Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

divers - Page 477

  • Pour un gramscisme technologique

    Le Monde a cité, dans un article du 9 mars 2010 sur le « cyberactivisme », l’étude que Jean-Yves Le Gallou a consacrée au « Gramscisme technologique ». Voici un résumé de ce texte publié initialement par Polémia dans sa version intégrale en octobre 2008. Polémia

    Selon Gramsci, pour imposer ses vues et sa direction à la société, une oligarchie dominante doit d’abord faire prévaloir ses valeurs et sa conception du monde. Il a paru intéressant de porter ce type de regard « métapolitique » sur la situation actuelle et d’examiner les différents moyens que les nouvelles technologies peuvent offrir dans la lutte contre l’idéologie dominante.

    Voici douze thèses pour un gramscisme technologique.

    1re thèse : Les instruments utilisés (grands médias, publicité) pour influencer l’opinion n’ont jamais été aussi puissants. L’école et l’entreprise sont aussi mobilisées.

    2e thèse : Ces moyens d’influence ont servi aux oligarques dominants pour imposer une idéologie de rupture avec les traditions du passé. Autour des dogmes suivants : les bienfaits de la mondialisation ; la rupture avec la tradition ; la gauche présentée comme ontologiquement meilleure que la droite ; « l’antiracisme » et la culpabilisation des peuples.

    3e thèse : L’idéologie politiquement correcte n’est pas seulement dominante, elle est aussi devenue idéologie unique. Depuis 1968, en quarante ans, sur fond de répression judiciaire et de bannissement intellectuel, politique ou médiatique, la liberté d’opinion et la diversité d’expression n’ont cessé d’être réduites. Tout vrai débat a quasiment disparu de la scène politico-médiatique.

    4e thèse : L’apparition et le développement d’Internet change la donne dans la bataille des idées.Elle rééquilibre les forces en faveur des minoritaires et des dominés.

    5e thèse : Internet est un instrument de mobilisation de la majorité silencieuse contre les oligarques ; c’est un outil incomparable de démocratie directe et de relai d’actions locales enracinées.

    6e thèse : Internet est un moyen de s’affranchir de la tyrannie médiatique et de construire sa réflexion et/ou son action de manière indépendante. Internet rend possible une démarche intellectuelle et/ou pratique indépendante de la pression médiatique.

    7e thèse : Internet est un moyen de contourner le silence médiatique et de redonner le goût de l’action. L’auteur d’un texte devient son propre éditeur ; l’organisateur d’une action devient son propre narrateur ; et si ce qui a été dit ou fait le mérite, la diffusion en sera largement assurée par la propagation virale.

    8e thèse : Internet est un moyen de contourner la diabolisation. Toute personne incluse dans un réseau personnel ou social peut ensuite, par petites touches, faire connaître ses préférences personnelles ; et même lorsqu’elles sont dissidentes, avec un moindre risque de diabolisation parce qu’alors les idées (ou les actions) sont incarnées par une personne, et qu’il est plus difficile de diaboliser son prochain que son lointain.

    9e thèse : Accroître le contenu disponible sur Internet en mobilisant toutes les générations et en mettant en ligne davantage d’essais et d’articles de revue. La présence et les modes d’expression sur Internet varient naturellement selon l’âge. Mais toutes les générations sont susceptibles d’être mobilisées par le cyber militantisme. Il y a pour la bataille des idées, un champ d’expansion à investir : la mise en ligne de textes aujourd’hui en jachère au regard de la diffusion numérique.

    10e thèse : Livrer la bataille de l’information équitable. A la différence des dogmes religieux et des vérités (provisoires) d’ordre scientifique, il n’est en matière d’information et de réinformation que des vérités relatives. Dans l’absolu, une information brute n’existe pas, elle est toujours « anglée ». Dans la bataille des idées et de l’information, l’objectif n’est pas d’imposer un point de vue dissident mais simplement de le faire entendre.

    11e thèse : Développer les synergies L’architecture d’Internet se prête à une logique de gratuité, de bénévolat et de coopération. Des sites sources alimentent des sites majeurs qui sont eux-mêmes relayés par une multitude de sites rediffuseurs, spécialisés ou localisés.

    D’où le succès de la réinfosphère avec notamment :

    12e thèse : Utiliser le développement d’internet pour mieux diffuser la vraie radio libre qu’est Radio Courtoisie.

    Conclusions

    Internet ne sera pas une martingale toujours gagnante.

    Pour autant, alors que depuis quarante ans la pression de l’idéologie dominante, l’idéologie perroquet, n’a cessé de se renforcer, Internet peut bouleverser la donne :

    • – d’abord, parce que c’est un instrument qui retire du « temps de cerveau disponible » (Le Lay) aux grands médias : c’est toujours ça de pris !
    • – ensuite, parce que c’est une arme utilisable du faible au fort ;
    • – enfin, parce que c’est une arme au service des minorités agissantes qui sont aussi celles qui font l’histoire.

    Le camp libertaro-identitaire ou communautaro-conservateur doit l’utiliser davantage encore, toutes générations confondues.

    Jean-Yves Le Gallou, 10/03/2010

    Texte intégral : « Douze thèses pour un Gramscisme technologique »

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2773

  • Vous n’avez pas honte ? Lettre ouverte aux journalistes français

    Source : Boulevard Voltaire
    Vous n’avez pas honte de vous complaire dans les bobards de guerre ?

    Vous n’avez pas honte de montrer avec force images un accueil scénarisé des « migrants », en gare de Munich, et de cacher les manifestations anti-clandestins de PEGIDA à Dresde ?

    Vous n’avez pas honte de faire croire que l’Allemagne est derrière Merkel et de pratiquer l’omerta sur la réception triomphale d’Orbán à Munich par le gouvernement bavarois et la CSU ?

    Vous n’avez pas honte de cacher les images des 700 morts de la bousculade de La Mecque après avoir montré partout la photo d’agence du seul petit Aylan ?

    Vous n’avez pas honte d’appliquer sans vergogne le principe : un mort, ça m’émeut ; 700 morts, c’est de la statistique ?

    Vous n’avez pas honte d’avoir raconté que la famille d’Aylan fuyait la guerre alors que les Kurdi habitaient Istanbul, de les avoir présentés comme des « réfugiés politiques » alors que le père souhaitait, selon sa sœur, se faire soigner les dents au Canada et qu’il était, selon de nombreux témoignages, le passeur ?

    Vous n’avez pas honte de vous complaire dans les bobards de guerre ?

    Vous n’avez pas honte d’avoir attribué à Assad l’enlèvement du journaliste américain James Foley égorgé par Daech ?

    Vous n’avez pas honte d’annoncer depuis trois ans le lâchage du gouvernement syrien par la Russie alors que celle-ci le soutient avec une vigueur croissante ?

    Vous n’avez pas honte de rapporter avec complaisance les manifestations favorables au gouvernement et de majorer les chiffres des manifestants pro-loi Taubira ou pro-immigrés ? Et a contrario de dénigrer les manifestations critiques et de diviser le nombre des protestataires ?

    Vous n’avez pas honte qu’un gros millier de manifestants, place de la République, souhaitant Welcome aux immigrés, deviennent, par un prompt renfort médiatique, plus de 10.000 dans vos articles ?

    Vous n’avez pas honte qu’un petit millier de manifestants anti-Merkel devant l’ambassade d’Allemagne, évalués à plus de 500 par la préfecture de police, soient réduits à 200 dans les colonnes du Monde, selon la méthode chère au « quotidien de référence » de « Chéri, j’ai rétréci les petits » ?

    Vous n’avez pas honte de vous complaire dans un conformisme politiquement correct de plus en plus déconnecté des réalités vécues par le peuple et des évolutions des grands intellectuels ?

    Vous n’avez pas honte de vivre dans un entre-soi médiatique satisfait de lui-même, un entre-soi à peine élargi à une classe politique déconsidérée par sa servilité à votre égard ?

    Vous n’avez pas honte de mépriser l’opinion de la majorité des Français et d’ostraciser les hommes politiques ou les intellectuels qui les portent ?

    Vous n’avez pas honte de tolérer, voire de participer au lynchage pour un propos « controversé » de votre consœur Maïtena Biraben ?

    Vous n’avez pas honte d’avoir été complices de l’élimination médiatique de l’ancien patron de Reporters sans frontières, Robert Ménard, et de la marginalisation de votre confrère Zemmour ?

    Vous n’avez pas honte de ne pas représenter la diversité politique française alors que vous vivez de l’argent public : près de 2, 5 milliards de subventions à la presse écrite et 4 milliards pour l’audiovisuel public ?

    Vous n’avez pas honte de capter ainsi au service de vos préjugés 10 % de l’impôt sur le revenu ?

    Vous n’avez pas honte de tromper régulièrement vos lecteurs, vos auditeurs, vos spectateurs sans jamais vous excuser ?

    Vous n’avez pas honte de manquer totalement d’esprit critique ?

    Vous n’avez pas honte d’imposer partout la même novlangue visant à empêcher les « crimes contre la pensée » comme Big Brother dans 1984 d’Orwell ?

    Vous n’avez pas honte de tenter de discréditer la réinfosphère qui révèle, sans argent, à l’opinion les faits que vous êtes payés pour cacher ?

     

    Jean-Yves Le Gallou

    http://fr.novopress.info/

  • Un scientifique interdit l’utilisation de son logiciel aux pays qui accueillent les clandestins


    Treefinder
    Afin de protester contre l’immigration-invasion, le développeur du logiciel Treefinder, Gangolf Jobb, vient d’annoncer sur son site officiel que la licence d’utilisation était révoquée dans huit pays européens : Allemagne, Autriche, France, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne, Suède, et Danemark.

    Totalement inconnu du grand public, le logiciel Treefinder est un logiciel très réputé dans la communauté scientifique. Il « calcule des arbres phylogénétiques à partir de séquences moléculaires« , c’est-à-dire qu’il facilite la recherche de liens de parentés entre des espèces.

    « Je ne veux plus soutenir avec mon travail le système politique en Europe et en Allemagne, dont le système scientifique fait partie« , explique le chercheur. « En particulier, je suis en désaccord avec la politique d’immigration » qui « me fait du tort, fait du tort à ma famille, fait du tort à mon peuple« .

    « Quiconque invite ou accueille des immigrants en Europe et en Allemagne est mon ennemi« , écrit le scientifique qui assure n’avoir rien contre l’aide apportée aux réfugiés. A condition qu’ils soient « strictement séparés de nous les Européens » (sic) et qu’ils soient renvoyés chez eux après une période indéterminée. Il affirme que l’accueil des migrants ne profite qu’au capitalisme, qu’il aboutira à une « guerre civile », « sans parler de la perte de notre patrimoine génétique européen« .

     

    Déjà en février 2015, Gangolf Jobb avait révoqué la licence pour les Etats-Unis, pour protester contre « l’impérialisme américain ». « C’est fait conformément à l’accord de licence dont il est fait état dans le manuel de Treefinder depuis les toutes premières versions, qui me réserve le droit de changer l’accord de licence à tout moment« , assure-t-il. « Je peux le faire parce que Treefinder est ma propriété« .

    Voilà une belle leçon de militantisme.

    Source

    http://www.contre-info.com/un-scientifique-interdit-utilisation-de-son-logiciel-aux-pays-qui-accueillent-les-clandestins#more-39426

  • Statut des (hauts) fonctionnaires, ENA, Conseil d’État : ces féodalités doivent disparaître

    Bien sûr qu’il faut supprimer le statut des (hauts) fonctionnaires, pour le remplacer par un système dit d’emplois. En clair des CDI, avec périodes d’essai plus longues et un système de récompenses-sanctions qui marche, hors fonctions régaliennes.

    Non pour les raisons invoquées par Macron – faire correspondre les besoins de l’administration et la compétence des agents, soit l’application des règles du marché du travail, sans recours aux concours et à l’emploi à vie – mais parce que ce statut est devenu archaïque et ne joue plus son rôle de protection de l’administration contre les ingérences et la corruption.

    Lire la suite 

  • Les deux scandales Volkswagen...

    Le scandale Volkswagen s’inscrit dans la grande mascarade contemporaine qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes et nous faire croire que la croissance et le profit capitalistes sont compatibles avec la préservation de la planète et de ses ressources. De plus, quand l’on constate que cette fraude, en définitive, concernerait plus de onze millions de véhicules vendus, on ne peut que songer à la formule sévère de Balzac sur les grandes fortunes nées de grands crimes : cette tricherie de l’entreprise allemande a permis, sur la chimère du « diesel propre » (formule plutôt ambiguë par elle-même), d’engranger des milliards que d’autres entreprises, peut-être plus honnêtes ou moins malhonnêtes, auraient pu se partager en vendant leurs propres engins. Mais je dois avouer qu’un autre scandale me navre : que, en l’espace de deux jours, plusieurs dizaines de milliards d’euros de capitalisation boursière puissent disparaître, comme s’ils n’avaient jamais existé, comme si le réel effaçait un virtuel qui, pourtant, n’est pas indifférent aux populations et aux gouvernements qui se battent contre le gaspillage (ou le font croire, pour certains…) et pour rembourser des dettes artificielles, souvent constituées des intérêts plus que des sommes réellement empruntées !

    Cette démesure milliardaire montre toute la perversité d’un système qui oublie les hommes pour ne servir que le Veau d’or, c’est-à-dire l’Argent devenu cette idole devant laquelle nos gouvernements de moins en moins politiques (faute de volonté et de sens de l’Etat) semblent s’incliner avec un mélange de fatalisme et quelques remords discrets, un peu plus bruyants (et hypocrites ?) lors des campagnes électorales. On peut à bon droit regretter un de Gaulle proclamant que « la politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » ou un Louis XIV emprisonnant l’homme le plus riche de France, Nicolas Fouquet, qui n’avait pas su résister à la tentation de vouloir « acheter » le roi par de grandes démonstrations de « nouveau riche » qui, en définitive, causèrent sa perte…

    La richesse, en soi, n’est pas scandaleuse mais c’est la démesure et l’oubli des devoirs (en particulier sociaux) qu’elle impose qui sont choquants et heurtent le sens commun, cette décence nécessaire à l’équilibre des sociétés et à l’équité sociale. Il est assez d’exemples dans notre histoire d’un roi ou d’une reine prenant sur sa cassette personnelle ou faisant fondre sa vaisselle d’or ou d’argent pour soulager, même un peu, les malheurs des plus pauvres (ce qui ne les fait pas devenir riches eux-mêmes, mais leur rend quelques moyens d’existence que la rigueur des temps leur avait confisqués), pour que nous ne rougissions pas de notre passé monarchique. Etait-ce suffisant ? Sans doute pas, mais cela était concret, au-delà de tout discours. Il n’est pas certain que la République, malgré ses grands principes gravés dans la pierre et brandis comme des trophées, puisse désormais s’imposer aux féodalités de l’Argent et répondre, au moins par quelques gestes généreux à défaut d’une politique générale, au défi d’une pauvreté qui concerne aujourd’hui plus de huit millions de nos concitoyens…

    Vaincue pour ne pas avoir été assez « bourgeoise » aux yeux de ses adversaires durant la Révolution française, la Monarchie, si elle veut demain s’enraciner dans le cœur des Français et renouer avec le pays, devra être populaire, non pour les applaudissements mais par une politique sociale audacieuse et, parfois, vigoureuse à l’égard des grandes entreprises, y compris étrangères comme Volkswagen, non pour les gêner ou les gérer directement, mais les inciter à la plus grande honnêteté à l’égard des consommateurs comme de l’Etat.

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Canada : Les désillusions de la ruée vers l’or noir

    Le Canada a de gigantesques réserves de pétrole, mais elles sont sous forme de sables bitumineux. Une boue collante, accessible en faible profondeur, mais qui coûte très cher à purifier.

    Lorsque le cours du baril de pétrole était très élevé, ces exploitations sont devenues rentables et il y a eu une véritable ruée vers l’or noir, notamment dans la province de l’Alberta. Mais depuis plus d’un an, les cours du pétrole restent très bas.

    Résultat : des réductions d’effectifs, des entreprises qui ferment, une bulle immobilière qui éclate… C’est toute une économie qui est durement frappée.

    http://fortune.fdesouche.com/