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économie et finance - Page 231

  • La postmodernité, nouveau cadre du Système ? 1/4

    Forgé par le philosophe français Jean-François Lyotard, le mot de « postmodernité » entendait résumer le désenchantement suscité par notre époque en même temps que l'hédonisme nihiliste. Auteur de La modernité à l'épreuve de l'image. L'obsession visuelle de l'Occident (L'Harmattan), l'écrivain franco-croate Jure Vujic voit dans la postmodernité une nouvelle arme idéologique au service de la théocratie libérale.

    L'histoire des civilisations et l'anthropologie culturelle ont plus d'une fois démontré que chaque civilisation s'enracine dans une certaine vision du monde, une Weltanschaung singulière, qui repose sur un système de croyance, idéologique ou religieux. La culture d'une nation, son système d'éducation, son système juridique et politique spécifique sont indéniablement imprégnés par son héritage culturel et historique. Afin de mieux comprendre une société, on se réfère à la vision du monde qui la fonde, qui lui donne un sens. Au Moyen Âge, la religion chrétienne était le système de pensée dominant, alors que le siècle des Lumières et l'avènement de la modernité rationaliste et scientiste ont ouvert la voie aux grands systèmes de pensées idéologiques totalitaires et matérialistes du XXe siècle, qui s'appuyaient sur les fameux récits de la modernité, en tant que grands modèles de compréhension et d'interprétation de l'histoire.

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  • « Et si Trump était élu, et si le vaccin ne marchait pas ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Je sais, je sais, vous allez me dire mais Charles « cessez toujours de broyer du noir », « Charles laissez nous fêter l’élection de Biden, et l’arrivée du vaccin », « laissez-nous souffler un peu » !!

    Je veux bien vous laisser souffler, mais dans votre masque histoire que vous ne contaminiez pas, et en restant bien sagement confiné chez vous ! Tout de même restons sérieux.

    Au delà de la plaisanterie, il s’est passé deux choses hier.

    Les marchés ont commencé à fêter la victoire de Biden et… une promesse de vaccin qui fonctionnerait dans 90 % des cas a été rendue publique.

    Le résultat a été immédiat.

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  • Accord universel pour le laxisme monétaire : « tempête parfaite » à l’horizon, par Marc Rousset.

    La Bourse de Paris a clôturé, vendredi, en baisse de 0,46 %, mais a affiché sa meilleure performance depuis cinq mois en bondissant de 7,98 % sur la semaine, suite à la perspective d’une entrée de  à la Maison-Blanche avec une majorité sénatoriale républicaine pour paralyser ses actions malfaisantes en économie. Une victoire à la Pyrrhus avec retour au blocage qu’a connu Obama.

    Trump a perdu, avec un très faible pourcentage d’écart, Biden ayant axé sa campagne sur le thème du Covid-19, de faible importance pour l’avenir d’une nation : la peur de mourir des Occidentaux individualistes.

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  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 4/4

    Des gouvernements privés de leur souveraineté

    Les partisans de la mondialisation affirment que le commerce stimule la croissance, alors qu'historiquement c'est bien plutôt la croissance qui a stimulé le commerce. Loin que la libéralisation des échanges commerciaux profite à tous les pays, et qu'il existe un fort lien entre ce commerce et la croissance mondiale, c'est le contraire qui est vrai la croissance est en relation inverse avec le degré d'ouverture au commerce international. De même, ce n'est pas l'austérité, mais au contraire un haut niveau de protection sociale qui favorise l'expansion économique. On rappellera en outre que le PIB, qui ne mesure que ce qui est vendu, comptabilise positivement toute activité économique même lorsqu'elle a été provoquée par une catastrophe. Incapable de prendre en compte l'épuisement des ressources naturelles et les destructions induites par la mondialisation, il ne mesure pas tant la richesse que le degré de marchandisation d'une économie qui possédait auparavant un secteur non marchand. Quant aux vertus du libre-échange, on en connaît les limites(13).

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  • Obsolescence, mythe... programmé ? (texte de 2012)

    Au cœur des critiques de la société de consommation de masse, l’obsolescence programmée tient une place de choix. Les industriels s'évertueraient à nous proposer des produits dont la durée de vie est volontairement limitée, pour nous pousser à les renouveler régulièrement. Mythe ou réalité ?

    Expérience vécue une imprimante, servant régulièrement mais modestement, tombe en panne brusquement. Une recherche sur le Web montre rapidement qu'une puce, présente dans la machine, la désactive après un nombre donné d'impressions. C'est ce que l'on appelle l'obsolescence programmée, et elle serait presque aussi vieille que la société industrielle.

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  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 3/4

    L'attitude des marchés financiers vis-à-vis des États a néanmoins évolué. Alors que dans le passé, les libéraux cherchaient à réduire le rôle de l'État au minimum, leurs héritiers ont très bien compris qu'ils sont maintenant en position de mettre les structures étatiques à leur service. Ils ne demandent donc plus la disparition de l'État, mais attendent que lui qu'il crée les conditions les plus favorables au déploiement de la Forme-Capital. En adoptant une politique de la dette pour financer la demande sociale et renflouer les banques, les États, de leur côté, se sont placés entre les mains des marchés financiers et des agences de notation, puisqu'ils ne peuvent plus emprunter auprès de leurs banques centrales. Ils n'ont dès lors d'autre ressource que de se soumettre aux diktats de la finance en cherchant à rendre leurs structures les plus attractives possibles pour le Capital.

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  • Bastia – Manifestation contre le confinement et pour la défense des commerçants jugés “non essentiels”

    Corse – Vendredi soir, à Bastia, une manifestation contre le confinement et pour la défense des commerçants a animé les rues.


    https://www.medias-presse.info/bastia-manifestation-contre-le-confinement-et-pour-la-defense-des-commercants-juges-non-essentiels/126725/

  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 2/4

    Les règles de conduite du capitalisme financier

    Mais il ne faut pas se tromper sur le sens de cette évolution. Les mesures de dérégulation et de libéralisation financière des années 1970 et 1980 correspondent aussi à une époque où l'érosion des taux de rentabilité du capital a ouvert une crise structurelle du capitalisme, que celui-ci ne pouvait surmonter qu'en remettant en cause les acquis sociaux au sein des pays développés et en intégrant les pays tiers dans une nouvelle division internationale du travail. L'avènement du capitalisme financier coïncide avec le moment historique où, à partir des niveaux de productivité et de rentabilité irréversibles qu'il a lui-même engendrés, il ne lui était plus possible de procéder en termes d'économie réelle à l'expansion de la valorisation du travail vivant, d'où une suraccumulation structurelle du capital mondial qui se traduit notamment par un chômage structurel de masse, la fermeture de nombreux sites industriels et la fuite du capital-argent dans des bulles financières. La mondialisation, de ce point de vue, n'est rien d'autre que la réorganisation planétaire des processus productifs de la valeur et des processus de distribution de celle-ci pour sortir d'une crise structurelle de rendements marginaux décroissants.

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  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 1/4

    Des frontières détruites. Des démocraties balayées. Des vies condamnées. Pire la Terre transformée en un vaste marché Pilotée depuis le début des années 1970 par des États qui se sont faits les complices de leur propre dessaisissement, la mondialisation a non seulement aggravé les inégalités entre les différents pays du monde, mais aussi à l'intérieur de chacun d'eux. Histoire d'une conquête.

    En novembre 2001, 45 % des Français estimaient que « la mondialisation présente plus d'inconvénients que d'avantages pour la France » (sondage Ipsos). En 2003, un sondage Politis-CSA indiquait que 72 % des Français s'inquiètent ou sont hostiles à la mondialisation. En juillet 2007, 74 % d'entre eux la jugeaient dangereuse pour les salariés (sondage Sofres) Le dernier sondage Ipsos-Cevipof montre qu'en 2013, 61 % des Français continuent à percevoir la mondialisation comme une « menace », et que cette opinion nourrit une perception négative de l'avenir qui rend plus insupportables encore les difficultés qu'ils connaissent. Aujourd'hui seuls 18 % des Français ont encore une image positive de la mondialisation. Dans son Rapport pour le président de la République sur la France et la mondialisation, daté de septembre 2007 Hubert Védrine écrivait que « si la mondialisation n'était qu'une éventualité, un choix possible parmi d'autres, et qu'elle fasse l'objet d'un référendum dans l'Union européenne, il est très probable que le non l'emporterait dans beaucoup d'entre eux ».

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  • Union européenne, l'objection démocratique 4/4

    Un des concepts centraux de la théorie de Habermas sur l'Europe politique est le concept patriotisme constitutionnel. Contrairement à ce que Ton pourrait croire, la doctrine du patriotisme constitutionnel n'a rien de patriotique. Elle repose au contraire sur l'idée que les seuls liens qui doivent unir les membres d'une société politique sont des liens juridiques, lesquels se fondent sur une obligation de loyauté à la constitution dont les dispositions fondamentales portent sur la protection des libertés individuelles. Le patriotisme constitutionnel n'exige des individus qu'une seule chose, qu'ils soient respectueux de la liberté de leurs compatriotes comme ces derniers doivent l'être de la leur. La citoyenneté est ainsi déconnectée du patriotisme affectif au profit d'une organisation formelle.

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