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écologie et environnement - Page 146

  • Regard écologique sur le métissage (2/5)

    L’hybridation est un phénomène naturel à l’origine de configurations nouvelles. En cela, elle est nécessaire biologiquement.

    La nécessité de l’hybridation – L’hybridation ou « métissage », d’un point de vue strictement biologique, se résume à engendrer une descendance différente des parents. Or, le principe de la reproduction est justement d’engendrer ce qui est semblable ; ce que font l’immense majorité des parents sur la planète, que ce soient des mouches ou des humains. Mais une diversité s’impose pour la survie des lignées.

    Ainsi, ce phénomène de diversification s’opère déjà au niveau des gènes. Gènes sauteurs, gènes dormants, altérations génétiques, etc. sont autant d’anomalies à l’origine de formes et de comportements originaux.

    La théorie Out of Africa postulant à une origine monogéniste des humains s’appuie sur le constat de mutations génétiques pour expliquer la diversité des types humains. Ainsi, des mutations fréquentes chez des populations à la peau noire en Afrique, donc dans un climat chaud et ensoleillé, produisent des individus à la peau et à la pilosité claires, donc condamnés à des cancers de la peau délétères dans ces climats. Hier, ces individus auraient peut-être migré vers le Nord pour survivre tant au climat qu’à la pression sociale. Encore aujourd’hui, ces « mutants » blancs en Afrique sont condamnés à l’ostracisme dans leurs groupes sociaux d’origine, voire tués car différents. Cela choque de nos jours mais, comme ces individus n’avaient aucune chance de survie hier, sauf à bouger rapidement, rester signait leur arrêt de mort au motif qu’ils allaient capter des ressources rares sans aucune contrepartie sociale, étant condamnés naturellement à très court terme.

    Nonobstant les controverses sur la situation des Albinos en Afrique, force est d’admettre, à la lueur de cet éclairage, que les capacités expressives de nos génomes (génotypes) sont incommensurablement supérieures à ce qui est exprimé (phénotypes) et accessible à nos sens et à notre raison. En outre, une autre possibilité d’engendrer des configurations nouvelles se fait via des couples hybrides.

    Le métissage dans la nature

    Ce métissage s’opère aussi naturellement entre différentes espèces.

    Théoriquement, les espèces sont considérées comme génétiquement isolées les unes des autres et non interfécondes. Il existe en effet diverses barrières reproductives naturelles empêchant les échanges de gènes entre espèces. Mais de nouvelles recherches montrent que ces barrières sont loin d’être étanches. Ainsi, la polémique sur les organismes transgéniques créés par la techno-science porte sur leur diffusion non contrôlée dans le milieu naturel. Or, lorsqu’il y a hybridation, il y a justement croisement entre deux espèces distinctes, lequel croisement produit des individus hybrides exprimant un mélange de caractéristiques propres aux deux entités parentales ou à l’origine de nouvelles.

    Loin d’être une brèche dans les mécanismes d’isolement reproductif, l’hybridation est un phénomène naturel et nécessaire. Ainsi, comme déjà évoqué, ours blanc et ours brun s’hybrident depuis toujours. Ces hybrides, rarement viables, sont parfois à l’origine de nouvelles espèces. Ainsi, le coyote d’Amérique de l’Est serait issu du croisement du loup et d’une variété originelle de coyote. Chez beaucoup d’espèces d’animaux, le taux moyen d’hybridation se situerait autour de 10%, avec des moyennes bien plus élevées chez certains groupes taxonomiques.

    Mais, en règle générale, l’hybridation apparaît comme un phénomène plutôt rare. En effet, les espèces hybridables sont normalement éloignées géographiquement. Ainsi, les tigres et les lions, à l’origine des tigrons et des ligres, ne vivent pas sur les mêmes territoires. La mondialisation, due par exemple à la mise en relation de mers séparées – comme la mer Rouge et la mer Méditerranée via le canal de Suez ou l’océan Atlantique et l’océan Pacifique via le canal de Panama –, est souvent responsable de l’effondrement des barrières reproductives créant ainsi des conditions propices à de l’hybridation en modifiant l’aire de distribution naturelle des populations. Mais la Nature condamne généralement le produit de ces croisements selon les mêmes processus que pour le Grolar.

    Sous cet angle, l’hybridation est une manifestation de la Vie à toujours explorer de nouvelles configurations susceptibles d’être mieux adaptées à des circonstances écologiques nouvelles. Redit en termes toujours peut-être un peu hermétiques, l’hybridation est une manifestation de la composante entropique de nos écosystèmes en non-équilibre thermodynamique dont l’exploration de l’espace des phases qu’elle permet tend à optimiser l’équilibre des contraintes auxquelles ils sont soumis et l’utilisation des ressources. Voilà c’est redit, mais autrement…

    Ces variétés d’hybrides naturelles, ou conséquences d’une action humaine, sont innombrables. Ainsi, tous les félins sont hybridables dans la mesure où leurs conformations ne créent pas d’empêchements irréductibles. Les bovins, les canidés, les primates, idem. Etc. Apparaissent alors des Żubroń (vache et bison européen), des Mulard (canard colvert et canard musqué), des Léopon (léopard mâle et lionne), des Cama (lama guanaco et dromadaire), des Narluga (narval et béluga), des Bardot (étalon et ânesse), des Beefalo (buffle et vache), des Wholphin (fausse orque et grand dauphin) et ainsi de suite. Tout est envisageable.

    Une attention particulière est portée au Dzo, mélange de yack et de zébu. Cet hybride est utilisé en Asie centrale pour les travaux de labour et le transport de charges. Il est en effet plus fort que les espèces souches, mais aussi plus docile. Cette caractéristique est à retenir comme facteur identifié par les classes dominantes pour favoriser le métissage des différentes races humaines.

    Ces « races », c’est-à-dire l’expression de la diversité des hominidés, sont le résultat de dizaines de milliers d’années d’évolution et d’adaptation. Par comparaison, le mondialisme cosmopolite a peut-être deux à trois mille ans d’antériorité sur le plan idéologique, mais à peine un demi-siècle de mise en œuvre concrète. C’est peu comparé à l’antériorité d’homo sapiens sapiens.

    Frédéric Villaret 6/12/2016

     

    Frédéric Villaret. Docteur en sciences. Spécialité: ingénierie écologique des écosystèmes artificiels. Chef d’entreprise et enseignant-chercheur indépendant, il se consacre désormais à proposer une interprétation écologique des enjeux politiques contemporains, notamment pour la fondation

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-le-metissage-25/

  • Regard écologique sur le métissage (1/5)

    Le métissage est encouragé au nom du mondialisme cosmopolite ; mais est-ce vertueux écologiquement ?

    Le métissage aujourd’hui – Difficile d’échapper à la doxa métissolâtre. Les publicitaires raffolent de métis et de couples mixtes : généralement une Européenne blanche associée à un Africain noir. On n’évoquera pas le cinéma faisant du couple inter-racial et du métis l’avenir de nos sangs. Les médias dominants nous imposent une conception métissée de notre avenir.

    Au même titre que le consumérisme compulsif, c’est une des composantes irrécusables du mondialisme cosmopolite. L’élection de Barack Obama, présenté comme afro-américain mais en réalité un métis afro-européen, était porteuse d’une dimension symbolique voulue par nos « élites ».

    La mutation est flagrante. Encore hier, le cinéma US s’interdisait la mise à l’écran de couples mixtes. De nombreux Etats américains prohibaient les mariages inter-raciaux. En Europe, la question ne se posait même pas. Il n’y avait quasiment pas d’allogènes chez nous. Aujourd’hui, tout est fait pour encourager ces pratiques au-delà même de ce qui se ferait « naturellement ». Quelles sont les motivations à l’origine de cette politique ?

    Pour l’écologiste, ce métissage participe à la crise écologique en cela qu’il nécessite une surartificialisation de nos écosystèmes pour permettre à ces « hybrides » de survivre. L’exemple du Grolar nous permet de comprendre pourquoi.

    Le Grolar

    Pour éclairer l’inadaptation d’hybrides à des milieux naturels, les biologistes se sont intéressés au Grolar.

    Le Grolar n’est pas un individu ayant abusé de « nourriture rapide » US (fast-food), mais le nom désignant l’hybride issu du croisement entre un ours polaire (Ursus maritimus), donc blanc, et un ours brun (Ursus arctos arctos).

    Le premier est confiné aux espaces arctiques, là où dominent des températures froides toute l’année, imposant neige et glace. Le second prospère dans le climat tempéré, allant des confins du climat arctique jusqu’au sud de l’Europe en Espagne ou dans les Balkans.

    Ces hybridations produisant le Grolar sont fréquentes, les deux populations se côtoyant dans les aires septentrionales. Le réchauffement climatique les a amplifiées car les aires tempérées remontent au nord au détriment du climat polaire. Or, les hybrides n’ont quasiment aucune chance de survie en milieu naturel. En effet, l’ours polaire a deux qualités essentielles pour survivre en milieu polaire : il est blanc, il nage bien. Cela lui permet de se dissimuler au regard de ses proies et de parcourir la banquise facilement. Or, le Grolar est brun grisâtre, donc repérable sur la banquise, et n’est pas bon nageur. En climat tempéré, en revanche, il est trop clair pour se dissimuler et ne court pas aussi vite que l’ours brun de souche. Donc, il est détecté facilement par ses proies potentielles qui de toute façon lui échappent au moment de l’attaque. Que ce soit sur la banquise ou dans la forêt, il est condamné.

    En revanche, il survit dans des zoos. Là, il y est hébergé, soigné, nourri et préservé des aléas de la vie naturelle dans des locaux spécifiques. Aussi, à ce jour, et malgré des hybridations fréquentes en milieu naturel, le Grolar n’est visible que dans ces milieux artificialisés que sont les zoos.

    La morale de cette histoire est que ce que la Nature condamne, l’Homme peut le faire vivre dans un milieu très artificialisé. Or, cette artificialisation est à l’origine des crises écologique et environnementale caractérisant notre époque.

    Pourquoi le métissage aurait-il une relation avec la crise écolo-environnementale de notre temps ?

    Comme cela a déjà été écrit des milliers de fois, la crise écolo-environnementale s’est imposée à notre conscience dans les années 1960. A cette époque, le baby-boom des peuples blancs et le développement économique condamnent la nature et créent des menaces sur nos conditions de vie. C’était l’époque où les poissons de nos rivières nageaient sur le dos dans une mousse blanchâtre. Pour mémoire, les dommages à la nature sont réunis dans la notion de crise écologique, alors que les dommages à l’environnement portent une conception plus anthropocentrée. La poursuite de ce phénomène avec l’explosion démographique dans les pays non blancs et leur développement économique portent cette crise à l’échelle de la planète entière. Les controverses sur le réchauffement climatique ou la dégration des indices de diversité écologique sont des symptômes actuels prouvant que, depuis, ces crises n’ont fait que s’amplifier. Un recensement du Great Elephant Census révèle que le nombre de pachydermes vivant dans les savanes d’Afrique a chuté de 30% entre 2007 et 2014.

    Les causes de ces crises sont connues : la croissance démographique, le développement économique. Pour un écologiste, ce développement est un processus d’artificialisation des écosystèmes à l’origine d’impacts environnementaux irrépressibles, dont la Nature est la première victime. L’anthropisation de l’écosphère se poursuit encore.

    Les êtres hybrides étant foncièrement inadaptés aux milieux naturels, dont ils transgressent en quelque sorte les lois écologiques, ne survivent qu’en milieux artificialisés. Ils obligent par conséquent à une surartificialisation inopportune amplifiant les désordres écologiques et environnementaux. Pourtant, le métissage est une pratique naturelle. En effet, le succès de la Vie, en général, est de toujours explorer de nouvelles configurations susceptibles d’être adaptées à de nouvelles configurations écosystémiques. Pour parler en termes peut-être hermétiques, le métissage est une manifestation de la composante entropique irréductible de tout système en non-équilibre thermodynamique – donc les systèmes vivants – participant à l’exploration de l’espace des phases du milieu dans lequel ils s’inscrivent. Voilà, c’est dit. Dans la littérature anglophone, les spécialistes de ces questions résument cette situation par « order from disorder ». Cette approche permet de comprendre pourquoi l’hybridation est une composante essentielle du monde vivant.

    Frédéric Villaret 6/12/2016

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-le-metissage-15/

  • Intervention de Philippe Murer sur les énergies du 21ème siècle.

  • Table ronde sur l'agriculture et l'environnement.

  • Écologie et énergie de demain : discours de Marine Le Pen

  • Philippe Pascot - Le gaz de schiste, enjeux et conséquences

  • Les origines de Monsanto

    Ayant mesuré le taux de nuisance de Monsanto, monstre sans visage, nous avons tenté de remonter le temps afin d'identifier les êtres qui l'avaient créés. Et c'est à vrai dire sans grande surprise que nous avons découvert comment ils s'étaient enrichis - au détriment d'autrui ; par l'asservissement, par les chaînes, dans un déni total d'humanité.

    En 1757, Isaac (Rodrigues) Monsanto, juif sépharade né aux Pays-Bas, arrivait à la Nouvelle-Orléans en provenance de Curaçao [Antilles néerlandaises, sur la côte du Venezuela]. Il s'établit comme négociant et entreprit de transporter des cargaisons d'esclaves noirs des Caraïbes au Golfe de Mexico. Dix ans plus tard, il faisait l'acquisition d'une plantation du nom de Trianon, aux abords de la Nouvelle- Orléans. En 1769, alors que le deuxième gouverneur espagnol venait de prendre ses fonctions et expulsait les juifs de la Louisiane, Isaac Monsanto était devenu l’un des plus riches marchants de cet Etat. Cependant, ses biens confisqués, Monsanto dut quitter le territoire et s'installer dans la ville de Manchac, près du lac Pontchartrain, sous contrôle britannique où le rejoignirent ses frères Manuel, Jacob et Benjamin, tandis que ses deux sœurs, Gracia et Eleonora, s'installaient à Pensacola, dans l'ouest de la Floride, elle aussi administrée par les Britanniques.

    Après la mort d'Isaac en 1778, les trois frères Monsanto continuèrent à gérer leur "entreprise", mêlant la vente de tissus à des produits de toutes sortes, tenant le rôle d'agent immobilier et de recouvrements - le tout lié au trafic d'esclaves.

    Des documents l'attestent, mentionnant par exemple, l'achat par Benjamin Monsanto, de 80 Noirs en 1768 ; de 13 en 1785 contre de l'indigo, d'une valeur de 3 000 livres ; en 1787, ce fut le sort de 31 autres qu'il négocia. D'autres archives, datant de 1794, font état d'une femme noire "Babet" vendue par Benjamin à un certain Franco Cardel ; de deux Guinéens, « Polidor et Lucy » à James Saunders pour la somme de 850 dollars en argent. Et quelques noms « Quetelle, Valentin, Baptiste, Prince, Princesse, Caesar, Dolly, Jen, Fanchonet, Rosetta, Nat, Louis, Eugène, Adélaïde », appartenant aux frères Monsanto.

    En l'an 1790, Benjamin Monsanto et son épouse avaient acquis, sans mal, une plantation de 500 acres à Sainte Catherine's Creek près de Natchez, dans le Mississipi, sur laquelle trimaient onze esclaves. D continua de s'investir dans l'entreprise familiale jusqu'à son passage à trépas, en 1794, tandis que Manuel et Jacob ouvraient un commerce rue de Toulouse, à la Nouvelle-Orléans. Au cours des années, Isaac "hypothéqua", plusieurs fois de suite, quatre de ses esclaves, lorsqu'il fut en difficulté financière ; Benjamin négocia six contrats concernant la vente de six des siens, « pour après sa mort » ; Gracia légua par testament, « neuf Africains », à sa famille ; Jacob, fils d'Isaac, tomba amoureux d'une de ses esclaves, « Mamy William » et de cette union, naîtra Sofia, « une jolie quarteronne », est-il rapporté...

    John Francis Queeny, fondateur de Monsanto, épousa Olga Mendez (Monsanto n'étant pas toujours mentionné), fille d'Emmanuel Mendes Monsanto, dont la date de naissance est estimée « entre 1808 et 1868 », alors que ni date ni lieu de décès ne sont déclarés. En furetant un peu, l'on peut toutefois apprendre qu'Emmanuel Mendes de Monsanto, fut « un riche financier d'une société sucrière de Vieques, Porto Rico, dont le siège était à St Thomas, Indes occidentales danoises ». [Le danois étant réservé à l'administration, il profitait à un Créole français, proche de celui de Sainte-Lucie ainsi qu'à l'anglais et à l'espagnol. De quoi plaire aux cosmopolites]. Les produits de base de sa société étaient (déjà) des additifs alimentaires tels que la saccharine, la caféine et la vanilline de synthèse.

    Le site <www.geni.com> nous renseigne sur le nom de son épouse, Emma Kitson, mais sans plus. C'est autour de leur fille, Olga Mendez, que se cristallise le mystère, telle une pièce de puzzle impossible à caser.

    Certes, le nom que portent père et fille est le même mais le fait que l'orthographe diffère de l'un à l'autre, ne nous semble pas anodin, Mendes et Mendez étant d'origine distincte. En effet, les Mendes, Menendes, de même que les Pereira Mendes et Mendes Seixas, originaires du Portugal, sont généralement mais pas obligatoirement, portés par des juifs sépharades, alors que les Mendez sont originaires d'Espagne, de Galicie notamment, et descendent généralement de « notables de haute lignée » ; que certains assument d'origine allemande - ce qui serait le cas d'Olga - dont une ancienne tribu n'est autre que wisigothe, issue de ces « goths sages » danubiens, submergés par les Arabes sur le sol espagnol mais dont une minorité se réfugia dans les Asturies pour former un royaume, une communauté chrétienne, encore autonome de nos jours.

    Il n'échappe à personne que, depuis le Moyen Age, nombre de noms ont été empruntés, usurpés, achetés ou acquis par mariage ou filiation, particulièrement lorsque les monarques Isabelle et Ferdinand entreprirent de chasser les juifs sépharades de la péninsule ibérique (décret royal de l'Alhambra de Grenade, 31 mars 1492). Leur expulsion aurait débuté le 2 août 1492 et, cinq ans plus tard, en 1497, au Portugal. Une majorité d'entre eux émigra ainsi en Hollande, établissant la Compagnie hollandaise des Indes Occidentales (Dutch West Indies Company). Aujourd'hui hélas, les recherches sont de pins en plus difficiles, sinon impossibles, les biographies étant restreintes et l'accès aux généalogies se retrouvant "privatisé" ; certains liens, d'autre part, semblent valides, mais affichent « page introuvable », dès que l'on y accède.

    Parfois, comme par miracle, survient une information oubliée par la censure, telle cette copie d'un recensement fédéral états-unien de l'an 1900, précisant qu'Olga Mendez naquit en janvier 1872 aux Antilles ; pourtant demeurent inconnus les date et lieu son décès, bien qu'étant tout de même l'épouse d'une personnalité en vue. Le couple aura deux enfants : Edgar Monsanto Queeny (1897-1968) et Olga Queeny.

    Remarquons, là aussi, ce contraste dans les noms, qui nous ramène inévitablement à John Francis Queeny (1859-1933), fondateur de la corporation Monsanto. Américano-Irlandais catholique dont la biographie tient à peine une demi-page sur Wikipédia. L'aîné de cinq enfants, son éducation scolaire à Chicago, fut de courte durée (de 6 à 12 ans), le « grand feu », qui ravagea la ville, « ayant contraint à quitter l'école et chercher du travail ». Tout d'abord coursier à 2,50 dollars la semaine chez Tolman & King, il va « s'installer à Saint-Louis en 1897 » -, date qui correspond aussi à la naissance d'Edgar. Queeny a alors la quarantaine et la chance ne semble pas lui avoir souri. A ce stade, une union avec « la fille Monsanto » apparaît donc peu probable, admettons-le. À Saint-Louis, il devient l'employé d'une grosse société pharmaceutique du nom de Meyer Brothers Drug Company. D'après Wikipédia (en anglais), « il aurait, deux ans plus tard, mis toutes ses économies dans l'achat d'une raffinerie de sulfure qui brûla le lendemain de l'ouverture ».

    Si l'on suit bien cet étrange parcours, Queeny aurait fondé Monsanto Chemical Work en 1901 - société sise à Saint-Louis dans le Missouri - avec un apport de 5 000 dollars, sans pour autant quitter Meyer Brothers. Il se serait lancé dans la production de saccharine - grâce au raffinage de la betterave à sucre (1900) - qu'il revendait à Meyer et dont il commença à tirer profit en 1905. (Bientôt suivraient les substituts du beurre ainsi que le glutamate monosodique (GMS), si nocif à la santé). Il aurait quitté Meyer l'année suivante pour rejoindre Monsanto à temps plein. Aurait-il, du même coup, adopté Edgar que rien ne présupposait à être son fils biologique ?

    Le peu que l'on sache sur Edgar prête à croire qu'il fut un homme brillant, qu'une fois PDG de la corporation, il allait contribuer à « une nouvelle ère d'expansion pour Monsanto, avec le lancement de la manufacture de plastiques pétrochimiques et du phosphore » [découvert cependant en 1669 par l'alchimiste allemand Hennig Brand, lors de ses recherches sur la « Pierre du philosophe »]. Sa renommée ne sera pas compromise par le krach de 1929, Monsanto affichant au contraire, des profits.

    Elu membre de Missouri Historical Society et président de Lafayette-South Side Bank Trust Company, Queeny sera élevé au titre de Chevalier de l'Ordre de Malte - révélation di Comte - après avoir été « initié au sein de le forteresse des Jésuites dans laquelle réside le Pape Noir de l'Université de Saint-Louis depuis 1818».

    Il s'avéra que « ce comte » n'était autre que « le Comte Saint-Germain, un homme enveloppé de mystère, de naissance et patrimoine inconnus ; teint olivâtre, cheveux noirs, d'apparence juive (sic). Se disant âgé mais détenteur de secrets séculaires, dont celui d'immortalité, il n'apparaissait pas plus vieux que 50 ans, en toutes occasions ; élégant, portant les bijoux les plus purs ; parlant plusieurs langues, écrivant des deux mains... Arrêté à Londres car soupçonné d'espionnage, durant la rébellion jacobite de 1745, il sera libéré sans inculpation. Supposé mort le 27 février 1784, il aurait été aperçu par plusieurs témoins... ». Curieux personnage en effet.

    Parmi d'autres initiés, signalons J.P. Morgan junior, de l'ordre des Saints Maurice et Lazare, qui fonda, en 1918, la US. Steel Corporation et fit du Chevalier de Malte, John A. Farrell, son président.

    Monsanto a aussi des liens avec la société Walt Disney, financée par Bank of America, sous la gouverne du frère de Walt Disney, Roy, lui aussi promu Chevalier de Saint Grégoire en compagnie du propriétaire de Fox News, Rupert Murdoch.

    Monsanto est aujourd'hui présidé par Hugh Grant qui, afin de ne pas déroger à la réputation de ses prédécesseurs, porte bien son épithète d'homme « sans scrupules ». Mais avec une rémunération annuelle aussi indécente : une trentaine de millions de dollars, gageons qu'il n'en a cure.

    Michelle FAVARD-JIRARD. Rivarol du 24 novembre 2016

  • COP 22 : le mot tabou qu'ils ne prononçaient pas : TRUMP !

    Ils avaient annoncé la couleur, cette COP 22 ne se réunissait pas pour rien au Maroc : l’Afrique était au centre de toutes les préoccupations. Le démarrage de l'Afrique, l'émergence de l'Afrique sur la scène mondiale, le déferlement biologique de l'Afrique sur tous les continents, et particulièrement sur l'Amérique du Nord et sur l'Europe, le rattrapage technique et économique de l'Afrique grâce aux centaines de milliards d'aide que « les pays riches » s'engageaient à lui fournir. En sus des dizaines de millions de crève la faim qu'il leur faudrait absorber, déséquilibrant justement les programmes d'économie d'énergie qu'ils s'engageaient à réduire plus encore grâce à la limitation génocidaire de leur natalité.

    En fait la 22e édition de cette COP aura bien été à l'image de toutes les autres : une farce. Et pouvait-elle autre chose quand elle est surtout une gigantesque opération de communication. 20 000 congressistes venus par avion du monde entier, se pressant dans des hôtels de luxe aux frais des imbéciles persuadés par ces charlatans que s'ils ne ferment pas leur robinet lorsqu'ils se brossent les dents dans quarante ans la terre sera une géhenne.

    Pour s'assurer qu'aucun contestataire ne perturbe leur cohésion, ils ont damé dans les esprits le mot consensus qu'on peut traduire par : tous ceux qui ne sont pas d'accord sont des crétins et des criminels contre l'humanité. Lors de chacune des COP ne sont intervenus que des thuriféraires des gaz à effet de serre anthropiques. Quiconque émettrait une opinion frondeuse serait sur le champ expulsé par la police onusienne extrêmement présente sur les lieux et qui ne semble déranger aucun représentant des Droits Humains et de la liberté d'expression qui cependant pullulent dans ces assemblées sectaires.

    La conférence de Marrakech devait affirmer ce qui avait été défini à Paris l'an passé et contresigné en octobre par la plupart des pays contrôlés par l'ONU. Avant que ne soient mises en place les prochaines étapes devant déboucher sur la COP24 finale, du 5 au 16 novembre 2018 en un lieu non encore défini « dont vous aurez connaissance lorsque nous le jugerons approprié ». En somme la gravure sur marbre des injonctions devant mener à l'unification administrative du monde telle qu'elle avait été projetée dans l'Agenda 21 lors du Sommet de la Terre de Rio de 1992. Deux points seraient imposés aux peuples soumis. La réduction de leur développement par les pays "riches" afin de restreindre la production de gaz à effet de serre anthropiques « bien en-deçà de 2° de la moyenne prévalant avant l'ère industrielle ». Voire même, réclament les pays non développés qui n'y sont pas assujettis, de 1,5°. Et l'assurance que d'ici 2020, ces riches « responsables de la pollution du monde », paieront 100 milliards de dollars par an aux autres. Ils appellent cela « la Justice Climatique », éternel tribut payé au colonialisme. Et faisant abstraction de la surpopulation africaine : 4,2 milliards, en 2100, prévisions les plus modérées, et 6 milliards selon l'ONU.

    Ce n'est donc ni le C02, ni l'industrie et la pollution des régions industrielles occidentales, ni la consommation d'énergies fossiles par les Blancs qui sont responsables des catastrophes climatiques annoncées en Afrique. Mais la destruction par les hommes et leurs troupeaux des zones tropicales surpeuplées dont, semble-t-il, nul ne se soucie de l'explosion démographique.

    À Marrakech les gros média sont restés muet sur cette question.

    C'est néanmoins sur une note très pessimiste - largement due à l'élection de Donald Trump - que s'est achevée cette COP -. Certes, chacun s'efforça de garder bonne mesure et d'asséner à la façon du désopilant François Hollande que : « l'Accord de Paris est irréversible ». Ou bien, selon la grande prêtresse du Réchauffement Climatique anthropique, Laurence Toubiana : « On sonne la fin de la récréation en 2018, avec en plus un premier bilan des actions ». Si d'ici là l'horrible Trump n'a pas secoué leur cocotier. Pour l'heure le moins tonitruant n'est pas le chef des pays africains dans la discussion, le Malien Seyni Nafo, qui a besoin des armées de bwana pour réduire ses propres djihadistes. « La feuille de route est assez claire, braille-t-il, pour les deux prochaines années... Il faut transformer les contributions des États en politiques publiques, en plans d'investissement ». Aboulez la monnaie !

    Trump, un gros grain de sable

    Des centaines d'ONG d'ultra-gauche pullulent dans ces conférences, financées par les États ou par l'ONU, en quête de subvention et de médiatisation. Prenez Mme Lucile Dufour qui se répand dans tous les organes de presse d'ultra-gauche au nom de la section française du Réseau Action Climat, dont le siège est au Liban. « La plupart des pays développés sont arrivés à Marrakech les mains vides, sans annonces concrètes ni financements », éructe-t-elle. Ce RAC est un réseau de 1000 ONG, déjà présentes sur le terrain, comme GreenPeace, Les Amis de la Terre, Oxfam, Sortir du Nucléaire ou le Comité de Liaison des Energies Renouvelables. Sa mission ? « Inciter les gouvernements et les citoyens à prendre des mesures pour limiter l'impact des activités humaines sur le climat ». Pourtant il ne faut pas trop gratter pour découvrir sous la poussière tout autre chose. Le RAC-us (qui se décline USCAN) par exemple regroupe plus de 150 ONG radicales d'ultra-gauche, mobilisées depuis des mois par Soros et Sanders dans le combat contre Trump. La profession de foi de ce machin est d'une impeccable hypocrisie : « L'USCAN est un réseau dynamique, en pleine croissance, réunissant des organisations activement militantes sur le changement climatique ». Ah, oui ?

    Exemples. L'American Jewish World Service additionne l'influence de ses dons aux avocats des Droits Humains dans les pays en développement à la pression exercée sur le gouvernement des Etats-Unis afin qu'il « adopte des lois et des politiques favorables aux peuples de ces pays ». Quel rapport entre l'un et l'autre ?

    Care : Servir les communautés les plus pauvres du monde. Tirer notre force de la Diversité globale. Limiter la fertilité des populations pauvres ne résoudra pas la crise climatique.

    Centre pour une démocratie populaire : Pour un agenda innovant de justice raciale et économique, pro-travailleur, pro-immigrant.

    NAACP. Première organisation raciale noire aux États-Unis : « Notre mission est d'assurer l'égalité politique, éducative, sociale et économique de toutes les personnes et d'éliminer la discrimination basée sur la race ».

    Bref, on pourrait dresser une liste de plusieurs dizaines d'associations dont le aimât est le cadet des soucis mais qui savent se servir des innombrables manifestations dont il est le prétexte pour faire avancer leur programme d'agit'prop.

    Ce qui retiendra plus particulièrement l'attention sera l'intervention de John Kerry qui représentait Obama. « Personne, déclara-t-il le doigt menaçant, n'aie droit de prendre des décisions qui affecteront des milliards d'individus en se fondant sur une idéologie ou sans réelle justification ». C'est le monde à l'envers quand on sait que l'entreprise climatique n'est qu'une manipulation idéologique et qu'à ce jour toutes les données scientifiques avancées, comme l'a démontré notamment le Climategate de novembre 2009, sont fallacieuses ou erronées. Mais il s'agit par tous les moyens de la mener à son terme et Trump apparaît comme un grain de sable de belle taille.

    S'étonnera-t-on que le doyen des journaux scientifiques américains, The Scientific American qui, en 170 années d'existence, ne s'était jamais mêlé de commenter la politique présidentielle, ait au cours des Primaires, attaqué le candidat Trump pour de prétendues positions et rhétoriques "anti-scientifiques" ? Il vient d'en remettre une couche à propos de son climato-scepticisme. « Il existe, peut-on lire le 15 novembre, un mot tabou à Marrakech : Trump. Le président élu est omniprésent. Vous pouvez le sentir rôder derrière chaque discours sur les économies décarbonnées et dans chaque fracture née des pertes et dommages provoquées par le climat. On ne le cite jamais directement mais il est toujours quelque part dans la salle. Avec un climato-sceptique (Myron Ebell) faisant la transition avec l'EPA (l'Agence de Protection de l'Environnement) et Donald Trump à la Maison-Blanche pour quatre ou huit ans, c'est une intense peur de l'échec qui enfle.

    Et elle est justifiée ».

    Sans avoir demandé la moindre signature au Congrès, agissant par décrets, le binôme Obama/Kerry vient au cours des derniers mois d'engager les États-Unis dans une folle course à la décarbonisation de l'économie. 89 % en moins d'ici 2050. Entre 26 et 28 % d'ici 2025. Tous les domaines de l'économie seront frappés et celle-ci dynamisée, prétendent-ils, par les énergies renouvelables et les emplois induits, alors qu'après vingt ans d'expérience non seulement elles sont un fiasco misérable mais elles sont loin d'avoir remplacé les emplois qu'elles ont détruits. Trump, répètent-ils, ne pourra pas revenir sur la COP parisienne, sauf que dans son entourage on soutient calmement que ce qu'un paraphe au bout d'un papier a institué un autre paraphe au bout d'un autre papier peut le supprimer. Lui maintient qu'il entend créer 20 millions d'emplois et récupérer 100 milliards de dollars par le recours aux carburants fossiles : il a consulté suffisamment de scientifiques climato-sceptiques - ceux qui sont interdits de média - pour savoir que les gaz à effets de serre et le carbone n'ont rien à voir avec quelque changement climatique, qu'il n'y a depuis 18 ans aucune augmentation des températures terrestres, aucune montée des océans et depuis dix ans, contrairement à ce que promet le GŒC, aucune augmentation du nombre et de la violence des ouragans.

    On a vu à Marrakech, prenant appui sur les falsifications pseudo-scientifiques du Climat, se mettre en place contre l'Amérique de Trump, une formidable guérilla planétaire - à l'intérieur et à l'extérieur - soutenue par Wall Street et par la finance internationale, très présents lors de la COP 22, que l'on accuse néanmoins de s'être acoquinée avec le président élu, alors qu'ils ne lui pardonnent pas de s'être substitué à la candidate de la corruption qu'ils avaient à l'avance désignée.

    René BLANC. Rivarol du 24 novembre 2016

  • Agriculture intensive : 10.000 fermes laitières sur 60.000 devraient disparaître en 2017

    Les gouvernements successifs ne cherchent pas à repenser le modèle agricole français. Depuis Maastricht, les politiques français posent des boîtes de pansements sur une jambe de bois à coup de millions d’euros d’aide aux différents secteurs agricoles.
    Les manifestations d’éleveurs se font rares. Pourtant les difficultés graves persistent, au point que la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) prévoit la disparition de 10.000 éleveurs de vaches laitières en 2017 sur un total de 60.000. C’est énorme.
    Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a d’ailleurs annoncé vendredi la signature d’un accord avec le fonds d’assurance Vivéa et Pôle emploi pour « accompagner les chefs d’exploitation dans leur reconversion et transition professionnelles ». Autant dire que de tous côtés on s’attend à une vaste opération de restructuration dans l’élevage. Le numéro un mondial du fromage Lactalis estime que « les volumes de lait ne disparaîtront pas. On va assister à une concentration des élevages. Pas à une chute de production ».

  • Reportage : Convention thématique sur la protection animale (11/10/16)