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économie et finance - Page 231

  • Michel Onfray : le capitalisme veut transformer les gens en objets

    Michel Onfray : le capitalisme veut transformer les gens en objets

    Michel Onfray dénonce la culture de mort répandue par le capitalisme :

    Video et source ici

     
  • France : le pays est à vendre

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    Laurent Izard, normalien, est agrégé de l’université en économie et gestion et diplômé en droit à l'Université de Paris I.  Son premier livre, La France vendue à la découpe, fortement documenté, a suscité 'intérêt de beaucoup d'hommes politiques à droite comme à gauche, car il décrit un phénomène sans étiquette politique : l'appauvrissement de la France.

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn

    Laurent Izard, votre livre a intéressé toute la classe politique, de droite à gauche. Vous parlez de la France vendue à la découpe...

    Le point de départ de ma recherche, c'est la notion de patrimoine économique. Qui possède les grandes entreprises françaises ? Plusieurs sont passées sous pavillon étranger et cela pour le meilleur parfois mais aussi pour le pire. L'exemple qui me vient à l'esprit est celui du groupe Péchiney, racheté par des Canadiens d'Alcan et méthodiquement démantelé et vendu par ses nouveaux propriétaires au point que ce qui était le premier groupe mondial de l'aluminium n'existe plus. Ça c'est un exemple spectaculaire, comme ceux d'Alstom, des Chantiers de l'Atlantique, de Rhodia ou d'Arcelor qui ont été vendus à l'étranger. Mais il existe une réalité moins spectaculaire et tout aussi encombrante les entreprises du CAC 40 sont détenues à plus de 50 % par des capitaux étrangers, fonds de pension et petits acteurs dispersés. Et cette tendance existe aussi pour toutes sortes de petites entreprises à propos desquelles il n'y a pas de chiffre.

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  • Covid-19 : Le confinement, et maintenant l’argent – JT du vendredi 18 septembre 2020

    Au sommaire de cette édition de fin de semaine : le virus des impôts va prendre le relais du coronavirus. 

    Nous reviendrons sur le tsunami fiscal à venir avec le directeur de Contribuables Associés.

    Nous reviendrons ensuite sur les déclarations d’Olivier Véran et pour son retour devant la presse, le ministre de la Santé ne s’est pas montré très convaincant.

    Enfin cocorico, nous évoquerons le tourisme français qui a moins souffert que celui de nos voisins européens grâce au tourisme de proximité !

    http://by-jipp.blogspot.com/2020/09/covid-19-le-confinement-et-maintenant.html

  • « Crise. Les banques vont mal. La BCE change les règles ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Je n’ai rien contre cette décision de la BCE.

    Pour tout vous dire je pense que les règles c’est comme les traités, c’est fait pour être changé quand cela ne convient plus. C’est ce que l’on appelle le pragmatisme.

    Pour autant, ce qu’il faut bien mesurer c’est que nous sommes confrontés à une crise économique sans précédent, et peu vous le diront, mais elle va s’inscrire dans la durée, de même que la crise sanitaire dont elle est la conséquence directe. Je vous en parlerai dans mon Flash Stratégies consacré à ce sujet qui est en cours de rédaction.

    Cette crise et c’est parfaitement compréhensible va entraîner des faillites nombreuses et c’est déjà le cas.

    Logiquement, les banques vont perdre de l’argent.

    Tout aussi logiquement dans un tel contexte elle ne vont pas pouvoir respecter les mêmes ratios de solvabilité puisqu’elles vont essuyer des pertes significatives. Donc en essuyant des pertes elles vont perdre de l’argent, si vous maintenez les mêmes ratios alors aucune banque ne pourra plus atteindre, et donc dans l’absolu vous devriez fermer toutes vos banques.

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  • Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 4/4

    Nationaliser le secteur bancaire, sans indemnisation

    Les solutions sont malheureusement théoriques. Sur le plan technique, il serait parfaitement possible de contraindre les banques à faire passer par pertes et profits une série d'éléments de leurs bilans qui correspondent à autant de créances douteuses ou illégitimes. On pourrait aussi imposer une nouvelle discipline bancaire, qui interdirait aux banques d'affaires de se fondre avec des banques de dépôt. À l'époque du New Deal, Roosevelt avait déjà fait adopter le Glass-Steagall, qui imposait au secteur bancaire de se scinder entre banques d'affaires et d'investissement d'un côté, banques d'épargne et de dépôt de l'autre. On pourrait envisager une politique fiscale permettant de mieux contrôler les mouvements de capitaux à court terme, obliger la BCE à financer le rachat par les États d'une partie de leur dette, voire dédoubler le système des taux d'intérêts, de façon à bien distinguer le taux d'intérêt « productif » et le taux d'intérêt « spéculatif ». La loi de 1973 interdisant à la Banque de France d'acheter des Bons du Trésor devrait évidemment être abolie. Une mesure plus radicale serait la nationalisation pure et simple, sans indemnisation, du secteur bancaire et d'autres secteurs-clés de l'économie. Frédéric Lordon, qui a pris position pour la nationalisation du système bancaire et la « communalisation » du crédit, en fait autant de préalables à la mutation ultérieure du crédit en un véritable système socialisé. Mais ce n'est pas demain la veille que l'on verra cela, aucun État n'ayant la moindre intention d'entrer en guerre ouverte contre la finance, même (et surtout) lorsqu'elle l'a saigné à blanc.

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  • Les seniors vont-ils encore être tondus ?

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    Pas sûr que l’opinion publique l’accepte.

    Le Figaro, dans son édition du 15 septembre, rend compte du rapport rendu par l’inspecteur des finances Laurent Vachey, qui avait été chargé par le gouvernement de réfléchir sur le financement de la dépendance, problème récurrent qui traîne depuis vingt ans et que les pouvoirs successifs évitent de résoudre, vu qu’ils n’ont le choix qu’entre de mauvaises solutions et qu’ils veulent éviter de heurter les Français.

    Le rapport de M. Vachey est tout bonnement explosif ! Il s’agit de récolter un milliard d’euros en 2021 et de 4 à 5 milliards en 2024. On réaffectera, dans un premier, temps les sommes déjà collectées dans ce domaine. M. Vachey propose, ensuite, de créer une deuxième journée de solidarité, à l’instar de celle mise en place par M. Raffarin, qui avait retiré le lundi de la Pentecôte de la liste des jours fériés. Cette mesure est ambiguë, car il s’agit en réalité d’un prélèvement sur les entreprises. À ces dernières de répercuter ou non cette nouvelle taxe sur leurs salariés : elles peuvent leur faire cadeau de cette obligation (ce qui handicape leur compétitivité), soit les obliger à travailler gratuitement sept heures, voire supprimer un jour de RTT. L’alternative à cette mesure proposée par M. Vachey serait d’aligner la CSG des retraités sur celle des salariés et donc de rogner une nouvelle fois les pensions. Les seniors seraient une nouvelle fois tondus, ce qui serait politiquement insoutenable. L’une ou l’autre de ces mesures devrait rapporter 780 millions d’euros.

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  • Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 3/4

    L'opinion publique en est consciente. D'ores et déjà, « les indices de confiance des ménages sont inférieurs à la moyenne historique dans tous les grands pays occidentaux sans exception » (4). Un sondage Ifop rendu public en juin 2011 par des économistes réunis sous la bannière du « Manifeste pour un débat sur le libre-échange » a révélé qu'une vaste majorité de Français sont désormais favorables au protectionnisme et parfaitement conscient des « méfaits de la mondialisation ». Plus de 70 % d'entre eux estiment que l'ouverture des frontières n'a eu que des conséquences négatives sur l'emploi (84 %), le niveau des salaires (78 %) et les déficits publics (73 %), 65 % se déclarent ouvertement favorables à une hausse des taxes douanières et ce, quelle que soit leur couleur politique (69 % à gauche, 72 % à droite, 69 % au Front national, 75 % à l'UMP !). L'affaire grecque est évidemment exemplaire de ce qui attend les Européens.

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  • Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 2/4

    Les États-Unis : « parasites de l'économie mondiale »

    Première puissance économique mondiale, les États-Unis sont frappés de plein fouet. Durant toute la dernière décennie, ils n'avaient pu servir de moteur à la consommation mondiale qu'en dépensant beaucoup plus que leur revenu national ne les y autorisait, ce qui fut l'une des causes des déficits qu'ils enregistrèrent dans leur balance de paiements courants. Ils ont, autrement dit, consommé beaucoup plus qu'ils ne produisaient (la part de la consommation dans leur PIB, beaucoup plus élevée que dans la plupart des pays européens, se situe autour de 70 %). Résultats des déficits historiques et un endettement colossal. À l'heure actuelle, toute dépense publique faite aux États-Unis est financée à hauteur de 42 % par l’emprunt ! Le 16 mai 2011, la dette américaine a crevé le plafond des 14294 milliards de dollars, ce qui a placé les États-Unis au bord du défaut de paiement. L'accord politique intervenu in extremis le 1er août entre les républicains et les démocrates a permis de relever ce plafond, mais l'échéance est seulement repoussée. L'accord ne porte d'ailleurs que sur la dette de l'État fédéral et sur la capacité du Trésor à rembourser les emprunteurs en faisant fonctionner la planche à billets, alors que les finances locales sont également menacées. Le président Obama a dû s'engager à un plan de réduction drastique de la dépense publique, ce qui devrait se traduire par des coupes opérées, non dans le budget militaire avec des soldats engagés sur trois fronts (Irak, Afghanistan et Libye), il est plus gigantesque que jamais -, mais dans les services publics et les programmes sociaux. Ces décisions n'ont pas empêché les agences de notation d'abaisser, pour la première fois de l'histoire, la « note » des États-Unis, ce qui provoqué un nouveau mini-krach boursier.

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