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JT du Vendredi 25 Septembre 2015
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"Sarko ne respecte que les rapports de force"
Extraits du dernier ouvrage de Philippe de Villiers (pour commander) :
"Le sarkozysme a changé la politique. Il a installé un nouveau modèle d'homme public. (…) Ce qui compte c'est la force de l'instant. Le mot qui fait mouche. Et qu'on oubliera l'instant d'après. (…) Pendant les campagnes présidentielles (…) il cherche les courants d'air chaud. Quand il se sent perdu, il hèle celui qu'il appelle 'l'alchimiste', le docteur Buisson. Alors il s'installe en face de lui, le boîtier à la main. Il s'absente de lui-même. Il est tout en frémissement, tout en candidature, prêt à tout entendre, prêt à tout répéter".
"Il ne croit pas à l’oeuvre du temps. Il croit que la politique, c’est le mouvement perpétuel. Il pense vraiment, comme un ludion électronique qui toupille et pirouette, qu’il faut tout changer, renverser la table [...]".
"Je me souviens d’un déjeuner, le 9 octobre 2008, à Matignon. Ce jour-là j’ai découvert que, derrière l’homme placide et impeccablement peigné, avec sa raie de premier communiant, il y avait une nature fragile, éruptive, explosive. Nous déjeunions sur la pelouse, tout près du pavillon de musique. Dès l’apéritif, son portable s’est mis à vibrer. Le visage crispé, il s’abandonne un instant :
– C’est Sarko. Il attendra.
– Tu fais attendre le président ?
François, visiblement excédé, me répond :
– Il n’a qu’à me traiter autrement ! Chaque jour est une humiliation.
Le portable sonne de nouveau. Je suis stupéfait. Quelle ambiance ! Voyant ma surprise, il m’explique, fourchette en l’air, que Sarko ne respecte que les rapports de force. En souriant, je lui glisse :
– Tu es devenu méchant ?...
– Non, au contraire, je suis trop gentil. Si je lui faisais du mal, alors il me respecterait !
Je suis effaré par tant d’animosité entre les deux hommes. En partant, il me glisse à voix basse un précepte de son mentor Le Theule :
– Tu sais Philippe, en politique, pour nuire, il faut être proche…
Quelques mois plus tard, le 10 novembre 2009, il m’invite à déjeuner de nouveau sans autre raison apparente qu’amicale. Il s’en prend à ma naïveté en s’agaçant :
– Depuis que tu es dans le Comité de liaison de la majorité, je t’observe, tu as l’air tout coiffé de Sarko. Tu devrais faire attention. C’est un monteur de coups redoutable. Il va t’utiliser.
Alors il penche la tête, l’air désolé, avec son visage de jeune homme candide et offusqué. Il hésite un instant et, en frappant sur la table avec le manche de son couteau, il finit par me livrer cette confidence :
– Tu verras, Philippe, ça finira mal. C’est Sarko qui fera tomber Sarko. Il fait n’importe quoi et multiplie les imprudences. Je le lui dis pourtant, mais il ne m’écoute pas.
– Il y a des affaires embêtantes ?
– Sarko répète toujours à propos de Villepin : il finira pendu par moi à un croc de boucher. Eh bien, moi, je te dis, Philippe : si ça continue, c’est Sarko qui finira à un croc de boucher. Et c’est la Justice qui l’accrochera. Elle sait tout." -
Au Forum n°4, LE JOURNAL DES RAPATRIES D'AFRIQUE DU NORD ET D'OUTRE-MER
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Vincent Revel : «La France Big Brother!», à lire pour s’éveiller, se rebeller
Pour retrouver un esprit critique objectif, il est impératif d’aller à l’essentiel. Certains ouvrages ont cette capacité de cibler clairement les causes de nos erreurs ainsi que les responsables de nos échecs. Les livres de Laurent Obertone, et singulièrement « La France Big Brother ! » en font partie. Par Vincent Revel.
Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir pris conscience que nos dirigeants sont des menteurs et des profiteurs. Le fait d’entendre Christiane Taubira demander pardon aux familles des victimes du terrorisme à Paris, en essayant de justifier et d’expliquer que le gouvernement Valls n’avait rien à se reprocher dans la lutte contre l’islamisme, est tout simplement indécent.
Depuis près de trente ans, tout est entrepris politiquement pour que l’avenir des Français s’écrive en lettres de sang et à présent que les fissures laissent apparaître le chaos, nos bonnes âmes essayent de s’esquiver en venant faire de la communication de bas étage. Mais peut-on vraiment pardonner à un responsable coupable de reproduire continuellement les mêmes erreurs qui mènent à de tels scénarios ?
La France est orpheline de dirigeants.
À sa tête se trouvent des carriéristes, des technocrates, des idéologues et des pantins. Leurs sorties médiatiques sont calculées. Rien n’est vrai. Leurs propos sont creux et l’émotion qu’ils suscitent donne plutôt la nausée. Pour cette raison, à l’heure où Claire Chazal quitte le JT de TF1, j’invite tous les éveillés à faire de même. Je les invite à se déconnecter de notre système de désinformation. Sans être un fan inconditionnel de Claire Chazal, je suggère cette bonne résolution à des fins thérapeutiques. Cette attitude est le meilleur moyen pour retrouver un peu de liberté, pour ne plus être pris en otage.
Ceci peut juste nous permettre de respirer, de retrouver des sommets oubliés, de prendre l’air et des chemins menant à un début de rébellion.Laurent Obertone
Pour ça, je ne peux que conseiller la lecture de La France Big Brother de Laurent Obertone.
Paru fin 2014, ce livre est un monument. Suivant le monde imaginé par Orwell dans 1984, l’auteur décrit avec humour la société qui nous mène à l’abattoir. Au fil des lignes, la pensée unique prend tout son sens et la liberté d’expression devient une chimère inaccessible.
Tout ça, avec le sourire inébranlable de nos spécialistes en tout genre !La France Big Brother, c’est le meilleur moyen pour se poser les bonnes questions, prendre du recul et se demander par exemple si notre argent est employé à bon escient…
Le nombre de policiers a doublé depuis les années 60. Dans le même temps, la part du budget de la Justice et ses effectifs ont été multipliés par quatre. Vous avez l’impression que l’insécurité a reculé ?
Le nombre d’enseignants du premier degré est passé de 220 000 à 320 000 depuis les années 60. Vous avez l’impression que le savoir et l’alphabétisation ont progressé ?
L’immigration extraeuropéenne censée sauver notre économie et enrichir notre société a explosé depuis les années 60. Vous avez l’impression que l’économie va mieux, que la société est plus enrichie, agréable et cohérente ?
Le nombre de journalistes s’est multiplié par trois depuis les années 60. Vous avez l’impression que la pluralité d’opinion en a fait autant ?
Les prestations sociales ont explosé, de 12 à 30 % du PIB, depuis les années 60 (INSEE). Vous avez l’impression que les bénéficiaires en sont plus satisfaits et mieux insérés ?
En valeur absolue, les dépenses publiques ont été multipliées par 80, passant de 15 à 1200 milliards d’euros depuis les années 60 (INSEE). Les effectifs de l’administration publique et les impôts n’ont jamais été aussi importants. Vous avez l’impression d’avoir davantage de services qu’avant ? De meilleure qualité ?!Comment « un État qui cumule 2000 milliards de dettes, incapable de réguler ses propres dépenses, peut-il être qualifié pour gérer les richesses de ceux qui les créent ? » Trop de Français font encore confiance à ces escrocs des temps modernes.
C’est bien pour cette raison que ces professionnels de la politique se permettent tout et qu’à présent nous avons hérité de François Hollande comme président ! Qui aurait pu prédire cette farce il y a seulement 4 ans de ça ? Ce qui était notre pays, ce qui faisait la force de notre nation, a été bradé aux plus offrants.
Le mot patrie a été remplacé par République et ce système est devenu le symbole de nos échecs.
À présent, l’immigration de masse que nous subissons n’est plus que le bouquet final d’une lente désintégration.Vincent Revel
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La fabrique du surhomme soviétique
En 1917, les vainqueurs de la révolution sont confrontés à une société russe pauvre et essentiellement agricole. Pour assurer l’industrialisation du pays, il est nécessaire de mettre l’individu au service du collectif.
Les travaux de Pavlov sont mis à profit pour conditionner les ouvriers dans les usines, mais aussi rééduquer les «éléments non prolétariens» dans des camps de travail.
De son côté, le généticien Ilya Ivanov se passionne pour les croisements entre singes et humains : il espère donner naissance à un être hybride, qui servirait de robot ou de cobaye dans les laboratoires.
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Zoom : Étudiants : en avant, la cocarde ! (23-09-2015)
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JT du jeudi 24 Septembre 2015
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Forte mobilisation des maires contre la baisse des crédits de l'Etat
A trois mois des élections régionales et à l'appel de l'Association des maires de France, présidée par François Baroin (LR), les maires se mobilisent largement ce samedi pour alerter les citoyens sur les conséquences de la baisse des dotations de l'Etat.
Les maires se sont mobilisés samedi 19 septembre un peu partout en France pour dénoncer la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales, qui pèse lourdement sur le budget des communes et menace selon eux les services publics. Rassemblement d'élus ceints de leur écharpe tricolore, délégations reçues en préfecture... les édiles ont répondu par centaines à l'appel de l'Association des Maires de France (AMF).
Cette journée d'action a réuni des maires de toutes tendances - dont de rares élus socialistes - pour réclamer une révision d'urgence du calendrier et de l'effort demandé. A Bordeaux, le maire Les Républicains (LR) Alain Juppé s'est déclaré "totalement solidaire du mouvement" devant 200 élus girondins venus protester devant la préfecture de la Gironde.
Le président du MoDem et maire de Pau François Bayrou a également participé "par solidarité" à la manifestation dans sa ville.
A Lille, quelque 300 élus de communes du Nord, se sont rassemblés devant la préfecture où une délégation a été reçue par le préfet. Un seul élu PS, Jean-François Delattre, maire d'Haspres (2.800 habitants), était présent. "Le service public, les Français y sont attachés. Aujourd'hui, les maires résistent face à cet assèchement financier", a affirmé Patrick Masclet, sénateur-maire d'Arleux (LR) et président de l'Association des maires du Nord. "Si cela continue, on sera amené à augmenter le prix des repas à la cantine, ne pas renouveler certains départs en retraite et baisser les subventions aux associations", s'est exclamé le maire PCF de Waziers, Jacques Michon.
Un rassemblement au delà des clivages politiques
Dans l'Oise, les représentants de "300 communes" ont exprimé leur colère "car certaines sont au bord de la faillite", a affirmé à l'AFP Caroline Cayeux, maire LR de Beauvais et présidente de la Fédération des villes de France .
A Montauban, 150 personnes ont marché en direction de la préfecture, avec à leur tête des maires, essentiellement LR, du département. A Toulouse, le maire, Jean-Luc Moudenc (LR), a signé avec d'autres élus une pétition en ligne de l'AMF.
Mobilisation également outre-mer. Neuf maires (huit de droite, un communiste) sur les 24 que compte La Réunion se sont rassemblés à Saint-Denis.
Dans un communiqué, Frédéric Cuvillier, maire PS de Boulogne-sur-Mer, avait dénoncé "la dérive partisane" de l'association des maires du Pas-de-Calais à laquelle il a suspendu sa participation.
Manoeuvre de la droite ?
Entamée en 2014, la baisse des dotations aux collectivités doit représenter 3,67 milliards d'euros par an d'ici 2017, dont 2 milliards pour les communes et les intercommunalités. Une "amputation insoutenable" qui aura "de graves conséquences sur l'activité économique", selon François Baroin (LR), le président de l'AMF.
"L'Etat ne prend pas la mesure des difficultés pour les communes qui vont se retrouver très vite au ralenti notamment pour la commande publique, sans compter l'impact sur les PME et TPE", a poursuivi François Baroin. Selon lui, "la baisse des dotations sera autour de -30% d'ici 2017 et de -10% pour les investissements publics, ce qui représente au moins 0,2 point de croissance".
"C'est un message d'alerte qui doit permettre à l'Etat de prendre conscience de ce qui se passe dans les territoires et de l'accélération phénoménale de la dégradation, c'est un fardeau qui n'est pas tenable", a-t-il estimé. "30% des communes de France ont déjà été obligées d'augmenter les impôts et ce sera probablement le cas pour l'ensemble des villes. Les petites associations qui ne vivent que de subventions publiques sont menacées de disparition, c'est tout un tissu social et culturel qui va être impacté", a ajouté M. Baroin.
A trois mois des régionales, la mobilisation des élus locaux tombe mal pour le gouvernement, qui a répondu partiellement à leurs préoccupations en annonçant la création d'un fonds doté d'un milliard d'euros pour soutenir les projets d'investissement que les collectivités ne parviennent pas à financer. Devant l'ampleur de la fronde, François Hollande a appelé dès vendredi "tous les acteurs publics" à "faire des économies". Et la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) a dénoncé une manoeuvre de François Baroin et de la droite.
Côté gouvernement, la ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, a rappelé que la baisse des dotations ne représente pour les communes "qu'une diminution de 1,84%" de leurs recettes annuelles de fonctionnement, "soit en moyenne 28 euros par habitant". Mais l'inquiétude des élus est profonde et les maires ruraux, souvent sans étiquettes politiques, qui représentent près d'un quart des plus de 36.000 maires de France, ont participé activement à la mobilisation.
André Vallini, secrétaire d'Etat à la réforme territoriale, a souligné la responsabilité des maires. "En rationalisant l'organisation administrative locale, en supprimant les doublons, en permettant de réaliser des économies d'échelle", la réforme territoriale va les aide à maîtriser la dépense publique locale, a-t-il assuré.
Le Front national a apporté quant à lui son "plein soutien" aux maires, notamment des petites communes.
source : Challenges.fr ::lien
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Les infos dont on parle peu n°103 (19 septembre 2015)
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Planned Parenthood privé de subventions publiques aux Etats-Unis ?
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Ce serait l’asphyxie pour le principal pourvoyeur d’avortements du pays, et pourtant les membres de la Chambre des représentants n’ont pas hésité à voter cette mesure, vendredi, dans la foulée de la publication des vidéos qui révèlent un trafic d’organes de fœtus avortés auquel se livrent de multiples cliniques du Planning familial. Si le Sénat devait confirmer le vote – chose peu probable toutefois – ce seraient 235 millions de dollars économisés chaque année. Les élus leur ont donné une destination : la subvention des Federally Qualified Health Centers qui proposent des soins dans le cadre des programmes MediCare et MedicAid dans l’ensemble des Etats-Unis.
Les FQHC sont treize fois plus nombreux que les centres du Planned Parenthood, assurant un maillage bien plus serré du territoire, y compris en zone rurale, et ils reçoivent huit fois plus de patients pour toutes sortes de soins – hormis l’avortement, toutefois.Les 700 centres de Planning familial ont réalisé quant à eux 327.653 avortements en 2013. Même si les subventions publiques qui leur sont accordées ne sont pas censées couvrir les frais des avortements, elles maintiennent pourtant ces centres en activité et concourant ainsi indirectement au massacre des tout-petits.
Le vote des Représentants aura été sans appel : la proposition « Cessez de subventionner Planned Parenthood » (Defund Planned Parenthood Act of 2015) a recueilli241 votes pour, 187 contre : trois Républicains ont voté contre la mesure, mais deux Démocrates ont rejoint les rangs des « pour ».
Il s’agit d’une mesure provisoire qui resterait en vigueur dans l’attente des conclusions de l’enquête du Congrès pour établir si la récolte et la distribution d’organes de bébés avortés par le Planned Parenthood contrevient aux lois fédérales qui empêchent que ces pratiques se fassent à titre onéreux. L’enquête déterminera également si, comme le suggèrent les vidéos mises en ligne par le Center for Medical Progress, des procédures interdites comme l’avortement par naissance partielle ont été utilisées pour assurer la « qualité » des organes et des fœtus eux-mêmes, ou si des restrictions propres à certains Etats ont été contournées.
[...] Une autre loi votée vendredi par la Chambre des représentants des Etats-Unis qualifie d’« assassinat » (meurtre avec préméditation) le fait de tuer un enfant né vivant en ayant survécu à une tentative d’avortement.
Ni l’un ni l’autre texte ne devrait passer l’obstacle du vote au Sénat ; de nombreux leaders provie et un groupe de près de 30 représentants républicains provie auraient préféré voir la proposition rattachée au texte sur le budget fédéral qui sera voté d’ici à la fin du mois.
Du côté du Sénat, on craint notamment une tactique de blocage de la part des Démocrates pour protéger les subventions au Planning en menaçant de geler les activités du gouvernement des Etats-Unis par le biais d’un veto présidentiel. [...]"