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écologie et environnement - Page 147

  • Solidarité française.

    L'ouragan Irma a dévasté deux îles de la France du lointain, mais c'est tout le pays qui est touché, et Saint-Martin nous est, en particulier, devenu un nom presque familier à force d'être répété en boucle sur toutes les chaînes d'information. S'il est dommage de ne parler de nos terres d'Outre-mer que lorsque de telles catastrophes surviennent, il serait encore plus dommage, voire scandaleux, de les oublier une fois Irma et José rangés dans le placard des climatologues, dans quelques jours ou semaines. Les dégâts, immenses, nous obligent à un grand élan de solidarité française : le milliard d'euros, au moins, qui sera nécessaire pour le déblayage, la réparation et la reconstruction des deux îles antillaises, s'il n'arrange pas les comptes publics d'un État aujourd'hui financièrement exsangue, doit être rapidement débloqué, à bon escient et sans barguigner. Venir en aide à ceux qui ont tout perdu, est une tâche prioritaire que l’État, dont le rôle est de protéger les Français d'où qu'ils soient et quels qu'ils sont, doit assumer sans faillir : cette assistance ne doit bien sûr pas tourner à l'assistanat, ce qui serait rendre, en définitive, un bien mauvais service à nos compatriotes qui, d'ailleurs, ne le souhaitent pas forcément.

    france-sur-mer.jpgIl est une obligation de l’État, dès maintenant, qui est de mettre les bâtiments commerciaux et les habitations à l'abri des pillages qui désorganisent un peu plus la vie sur les îles et entretiennent une insécurité qui rajoute à la détresse des sinistrés : doit-on hésiter à envoyer quelques renforts dissuasifs lorsque la paix civile est menacée par quelques bandes violentes ? Il serait malsain de laisser croire que certains territoires de notre pays méritent moins d'attention que d'autres parce qu'ils nécessiteraient plus d'investissements ou coûteraient « trop cher » en forces de l'ordre !

    D'autre part, la reconstruction doit être savamment et précisément pensée en prévoyant que le réchauffement climatique en cours et qui a de fortes raisons de s'aggraver (sauf réactions naturelles qui restent, pour l'heure et de toutes les façons, méconnues ou hors de la maîtrise des hommes), risque de mettre à nouveau à mal cette région du monde et nos îles antillaises cernées de ces eaux chaudes pourvoyeuses, pour quelques jours terribles, de l'énergie qui rend les ouragans puissants et destructeurs. Il faudra réfléchir, comme le souligne Armelle Bohineust dans Le Figaro du 8 septembre, à « adopter de nouvelles techniques d'ancrage des fondations et des toits » susceptibles de supporter les prochaines tempêtes et, sans doute, éviter de céder aux sirènes de promoteurs plus soucieux de leurs profits que de sécurité et de solidité comme on l'a connu dans d'autres endroits dévastés. Là encore, le rôle de l’État, s'il n'est pas de reconstruire lui-même, est de veiller à édicter des règles urbanistiques et environnementales pour éviter les erreurs et les errements de tant de reconstructions passées et dont quelques unes des cités littorales de métropole portent encore les stigmates bétonnées de laideur et d'inconfort.

    Si la saison touristique qui devait débuter dans quelques semaines est évidemment fort compromise, voire impossible dans les conditions de destruction actuelles, il serait de bon aloi de permettre la reprise d'activités touristiques au plus tôt, avec le soutien et les conseils des Ministères des Outre-mer et de la Transition écologique et solidaire, ce dernier pouvant aider à la réalisation de programmes énergétiques et de valorisation environnementale des îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, ce qui est aussi valable pour les autres territoires des Antilles françaises.

    La solidarité française ne doit pas manquer à nos compatriotes : si l’État la représente et, même, l'incarne par son action, ses personnels et ses finances, les citoyens responsables que nous sommes peuvent aussi, de multiples manières, aider à la reconstruction et au retour de l'espérance et de la confiance dans ces territoires lointains dont, au moins, nous sommes les proches voisins de cœur et d'esprit...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Idéologie climato-débile à la solde des pétro-monarchies ?

    Stupidité ou soumission aux pays producteurs de pétrole ?

    "Le gouvernement va présenter mercredi un projet de loi pour interdire à terme la production d’hydrocarbures en France : il va interdire toute nouvelle concession et tout renouvellement de concession. Une mesure strictement idéologique et démagogique, que ces crétins d’écolos applaudissent alors qu’elle est évidemment anti-écologique. Bien sûr le gouvernement français prend cette décision pour donner l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique…

    Mais, comme le souligne Francis Duseux, président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), ce texte « n’aura aucun impact sur la consommation de pétrole et conduira à augmenter les émissions de gaz à effet de serre puisque ce qu’on ne produit pas en France, il faudra l’importer »… La France a produit 815.000 tonnes de pétrole l’an dernier, soit environ 1% de sa consommation.

    Ce qui est le plus pernicieux est que cette loi interdit les recherches sur tout le territoire français, donc aussi outre-mer : on se prive volontairement d’éventuelles sources d’énergie qu’on n’aurait pas à importer. On pense notamment à la Guyane : des gisements importants viennent d’être découverts juste à côté, en Guyana."

     par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/09/id%C3%A9ologie-climato-d%C3%A9bile-%C3%A0-la-solde-des-p%C3%A9tro-monarchies-.html

  • Dans le nouveau numéro de Civitas, un grand entretien avec Alban d'Arguin sur la corruption autour des éoliennes

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  • Eoliennes, ces « amies » qui vous font du mal

    Reportage sur les nuisances causées par les éoliennes.

  • Climat : Au-delà du tollé !

    par Felix D. Sbirov.

    Dans la foulée de la sage décision de l’administration trump de se retirer de la calamiteuse & coûteuse COP21 & derrière l’onanisme desKhmers verts & la doxa pseudo-scientifique du GIEC, qu’en est-il réellement de l’environnement ? Petit rappel à l’ordre de Jean Cuny sur le sujet.

    Le retrait des États-Unis de l‘Accord de Paris sur le climat a suscité un tollé dans la classe politique française qui une fois de plus fait preuve de sa grande hypocrisie. Le fameux accord sur le climat n’est qu’une déclaration d’intentions ne comportant aucun engagement juridique effectif.

    Selon l’article 2, le réchauffement climatique devra être contenu « bien en deçà de 2°C » par rapport à l’ère préindustrielle. Pour atteindre cet objectif, les émissions de gaz à effet de serre devront atteindre « un pic aussi rapidement que possible ». Tous les cinq ans, un bilan sera effectué.

    Le dogme de base est que le « réchauffement climatique » est d’origine humaine.

    Et de pointer du doigt les émissions de carbone dues à l’automobile, à l’industrie et à la production d’électricité. Curieusement on ne se préoccupe pas de celles des avions(1) et des navires.

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  • Vers la fin de l’agriculture industrielle ?

    La nouvelle agriculture « agro-écologique » signe-t-elle la fin de l’agriculture industrielle ?

    En tout cas, c’est ce qu’avance Madame Hillal Elver, juriste de nationalité turque, rapporteur(e) spécial(e) sur le droit à l’alimentation de l’ONU. Elle s’insurge contre les conséquences catastrophiques des pesticides sur les animaux, la nature et l’être humain.

    Et pourtant ce débat est déjà vieux de 30 ans lorsque Madame Brundtland donnait la définition du développement durable dans son rapport. C’est ainsi que Madame Elver dira : « Être tributaire de pesticides dangereux est une solution à court terme qui porte atteinte au droit à une alimentation suffisante et au droit à la santé des générations actuelles et des générations futures. »

    Donc, n’hypothéquons pas la santé des générations futures au profit d’une économie productiviste qui ne fait qu’appauvrir les sols !

    La santé humaine et l’environnement sont en danger. 200 000 personnes meurent chaque année d’intoxication dans nos pays de grande consommation. Les maladies se développent : parkinson, alzheimer ou encore les troubles hormonaux. Et les États ne bougent pas…

    Le principe de précaution s’appliquerait-il dès maintenant ? Il semblerait que oui car la Déclaration universelle des droits de l’homme subodore le droit de chacun à vivre dans un environnement sain (principe d’ailleurs réaffirmé dans notre charte constitutionnelle pour l’environnement). Ce principe de précaution considère que le droit à une nourriture saine s’applique dès aujourd’hui… pour demain, dixit l’ONU.

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  • L'écologie : à droite toute !

    Frédéric Rouvillois est actuellement l'un des grands spécialistes de la Constitution de la Ve République. Il vient de commettre un ouvrage sur les leçons politiques du pape François intitulé La clameur de la terre. Il montre comment l'écologie, foncièrement antiprogressiste, est une valeur de droite.

    L'écologie intéresse-t-elle l'homme de droite ?

    C'est un champ que la droite doit se réapproprier, qui a été abandonné à la gauche, suite à la démission intellectuelle de la droite engoncée dans le fric et dans le matérialisme bourgeois des années 70. Le premier candidat écologiste à la Présidentielle est René Dumont en 1974. Malgré des origines politiques sulfureuses, il est ancré à gauche... À l'époque la droite ne lui dispute pas cet ancrage. Est-ce par une peur viscérale de tout ce qui pouvait ressembler à de l'agrarisme et à du pétainisme ? Il faut reconnaître pourtant qu'une droite fidèle à elle-même et à ses positions du XIXe et du XXe siècle, avait toutes les raisons d'être écologiste.

    En quoi consiste cette écologie de droite ?

    Elle consiste en la négation de l'idée de progrès indéfini, cette idée qui effectue la summa divisio entre la droite et la gauche. C'est toute l'ambiguïté d'un écologisme de gauche qui, de facto, remet en question l'idée de progrès, qui représente pourtant le fondement irrécusable de toute pensée de gauche. Il faut bien admettre qu'à travers l'économisme débridé des 30 Glorieuses, entre 1950 et 1980, la droite de l'époque des autoroutes et du Centre Pompidou, a fait de l'idée de progrès son viatique. Ce renversement complet des logiques commence à être remis en cause aujourd'hui. Certains réalisent enfin que la place de la droite est à Notre-Dame des Landes. La défense de la paysannerie et de l'intégrité du Paysage est une valeur de droite ! Au XIXe siècle, dans la mouvance légitimiste ou royaliste, se sont multipliés les mouvements décentralisateurs et antiquisants. Je pense à Sixte de Caumont en Normandie, à Hersart de La Villemarqué en Bretagne, à Frédéric Mistral et au Félibrige en Provence. On a déjà affaire, sans le nom, à une sorte d'écologie intégrale, où ce que l'on défend, c'est non seulement le langage de la nature et l'environnement rural, mais les identités linguistiques et culturelles et toute la dimension humaine de notre environnement.

    Vous êtes en train de nous dire que l'écologie est foncièrement conservatrice ?

    Exactement. Les écologistes se méfient de cette idée de progrès à la Victor Hugo, un progrès qui emporte tout sur son passage et auquel il faudrait sacrifier jusqu'à la qualité de notre vie. Aujourd'hui on découvre que l'écologie de gauche est beaucoup plus de gauche qu'écologique et qu'ils avaient construit leur projet-camelote sur une aporie. Leur échec électoral vient de ce qu'ils sont empêtrés dans leurs contradictions. En réalité, on est bien obligé de sacrifier l'un ou l'autre, l'écologie ou le progrès indéfini. Il y a une réappropriation nécessaire de l'écologie par la droite. La revue Limite en a pris acte. Marion Maréchal Le Pen l'a compris. Le pape François est clairement antimoderne, lorqu'il écrit son encyclique Laudato si. Je pense aussi, en Europe, à ceux que j'appellerais volontiers les princes verts, le Prince de Galles, le Prince Jean et le Prince Albert, chacun à sa manière.

    Vous avez consacré un livre à l'encyclique du pape. Pourquoi dites-vous que ce pontife, qui, du point de vue de la morale, est en train de révolutionner la Curie romaine, est par ailleurs un antimoderne ? Le pape dit très clairement dans son encyclique que la charité, vertu théologale, doit tous nous mobiliser pour préserver l'identité de chacun. Préserver l'existence d'une culture humaine particulière, c'est aussi important (plus peut-être !) que de défendre une espèce animale. On ne peut pas être écologiste et, du point de vue du langage, être un partisan acharné du volapûk anglo-saxon. L'encyclique est sortie en juin 2015, j'y avais vu quelque chose comme la déclaration d'une contre-révolution écologique, notamment à travers l'utilisation de certaines expressions extrêmement claires.

    Pourriez-vous nous montrer en quoi le pape François est contre-révolutionnaire ?

    Je donnerais une seule expression, au n°78 de l'encyclique Laudato si, il faudrait commenter ce passage mot par mot « En finir aujourd'hui avec le mythe moderne du progrès sans limite », voilà comment parle le pape. Chaque élément de cette phrase peut faire l'objet d'un vrai commentaire. On peut tirer énormément de choses de ce texte papal. Il s'agit d'abord, très clairement, pour François, de rompre avec un courant de l'histoire qui est mauvais et dangereux, le courant du Progrès indéfini et du progressisme, celui qui fleurit « aujourd'hui », le progrès purement matériel. On a aussi l'idée que ce progrès matériel soit sans limites, idée qui renvoie à un diagnostic de démesure c'est l’hybris qui est ici sous-jacente. L'hybris est portée par ce que le Saint Père appelle lui-même un mythe. À ce mythe, François oppose, dans le prolongement des papes qui l'ont précédé, « une écologie intégrale », non seulement un rapport de l'homme à son environnement, mais un rapport à l'autre, un rapport au temps, un rapport à la vie qui concerne l'ensemble des activités humaines. Il faut se méfier autant de la GPA que des OGM.

    Propos recueillis par l'abbé Guillaume de Tanoûarn monde&vie 26 juillet 2017

    Frédéric Rouvillois, La clameur de la terre, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 15 €.

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