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économie et finance - Page 227

  • IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI AU ROYAUME DU CAPITALISME

    Le capitalisme permet normalement la liberté économique, plus concrète que d’autres utopies. Mais il règne aujourd’hui sous une forme dévoyée, malsaine, et qui n’a plus rien à voir avec l’original…

    Il est difficile d’être plus capitaliste que moi. Pourquoi ?

    Parce je suis capitaliste de raison, non par intérêt ou par ignorance.

    Je suis capitaliste parce que je considère que ce système est un moment de l’Histoire, un moment de notre parcours, et que nous n’en avons pas épuisé tous les avantages – malgré ses inconvénients.

    Parce que les systèmes qui ont été essayés par ailleurs ont été d’effroyables catastrophes non seulement économiques mais humaines et civilisationnelles.

    Le problème du pouvoir

    Tant que l’on n’aura pas résolu le problème du pouvoir dans nos sociétés, je considère que le pouvoir individuel du capital sera préférable et moins tyrannique que le pouvoir collectif d’une nomenklatura auto-désignée et auto-reproduite.

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  • « Si un projet échoue, il faut oser y mettre fin » : un ancien ministre néerlandais prône la fin de l’euro

    Dans un entretien au journal « Trouw », le chrétien-démocrate Bert de Vries dresse un bilan très négatif de la monnaie unique européenne et préconise un retour du florin aux Pays-Bas. Ministre des Affaires sociales de 1989 à 1994, il affirme regretter la mise en place de l’euro.

    Marianne

    https://www.tvlibertes.com/actus/%e2%80%8bsi-un-projet-echoue-il-faut-oser-y-mettre-fin-un-ancien-ministre-neerlandais-prone-la-fin-de-leuro

  • Tout doit disparaître

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    Par Romain Guérin

    Une grave crise économique pointe le bout de son vilain nez. Faillites d’entreprises, licenciements groupés via internet, fermetures d’usines. Avant le coronavirus, tout allait très bien madame la Marquise, on ne déplorait pas même un incident, pas même une bêtise. Le secteur financier était vertueux, les banques étaient saines, la corruption et l’esclavage des femmes et des enfants avaient disparu de la surface de la planète. Le plein emploi régnait en France et les travailleurs, une pâquerette au bord des lèvres, sifflotaient joyeusement en partant au travail. La terre jouissait d’un printemps perpétuel, les fruits et les légumes poussaient tout seuls, les maladies et la souffrance n’existaient pas, l’homme vivait presque éternellement. Bref, c’était l’âge d’or. Là, tout n’était qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Et puis survint du fin fond du puits des Enfers, la bête immonde de l’apocalypse : le monstrueux pangolin. Après lui, un déluge universel ruina en deux petits mois la citadelle cosmopolite imprenable qui protégeait ce paradis déjà perdu.

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  • Coups de sonde vers le monde d'après

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    photo Le film Contagion de Steven Soderbergh avec Matt Damon (2011) explorait déjà les ressorts d'une pandémie mondiale. Une peur réelle, sous-jacente, qui accompagne la mondialisation, révélée de façon récurrente par le cinéma.

    Perdus dans les tracasseries d’un quotidien confiné, nombre d’entre nous n’y ont sans doute pas réfléchi plus loin que l’idée du déconfinement dont ils pensent ressortir pour retrouver leur quotidien d’antan.

    Ce n'est pourtant pas exactement la logique des confineurs. Il n'est que d'avoir entendu Emmanuel Macron pour savoir que notre vie d'après sera autre. Le fait - que l'on parle de coronavirus, de covid 19, de pandémie ou autre - a engendré de multiples questions. Par la grâce d'internet et des réseaux sociaux, même les plus confinés ne peuvent aujourd'hui les ignorer. Certaines, faute de connaissance précise du sujet, sont aléatoires. Ainsi en est-il de la question du confinement. Le fait est que les pays parmi les plus riches ont été les plus confinés, mais aussi les plus touchés. Ce qui, évidemment, ne laisse pas que de poser des questions quant aux capacités de prévoyance de nos gouvernants - ou, pire encore, et nous y reviendrons, quant à leurs motivations.

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  • Pourquoi les Bourses mondiales jouent aux montagnes russes, par Marc Rousset.

    3919228288.5.jpgLa Bourse de Paris a repris 5,16 %, lundi 18 mai, suite à un nouveau vaccin américain qui a soulevé des espoirs irréalistes et démesurés. La place new-yorkaise a terminé aussi chaque jour dans une direction différente, depuis le début de la semaine, signe d’une forte volatilité. En fait, les Bourses sont assises sur un volcan car elles se refusent à voir l’éléphant de la crise économique qui attend dans le couloir.

    C’est bien l’Union européenne qui empruntera 500 milliards d’euros avec la garantie de tous les États de l’UE, mais l’UE ne pourra rembourser ces emprunts qu’avec un nouvel impôt européen, ou en demandant aux États de rembourser en fonction de leurs pourcentages respectifs dans le PIB de l’UE. Des subventions seraient accordées à certains pays ou à des secteurs économiques en fonction de leurs besoins, et il y aurait donc bien mutualisation au niveau de l’UE avec un taux d’emprunt plus faible et redistribution des ressources vers les plus démunis. Mais la chancelière Merkel a seulement fait un geste politique : l’Allemagne, grande gagnante du système actuel, suite au laxisme des pays du Sud, leur a seulement proposé un os à ronger.

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  • L’Allemagne ne paiera pas, rassurez-vous, bonnes gens !

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    Une nouvelle donne européenne serait née du pré-accord entre la chancelière Merkel et le Président Macron pour permettre un emprunt de 500 milliards d’euros par la Commission de Bruxelles ; cette assertion mérite une analyse objective et précise.

    Salué par nombre d’experts, il est présenté comme une double novation historique :
    – novation dans la gestion budgétaire de l’Union européenne, tout d’abord ;
    – novation dans l’attitude de l’ qui aurait ainsi accepté la mutualisation des dettes des États.

    Qu’en est-il vraiment ? Faut-il croire, comme l’écrivent certains journalistes dans un journal du matin, que « finalement, l’Allemagne paiera » ?

    Rien n’est moins certain et Gavroche, titi parisien, dirait « Tu crois dans le petit Jésus allemand, toi ? » paraphrasant ainsi ce que les Gaulois réfractaires disaient du paradis soviétique…

    Quelle est la réalité ?

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  • Charles Gave : « C'est le moment de vérité pour la zone euro »

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    Propos recueillis par l'abbé Guillaume de Tanoüarn

    Charles Gave, économiste libéral bien connu, considère que la présente crise sanitaire va déboucher sur une crise économique sans précédent dans la zone euro, crise providentielle qui va rendre aux nations leur légitimité pour sortir de la grande récession annoncée.

    Nous sommes en train de voir venir une crise sans proportion avec aucune autre, une crise économique qui ne ressemblera ni à la crise de 1929 ni à celle de 2008 et qui risque bien de prendre tout le monde de court ?

    Effectivement les deux crises auxquelles vous faites allusion étaient des crises financières. Cette crise n'est pas une crise financière, c'est une crise sanitaire, qui a été mal gérée au départ et qui entraîne déjà l'effondrement du chiffre d'affaires des sociétés de service sur lesquelles depuis la désindustrialisation repose notre économie : les sociétés d'événementiel, le tourisme, mais aussi, cher Père, à sa manière l’Église catholique, toutes ces entreprises connaissent une baisse de leur chiffre d'affaires qui pour l'instant est de 100 %. Ce à quoi on assiste, c'est à un effondrement de la rentabilité du secteur privé, ce qui immédiatement va créer du chômage et une vaste déstabilisation de notre économie.

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  • Le conseil départemental des Yvelines débloque 2,6 millions d’euros pour éviter l’embrasement de ses cités privées de retour au pays cet été !

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    La gestion politique de nos banlieues est, depuis des années, un enfer pavé de barres HLM et de bonnes intentions. La crise du coronavirus et le confinement, son corollaire, ne dérogeront pas à cette règle. Le conseil départemental des Yvelines a voté, vendredi dernier, aux Mureaux, une subvention à hauteur de 2,6 millions d’euros en faveur des 31 quartiers prioritaires.

    « Ces quartiers populaires des Yvelines sont peuplés par des habitants originaires de pays étrangers et qui ont pour habitude de retourner chez eux l’été pour y passer leurs vacances. Cette année, en raison de la fermeture des frontières avec le Maroc, l’Algérie et le Sénégal, ce sera impossible », précise le président du département, Pierre Bédier (LR). « On va se trouver avec des enfants et des adolescents désœuvrés et quand c’est comme ça, ils ont souvent la tête aux bêtises. »

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  • On nous prend pour des cons. Quota pour la prime de 1 500 € pour les soignants, mais on pourra donner nos RTT !

    Ce gouvernement est une vaste blague à part Bruno le Maire et Edouard Philippe, le reste…

    Je vous passe les derniers propos pathétiques de mamamouchi 1er celui du palais qui a expliqué droit dans les yeux que « jamais notre pays n’a connu de pénurie de masques »… parfois il faut se pincer lorsque l’on entend ce genre d’imbécillité de la part du chef de l’Etat. Il y a de quoi frémir sur ce qui se passe dans leurs esprits alambiqués.

    Le summum nous sommes en train de l’atteindre avec cette histoire de prime de 1 500 euros pour les soignants !

    « Un quota envisagé pour la prime de 1 500 euros dans certains hôpitaux
    Versés sans distinction dans 40 départements, les 1 500 euros de la « prime Covid » maximale pourraient n’être attribués qu’à 40 % des effectifs dans 79 autres hôpitaux ».

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  • Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le gouvernement envisage d’ajouter plus de 130 milliards de dette au “trou de la Sécu”, dont le remboursement serait repoussé de 2024 à 2033 -autant dire jamais- en raison du coronavirus.

    Un projet de loi prévoyant “une défaisance massive de dette sociale” doit être envoyé “très prochainement aux partenaires sociaux”.

    Le gouvernement entend transférer le passif de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), soit les 31 milliards accumulés fin 2019, auxquels s’ajouteraient au moins 92 milliards pour 2020, 2021, 2022 ainsi que les 10 milliards de dette des hôpitaux dont la reprise avait été annoncée en novembre. L’exécutif avait évoqué ce transfert de dette fin mars, constatant la dérive des comptes sociaux, écartelés entre dépenses nouvelles (masques, hôpitaux, arrêts de travail) et recettes évaporées (reports de cotisations, baisse d’activité). Un transfert qui va passer comme une lettre à la poste (et même plus facilement, vu le fonctionnement actuel de la Poste).

    Pour assurer le paiement des soins, des allocations et des pensions, le plafond d’emprunt de l’Acoss, qui gère la trésorerie de la Sécu, a été relevé deux fois, à 70 puis 95 milliards d’euros. Le déficit de la Sécu devrait pulvériser tous les records cette année . Le 22 avril, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, évoquait le montant de 41 milliards d’euros.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-trou-de-la-secu-repousse-aux-calendes-grecques/