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écologie et environnement - Page 148

  • Idéologie climato-débile à la solde des pétro-monarchies ?

    Stupidité ou soumission aux pays producteurs de pétrole ?

    "Le gouvernement va présenter mercredi un projet de loi pour interdire à terme la production d’hydrocarbures en France : il va interdire toute nouvelle concession et tout renouvellement de concession. Une mesure strictement idéologique et démagogique, que ces crétins d’écolos applaudissent alors qu’elle est évidemment anti-écologique. Bien sûr le gouvernement français prend cette décision pour donner l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique…

    Mais, comme le souligne Francis Duseux, président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), ce texte « n’aura aucun impact sur la consommation de pétrole et conduira à augmenter les émissions de gaz à effet de serre puisque ce qu’on ne produit pas en France, il faudra l’importer »… La France a produit 815.000 tonnes de pétrole l’an dernier, soit environ 1% de sa consommation.

    Ce qui est le plus pernicieux est que cette loi interdit les recherches sur tout le territoire français, donc aussi outre-mer : on se prive volontairement d’éventuelles sources d’énergie qu’on n’aurait pas à importer. On pense notamment à la Guyane : des gisements importants viennent d’être découverts juste à côté, en Guyana."

     par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/09/id%C3%A9ologie-climato-d%C3%A9bile-%C3%A0-la-solde-des-p%C3%A9tro-monarchies-.html

  • Dans le nouveau numéro de Civitas, un grand entretien avec Alban d'Arguin sur la corruption autour des éoliennes

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  • Eoliennes, ces « amies » qui vous font du mal

    Reportage sur les nuisances causées par les éoliennes.

  • Climat : Au-delà du tollé !

    par Felix D. Sbirov.

    Dans la foulée de la sage décision de l’administration trump de se retirer de la calamiteuse & coûteuse COP21 & derrière l’onanisme desKhmers verts & la doxa pseudo-scientifique du GIEC, qu’en est-il réellement de l’environnement ? Petit rappel à l’ordre de Jean Cuny sur le sujet.

    Le retrait des États-Unis de l‘Accord de Paris sur le climat a suscité un tollé dans la classe politique française qui une fois de plus fait preuve de sa grande hypocrisie. Le fameux accord sur le climat n’est qu’une déclaration d’intentions ne comportant aucun engagement juridique effectif.

    Selon l’article 2, le réchauffement climatique devra être contenu « bien en deçà de 2°C » par rapport à l’ère préindustrielle. Pour atteindre cet objectif, les émissions de gaz à effet de serre devront atteindre « un pic aussi rapidement que possible ». Tous les cinq ans, un bilan sera effectué.

    Le dogme de base est que le « réchauffement climatique » est d’origine humaine.

    Et de pointer du doigt les émissions de carbone dues à l’automobile, à l’industrie et à la production d’électricité. Curieusement on ne se préoccupe pas de celles des avions(1) et des navires.

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  • Vers la fin de l’agriculture industrielle ?

    La nouvelle agriculture « agro-écologique » signe-t-elle la fin de l’agriculture industrielle ?

    En tout cas, c’est ce qu’avance Madame Hillal Elver, juriste de nationalité turque, rapporteur(e) spécial(e) sur le droit à l’alimentation de l’ONU. Elle s’insurge contre les conséquences catastrophiques des pesticides sur les animaux, la nature et l’être humain.

    Et pourtant ce débat est déjà vieux de 30 ans lorsque Madame Brundtland donnait la définition du développement durable dans son rapport. C’est ainsi que Madame Elver dira : « Être tributaire de pesticides dangereux est une solution à court terme qui porte atteinte au droit à une alimentation suffisante et au droit à la santé des générations actuelles et des générations futures. »

    Donc, n’hypothéquons pas la santé des générations futures au profit d’une économie productiviste qui ne fait qu’appauvrir les sols !

    La santé humaine et l’environnement sont en danger. 200 000 personnes meurent chaque année d’intoxication dans nos pays de grande consommation. Les maladies se développent : parkinson, alzheimer ou encore les troubles hormonaux. Et les États ne bougent pas…

    Le principe de précaution s’appliquerait-il dès maintenant ? Il semblerait que oui car la Déclaration universelle des droits de l’homme subodore le droit de chacun à vivre dans un environnement sain (principe d’ailleurs réaffirmé dans notre charte constitutionnelle pour l’environnement). Ce principe de précaution considère que le droit à une nourriture saine s’applique dès aujourd’hui… pour demain, dixit l’ONU.

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  • L'écologie : à droite toute !

    Frédéric Rouvillois est actuellement l'un des grands spécialistes de la Constitution de la Ve République. Il vient de commettre un ouvrage sur les leçons politiques du pape François intitulé La clameur de la terre. Il montre comment l'écologie, foncièrement antiprogressiste, est une valeur de droite.

    L'écologie intéresse-t-elle l'homme de droite ?

    C'est un champ que la droite doit se réapproprier, qui a été abandonné à la gauche, suite à la démission intellectuelle de la droite engoncée dans le fric et dans le matérialisme bourgeois des années 70. Le premier candidat écologiste à la Présidentielle est René Dumont en 1974. Malgré des origines politiques sulfureuses, il est ancré à gauche... À l'époque la droite ne lui dispute pas cet ancrage. Est-ce par une peur viscérale de tout ce qui pouvait ressembler à de l'agrarisme et à du pétainisme ? Il faut reconnaître pourtant qu'une droite fidèle à elle-même et à ses positions du XIXe et du XXe siècle, avait toutes les raisons d'être écologiste.

    En quoi consiste cette écologie de droite ?

    Elle consiste en la négation de l'idée de progrès indéfini, cette idée qui effectue la summa divisio entre la droite et la gauche. C'est toute l'ambiguïté d'un écologisme de gauche qui, de facto, remet en question l'idée de progrès, qui représente pourtant le fondement irrécusable de toute pensée de gauche. Il faut bien admettre qu'à travers l'économisme débridé des 30 Glorieuses, entre 1950 et 1980, la droite de l'époque des autoroutes et du Centre Pompidou, a fait de l'idée de progrès son viatique. Ce renversement complet des logiques commence à être remis en cause aujourd'hui. Certains réalisent enfin que la place de la droite est à Notre-Dame des Landes. La défense de la paysannerie et de l'intégrité du Paysage est une valeur de droite ! Au XIXe siècle, dans la mouvance légitimiste ou royaliste, se sont multipliés les mouvements décentralisateurs et antiquisants. Je pense à Sixte de Caumont en Normandie, à Hersart de La Villemarqué en Bretagne, à Frédéric Mistral et au Félibrige en Provence. On a déjà affaire, sans le nom, à une sorte d'écologie intégrale, où ce que l'on défend, c'est non seulement le langage de la nature et l'environnement rural, mais les identités linguistiques et culturelles et toute la dimension humaine de notre environnement.

    Vous êtes en train de nous dire que l'écologie est foncièrement conservatrice ?

    Exactement. Les écologistes se méfient de cette idée de progrès à la Victor Hugo, un progrès qui emporte tout sur son passage et auquel il faudrait sacrifier jusqu'à la qualité de notre vie. Aujourd'hui on découvre que l'écologie de gauche est beaucoup plus de gauche qu'écologique et qu'ils avaient construit leur projet-camelote sur une aporie. Leur échec électoral vient de ce qu'ils sont empêtrés dans leurs contradictions. En réalité, on est bien obligé de sacrifier l'un ou l'autre, l'écologie ou le progrès indéfini. Il y a une réappropriation nécessaire de l'écologie par la droite. La revue Limite en a pris acte. Marion Maréchal Le Pen l'a compris. Le pape François est clairement antimoderne, lorqu'il écrit son encyclique Laudato si. Je pense aussi, en Europe, à ceux que j'appellerais volontiers les princes verts, le Prince de Galles, le Prince Jean et le Prince Albert, chacun à sa manière.

    Vous avez consacré un livre à l'encyclique du pape. Pourquoi dites-vous que ce pontife, qui, du point de vue de la morale, est en train de révolutionner la Curie romaine, est par ailleurs un antimoderne ? Le pape dit très clairement dans son encyclique que la charité, vertu théologale, doit tous nous mobiliser pour préserver l'identité de chacun. Préserver l'existence d'une culture humaine particulière, c'est aussi important (plus peut-être !) que de défendre une espèce animale. On ne peut pas être écologiste et, du point de vue du langage, être un partisan acharné du volapûk anglo-saxon. L'encyclique est sortie en juin 2015, j'y avais vu quelque chose comme la déclaration d'une contre-révolution écologique, notamment à travers l'utilisation de certaines expressions extrêmement claires.

    Pourriez-vous nous montrer en quoi le pape François est contre-révolutionnaire ?

    Je donnerais une seule expression, au n°78 de l'encyclique Laudato si, il faudrait commenter ce passage mot par mot « En finir aujourd'hui avec le mythe moderne du progrès sans limite », voilà comment parle le pape. Chaque élément de cette phrase peut faire l'objet d'un vrai commentaire. On peut tirer énormément de choses de ce texte papal. Il s'agit d'abord, très clairement, pour François, de rompre avec un courant de l'histoire qui est mauvais et dangereux, le courant du Progrès indéfini et du progressisme, celui qui fleurit « aujourd'hui », le progrès purement matériel. On a aussi l'idée que ce progrès matériel soit sans limites, idée qui renvoie à un diagnostic de démesure c'est l’hybris qui est ici sous-jacente. L'hybris est portée par ce que le Saint Père appelle lui-même un mythe. À ce mythe, François oppose, dans le prolongement des papes qui l'ont précédé, « une écologie intégrale », non seulement un rapport de l'homme à son environnement, mais un rapport à l'autre, un rapport au temps, un rapport à la vie qui concerne l'ensemble des activités humaines. Il faut se méfier autant de la GPA que des OGM.

    Propos recueillis par l'abbé Guillaume de Tanoûarn monde&vie 26 juillet 2017

    Frédéric Rouvillois, La clameur de la terre, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 15 €.

  • Pollution : Les 20 plus gros navires polluent plus que toutes les voitures de la planète

  • Au nom de l'Apocalypse !

    Y a-t-il une théologie de l’écologie ? La question peut sembler frivole. Elle me paraît au contraire essentielle si l’on veut prendre la mesure de l’importance du problème écologique et des dimensions qu’il met en œuvre. C’est la création qui est en cause et la nature.

    Le souci écologique fait ressurgir un très vieux concept qui remonte aux Grecs le concept de nature. Peut-on admettre que l'homme, au nom de son intelligence devienne le prédateur de la Nature ? Ne faut-il pas considérer que la nature, elle-même n'est pas parfaite, qu'elle est fragile, qu'elle peut, d'une manière ou d'une autre, nous lâcher, soit parce que ses ressources se sont épuisées, soit parce que l'homme l'empêche de fonctionner normalement. Certes la nature est pleine de ressources que nous ne connaissions pas et que nous découvrons, admiratifs, en rentrant dans l'ère digitale. Mais en même temps elle semble se dérober à nos yeux et laisser la place à une Planète entièrement humanisée et complètement déréglée. La question du réchauffement climatique nous renvoie à ce genre de considération.

    Il ne faut pas seulement comparer la nature et l'homme, comme deux partenaires. L'homme lui-même, malgré son intelligence apparemment capable de tout, doit se reconnaître des limites. - Il est dans la nature et une nature est en lui, nature qui est comme une norme, lui rappelant que tout ce qui lui est possible ne lui est pas pour autant permis.

    La Bible nous invite à méditer sur cette étrange puissance du mal qui est en nous. C'est en particulier l'histoire de Noé et du déluge, qui nous rappelle cette dimension normative de la nature. « Quand Dieu regardait la terre, ce n'était que corruption, car toute chair sur la terre avait une conduite corrompue ». N'est-ce pas le mot de l'homme d'aujourd'hui, quand il accepte de se voir tel qu'il est ? « Quant à moi, dit Dieu, je vais faire venir le déluge, l'inondation sur toute la terre pour détruire sous le ciel toute chair en qui se trouve un souffle dévie » (Gen. 6). Face à la puissance du mal, plusieurs fois rappelée, il semble que Dieu n'ait qu'un objectif sage détruire la terre pour supprimer ses habitants. Voilà l'antique crainte, dans laquelle l'écologie nous fait plonger de nouveau.

    La première alliance

    À cette crainte, Dieu avait voulu mettre un terme, comme pour montrer à Lucrèce et à ses émules qu'il n'acceptait pas de se laisser chercher seulement dans la crainte. C'est la première alliance, l'alliance dite noachique, celle conclue avec Noé après le déluge « Je ne recommencerai plus à maudire le sol à cause de l'homme. Tous les jours que durera la terre, semailles et moissons, froidures et chaleur, été et hiver, jour et nuit ne cesseront pas ». Il y aura un ordre dans l'univers dont le signe est l'arc-en-ciel. « Dieu fait briller son soleil sur les justes et sur les méchants », comme parle le Christ. La première alliance entre Dieu et les hommes, c'est la terre, l'ordre qu'elle manifeste à travers la succession des jours et des nuits, la ressource intarissable qu'elle offre à l'homme. Et voilà que l'homme, dans une sorte de démesure, risque de briser cette première alliance.

    Au nom de cette première alliance, tous les hommes, dans une sorte de foi naturelle, croyaient en Dieu et la foi était en quelque sorte le premier et le plus vrai des sentiments humains. C'est par cette foi, infuse en eux comme une première grâce, que les hommes pouvaient prétendre au salut, en s'extrayant de la corruption (Hébr. 11,6). On trouve dans l'Apocalypse, au chapitre 6, un texte parallèle : « Dieu ordonna aux quatre anges qui avaient pouvoir défaire du mal à la terre et à la mer : "Ne faites de mal ni à la terre, ni à la mer, ni aux arbres Jusqu'à ce que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu" ». Le temps du salut, celui où les serviteurs de Dieu sont marqués au front, est un temps de paix où les hommes jouiront paisiblement de la Création. On peut penser que quand le temps du salut sera arrivé à son terme, alors, Dieu ne sera plus tenu par son serment, l'alliance noachique cessera...

    Il ne s'agit pas de jouer à se faire peur avec une fin des temps, au cours de laquelle, le Christ nous en a prévenu, « les puissances des deux seront ébranlées ». Mais il s'agit, hic et mmc, de concevoir notre existence non comme un dû, à propos duquel chacun serait en droit d'exiger toujours plus, mais comme un don immérité. La paix de la Création est une disposition divine qui a rapport au salut. Elle n'est pas un décret éternel d'une Nature majusculaire qui n'est qu'une illusion d'optique. Comme le dira Malebranche au début du XVIIIe siècle, « l'œuvre de Dieu est une œuvre négligée », qui n'a pas sa fin en elle-même. « Nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente » dit saint Paul aux Hébreux. Dieu n'a pas fait la nature comme une mère éternelle au giron de laquelle nous pouvons nous suspendre, en faisant n'importe quoi. La première création est pour la seconde. « Nous sommes des citoyens des Cieux ». Malheur à nous si nous faisons de la nature une idole. Seule la foi dans l'Autre monde nous obtient la paix dans celui-ci. La non-foi, la foi trahie ou transformée en croyances humaines trop humaines nous entraîne dans des cataclysmes s'enchaînant les uns aux autres et dont nous n'avons simplement pas idée. Sans la foi en Dieu, jamais nous ne serons capables de donner à la nature le respect qui lui est dû comme œuvre de Dieu. Et alors ? Tout est possible, surtout le pire.

    Abbé G. de Tanoüarn monde&vie 26 juillet 2017