu'ils cessent d'être revus à la baisse et que leur transmission ne soit plus différée, mais aussi une révision des méthodes d'enseignement : ce sont les méthodes éprouvées qui doivent être retenues et appliquées, la syllabique pour l'apprentissage de la lecture, par exemple. Un statut du directeur d'école doit enfin être créé.

    Diverses polémiques sont nées des nouveaux programmes tels qu'ils ont été élaborés par le Conseil supérieur des programmes – en particulier en histoire. Quelles sont, à votre avis, les priorités dans l'enseignement de cette matière sensible pour laquelle les Français ont tant d'appétence – et pas forcément de compétences ?

    L'enseignement de l'histoire et de la géographie a pour fonctions de permettre à l'élève de se situer dans le temps et l'espace, de lui rendre concrètes ses appartenances collectives, et même l'âme de la France, et participe grandement à sa formation en tant que citoyen. Or il n'y a de citoyenneté que dans le cadre de la nation. C'est pourquoi il est proprement inacceptable que des pans entiers de notre histoire nationale disparaissent des programmes d'histoire, ce qui est très choquant. Cela en dit long quant au degré de renoncement et de soumission de notre pays à l'égard d'instances supranationales non démocratiques. L'enseignement de l'histoire doit, au contraire, renouer avec le roman national, qui doit y occuper une place centrale. L'une des finalités de l'école est en effet de donner aux enfants de France des raisons d'être fiers de leur pays, et elle doit tout autant remplir une fonction assimilatrice, ce qui exige que tous les jeunes Français puissent se reconnaître dans une histoire commune, de la Gaule romaine à la République en passant par nos rois et l'empire.

    Depuis près de quinze ans, tous les programmes tournent autour du "socle de compétences" – savoir lire, écrire, compter et maîtriser les savoirs élémentaires. Est-ce un bon principe ? Comment procéder ? Ce qui est désigné comme un objectif ne pourrait-il pas être redéfini comme un a priori ?

    Ne nous laissons pas abuser par cette "pédagogie du socle" : elle a constitué, dès ses débuts, un alibi parfaitement retors d'un moins-disant, bien réel lui, en termes de savoirs effectivement transmis. Au regard de l'exigence d'égalité des chances, l'imposture est donc totale. C'est en termes de fondamentaux qu'il s'agit de concevoir les savoirs qui doivent être prioritairement transmis, et c'est la mission de l'école élémentaire, donc, que de les transmettre et de s'assurer qu'ils sont maîtrisés par tous les élèves, l'enseignement secondaire devant, quant à lui, permettre de construire sur ces savoirs élémentaires des savoirs plus élaborés, plus complexes et plus spécialisés.

    Le protocole de Lisbonne a défini depuis 1999-2000 de façon coercitive les politiques éducatives au niveau européen. Peut-on élaborer un "plus petit dénominateur pédagogique" avec nos partenaires ou faut-il en revenir à ce que nous savions faire en France – sans souci de cohérence européenne ?

    Par son école, une nation prépare son propre avenir. Les politiques scolaires doivent donc être décidées au niveau national, et c'est à l'État qu'il incombe de prendre en charge les politiques organisant le système scolaire, définissant pour chaque niveau d'enseignement ce qu'il s'agit d'enseigner et comment. N'oublions pas que notre école était, il y a quelques décennies encore, l'une des meilleures au monde… Que s'est-il donc passé pour qu'aujourd'hui elle fasse défaut à ce point ? Si c'est par son école qu'une nation prépare son avenir, le fait que l'école aille mal – et la nôtre se porte très mal – constitue le révélateur parfaitement clair de ce que la nation a renoncé à elle-même, a perdu ses ambitions et n'a plus grande idée de son avenir. Ici comme ailleurs, la France doit retrouver sa souveraineté : sa politique éducative doit être réorientée dans le sens de l'intérêt individuel des élèves qui rejoint celui, collectif, de la nation.

    Vous voici au pouvoir. Quelles sont les trois premières mesures que vous prenez en matière d'éducation ?

    Recentrer l'école primaire sur l'enseignement exigeant des fondamentaux selon des méthodes éprouvées, ce qui est la première des conditions pour que des chances égales soient données à tous les enfants de France.

    En finir avec le collège unique : il faut revoir de fond en comble le système d'orientation, de sorte qu'il n'y ait plus d'"orientation par défaut" et de "filières poubelles", ce qui passe par une revalorisation effective des filières d'apprentissage et de la voie professionnelle dans son ensemble.

    Procéder à une recentralisation progressive de l'administration de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur, condition générale à la conduite d'un grand plan de redressement s'appliquant à l'ensemble du système, y compris, donc, l'université.

    Le FN a longtemps été favorable au chèque-éducation. Qu'en est-il aujourd'hui ?

    Le Front national a depuis longtemps abandonné le projet du "chèque-éducation". Dans l'esprit de responsabilité de gouvernement qui l'anime, c'est au grand plan national de redressement de l'école et de l'université françaises qu'il travaille.

    L'université est aujourd'hui à bout de souffle, et peine, en cette rentrée, à trouver une place pour tous les néo-bacheliers. Quelle réforme vous paraît immédiatement nécessaire ?

    À l'exception de certaines filières par nature sélectives, comme la médecine, le drame de l'université, c'est la massification : battant en brèche toute sélection, on laisse s'engager dans de nombreuses filières pléthore d'étudiants en les condamnant à l'échec ou, ce qui revient au même, à décrocher des diplômes sans réelle valeur. Quitte à provoquer une petite "révolution culturelle", et dans le bien d'abord des étudiants qui doivent cesser d'être abusés quant aux débouchés réels des études qu'ils poursuivent, il importe donc d'instaurer, au niveau des études supérieures aussi, des paliers de sélection juste. Mais c'est surtout en amont que les choses, là aussi, se jouent : on préviendra nombre d'échecs dans l'enseignement supérieur lorsqu'on aura revu en profondeur le système d'orientation en permettant aux néo-bacheliers de choisir leur voie en pleine connaissance de cause et, donc, avec discernement.

    La formation des maîtres est aujourd'hui confiée aux ESPE, qui ont remplacé les ex-IUFM. Que faire de tous ces pédagogues professionnels ? Et à qui confier la formation ?

    Un contresens majeur a été commis au sujet de ce qu'est la pédagogie, contresens qui a présidé à la création des IUFM, puis des ESPE : elle n'est pas un savoir théorique – et c'est pourquoi, inévitablement, les prétendues "sciences de l'éducation" n'ont pas mené à grand-chose –, mais un art, c'est-à-dire une pratique dans laquelle on progresse à force de pratique, justement, de tâtonnements, d'erreurs, parfois, et, progressivement, de succès. C'est donc en situation, en se confrontant à des élèves réels, que l'enseignant se forme et, à ce moment crucial, il n'a nul besoin de perdre son temps dans ces temples de la "déformation pédagogique" que furent, durant trente ans, les IUFM et que sont à présent les ESPE. Ce dont il a besoin, c'est, en situation donc, des conseils avisés et bienveillants d'un enseignant expérimenté qui, par l'exemple qu'il lui fournit, facilite la progression de ses propres pratiques pédagogiques.

    Les enseignants français sont parmi les moins bien payés d'Europe. Faut-il modifier cet état de choses ? Avec ou sans contrepartie ?

    Nous réformerons l'Éducation nationale dans un souci de sérieux budgétaire, mais tenons à une revalorisation symbolique de la fonction enseignante – c'est un noble métier qui doit être reconnu comme tel –, et elle passe bien sûr par une augmentation des salaires. Nous sommes attachés aux statuts des fonctionnaires d'État, et il n'est pas question de les contraindre dogmatiquement à « diversifier leurs missions » : celle d'un enseignant est d'instruire les élèves que la nation lui confie. C'est bien pourquoi les décharges horaires doivent être scrupuleusement contrôlées : il n'est, par exemple, pas légitime, pour faire écho à votre précédente question, que tant d'enseignants deviennent des « formateurs professionnels », au point de perdre tout contact avec les élèves réels.

    notes * Jean-Paul Brighelli est délégué national à l'instruction publique du mouvement politique Debout la France, dirigé par Nicolas Dupont-Aignan.

    source : Le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuFVlAAklXtLNxMje.shtml

  • "Modification du sexe à l'état civil"


    G
    C'est le titre d'une proposition de loi déposée hier par des socialistes comme Bruno Le Roux, Erwann Binet, Michelle Delaunay...

    Mais à part ça le gender n'existe pas.

    Michel Janva

  • Les crevettes disparues d'Honfleur...

    En promenade sur la côte normande, je ne pouvais manquer, bien sûr, de lire l’édition locale du quotidienOuest-France datée du samedi et ouverte, comme toujours ce jour-là, par le sermon de François-Régis Hutin. Mais ce n’est pas cela qui m’a attiré l’œil en premier mais un titre éminemment local évoquant une fête traditionnelle de la crevette à Honfleur, menacée dans sa qualité par… le manque de crevettes ! C’est embêtant, pourrait-on dire, même si l’on pourrait ironiquement rétorquer qu’il y a bien un ministère de la Justice dans notre République sans que la Justice y soit toujours bien visible, surtout sur le plan social, et que personne ne semble plus s’en étonner depuis longtemps…

    L’explication de cette pénurie de crevettes est toute simple comme le rapporte l’adjoint en charge de la pêche à la mairie d’Honfleur à la journaliste qui l’interroge : « Les crevettes sont toutes petites. Et il n’y en a pas beaucoup… » Un propos que complète le poissonnier des lieux (sans jeu de mots) : « Ca fait plusieurs années qu’il y en a de moins en moins, (…) et qu’elles sont de plus en plus petites. On les pêche trop tôt ! » En quelques mots, tout est dit, et reste à le comprendre et à en tirer des leçons et à proposer des solutions concrètes si l’on ne veut pas que les crevettes d’Honfleur ne rejoignent pas, elles aussi, le grand livre des souvenirs et des nostalgies inutiles et fatalistes.

    Là encore, c’est « l’absence de mesure », cette démesure propre à nos sociétés contemporaines, qui est largement responsable de cette situation : en voulant « tout et immédiatement », les consommateurs ont provoqué une surpêche fatale aux réserves et au bon renouvellement de l’espèce, et la génération d’aujourd’hui constate les dégâts de l’attitude insouciante de celle d’hier, sans pour autant s’amender. Ce qui est vrai pour les crevettes l’est aussi pour les poissons, les bigorneaux, voire même des algues entraînées bien malgré elles dans ce tourbillon de la surexploitation des fonds et épuisées par les pollutions diverses d’une société de consommation littorale. Quand, il y a quelques semaines, le WWF a annoncé qu’en quarante ans, la moitié des poissons des océans avait disparu, peu de responsables politiques de ce pays ont commenté ce fait-là, indéniable et inquiétant : ce thème hautement environnemental n’est « pas porteur », me confiait il y a peu un élu qui, pourtant, drague les voix des écologistes institutionnels. Et pourtant ! 

    Il y a une bonne vingtaine d’années, après des manifestations de pêcheurs qui, à Rennes, avaient tourné à l’émeute un certain jour de février 1994, j’avais écrit quelques articles dans L’Action française pour avancer quelques pistes de solutions aux problèmes récurrents de la pêche française, et je n’oubliais pas la nécessité de maintenir des stocks de poissons et de crustacés suffisants pour pérenniser une activité déjà hautement menacée, en particulier en Bretagne. Je proposais, entre autre, la création de sortes de « réserves », interdites à l’exploitation pendant plusieurs années pour permettre la reconstitution numérique et qualitative des bancs et des espèces maritimes : cette démarche n’a pas alors été engagée assez fermement, malgré quelques efforts, et nos littoraux, pour ne parler que d’eux, ont continué à se désertifier, comme je peux le constater à Lancieux et sur cette côte d’émeraude qui m’est si chère.

    Est-il trop tard pour bien faire ? Peut-être pas, mais il y a urgence, et même extrême urgence ! Un vaste plan préparé et appliqué par l’Etat français, profitant de l’immense espace maritime de notre pays (la deuxième Zone Economique Exclusive du monde !), pourrait encore sauver de nombreuses espèces et enclencher une prise de conscience des autres nations, littorales ou non. Dans cette affaire, la France pourrait avoir valeur d’exemple : encore faudrait-il que l’Etat prenne conscience des atouts environnementaux de nos territoires, terrestres comme maritimes, et qu’il s’engage, au sens concret du terme.

    Quant aux crevettes d’Honfleur, le mieux serait-il, peut-être, de suspendre quelques années la pêche d’icelles, le temps que les stocks puissent se refaire : d’ailleurs, si cela n’est pas fait, cette fête de la crevette des 3 et 4 octobre prochains pourrait bien être la dernière…

    Et les pêcheurs là-dedans, me dira-t-on ? C’est là que l’Etat (ou la Région, voire les communes littorales concernées) pourrait intervenir, en recrutant ceux-ci pour une mission de préservation et de contrôle des réserves, sur une période plus ou moins longue : ainsi les pêcheurs, dans quelques années, pourraient toucher les dividendes de cette politique en retrouvant des stocks disponibles satisfaisants et leur permettant de vivre de leur métier de base.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1262:les-crevettes-disparues-dhonfleur&catid=49:2015&Itemid=60