écologie et environnement - Page 142
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Notre-Dame des Landes et après ? - Journal du Jeudi 18 Janvier 2018
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Trois remarques du FN suite à l’annulation du transfert vers Notre-Dame des Landes
Intéressantes remarques de Pascal Gannat, conseiller régional FN des Pays de la Loire et vice-président du groupe :
"La décision du Président de la République Emmanuel Macron et du gouvernement d’Edouard Philippe sur le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes appelle 3 réflexions
-L’archaïsme du fonctionnement des institutions politiques et administratives, pratiquant l’opacité sur les contrats avec VINCI, incapables de prendre les décisions nécessaires dans des délais évitant les divisions et le blocage du développement de Nantes Atlantique depuis 10 ans, ainsi que du schéma des infrastructures de circulation autour de la Métropole Nantaise et cet aéroport.
-La tolérance inadmissible dont ont bénéficié des groupes ultra violents se disant Antifas, occupant des portions de la ZAD et saccageant régulièrement les centres villes de Nantes et de Rennes : leur évacuation et leur dissolution est un impératif de sécurité et de paix civile.
-L’erreur politique de la majorité de la droite et du centre de Bruno Retailleau puis de Christelle Morançais qui ont fait alliance avec le PS pour soutenir NDDL, puis ont fait voter pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle : ils ont été balayés aux législatives dans notre région et viennent de subir une réplique de ce tsunami avec la décision de ce jour. Ce n’est pas avec Emmanuel Macron que la droite LR rebâtira une majorité dans l’avenir, y compris en Pays de Loire aux prochaines élections régionales, mais avec la Droite nationale."
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NOTRE-DAME-DES-LANDES, OU L’EGO DE BARONNETS DE PROVINCE
Je fais partie de cette catégorie de Français à laquelle s’est adressé le Premier ministre en fin d’allocution ce mercredi : ceux à qui la décision concernant Notre-Dame-des-Landes ne fait ni chaud ni froid. Nantes, je n’y ai jamais mis les pieds et je ne prévois pas d’y aller dans les prochains trois siècles. Mais en écoutant les protestations des déçus, j’ai entendu un soupir qui m’a fait bondir : « Paris, Paris, toujours Paris, on nous oblige encore à aller prendre l’avion à Paris ! »
Ainsi donc c’était ça ? Tout ce barouf, un demi-siècle de rameries et d’engueulades, des crasseux qui envahissent des terres, des moyens hallucinants mis sur un référendum, des congrès, conférences, rencontres, tables rondes et tutti quanti… juste pour satisfaire l’ego de baronnets de province qui font un complexe de qui-a-la-plus-grosse-piste avec Paris ?
Alors il paraît que l’idée, au départ, était de servir le Concorde. Sympa. Pour tous ces apiculteurs vendéens qui passent tous leurs week-ends à New York (mais ne peuvent pas supporter le passage à Paris), c’est vrai que ça valait le coup de construire un aéroport. Le Concorde étant rentré à quai le cul tourné vers Saint-Nazaire, il fallait trouver un nouvel objet. Et l’objet en question fut donc la paresse régionale, autre nom du racisme anti-Parigot. Je l’ai encore entendu cet après-midi : « C’est quand même incroyable qu’on soit obligé d’aller à Paris pour prendre un long courrier ! Paris, Paris, toujours Paris ! » Euh… comment vous dire… Peut-être peut-on rappeler quelques faits ?
D’abord, rappelons que le réseau ferré à Très Grande Vitesse arrive directement à CDG ! Directement, hein. C’est à dire DANS le terminal. Tu montes à Nantes, tu descends à Roissy. Nantes est donc déjà une bourgade provinciale drôlement privilégiée ! Tarif, quand tu t’y prends bien : 25 €. C’est-à-dire moins de la moitié de ce que paie le Parisien qui monte dans son taxi à Opéra pour rejoindre CDG !
Ensuite, rappelons un truc dingue : Nantes, ce n’est pas Los Angeles. S’offusquer parce qu’on n’a pas accès au pied de son coquet jardinet à des lignes long-courrier, c’est un petit peu fort de café, quand même. Surtout quand la solution est à moins de 400 km, en TGV. Ah oui, mais c’est Paris ! Vous comprenez… nous… bref.
Enfin, argument massue prétendument inopposable : ça aurait créé des emplois, ma bonne dame ! Oui, quelques centaines pour la construction, tout en détruisant près de 1.000 emplois agricoles.
Une seule chose est certaine : personne n’est en mesure de critiquer la décision gouvernementale. Personne, ni à droite, ni à gauche. La déclaration d’utilité publique de l’aéroport fut rendue et publiée en 2008, sous Sarkozy, qui n’en fit rien. En 2012, sous Hollande, le sémillant guichetier de CAF Jean-Marc Ayrault repoussa encore l’échéance.
Le gouvernement Philippe, au moins, a tranché. Il délogera les crasseux et enterre ce projet qui n’avait plus aucune justification. À ceux qui moquent « la faiblesse de l’État qui plie devant des squatters », il faut rappeler que l’intelligence est rarement synonyme d’entêtement, surtout quand plus rien ne justifie celui-ci.
Dossier classé. Passons à autre chose. Construisons la France de demain.
http://www.bvoltaire.fr/dame-landes-lego-de-baronnets-de-province/
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Veillée d’armes à Notre Dame des Landes
15/01/2018 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le suspens continue avec la visite éclair d’Edouard Philippe samedi dernier sur les lieux de l’éventuel futur aéroport de Nantes, quelques jours avant la décision tant attendue du gouvernement. Après avoir commandé un rapport d’experts, le gouvernement doit maintenant décider s’il poursuit la construction du nouvel aéroport ou s’il préfère étendre l’actuel aéroport, situé un peu plus au sud.Le caractère « d’utilité publique » du projet, qui remonte à 1978, arrive aussi à échéance le 8 février prochain.
L’Etat tente d’affirmer son autorité dans ce délicat dossier. Il ne veut pas donner l’impression de céder à la pression des militants de gauche. L’annonce d’une véritable armada pour venir à bout des 250 ZADistes qui ont pris possession des lieux, a bénéficié du relai des grands médias afin de préparer l’opinion publique à d’éventuels débordements.
Emblème de toutes les contestations gauchistes, qui vont de la lutte contre l’agriculture intensive, l’urbanisation sans limite, l’exploitation animale ou la mondialisation sauvage, la lutte contre la construction du nouvel aéroport fait plutôt figure d’un vaste mouvement social néo-ruraliste, bénéficiant du soutien de quelques 200 comités à travers la France.
Philippe de Villiers, tout en condamnant les squatters zadistes, souhaite la fin du projet.
Symptomatique d’une catastrophique opération d’aménagement du territoire, l’avortement probable du projet se soldera par le versement d’une indemnité de résiliation à VINCI qui avait remporté l’appel d’offre, pour un montant pouvant atteindre 300 millions d’euros. A comparer aux 958 millions d’euros empochés par Ecomouv’ suite à l’abandon du projet de l’Ecotaxe en 2014.
Cependant, VINCI pourrait être chargé de l’aménagement de l’aéroport existant, afin de réduire son indemnisation.
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Ecologie : que la droite s’inspire d’un radicalisme de gauche
Extrait d'un article d'Ambroise Savatier (FN) dans L'Incorrect, à propos de la ZAD de Notre-Dame des Landes :
"[...] La droite ne peut laisser ad vitam aeternam l’extrême gauche occuper seule le créneau de l’écologie. A l’avenir, peut-être s’avisera-t-elle dans un souci d’efficacité, d’emprunter à l’extrême gauche certaines formules d’actions militantes. Pour ce faire, elle devra s’affranchir de sa culture légaliste et assumer le risque de la radicalité. A bien y réfléchir, certaines franges de la droite cultivent déjà même une certaine affection pour le principe de la ZAD. Pour rappel, les lefebvristes de la Fraternité Saint Pie X détiennent la palme de la plus ancienne ZAD de France, avec 41 ans d’occupation illégale de Saint Nicolas du Chardonnet. Depuis 2012, La Manif pour Tous fait de la « famille bio » un écosystème à défendre contre les attaques du projet libertaire. En août 2016, l’abbé de Tanoüarn et ses fidèles occupent contre une ordonnance d’expulsion l’église Sainte Rita (Paris XVe) menacée de démolition par un promoteur immobilier, et dressent même une barricade pour bloquer les CRS venus les déloger. Dans un futur proche, ce ne sont pas les occasions qui manqueront pour la droite de scander son No pasarán contre le saccage de l’environnement et la pollution visuelle, à commencer par le projet du Center Parc de Roybon en Isère ou le projet de centre commercial géant Europa-City dans le Val d’Oise.
« Telle est la misérable condition des hommes, qu’il leur faut chercher, dans la société, des consolations aux maux de la nature, et, dans la nature, des consolations aux maux de la société. Combien d’hommes n’ont trouvé, ni dans l’une ni dans l’autre, des distractions à leurs peines ! » Cette phrase de Chamfort résonne délicieusement aux oreilles de l’observateur de la saga Notre-Dame-des-Landes. Les zadistes trouvent en effet, dans leur marotte écologiste, une consolation au terrible vide qu’offre l’époque contemporaine ; et dans la micro-société qu’ils forment, un précieux réconfort de leurs semblables aux affres de la nature, qu’ils seraient d’ailleurs bien incapables de braver seuls. L’ennui est que cette société de l’entre soi semble tout à fait inapte, du fait de son penchant sectaire, à prendre du recul tant sur son origine que sur son avenir. Si « la nature devient le dieu des gens qui n’en n’ont pas », c’est ici un dieu aigri, jaloux et colérique, fort éloigné du Dieu d’amour qui a placé l’homme au sommet de sa Création, et qui lui a confié la tâche d’administrer son œuvre en jardinier responsable.
Face au refus dogmatique d’un rapprochement, même d’opportunité, avec la droite ; c’est à cette dernière de remporter la bataille idéologique et, de se montrer capable de la mettre en pratique. Osons s’inspirer d’un radicalisme de gauche, mais tâchons de conserver (retrouver ?) une cohérence de droite."
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Notre-Dame-des-Landes, le “feuilleton qui ridiculise la République”
Sur RTL, Olivier Mazerolle revient sur l’imminence de la décision du gouvernement quant à la construction – ou non – de l’aéroport controversé.
L’heure de la décision approche pour Notre-Dame-des-Landes. Édouard Philippe a entamé les ultimes discussions avec les responsables locaux, politiques et économiques concernés par la construction de l’aéroport controversé. Quelle que soit la décision du gouvernement, on sait qu’elle sera vigoureusement contestée, tant le dossier est brûlant.
“Il n’y a pas de bonne décision possible“, commente Olivier Mazerolle, pour qui il “y a tout de même une bonne nouvelle : la décision va mettre fin à l’invraisemblable feuilleton qui ridiculise la République française depuis 50 ans”.
Le projet d’aéroport a été initié au milieu des années 1960. “Nous voilà donc 50 ans plus tard, en janvier 2018, dans l’attente de la décision, ouf !“, commente l’éditorialiste.
https://fr.novopress.info/209006/notre-dame-des-landes-le-feuilleton-qui-ridiculise-la-republique/
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Sebastien de Kerrero - Écologie et décroissance
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Greenpeace : ses conflits d’intérêt
Par André Posokhow, consultant
L’École de guerre économique (EGE) a été créée en octobre 1997 par le général Jean Pichot-Duclos et Christian Harbulot. Elle propose un troisième cycle spécialisé en « Stratégie d’intelligence économique » pour des étudiants issus de grandes écoles et universités. Elle offre également, à des cadres supérieurs déjà en activité, la possibilité de suivre des formations professionnelles d’un an.
Son savoir-faire et sa position de leader sur le marché de la formation en intelligence économique sont reconnus dans le milieu.
La filière énergétique de la France est en danger et plus particulièrement son système de production d’électricité, ce qui pourrait entraîner la faillite d’EDF et son découpage industriel.
Certaines ONG influentes sont les sous-marins de groupes industriels ou de pays dont les intérêts ne coïncident pas avec ceux de la France et poussent dans le sens de cette dérive dans le cadre d’une guerre économique majeure. C’est particulièrement le cas de Greenpeace, ONG mondialiste de renom, qui a déclaré une guerre médiatique et judiciaire à EDF, pilier de la production et de l’indépendance énergétique de notre pays.
C’est le thème du rapport pénétrant et passionnant de Thibault Kerlirzin, titulaire d’un MBA en stratégie d’intelligence économique de l’École de guerre économique, qui met en relief, entre plusieurs études de cas, celui des conflits d’intérêt de Greenpeace, notamment avec Vestas, numéro un mondial de l’éolien industriel.
1) La guerre déclarée au nucléaire et à EDF
L’un des objectifs fondamentaux de Greenpeace est la lutte contre le nucléaire, aussi bien militaire, souvenons-nous du Rainbow Warrior, que civil, en référence à Tchernobyl et Fukushima.
C’est au premier chef à ce titre que l’ONG s’en prend à EDF devenue l’un des premiers producteurs mondiaux d’électricité nucléaire par décision politique de la France des années 1960 et 1970. Cette décision avait pour objectif de pallier la hausse du coût du pétrole et d’assurer l’indépendance énergétique de notre pays.
On peut, à la lecture du rapport et au-delà des intrusions dans les centrales nucléaires contre EDF et des actions judiciaires, déceler trois axes d’attaque :
– la contestation des chiffres du coût de production du nucléaire avancé par EDF et les autorités françaises afin de démontrer que les ENR sont plus rentables ;
– la dénonciation de « l’impasse financière » d’EDF et de son endettement ;
– le rappel de la dégradation de la note d’EDF par Standard & Poors et Moody’s, agences de notation dont le rapport souligne à quel point elles sont loin d’être fiables et indépendantes. En 2015 un rapport de la SEC a souligné la rigueur à géométrie variable des études de ces agences de notation financière.
Il s’agit bien d’une entreprise de destruction d’EDF et de notre système électrique jugé comme l’un des plus efficaces et les moins polluants de la planète.
2) Le scénario de transition énergétique de Greenpeace
En 2013, Greenpeace a mis au point un « scénario de transition énergétique » qui est le document de référence vers lequel renvoie Greenpeace France. Il n’est pas question de détailler ce scénario mais seulement d’en rappeler les points essentiels.
– La voiture électrique. Le rapport de T. Kerlirzin souligne les sévères impacts environnementaux des batteries de ces machines qui contiennent une terre rare : le lithium, dangereusement toxique pour l’homme, dont le recyclage, qui pose autant de problèmes que les déchets nucléaires, n’est pas mentionné par l’ONG.
– Il en va de même des écrans à cristaux liquides. L’étude de Greenpeace s’abstient de préciser que ces écrans sont produits via le trifluorure d’azote qui serait potentiellement 17.200 fois plus négatif pour le réchauffement climatique que le CO2.
– Greenpeace préconise, à juste titre, l’installation de panneaux solaires, énergie cependant intermittente et aléatoire, mais ne fait pas mention des risques environnementaux liés au silicium (« Il faudrait 280 kg de produits chimiques par kg de silicium produit » selon le rapport) et sanitaires.
– Enfin l’éolien industriel est la vache sacrée de Greenpeace depuis de nombreuses années. Le rapport souligne que le manque de rigueur de Greenpeace sur cette question remet en cause le principe de précaution au bénéfice de l’environnement dont cette ONG se réclame, notamment quant aux effets néfastes des éoliennes sur la santé humaine.
Greenpeace passe allégrement sur la problématique de cette source d’énergie : le saccage des paysages, le nombre astronomique de machines nécessaires pour remplacer le nucléaire, le coût de l’éolien qui ne baisse pas et même augmente légèrement, le subventionnement imposé aux consommateurs au travers de la CSPE, l’intermittence de la production, avec un facteur de charge moyen de 23% en l’absence de stockage de l’énergie.
C’est cette dernière raison qui explique que l’éolien augmente les émissions de CO2 et la pollution puisqu’il faut avoir recours à des centrales thermiques de complément.
Si Greenpeace occulte le fait que le charbon (le lignite en Allemagne) et le gaz sont nécessaires aux centrales thermiques qui pallient les éoliennes à l’arrêt, son principal mensonge par omission porte sur la question du néodyme. Il s’agit d’une terre rare présente à raison de plusieurs centaines de kg dans les aimants des éoliennes, extraite dans la province chinoise de Mongolie intérieure qui est pour cette raison une des régions les plus polluées du monde. Son extraction diffuse de la poussière radioactive, des vapeurs d’acide sulfurique et entraîne des déversements de déchets toxiques dans les sols et les nappes phréatiques.
Enfin l’éolien est vecteur de corruption, comme l’a souligné en 2014 le Service central de prévention de la corruption.
Mais pour Greenpeace : motus !
3) Le « double-fond » : Greenpeace et ses partenaires, parties prenantes du business écologique. Les liens avec les groupes de pression énergétiques
Greenpeace a coécrit en 2012 un rapport de 340 pages sur la révolution énergétique avec Global Wind Energy Council (GWEC) qui se présente comme « la voix du secteur de l’énergie éolienne mondiale » et l’European Renewable Energy Council (EREC), qui est une organisation parapluie de l’industrie européenne des énergies renouvelables qui emploie 550.000 personnes et dont les retombées financières se chiffraient en 2012 à 70 milliards€.
LES LIENS AVEC LE BUSINESS ÉNERGÉTIQUE
– Greenpeace possède des intérêts économiques dans le business énergétique avec sa structure allemande Greenpeace Energy. Depuis 1999, Greenpeace Energy, profitant de la libéralisation du marché de l’énergie, est un fournisseur d’électricité verte, sous la forme d’une coopérative avec une part « toujours plus grande » d’énergie éolienne.
– Greenpeace Energy a une filiale, Planet Energy GmbH, qui a construit dix parcs éoliens, trois centrales photovoltaïques, et s’implique dans trois parcs éoliens. Planet Energy aurait déjà investi plus de 140 millions d’euros dans les centrales électriques « propres », et planifierait d’autres projets. Greenpeace Energy dispose d’autres filiales : Planet energy Verwaltungsgesellschaft I mbH, Planet energy Verwaltungsgesellschaft II mbH…
– Greenpeace Energy propose également d’installer des stations de recharge pour voiture électrique, en partenariat avec Wallbe, fournisseur de stations de charge à usage privé, semi-public et public. La question de la recharge des voitures électriques est un enjeu stratégique, au vu du développement que connaît ce secteur où le nucléaire représente un acteur et donc un concurrent de poids.
– Greenpeace Energy intervient dans l’hôtellerie en collaborant avec l’association des Bio Hotels qui comprend 90 hôtels (dont cinquante en Allemagne) dans sept pays européens, et ses bâtiments « éco-certifiés ».
– Greenpeace Energy travaille également avec Simon Energy qui est un fournisseur de panneaux solaires photovoltaïques.
LES PARTENARIATS DE PLANET ENERGY AVEC DES ACTEURS DU BUSINESS ÉOLIEN
Greenpeace Energy ne se limite pas à l’Allemagne. La coopérative cherche à étendre son activité et à construire des centrales électriques « propres ». Sa filiale Planet Energy souhaite s’implanter au sein d’autres pays européens dans le domaine de l’éolien ou de la cogénération de centrales alimentées au gaz naturel.
En Allemagne et à l’étranger, Planet Energy travaille avec plusieurs partenaires verts comme Senvion Germany qui est une multinationale de l’éolien présente dans plusieurs pays d’Europe : Pologne, Allemagne, Autriche, Italie, mais aussi Royaume-Uni.
C’est surtout avec Vestas Wind Systems A/S, société danoise qui est l’un des principaux fabricants mondiaux d’éoliennes (Vestas a construit près de 60.000 turbines éoliennes dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 10,3 milliards d’euros en 2016) que le groupe Greenpeace a partie liée.
En Allemagne, Greenpeace Energy est opératrice de quatre parcs éoliens construits par Vestas.
Greenpeace a milité pour le redressement de Vestas qui a connu des difficultés économiques de 2009 à 2012. Dans ce contexte le nucléaire et les projets d’EPR au Royaume-Uni constituent une concurrence inquiétante pour les projets éoliens off-shore de Vestas, inquiétude qui peut être corrélée avec les attaques de Greenpeace contre le projet d’Hinkley Point.
LES LIENS AVEC TRIODOS, BAILLEUR DE FONDS DE L’ÉOLIEN
Depuis 2004, Greenpeace Pays-Bas est un actionnaire de la Triodos Bank. Cette banque, fondée par un mouvement nommé Anthroposophical Society, finance l’économie durable. En 2015 en Espagne, la Fondation Triodos a financé Greenpeace. En France, la Triodos finance plusieurs parcs éoliens comme Lamballe dans les Côtes-d’Armor. En outre, la banque a créé un fonds européen pour les énergies renouvelables.
Conclusion
En définitive, même si l’ONG reste discrète sur la rivalité économique que représente le nucléaire pour le chiffre d’affaires de sa filiale allemande, Greenpeace se trouve en réalité en plein conflit d’intérêts, sa main droite constituant son versant ONG, tandis que sa main gauche agit en acteur purement économique. Comme le dit T. Kerlirzin, nous sommes dans tous les cas très éloignés de l’image de David contre Goliath que se donne Greenpeace.
Ce sont les raisons pour lesquelles l’auteur de l’étude suggère, entre autres recommandations, de retirer à Greenpeace France sa qualité d’association d’intérêt général comme ce fut le cas au Canada et en Nouvelle-Zélande.
André Posokhow 24/12/2017
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Liberté entravée? Obsolescence programmée? Changement de nom du FN? Gollnisch précise!
Ce doit être un effet du réchauffement climatique, plusieurs régions des Etats-Unis et le Canada sont confrontés ces derniers jours à un record de froid - entre – 20 et – 50°- qui a eu notamment pour conséquence la mort de plusieurs requins qui ont été retrouvés congelés ! Congeler l’information en empêchant l’émergence de canaux différents, d’analyses alternatives, reste aussi une priorité pour le pouvoir qui a été rappelée hier par Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse. Fort du soutien lors de la campagne présidentielle de la TOTALITÉ des gros médias institutionnels et privés concentrés entre les mains d’une poignée de groupes financiers, le chef de l’Etat a attaqué frontalement, mais sans les nommer, la déclinaison francophone des médias russes RT et Sputnik, accusés de propager des fake news, de fausses nouvelles en bon français. Non invités à cette cérémonie, ces derniers ont été la cible des attaques de l’ex banquier a rapporté Russia Today. « C’est vous journalistes a dit hier M. Macron qui êtes les premiers menacés par cette propagande. Elle adopte votre ton (…) votre vocabulaire. Parfois même, elle recrute parmi vous», a-t-il déploré ajoutant qu’elle était «parfois même financée par certaines démocraties illibérales (…). » «Entre complotisme et populisme (sic), le combat est en effet commun (…). En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge (afin) de supprimer le contenu mis en cause, de dé-référencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site internet, a ainsi annoncé le chef de l’Etat, évoquant également la responsabilité des plateformes de diffusion: Les pouvoirs du régulateur qui seront par ailleurs profondément repensés durant l’année 2018, seront accrus pour lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des Etats étrangers. Et d’ajouter : Cela permettra au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) repensé, notamment de refuser de conclure des conventions avec de tels services.»
«Lors de la visite de Vladimir Poutine à Versailles, conclut cet article, le 29 mai 2017, Emmanuel Macron avait (déjà) accusé les médias russes RT et Sputnik de s’être comportés comme des organes d’influence (…) et de propagande mensongère». Verdict qui ne manque pas de sel quand on écoute et lit les analyses et autres commentaires politiques, économiques, sociétaux de 95% des journalistes, éditorialistes et autres chroniqueurs formatés des médias bourgeois en France.
Il est d’ailleurs assez révélateur que nos compatriotes, de sondages en sondages, confessent leurs doutes sur l’objectivité, l’honnêteté et l’impartialité du Quatrième pouvoir. Il est tout aussi logique qu’ils affirment également (selon une enquête Ifop publiée le 21 décembre dernier) à une très large majorité ( 67%) « que la liberté d’expression est menacée, que ce soit dans les médias traditionnels (67%), ou dans la société de manière générale (67%). En revanche, l’idée que la liberté d’expression est en danger sur les réseaux sociaux est moins partagée : moins d’un Français sur deux partage cette idée (47%). A noter que les sympathisants de La France Insoumise et du Front National sont les plus inquiets au sujet de la liberté d’expression, et ce sur chacun des points testés…»
Museler toute contestation c’est aussi un enjeu pour les multinationales et autres gros groupes commerciaux qui ne veulent pas que des citoyens plus entêtés ou curieux que d’autres soulèvent le voile derrière lequel ils cachent des manœuvres et pratiques pas toujours très catholiques. Le site de France tv info relaye ainsi le fait que « la multinationale américaine Apple a décidé d’assigner en référé l’association Attac. Apple demande à la justice française d’interdire tout simplement aux militants d’Attac d’entrer dans ses magasins (ce qui au nom d’une simple logique commerciale peut se comprendre, NDLR) sous peine d’une astreinte de 150 000 euros (…). Le 2 décembre dernier, des militants de l’association altermondialiste avaient occupé plusieurs Apple Store en France (…). Dominique Plihon, l’un des porte-paroles d’Attac, surpris d’être convoqué en urgence au tribunal de grande instance de Paris » affirme que « c’est une manière de nous bâillonner et de faire diversion par rapport à la raison principale de nos actions, c’est-à-dire dénoncer la pratique d’évasion fiscale massive qui est aujourd’hui avérée. (Apple) a été condamnée à payer une amende de 13 milliards d’euros par Bruxelles le 30 août 2017 pour avoir bénéficié d’aides d’État illégales en Irlande. »
Nous n’avons pas, comme chacun le sait, beaucoup de combats en commun avec les altermondialistes d’Attac, ni évidemment avec l’Europe bruxelloise sachant d’ailleurs que dans cette affaire d’évasion fiscale la grille de lecture manichéenne ne tient pas. Bruno Gollnisch avait tenu à poser dans l’hémicycle du parlement européen un certain nombre de questions dérangeantes dans ce dossier, rappelant l”opposition des nationaux au dumping fiscal mais pointant aussi les étranges incohérences de la Commission …
Surtout, Bruno Gollnisch qui avait égratigné il y a quelques années les pratiques commerciales d’Apple (voir ici), est également sensible à un scandale bien avéré, très généralisé dans notre sociétés de consommation qui se piquent désormais (avec raison) d’écologie, de lutte contre la gaspillage et de protection des ressources, celui de l’obsolescence programmée ( l‘ensemble des techniques destinées à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement) .
Il faut féliciter l’association française Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) qui, rappelle le site LSA, a remporté de vrais succès. « Depuis la loi Hamon de 2014 (félicitons aussi Benoit Hamon pour cette heureuse initiative, une fois n’est pas coutume!, NDLR) , les pratiques d’obsolescence programmée sont passibles d’une peine de deux ans de prison et d’une amende de 300 00 euros pouvant être portée jusqu’à 5% du chiffre d’affaires. Cette particularité française, unique au monde, fait que c’est (…) HOP, qui est en pointe sur le sujet. »
« Ses plaintes ont débouché sur l’ouverture d’une enquête visant Epson. Quant à Apple, sans reconnaître pratiquer l’obsolescence programmée, la société présente ses excuses et annonce baisser le prix de ses batteries. Ce n’est pas encore une bataille gagnée mais c’est une première étape importante. (HOP) pointe aussi du doigt d’autres produits de consommation dans les secteurs les plus variés comme les collants pour femmes qui se filent dès le premier usage, les voitures dont un voyant rouge s’allume pour signaler qu’il faut remplacer les plaquettes de frein alors qu’elles ne sont pas usées, les tondeuses aux composants cachés en vue de programmer une panne, etc, etc.»
Au FN, où nous luttons contre l’obsolescence programmée de nos libertés, de notre souveraineté, de notre identité, en un mot de la France française décidée par une oligarchie, des réseaux et une élite euromondialistes, il semblerait selon certaines sources que le nom même du Front National n’ait pas atteint sa date de péremption dans l’esprit de ses adhérents. Europe 1 cite ainsi RTL ce jeudi matin pour indiquer qu’« une large majorité des adhérents FN sont opposés à un changement de nom. C’est en tout cas la (très forte) tendance (qui se dégage après le dépouillement de la moitié des 28.000 questionnaires renvoyés au siège du parti par les encartés frontistes.» «Voilà qui devrait ravir Bruno Gollnisch » conclut le journaliste Sylvain Chazot, « Si Dior, Lancel ou Bricorama défendent bec et ongles leur marque contre les contrefaçons, c’est pour garder la confiance de la clientèle, estimait en novembre le député européen auprès du Monde.»
Bruno Gollnisch que nous avons interrogé sur cette question nous précise qu’il a découvert cette information sur la tendance qui semble se dégager en faveur du maintien du nom du FN « en rentrant de (son) séjour au Japon. » «Cette information émane selon RTL d’un cadre du Front National. Il s’agit d’accueillir cette nouvelle avec la plus grande prudence, sachant que le dépouillement des réponses du questionnaire envoyé à nos adhérents est loin d’être terminé ! Pour autant, si la nouvelle se confirmait, elle ne serait en aucun cas un désaveu pour Marine et me satisferait bien évidemment. Même si je ne suis pas nominaliste, le changement de nom du FN ne me parait pas une priorité, bien moins en tout cas que la nécessité pour notre Mouvement d’approfondir nos réflexions, notre programme face aux grands défis et questions du monde contemporain. »