écologie et environnement - Page 148
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Auto électrique : la grande arnaque
Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire.« La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile.Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron.Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics.La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électriqueLe projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an.Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ».L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun.En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter « le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin.« Un gouffre financier »Il s’agit en fait d’un passage en force, juge Stéphane Lhomme : « Avec les sommes astronomiques mises en jeu, cela mériterait un grand débat de société ». Car le dispositif coûte cher : 42 milliards a minima. En juillet, Reporterre avait révélé les hésitations troublantes de la ministre de l’Écologie sur le coût de la mesure et son financement, en particulier celui de l’installation des bornes de recharge. Si la fourchette d’estimation reste large à défaut de clarification depuis – entre 5 000 et 20 000 euros la borne – le coût global pourrait s’alourdir au gré des évolutions techniques dans les prochaines années : « Le risque d’obsolescence est important sur ce genre de technologie », note M. Lhomme.Rien ne semble par ailleurs garantir l’amortissement des investissements. Au début de l’été, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Aquitaine révélait la mauvaise expérience du véhicule électrique en Poitou-Charente à la fin des années 2000, au moment où Ségolène Royale présidait le Conseil Régional.Outre les critiques quant à une gestion opaque des aides, le rapport mettait en relief le « gouffre financier qu’a creusé le soutien ‘‘important et inconditionnel’’ de l’ancienne présidente du Poitou-Charentes », alors que son projet s’est soldé par la liquidation de la PME en mai 2012…Mais côté constructeur, on défend le soutien de l’Etat dans une filière qui représente quatre milliards d’euros d’investissement au total, chez Renault : « C’est une technologie produite en France, qui sert donc l’économie nationale. Les aides publiques vont relancer le secteur industriel et créer de l’emploi », assure Vincent Carré.L’augmentation de la consommation d’électricité ?La facture pourrait encore s’alourdir si l’on en croit les derniers travaux sur le coût du nucléaire qui annoncent la hausse du prix de l’électricité : « Que ce soit à travers le grand carénage des centrales ou par l’introduction de l’EPR, il y aura un renchérissement du prix de l’électricité dans les prochaines années », estime Benjamin Dessus, ingénieur et économiste président de Global Chance.Le développement du parc automobile électrique n’implique-t-il pas, à terme, une augmentation de la consommation d’électricité ? Chercheur à l’IDDRI, Andreas Rüdinger tempère : « Développer la voiture électrique ne va pas forcément mener à une électrification à outrance. En partant de la consommation actuelle d’une Renault Zoé (12 kWh/100km) et à raison d’une distance moyenne de 15 000 km par an, mettre dix millions de véhicules électriques sur les routes en France [soit environ un tiers de l’ensemble du parc automobile estimé à 35 millions de véhicules, ndlr] à l’horizon 2030, cela représenterait une consommation d’électricité de 18 TWh sur l’année. Soit, en volume, moins de 4 % de notre consommation totale d’électricité actuelle (500 TWh) ».L’objectif politique affiché étant de deux millions de véhicules électriques d’ici 2020, l’effet reste donc marginal en termes de consommation d’électricité. L’impact, toutefois, serait beaucoup plus conséquent sur le réseau de distribution, « avec des risques de pointe qui pourraient considérablement perturber le réseau », selon Benjamin Dessus.Le constructeur dénonce cette approche : « On joue souvent sur la sidération en imaginant des scénarios anxiogènes où toutes les voitures se brancheraient au même moment. L’enjeu, c’est la recharge nocturne, car la nuit, nous avons une disponibilité d’électricité colossale et le réseau électrique est largement capable de supporter la demande, affirme Vincent Carré. Et avec une autonomie d’au moins 150 kilomètres alors que 40 % des voitures en Europe font moins de 100 kilomètres par jour, on ne rechargera pas quotidiennement ».La controverse reste ouverte. Avec des durées de rechargement à domicile de huit à dix heures, d’aucuns craignent des moments de pointe sur le réseau, à l’heure du retour du bureau ou le week-end. « A l’image de ce qui se passe déjà l’hiver avec le chauffage, compare Stéphane Lhomme. La solution serait alors la même : on rechargerait alors avec de l’électricité venue d’Allemagne et produite par… du charbon ».Le mythe de la voiture propreEn plus d’alourdir la balance commerciale française, l’argument remet en cause celui que ressassent les industriels : « La voiture électrique est la seule solution en main pour réduire les émissions de CO2. Elle est rapide à mettre en œuvre, et même en période d’austérité, ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il ne faut pas attendre pour s’attaquer à ce problème ! », nous assure à nouveau Vincent Carré.L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 50 000 km en France, et de 100 000 en Allemagne – une différence qui s’explique par l’alimentation électrique au charbon, à hauteur de 44 % outre-Rhin.Nouveau calcul : « Cela revient à une moyenne de 15 kilomètre par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans. En dessous, la voiture électrique est moins efficiente en CO2 qu’une voiture thermique », dit Stéphane Lhomme. Avec l’Observatoire du nucléaire, il a récemment obtenu du Jury de déontologie publicitaire le retrait des adjectifs « propres », « vert » ou « écologique » qu’utilisaient les constructeurs automobiles pour qualifier la voiture électrique.Aucun plan de recharge électrique sur un réseau d’énergies renouvelables n’est pour l’heure prévu. Pourtant, comme le note France Nature Environnement dans une récente étude sur la voiture électrique, la clef de l’impact environnemental de la voiture électrique réside dans la production d’électricité. « Dès lors que tout est en place pour l’alimenter par le réseau ERDF, la voiture électrique est celle du nucléaire et donc comptable de toutes les pollutions associées à cette énergie », explique Stéphane Lhomme.Mais pas seulement : la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium, et qu’une usine-pilote vient seulement d’ouvrir en Allemagne, plus de vingt ans après le début de sa commercialisation en France », appuie Camille Lecomte des Amis de la Terre.Pour Stéphane Lhomme, « on a simplement délocalisé la pollution. Mais on peut faire les mêmes critiques à la voiture électrique qu’aux voitures thermiques. On remplace la peste par le choléra ».Une délocalisation qui renforce la fracture sociale : « Le riche qui possède sa voiture électrique ne pollue plus là où il conduit, essentiellement en milieu urbain, mais avant, là où il produit son électricité, chez les pauvres », dit Stéphane Madelaine, professeur en mécanique et engagé dans le Parti pour la Décroissance.Un cheval de Troie du lobby nucléaire ?« Une bêtise », pour la député EELV Barbara Pompili, « une affaire qui ne tient pas debout, on est hors du rationnel », pour Benjamin Dessus, la voiture électrique soulève l’opposition des écologistes de tous bords. Bernard Laponche y voit lui une « rouerie », qui consiste à entretenir savamment l’assimilation de la transition énergétique au seul enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.« En France, on a branché la transition énergétique uniquement sur l’idée de ‘‘civilisation bas-carbone’’. Pourtant, l’enjeu est plus large : il s’agit de sortir des fossiles, mais aussi du fissile », rappelle Benjamin Dessus.Alors que la France observait ces dernières années une diminution de la consommation d’électricité, la voiture électrique apparaît comme un moyen de freiner cette diminution, voire de l’inverser. Pour Stéphane Madelaine, c’est « une filière qu’on développe de manière absurde afin de maintenir l’industrie nucléaire ». -
Regard écologique sur l’islam et les Arabes
Tant l’islam que la civilisation arabe dont elle est une des composantes, ou le type arabe, ne sont pas adaptés au climat européen. En revanche, la posture écologique de l’islam est à étudier avec toute l’attention qu’elle mérite.
Introduction
La question de la compatibilité de l’islam dans la République est au cœur du débat politique. Tout le monde répond affirmativement, du PC au FN. Effectivement, si la République garantit la liberté de conscience et de religion, la réponse s’impose. Dans le même esprit, alors, l’animisme des Papous est compatible avec la République. Mais, les Papous seraient-ils vraiment adaptés à nos modes de vie si on les déportait ici, comme les populations maghrébines, hier ? Formulée différemment, cette question n’engendre pas une réponse aussi catégorique. La question pourrait être alors : Des individus issus du monde arabe sont-ils compatibles avec l’Europe ? Ou, plus écologiquement, des individus issus d’ethnies adaptées à des climats arides sont-ils compatibles avec des sociétés bâties dans des climats tempérés ?
Notons d’emblée que le morphotype européen est associé au christianisme romain ; le morphotype arabe est associé à l’islam. Certes, des Européens sont musulmans, généralement issus des Balkans, mais peu nombreux, et des Arabes sont chrétiens, mais pas nombreux, eux non plus. Initialement, d’ailleurs, le christianisme s’était développé au sud de la Méditerranée, mais fut éliminé par l’islam. La question alors est formulable ainsi : l’islam est-il meilleur que le christianisme ou bien simplement plus adapté aux conditions écosystémiques prévalant là où il a triomphé ?
Porter un regard écologique sur cette question permettra de nourrir la discussion.
La conclusion serait que le type arabe est inadapté au climat européen. En l’état, il amplifierait la crise environnementale s’il y prospérait. L’islam envisagé comme la religion dominante du monde arabe ne serait donc pas plus adapté aux territoires européens. En revanche, s’inspirer de l’islam serait peut-être une issue pour un territoire en pleine crise écologique, mais au même titre que de s’intéresser à d’autres religions allant du bouddhisme asiatique à l’animisme africain, ou le christianisme orthodoxe, aucune d’entre elles n’ayant promu le matérialisme et l’individualisme comme l’Eglise de Rome et ses ramifications l’aurait fait.
L’Europe: une réalité écologique
Élie Barnavi, historien de l’Occident à l’Université de Tel Aviv et directeur du comité scientifique du Musée de l’Europe à Bruxelles, proclamait que la civilisation européenne, en contraste avec les autres, se caractérisait par trois composantes : la cathédrale, l’université et la commune. Ces propos suscitèrent quelques réactions, notamment dans le monde orthodoxe. Il excluait l’Europe allant d’Athènes à Saint-Pétersbourg. Pour un écologiste, avant d’être le lieu où les humains blancs ont développé une civilisation particulière, l’Europe se caractérise avant tout par un climat ayant engendré des types d’écosystèmes particuliers. La faune y vivant est la même de sa limite nord à sa limite sud. On y trouve des ours, des loups et des renards, personnages centraux des fables européennes de l’Espagne jusqu’à la Russie. Les paysages naturels sont similaires du nord de l’Espagne jusqu’au-delà de Stockholm en Suède. Après, on entre dans les zones arctiques. Il n’y a personne. Au sud commencent les paysages désertiques dominant dans le nord de l’Afrique et l’ouest asiatique.
Il est délicat de borner un espace, quel qu’il soit, par des frontières strictes, cependant cette réalité européenne s’impose, quelles que soient les classifications envisagées. Pour nous humains, c’est là que vivent des hommes à la peau blanche, car c’est une caractéristique vitale là où l’ensoleillement est réduit. Mais il y aurait une multitude d’autres facteurs à prendre en compte pour singulariser la population européenne d’un point de vue biologique.
Généralement, les géographes considèrent que trois sous-types de climat dominent en Europe : le climat océanique, le climat méditerranéen, le climat continental ; mais tous trois sont réunis dans la catégorie du climat tempéré se caractérisant, entre autres, par le cycle des saisons et notamment l’hiver où tout entre en dormance. Ces espaces sont compris entre le 60e et le 40e parallèle. Au nord, on trouvera le climat polaire ; au sud, le climat aride. Dans le climat tempéré, chez nous, s’est développé le christianisme ; dans le climat aride, au sud, s’est développé l’islam. La superposition des cartes est éclairante. Se pose alors une question : Cette coïncidence est-elle fortuite ou bien manifeste-t-elle un déterminisme écologique ?
Où est l’islam ? Où est le christianisme ?
Le climat aride se caractérise par un ensoleillement important et une pluviosité faible. Au contraire, dans le climat tempéré, le flux solaire est réduit alors que la pluie ne l’est pas. Le cycle des saisons est lui aussi différent. Pourtant, la pointe sud de l’Europe coïncide avec l’extrémité nord de l’Afrique. Un climat dit méditerranéen, plus ou moins contrasté, s’impose alors sur les pourtours du Mare nostrum.
Néanmoins, le clivage entre le sud et le nord de la Méditerranée est frappant. Certes, le climat méditerranéen construit un pont entre les deux, mais si on s’éloigne un peu vers le nord de l’Europe, et le sud de l’Afrique, il n’y a aucune similitude à envisager. Les manifestations de la vie y sont très différentes. D’un point de vue écologique, cela revient à s’interroger sur les chances de survie d’un dromadaire dans une forêt tempérée ou d’un cerf en climat aride. Ainsi posée, la réponse coule de source. Mais on répondra aussi que nos sociétés sont désormais très artificialisées. Le chauffage central et la climatisation, les forages dans les nappes phréatiques, etc., permettraient à tous de survivre en contravention avec les déterminismes écologiques locaux, notamment les climats ayant engendré les lignées. C’est vrai. Mais pour un écologiste, cette artificialisation est la cause de la crise environnementale et écologique caractérisant notre époque. La limiter à sa juste mesure est son ambition.
Depuis, cette interrogation sur la viabilité d’une installation durable en dehors de l’écosystème ayant engendré des morphotypes spécifiques et les pratiques sociales associées s’imposent aux historiens s’intéressant aux fameuses invasions « arabes » du VIIe siècle.
Controverse sur les invasions arabesLe discours cosmopolite s’appuie sur les invasions arabes pour justifier leur présence aujourd’hui en Europe. Ainsi, Carcassonne aurait été occupée de 725 à 759 apJC, soit 34 ans. Selon les sources sont utilisés les qualificatifs d’arabes, de maures, de musulmans ou de sarrasins pour désigner les occupants de cette période. Morin et Sarrazin sont des patronymes très répandus en France. Or, les historiens sont de plus en plus dubitatifs sur la réalité arabe. Ils préfèrent désormais penser que ce n’étaient pas des Arabes au sens ethnique du terme, mais des groupes venus de ce qui est devenu le monde arabe depuis (1). Ce monde nord-africain avait été successivement sous tutelle romaine ou wisigoth pendant plusieurs siècles, les Berbères, c’est-à-dire les Barbares, désignant les populations au-delà de la frontière. Or, des groupes berbères sont souvent envisagés d’origine européenne car blancs et parfois blonds, mais d’autres sont très noirs. L’Afrique du Nord a toujours été une zone de transition entre l’Europe blanche et l’Afrique noire. En Afrique du Nord coexistent des stations de ski et des oasis. Les contrastes climatiques y sont très forts et très stables ; ceci est à l’origine de populations aux types ethniques eux aussi très contrastés. La majorité de ces populations a été islamisée, mais postérieurement à la tutelle romaine ou wisigoth. Ainsi, les Kabyles revendiquent avoir été christianisés avant les Européens : saint Augustin, un des Pères de l’Eglise, y est considéré comme un des leurs. Beaucoup étaient juifs, aussi. Confrontés à l’islamisation portée par les Arabes, une manifestation de leur résistance fut l’athéisme.
Aussi, des historiens envisagent désormais que ces populations issues d’Afrique du Nord lors des invasions « arabes » étaient issues de l’Europe, mais qu’elles l’ont rejointe sous la poussée arabo-africaine ayant apporté l’islam. Une forme de remigration de l’époque.
Donc ce sont, a priori, des Blancs qui convergèrent vers l’Europe au VIIIe siècle. Il est en effet difficile d’envisager que des peuples engendrés par un climat de type désertique/semi-désertique ensoleillé puissent être efficaces militairement dans un climat tempéré où les nuages, l’eau et le froid dominent. Imagine-t-on un dromadaire combattre dans nos contrées ? Il mourrait tout de suite. Il en serait de même pour des humains.
Pour ceux avançant l’argument des éléphants d’Hannibal traversant les Alpes dans la neige, les historiens répondent que, d’une part, ces éléphants étaient d’une variété d’Afrique du Nord disparue depuis, différente de celles connues à ce jour ; d’autre part, peu survécurent à ces périples. Une grande part de mythologie alimenterait cette vision des Guerres puniques car impossible à réaliser concrètement. L’hiver, les animaux de nos zoos provenant d’Afrique sont abrités dans des locaux chauffés. Sinon, ils meurent. Par pudeur, on n’évoquera pas l’hécatombe que subirent les troupes coloniales issues de l’empire français pendant les hivers de la Première Guerre mondiale en Europe, alors même que le front était calme.
Ce monde compris entre le 30e et le 40e parallèle est une zone de transition ethnique. Au Nord, entre le 40e et le 60e est le monde blanc. Le christianisme y a prospéré, animé à l’origine par une conception ethnique du chrétien portée par l’Eglise de Rome. L’Europe, le territoire des Blancs, a longtemps été appelée la chrétienté. Au sud, après le désert, c’est le monde noir. Le monde de l’islam prospérant entre le 30e et le 40e parallèle est l’endroit où se côtoient le monde blanc européen et le monde noir africain ; d’où une grande diversité raciale à ces latitudes, unie par une religion d’essence cosmopolite. Israël aussi s’envisage comme un Etat multiethnique : des blonds aux yeux bleus septentrionaux côtoient des très très bruns aux yeux noirs issus d’Afrique, tous unis par le judaïsme. Le monde arabo-perso-turc, lui, a uni des types ethniques divers au nom de l’islam, y compris des Asiatiques à l’Est. En outre, comme les conditions climatiques sont difficiles et les écosystèmes peu productifs, peu d’humains peuvent vivre à ces latitudes, comparativement aux masses européennes d’hier ou aux masses d’Afrique noire d’aujourd’hui. Rappelons que la population algérienne lors de la conquête française était estimée à moins de un million d’habitants, en quasi-voie de disparition, pour un territoire équivalant à quatre fois la superficie de la France européenne. En outre, la remontée vers le Nord de populations à la peau sombre risque à terme de chasser les derniers occupants purement blancs du nord de l’Afrique. Les conflits au sud du Sahara sont emblématiques de ce clivage.
Islam et écologie
L’islam s’est développé sur des territoires arides et par conséquent doit être envisagé comme une réponse adaptative à ces spécificités territoriales. Là est le cœur de la pensée écologiste. Conformations et pratiques sociales sont la conséquence d’adaptations aux écosystèmes naturels. En Europe, l’eau ne manque pas. En revanche, le froid de l’hiver tue. Il n’y a rien à manger. Aussi les Européens ont-ils artificialisé leur milieu sans doute jusqu’à l’excès, alors que les Arabes modérèrent cette artificialisation à sa juste mesure. Ainsi, l’islam n’est pas une religion matérialiste. Les arts y sont moins développés que dans la chrétienté. Une conséquence pratique est que les Arabes ne maîtrisent pas la guerre industrielle. Les suprématistes européens ont qualifié cela de retard de développement, alors qu’un regard écologiste y verrait au contraire de la sagesse. L’islam, tout en soulignant la singularité de l’humain dans le cosmos, ne l’en dissocie pas comme ont pu le faire les religions antérieures du Livre. Ainsi, prise au hasard cette courte explication :
« Le Coran a pour but d’éveiller le respect de la nature créée pour être le lieu de séjour temporaire des êtres humains. Le discours coranique et le prophétique exigent le respect de l’ordre naturel, notamment les animaux, l’eau, les arbres et les plantes. C’est une invitation à la culture écologique, afin de s’imprégner des signes de la Création. Le Coran a permis l’éclosion de la civilisation islamique, de par le fait qu’il ordonne l’harmonie avec le cosmos et les autres êtres vivants et naturels (2). »
Une des manifestations de cet esprit sont les campagnes de réintroduction d’espèces animales comme l’Oryx d’Arabie ou le lion de l’Atlas décimés par les Tartarin de Tarascon d’hier et d’ailleurs.
Cet éclairage sur le Coran est à comparer avec cet extrait de la genèse de l’Ancien Testament :
« Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »
Beaucoup de primo-écologistes virent dans ces lignes le fondement du découplage de l’Homme et de la Nature dans les sociétés revendiquant un judéo-quelque chose. La crise écologique en est la conséquence à laquelle se surajoute désormais la crise identitaire. Or, un pieux musulman ne peut envisager sa place que sur le territoire ayant engendré sa lignée. En agissant différemment, il contrarie l’ordre naturel voulu par Allah. Ainsi, le Front islamique du salut (FIS) en Algérie appelait au retour de la diaspora maghrébine sur ses terres natales. Mais depuis il a été éradiqué par les autorités laïques algériennes avec la complicité des autorités françaises, donc sous tutelle US. L’été, aux Etats-Unis, quand on a froid à cause de la climatisation dans une tour sans fenêtre, on allume un chauffage individuel (véridique). Faire pire écologiquement est difficile.
Conclusion
Aborder la question migratoire en se focalisant sur une religion n’a aucun sens. Une religion, on en change. En revanche, changer de génome, fruit de milliers d’années d’adaptation à un climat, est impossible. Ces zones climatiques sont la conséquence du mouvement et de l’orientation de la terre par rapport au soleil. Il s’agit d’une temporalité incommensurable à nos sens. Les généticiens estiment qu’une dizaine de générations sont nécessaires pour pérenniser la présence d’un seul gène dans une population (ensemble d’individus semblables). Donc pour les humains, environ deux siècles sont nécessaires pour singulariser un gène spécifique. Or, une population se caractérise par une homogénéité génétique faisant que, à la diversité endogène près, les individus jeunes ressemblent à leurs parents. Force est d’admettre que le type « arabe » est différent du type « européen ». Ce type « arabe » est très diversifié. Vous pouvez rencontrer des individus à la peau plutôt claire et d’autres foncée. Compte tenu des contrastes climatiques des territoires maghrébins ou makréchiens, il s’agit là d’une réponse adaptative spécifique. La conséquence est que l’islam ne s’envisage pas comme une religion ethnique. Donc la question est de savoir si ce qui relève du monde arabe a sa place en Europe, sachant que l’islam est la religion du monde arabe. Rappelons qu’un type humain découplé de son écosystème d’origine a des exigences d’artificialisation supérieures à celles des indigènes, donc plus impactantes environnementalement. Un Africain noir a besoin de plus de chauffage en hiver à nos latitudes qu’un Européen blanc.
La conclusion est alors que le type arabe, étant envisagé comme le géno-morpho-type adapté à des climats arides, n’a pas sa place dans une Europe au climat tempéré ; au même titre que le type européen issu d’un climat tempéré n’a pas sa place dans un espace dominé par le climat désertique/semi-désertique. En revanche, s’intéresser à l’islam comme une source de jouvence serait salutaire pour nos sociétés matérialistes dont les idéologies dominantes ont abouti aux crises écologiques et identitaires que nous vivons aujourd’hui. Trouver les solutions en nous est notre seule issue, sinon, l’islam et la civilisation arabe pourraient s’imposer sur notre sol, même s’ils n’y sont pas foncièrement adaptés. Mais comme ils sont potentiellement porteurs d’une société éco-vertueuse, cela serait une réponse socio-écosystémique à la crise écologique que notre civilisation engendre et qui menace l’écosphère dans sa globalité. Bordant la Méditerranée, Européens et Arabes ont une lutte commune à mener pour aboutir à l’écosociété. Ces derniers auraient beaucoup à nous apporter si on les envisageait autrement qu’à travers la doxa de notre société en crise identitaire et écologique, l’une et l’autre étant liées.
Frédéric Villaret
PS : Personnellement, j’ai beaucoup appris au contact de musulmans ultra-pratiquants, ou en animant les soutenances d’étudiants maghrébins faisant leurs études en France.
Notes :
(1) Guerres & Histoire, n°29, p. 47.
(2) L’Islam et l’écologie : http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/l.htmlhttp://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-lislam-et-les-arabes/
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Quand l’écologie populaire permet de lutter contre la désespérance sociale et la criminalité
Dans les quartiers nord de Marseille, marqués par le chômage massif et la violence, une initiative pourrait bien améliorer un peu la vie des habitants. La cité de Font-Vert, enclavée géographiquement et sinistrée socialement, expérimente des jardins en pied d’immeubles, cultivés par les habitants. Une initiative qui recrée du lien, retisse des solidarités, génère des économies et permet de récupérer des espaces publics jusque-là abandonnés à la violence des trafiquants et aux représailles de la police. Reportage.Les cris d’alerte des guetteurs résonnent entre les barres d’immeubles, signe qu’une patrouille de police approche de la cité. Max et Fathi s’en moquent. Les affres du trafic de drogue ne viendront pas troubler leur convivial barbecue. Au pied de la « zone K », un ensemble d’immeubles d’une dizaine d’étages de la cité de Font-Vert à Marseille, ils se sont constitués leur « petit coin de paradis », un « maquis de la résistance » pour combattre la désespérance sociale, l’isolement de la cité, la violence des trafiquants et des descentes de police.Ce « petit coin de paradis » est un jardin potager, tout en longueur, bordant la ligne TGV. Quand il ne conduit pas, en tant qu’intérimaire, un engin sur l’un des nombreux chantiers de la cité phocéenne, Max en prend soin, chaque jour à 5 h du matin, le midi et le soir. Un jardin officieux au début, jusqu’à ce que l’initiative essaime tout autour de la cité. Au pied de la zone K, une quarantaine de parcelles sont désormais cultivées par les habitants et commencent à leur changer la vie.La cité de Font-Vert est l’une des plus enclavées des quartiers nord de Marseille. À l’Ouest, l’infranchissable ligne à grande vitesse menant à la gare Saint-Charles. À l’Est, celle des trains régionaux, puis une caserne de CRS. Au Nord, un fleuve de voitures coule sur la quatre-voies actuellement en rénovation. « Quand on dit Font-Vert, on ne pense pas aux jardins », soupire Max. La zone est davantage connue pour être l’un des hauts lieux du trafic de drogue. « Narco-banditisme », « règlements de compte », « zone de non droit », énumère la presse au fil des faits divers, avec leur lot de meurtres, d’exécutions à la kalachnikov et de saisies de stupéfiants. -
Octobre 2016 : la glace maritime arctique doit avoir entièrement fondu
Selon les prévisions des réchauffistes. Mais comme les sectes qui vous prévoient la fin du monde, les climatologues aboient et la date passe:
"Leurs prédictions sont à ce point erronées que l’on constate aujourd’hui une augmentation de l’emprise des classes maritimes arctiques, comme viennent de le prouver les dernières images satellites. Il y a aujourd’hui davantage et même bien davantage de glace dans l’océan Arctique qu’en 2012.
Les dits experts n’en ont pourtant pas démordu. Largement cités par les médias, ils ont continué de faire des annonces catastrophistes soutenues par leur réputation de spécialistes : ainsi le professeur Peter Wadhams, de la prestigieuse université de Cambridge, a publié il y a peu un livre consacré à la perte de glace maritime arctique, Un adieu à la glace, où il réitérait sa prévision selon laquelle l’Arctique n’aurait plus de glace au milieu de cette décennie. Cet été encore, il annonçait un septembre sans glace.
Comment croire que les climatologues sont capables de faire des prédictions à long terme alors que leurs prévisions d’un mois sur l’autre sont à ce point erronées ? Les chiffres présentant le minimum annuel constaté le 10 septembre, atteignent 4,14 millions de km2, soit 21 % de plus que le plus bas constaté en 2012. Globalement sur le mois de septembre, les chiffres publiés par le National Snow and Ice Data Centre font état d’une l’emprise de la glace de 31 % supérieure à celle de septembre 2012.
[...] Les prédictions fausses récemment mises au jour ne manquent pas. Au début de la semaine, les environnementalistes ont été accusés de tromper le public à propos de la « Plaque de déchets du Pacifique » dont des images aériennes viennent de prouver qu’elle n’existe pas : non, il n’y a pas un tas d’ordures au milieu de l’océan comme on nous le racontait. En juin, on apprenait la refermeture du trou de la couche d’ozone, alors que les experts ne cessaient d’affirmer qu’il ne se refermerait jamais.
[...] De nombreux scientifiques annoncent depuis une dizaine d’années que la glace arctique aura fondu d’ici à 2050. Le GIEC continue d’affirmer qu’il y a 66 % de chances d’arriver à un Arctique sans glace en 2050 si les émissions de CO2 continuent de croître. En 2007, Wadhams prédisait l’échéance pour 2013, après que les niveaux eurent chuté de 27 % en une seule année. Mais en 2013, le niveau était au contraire 25 % plus élevé qu’en 2007. En 2012, une nouvelle chute record amenait Wadhams à repousser sa prédiction à 2016, soutenu en cela par d’autres scientifiques prestigieux.
On constate en 2016 que l’Arctique a connu une glaciation extrêmement rapide avec une poussée de la glace qui a atteint 1,05 million de kilomètres carrés en trois semaines seulement depuis le minimum du 10 septembre. Selon l’Institut météorologique danois, la glaciation a connu son record de rapidité depuis la mise en place d’un registre quotidien depuis 1987. [...]"
C'est un fait avéré : les tenants du réchauffisme polluent le discours sur le respect de l'environnement.
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L'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ? Non, non et non...
Pour ou contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes ? Ce Grain de selest contre. Résolument contre. L'affaire est d'importance. Importance régionale et, en un sens, sociétale. Mais faut-il en cette matière particulière avoir une position arrêtée ? Il serait intéressant d'en débattre. LFAR
Nous sommes opposés à l'aberrant projet de bétonisation qu'impliquerait la construction de l'inutile et ruineux aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en plus du désastre écologique qu'il signifierait. Nous sommes donc favorables à toute manifestation ou opposition intelligente et efficace à ce projet insensé.
Le problème est que l'état d'esprit de certains des opposants, leur façon d'agir et l'essence même de certaines de leurs actions ne peuvent que nous être étrangères.
Nous dirons donc de l'opposition à l'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes ce que nous avons dit des propos du FLNC aux terroristes islamistes, lors de « l'affaire de Sisco », en Corse.
Le 1er août 2016, Lafautearousseau écrivait ceci :
« Non, nous ne soutenons pas l'indépendantisme corse, ni le FLNC. Face au terrorisme, il y a pourtant des choses qui, en certaines circonstances, sont bonnes à dire, qui avertissent les tueurs, qui leur signifient la détermination d'un peuple à se défendre, à répliquer aux agressions. Après tout, peut-être la mise en garde des Corses, dont on sait qu'elle doit être prise au sérieux, évitera-t-elle les drames que nous avons connus, sur le continent. Ou quelques-uns d'entre eux. Cela sera sans-doute plus efficace que les larmes, les fleurs, les bougies et les hommages dont les médias organisent systématiquement et continûment le concert, pour empêcher toute réaction populaire digne de ce nom. »
On pourrait paraphraser cette prise de position : non, le boboïsme et la violence gratuite de casseurs extrémistes de gauche ne nous conviennent pas; et nous ne les appuyons pas, ne les acceptons pas. Ces groupes ne font plus de la Politique mais ont sombré depuis longtemps dans la voyoucratie, la délinquance et le terrorisme : cet aspect-là des manifestations, non merci ! Très peu pour nous !
Par contre, la saine révolte et le soulèvement bienvenu de tous ceux qui sont attachés à la Terre - à « leur » terre... - et qui refusent que pour des questions de profits et de gains financiers (qui restent, de toute façon, à prouver, mais c'est une autre histoire...), on bétonne encore et toujours, encore plus et toujours plus la terre de France : cette saine révolte-là, nous la comprenons, nous la partageons, nous l'appuyons...
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Un ponte du réchauffisme avoue s'être trompé
Lu sur Réinformation.tv :
"L’inventeur de la théorie de Gaïa, le chimiste britannique James Lovelock qui faisait autorité dans le réchauffement, le prophète vert qui prévoyait une catastrophe climatique provoquant des « milliards » de mort, apostasie : tout cela n’est « pas scientifique » et les écolos ne sont « pas raisonnables ».
La vieillesse serait-elle un naufrage, comme l’ont prétendu aujourd’hui Patrick Timsit à propos des récentes déclarations nationalistes d’Alain Delon, et naguère le général De Gaulle à propos du maréchal Pétain ? En tout cas les écologistes du monde entier sont enclins à le penser après le dernier entretien accordé par leur ancien gourou, James Lovelock, 97 ans aux vendanges. Ce climatologue reconnu, primé, révéré, choyé par la communauté internationale et l’Empire britannique, renie tout dans son apostasie. Il répète, avec beaucoup plus de force, ce qu’il avait commencé à dire voilà quatre ans : « Je me suis trompé ».
James Lovelock, le scientifique qui a lancé la théorie de Gaïa
James Lovelock reste attaché à l’environnement, et à sa sauvegarde. Seulement, il ne croit plus aux dogmes qu’il a plus qu’aucun autre contribué à faire advenir. Oui, par exemple, il y a trop de gaz carbonique dans l’oxygène, mais « la seule solution, c’est le nucléaire ». Et pour bien frapper les esprits, il pose devant une affiche représentant des éoliennes, « afin de (se) rappeler à tout moment combien elles sont absurdes ».
Ce chimiste de formation est pourtant à l’origine de bien des peurs et des certitudes écologistes avec la théorie de Gaïa qu’il a formulé dès les années 80 : elle postule que la terre est un système qui s’autorégule, et que l’intrusion de l’activité humaine industrielle l’a troublé au point de provoquer des catastrophes incommensurables. En 2006, ce prophète de malheur prédisait « des milliards de morts », en 2008, en se fondant sur les données du GIEC, il prévoyait que la population mondiale serait décimée « vers 2040 par les inondations, la sécheresse, la famine ». C’est pourquoi, en 2010, il préconisait de « suspendre la démocratie » pour prendre les décisions urgentes que la situation imposait selon lui.
Le prophète vert a connu le doute avant l’apostasie
Mais à partir de 2012, il a commencé à douter. Reconnaissant avoir été « alarmiste », il a tenu des propos dignes de Sarkozy : « Le problème est que nous ne savons pas où va le climat. Nous pensions le savoir il y a vingt ans. Cela a produit des livres alarmistes – les miens inclus. »
Aujourd’hui, il a carrément viré sa cuti. Et il flingue tous azimuts. « La concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente, c’est sûr, mais pas du tout aussi vite que nous croyions qu’elle le ferait. Les modèles mathématiques utilisés par les ordinateurs ne sont juste pas fiables. En réalité je ne suis pas sûr que tout ce truc ne soit pas une folie, le réchauffement climatique. Regardez Singapour. Le taux de gaz carbonique est deux fois et demie celui du pire scénario pour le réchauffement climatique, et c’est une des villes du monde les plus agréables à vivre. » Il compare désormais l’écologisme, avec ses rites, ses dogmes, sa culpabilité, à une « religion ».
Le réchauffement climatique démoli par l’esprit critique
Quant aux émissions de gaz par les humains et leur incidence sur le réchauffement climatique, il a cette comparaison, qui établit les ordres de grandeur : « Il suffit qu’un volcan de bonne taille entre en éruption et tous les modèles, et tout le tralala, ne valent strictement plus rien. » En conséquence, toute prévision climatique « au-delà de cinq ans à l’avance est l’affaire d’un idiot ». Il y a dix ans, il prévoyait encore la fin rapide de l’humanité dans son dernier bouquin du moment, La revanche de Gaïa. Aujourd’hui, il ne croit plus à cette vengeance via le réchauffement climatique : « J’ai grandi »."
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ZOOM - Olivier Maulin : un écrivain à succès attaché à la nature et à l’identité !
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L’industrie agro-alimentaire contre la santé
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COP 21 : L’ESCROQUERIE POLITICO-SCIENTIFIQUE (par l’Imprécateur)
Après un battage médiatique sans précédent, COP 21 s’est achevée l’an dernier avec un accord général des Etats sur la nécessité de contrôler le réchauffement climatique. Mais personne n’avait signé ! Puis, sous la pression politique de la France, les pays bénéficiaires des milliards que devaient verser les pays riches ont signé, pour l’essentiel des pays africains pas concernés par le réchauffement puisque leurs émissions de GES (1) sont minimes.
Au dernier G20, Etats-Unis et Chine ont annoncé qu’ils allaient signer eux-aussi. Hollande en frétillait de joie. Ce qui n’a pas été dit par la presse, c’est qu’aux Etats-Unis, la communauté scientifique est de plus en plus sceptique sur la réalité anthropique du réchauffement car, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études sont sorties qui démontrent que les thèses avancées pour justifier les milliards que Hollande espère prélever sur les contribuables des pays riches ont été faussées. Un grand nombre des rédacteurs des groupes de travail du GIEC sont furieux, sur 400 au départ il n’en resterait que 80 pour soutenir la rédaction finale atrophiée, les scientifiques, géologues, chimistes, etc. aussi. Ils commencent à le faire savoir en publiant des critiques violentes sur les extrapolations alarmistes, tendancieuses et exagérées qui ont été sorties de leur contexte dans le rapport du GIEC soumis aux politiques à COP 21 par l’ONU pour orienter leurs décisions.
Les COP sont organisées par la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, CCNUCC. Ses dirigeants n’ayant aucune compétence en climatologie s’appuient sur le rapport annuel du GIEC, une autre agence de l’ONU. Les 4 700 pages de celui-ci sont le produit de centaines d’études publiées par des scientifiques de disciplines multiples dont les climato-sceptiques sont exclus, ce qui fausse déjà les conclusions. Comme personne ne lit les 4 700 pages, elles sont résumées pour les gouvernants qui assistent à la COP en 35 pages, soit 1/134ème du rapport initial. Autant dire que toute nuance est exclue et que des pans entiers de l’étude initiale passent à la trappe, surtout ceux qui gêneraient l’assommoir de pseudo vérités ou de mensonges que les gouvernants comme Hollande comptent asséner aux participants pour les décider à passer à la caisse. Et la presse les reprend, car le catastrophisme fait vendre.
Depuis 1991, les rapports du GIEC ont produit des quantités de mesures d’augmentation des températures toutes plus ou moins linéaires basées sur un a priori jusqu’ici non démontré car il oublie d’autres gaz : si la teneur en CO2 augmente, la température montre proportionnellement. Ça a été vrai sur le siècle dernier, mais les mesures de températures effectuées depuis 1997 montrent que depuis cette date, la température moyenne de la Terre ne monte plus. Les moyennes glissantes montrent même une légère tendance à la baisse sur les vingt dernières années. Bien embêtant pour le lobby des énergies renouvelables qui s’en met plein les poches en subventions étatiques partout dans le monde, ses produits étant toujours plus chers, comparés notamment à la production d’électricité nucléaire, stable, bon marché et non soumise aux aléas climatiques comme les éoliennes et le solaire.
Ce fait, appelé « hïatus du XXIème siècle », est combattu jusqu’à l’hystérie par les réchauffistes qui appréhendent une diminution des énormes subventions qu’ils touchent depuis des années et truquent les données pour crier au scandale et à l’erreur.
Par exemple, ils zappent l’optimum médiéval (de 900 à 1300) pendant lequel les températures ont été en Europe bien plus élevées qu’elles ne le sont aujourd’hui sans qu’il en ait résulté de conséquences néfastes pour la nature et l’agriculture. Comme le rappelle Emmmanuel Leloy-Ladurie dans Histoire du climat depuis l’an mil, les oliviers poussaient dans la Sarthe, la vigne en Angleterre, la Sarthe était à sec l’été, le Groenland avait des champs, des forêts et une agriculture prospère.
Les variations du soleil et les oscillations des océans sont également tenues pour négligeables par les réchauffistes, ils les oublient. Si on les réintègre dans la courbe, on voit que celle du GIEC jusqu’en 2100 est bien trop élevée.
La banquise diminue-t-elle ? Pas du tout. Depuis quarante ans la NASA prend des photos satellite des banquises. Au Nord, elle oscille de 13 à 14 millions de km2 l’hiver à 4 à 5 millions à la fin de l’été et cette fourchette reste stable.
Il est facile de prendre des photos d’ours blancs ou de phoques dérivant sur un glaçon, surtout en fin d’été, et de pleurer leur disparition prochaine. Mais un ours blanc transitant à la nage d’un iceberg à l’autre aime bien se reposer en route sur un glaçon pendant quelques minutes, ça n’a rien d’inquiétant. De plus, les statistiques tenues par les services de divers pays nordiques montrent que le nombre des ours blancs augmente, au point que la Norvège en a re-autorisé la chasse en 2015 car ils deviennent envahissants dans certains districts. Il faut rappeler que selon les prévisions de 2007 du GIEC et de l’escroc climatique Al Gore, la banquise nordique aurait du avoir disparu depuis 2013 ! Quant à la banquise antarctique au Sud, elle s’est accrue de 2 millions de km2 en 2015.
Le niveau des mers monte-t-il ? Oui, incontestablement, mais c’est naturel. Lors de la dernière glaciation, de -100 000 à -10 000 ans, que nos ancêtres ont connue, le niveau des mers était 120 mètres au-dessous du niveau actuel. Le réchauffement a commencé il y a -20 000 ans à cause d’une infime variation d’inclinaison de l’axe de la Terre et d’une légère augmentation de l’activité solaire. Il a entrainé une fonte des glaciers et une élévation du niveau des mers. Au pic du réchauffement, entre – 14 650 et -14 300, les mers se sont élevées de 4 cm par an. Puis le rythme s’est ralenti à quelques millimètres par an et n’a pas encore cessé. La brève période de refroidissement du XIV au XVIIIème siècle, dite « Petit âge glaciaire », a provoqué un arrêt de la hausse des mers, puis le réchauffement constatée de 1850 à 1990 a évidemment provoqué une légère réaccélération de l’élévation des mers, avec chaque fois un décalage de quelques dizaines d’années dû au volume colossal des masses glaciaires à refroidir ou réchauffer. Il dure encore aujourd’hui mais reste de l’ordre de 1 à 2 mm/an. L’illusion d’une hausse rapide en certains lieux du globe vient de facteurs géologiques, mouvements de montée ou descente des masses continentales, et humains : destruction des mangroves, prélèvements de sable et autres matériaux sur les côtes, déplacement de courants marins par des digues, dynamitage des massifs et des barrières de coraux pour la pèche, l’ouverture d’accès à des ports, exploitation marine de matériaux de construction, notamment dans les îles du Pacifique. Les prévisions de hausse de 1 à 2 m d’ici 2100 sont totalement irréalistes.
Même erreur pour l’augmentation des phénomènes extrêmes : les relevés faits à Paris et autres capitales européennes montrent une remarquable stabilité des pluies, et n’en déplaise aux chaines de télévision toujours avides de drames, les grandes sécheresses et les cyclones violents ont plutôt diminué.
Quant au CO2, sa teneur augmente effectivement, mais le seul effet réel constaté actuellement est l’augmentation de la vitesse de croissance et de taille du blé et du riz, de la vitesse de croissance des massifs forestiers et de l’extension des cultures dans les zones froides du Nord.
La couche d’ozone ? On n’en parle plus, les prévisions pessimistes du GIEC qui annonçaient que la Terre allait cramer sous le rayonnement solaire ont fait pfuittt, de même l’annonce de la mort des forêts à cause des pluies acides alors que l’industrie chimique n’a pas cessé sa croissance.
Quant aux énergies renouvelables, excellentes pour la fourniture d’énergie aux sites isolés et dans des lieux précis (géothermie en Islande), elles sont une catastrophe écologique et économique au niveau des Nations. L’Allemagne n’a jamais autant pollué que depuis qu’elle a abandonné le nucléaire, la gestion des réseaux électriques est devenue kafkaïenne, la pollution des sols par les socles en béton gigantesques des éoliennes est insoluble dans l’avenir et le prix de l’électricité sera doublé, car derrière chaque champ d’éoliennes, ou de panneaux solaires, il y a une centrale à charbon, lignite, gaz ou pétrole pour la doubler pendant les 60% du temps où elle ne produit rien.
Bruyantes et lourdes, les éoliennes nécessitent des infrastructures énormes, enterrées ou sous-marines pour ne pas basculer et tomber, jusqu’à 2 500 tonnes de béton pour une éolienne de 150 m de haut. Elles polluent les paysages.
Elles produisent aussi des ondes vibratoires qui font que les vaches produisent moins de lait et que les habitants du voisinage souffrent de maux de tête. Il est impératif d’en limiter l’usage à des zones bien précises.
Il faut bien sûr se battre pour l’amélioration de notre cadre de vie, mais cesser de croire aux annonces catastrophistes des lobbies industriels de l’énergie renouvelable dont l’objectif est de vendre et faire subventionner leur matériel. Comme de la crétine et non–scientifique écologie politique , elle n’a qu’un objectif très totalitaire : forcer les peuples à changer de modèle de société pour aller vers le socialisme et financer son train de vie de plus en plus luxueux par des impôts supplémentaires prélevés au nom d’un « sauver la planète » bidon. Qu’ils arrêtent les COP, ce sera déjà une grosse économie.
COP21 n’aurait été qu’une erreur politico-scientifique si elle n’avait pas abouti à une demande de prélèvement de plusieurs milliards de dollars sur les contribuables des pays riches. C’est cette demande qui en fait une escroquerie politico-scientifique.
L’Imprécateur
1 : GES : Gaz à Effet de Serre
Sources : NOAA (Agence climatique américaine), NASA, NSIDC (National Snow and Ice Data Center), GIEC, CCNUCC, Journal de la Société Chimique de France, chronique de Jean-Claude Bernier: Après COP21, le doute scientifique est-il encore possible ?
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Bayer-Monsanto : pourquoi la fusion inquiète
L’oligopole naissant de ce mariage entre géants risque de nuire à une agriculture déjà fragilisée par la volatilité des prix des matières premières et le dérèglement climatique, craignent nombre d’ONG. Et la mauvaise réputation de Monsanto pourrait nuire à celle de Bayer, dénonce-t-on outre-Atlantique.
Rarement l’annonce d’une fusion suscite tant d’émoi. La nouvelle du mariage entre le titan allemand Bayer et le colosse américain Monsanto, publiquement confirmée mercredi 14 septembre, agite depuis ONG, analystes et même politiques. Alors que l’objectif de l’opération est clairement de réaliser une synergie permettant au nouveau groupe de contrôler toute la chaîne agricole, grâce à la puissance de Bayer dans le segment des pesticides, notamment en Europe et en Asie, et à celle de Monsanto sur les marchés des semences et des herbicides, en particulier dans le continent américain, les conséquences de ce nouvel oligopole sur le secteur inquiètent.
D’autant plus que l’agriculture est confrontée à des défis croissants. D’une part, l’augmentation de la population mondiale qui, selon l’ONU, devrait atteindre les 10 milliards de personnes en 2050. De l’autre, des crises de production liées au dérèglement climatique ainsi que des prix des matières premières de plus en plus volatiles. Si Monsanto et Bayer affirment justement fusionner pour « produire plus avec moins » « aider les cultivateurs à surmonter les obstacles de demain », nombre de doutes persistent -sur lesquels la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a promis de se pencher.
Plus de choix pour les agriculteurs?
Première source de préoccupation, l’accès aux semences. « Les deux tiers du marché mondial des semences commerciales sont aujourd’hui contrôlés par dix sociétés seulement », qui en profitent pour imposer leurs produits et leurs prix, dénonce l’ONG Swissaid: une position dominante que la nouvelle opération ne fera que renforcer.
« Le rachat de Monsanto par Bayer, c’est la prise de contrôle du tiers du marché des semences par une entreprise qui contrôle déjà 17% du marché des pesticides (et atteindra 27% avec Monsanto) », s’alarme en France la Confédération paysanne, citée par l’AFP: les paysans n’auront donc à terme « plus d’autres choix que d’acheter les produits de ce nouveau monstre », craint-elle. Monsanto a déjà attaqué aux Etats-Unis des agriculteurs qu’il accuse d’avoir violé ses brevets, lesquels ne couvrent d’ailleurs plus seulement les organismes génétiquement modifiés (OGM) -spécialité de l’Américain-, mais aussi des variétés traditionnelles.
« Sous prétexte de soigner des plantes sélectionnées pour être dépendantes de leurs pesticides, ce groupe aura le champ libre pour la commercialisation de quantités de produits », précise la Confédération paysanne, qui craint pour le maintien de la « souveraineté alimentaire que cette transaction à 59 milliards d’euros met en danger ».
Sur le même ton, le parti des Verts allemands dénonce l’émergence d’une « entreprise toute-puissante, qui ne va pas lutter contre la faim dans le monde, mais l’aggraver ».
Des prix déjà trop élevés
Le colosse contrôlera d’ailleurs aussi les coûts de ces semences, déjà en augmentation.« Une telle concentration ne fait jamais baisser les prix, bien au contraire », souligne sur le site de TVA Nouvelles le directeur-général de l’Union des producteurs agricoles du Québec, Charles-Félix Ross:
« C’est un principe de base en économie lorsque la demande est forte, et le nombre de fournisseur devient limité. C’est préoccupant pour les agriculteurs, mais aussi pour les consommateurs », insiste-t-il.
Pourtant, augmentation des prix ne rime pas forcément avec meilleures récoltes, observe Swissaid, alors qu’elle « a pour effet d’accroître la pauvreté et la faim dans les campagnes ».
Cette hausse des prix pourrait néanmoins, à court terme, être freinée par la crise de l’agriculture elle-même, nombre de paysans n’étant plus en mesure d’acheter les semences les plus chères, dont l’efficacité est aussi mise en doute. Fin juin, en pleine négociation avec Bayer, Monsanto annonçait d’ailleurs une chute inattendue de ses bénéfices et ventes trimestriels: précarité qui justifie en partie la fusion.
La capacité innovatrice du « monstre » en cause
Quant à la capacité des deux géants de mieux répondre mains dans la main aux défis de l’avenir, « ils sont si étroitement spécialisés qu’on a le sentiment général qu’ils ne développeront pas les innovations dont nous avons besoin », estime le président de l’ONG canadienne ETC Group, Pat Mooney, cité par le Washington Post.
« Une grande partie de leur recherche se concentre sur les plus grandes cultures qui rapportent le plus d’argent », précise-t-il.
Liam Cordon, membre du management de Bayer AG et directeur de la division Crop Science (science des cultures) du groupe, insistait pourtant dans un communiqué du 7 septembre sur « l’engagement de l’entreprise allemande en faveur de l’innovation et du développement durable » afin « de contribuer à l’agriculture de demain ». Monsanto s’est pour sa part déjà spécialisé dans l’agriculture numérique.
Un effet domino?
La méfiance est par ailleurs significativement aggravée par la mauvaise réputation dont jouit Monsanto, outre-Atlantique comme en Europe. Au-delà du fort lobbying qu’elle mène en faveur des OGM, elle est aussi connue pour les polémiques autour des conséquences sur la santé de son herbicide phare, le Roundup. Son image d’entreprise « prête à-tout » date d’ailleurs des années 60: elle fait en effet partie des neuf producteurs de l’Agent Orange, herbicide utilisé comme arme chimique par l’armée américaine lors de la guerre du Vietnam. Les manifestations contre Monsanto ont désormais pris un rythme régulier: toutes les années se tient une marché mondiale contre l’Américain, au centre d’ailleurs de la campagne européenne contre le traité d’échange transatlantique (Tafta ou TTIP). Un tribunal international baptisé « Tribunal Monsanto » jugera même en octobre de ses « crimes » contre l’environnement.
Ainsi, bien que le patron de Bayer, Werner Baumann, assure que son groupe « peut gérer la réputation de Monsanto », en Allemagne, les effets de cette réputation sur celle dont le slogan est « science pour une meilleure vie » sont ainsi devenus une préoccupation politique. La section des Grünen de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où siège Bayer, qui la gouverne avec le SPD, a même appelé Bayer à revoir sa décision.