La BCE prise à revers ! Dans un arrêt rendu ce mardi, la Cour constitutionnelle allemande a remis en cause la politique anti-crise de la Banque centrale européenne. Une première en 22 ans d’existence qui pourrait menacer le plan de soutien à l’économie européenne lancé par l’institution. Dans les faits, les juges de Karlsruhe exigent que la BCE démontre, dans les 3 mois, qu’elle n’a pas enfreint les traités européens avec ses rachats de dette publique des Etats membres. Une politique que la justice allemande juge « douteuse ».
économie et finance - Page 231
-
La justice allemande épingle la BCE
-
L’accord de libre-échange UE-Mexique révolte les agriculteurs français.
(Un grand merci à nos amis du GAR d'avoir relayé cette information et d'y avoir apporté une réponse politique)
Pendant le confinement, l'Union Européenne continue ses mauvais coups contre la souveraineté alimentaire française et nos producteurs agricoles ! Alors que la mondialisation et le libre-échange sans limites ont prouvé qu'ils étaient dangereux pour les équilibres économiques et sociaux locaux, l'UE fait l'inverse de ce qu'il faudrait faire, au nom du "tout-marchand" et du "tout-échangeable"...
Notre riposte commence par le fait d'acheter français et le plus local possible, et bio, si cela se peut ! Aidons nos agriculteurs et faisons échouer le libre-échangisme qui n'est bon ni pour l'environnement ni pour nos producteurs !Sources : https://www.ouest-france.fr
Mardi 28 avril, l’Union européenne et le Mexique ont conclu les négociations d’un nouvel accord commercial de libre-échange, en discussion depuis 2016. « La lutte que nous menons mobilise toute notre énergie, mais nous avons aussi fait progresser notre programme en faveur d’un commerce ouvert et équitable, qui n’a rien perdu en importance », s’est réjoui le commissaire au Commerce, Phil Hogan, dans des propos relayés par le journal Ouest-France.
-
Coronavirus : changer de modèle économique ? Pas si vite...
Par Patrick Artus*
Les intellectuels, les économistes, les hommes politiques évoquent en Europe le passage à un autre modèle économique après la crise du coronavirus, passage qu’une très grande partie des opinions appelle de ses vœux. Il s’agit de s’occuper davantage du long terme, des activités stratégiques, des salariés mal payés mais indispensables, des populations les plus fragiles... Bref, de remédier à de nombreuses anomalies du modèle économique de l’Europe soulignées par cette nouvelle crise : la délocalisation de l’industrie du médicament et du matériel médical, le sous-investissement dans le système hospitalier, l’existence de populations fragiles (salariés titulaires de contrats de travail très courts, familles monoparentales...), la dépendance de l’activité économique vis-à-vis de certaines professions pourtant mal payées, donc peu considérées.
-
Coronavirus : cinq millions de masques vendus en quelques heures chez Lidl
C’est l’objet que tout le monde s’arrache en ce moment : le masque de protection. À une semaine du déconfinement, ces masques pour le public – chirurgicaux et textile – sont vendus dans les pharmacies, les petits commerces mais aussi la grande distribution, depuis lundi. Les magasins, notamment Lidl, ont fait face à un afflux important de clients.
-
Fruits et légumes la flambée inflationniste
C’est un article du journal la Provence qui découvre que les prix des fruits et légumes sont en forte hausse.
Du coup le journal se demande donc mais: « pourquoi le prix des fruits et légumes a flambé depuis le début du confinement » ?
« Selon une étude de l’UFC-Que choisir, le prix des fruits et des légumes a bondi de 9 % entre la semaine du 2 au 9 mars et celle du 6 au 11 avril. Une hausse qui varie selon les produits : de 6 % pour les produits classiques jusqu’à 12 % pour celles et ceux qui consomment bio.
La raison de ces écarts ? La crise du coronavirus, certes, mais aussi le fait que certaines productions soient devenues plus rares. C’est le cas des citrons verts bio, dont le prix a grimpé de 16 % alors que celui des tomates en grappe bio a augmenté de 25 %.
Selon UFC-Que choisir, la hausse des coûts de production est elle aussi responsable de cette augmentation des prix. Les frais de transport auraient augmenté de 30 % et il faut aussi souligner le fait que la mise en place de mesures de sécurité comme des masques mis à disposition ou le nettoyage du matériel n’aide pas puisque cela génère des coûts supplémentaires.
Autre facteur pointé du doigt pour expliquer cette hausse des prix : la difficulté à importer des produits d’Espagne, d’Italie ou de Pologne du fait de la crise du Covid-19 et de la fermeture des frontières ».
-
De crise en crises, quelle issue ?
Voici aujourd'hui le point de vue de notre ami Patrick Parment, directeur du Journal du Chaos et contributeur régulier depuis leur création, en 2006, de notre site et de notre revue.
Dans sa revue de presse hebdomadaire, Le Journal du Chaos, envoyée gratuitement tous les samedi depuis plus de dix ans à ceux qui en font la demande* et reprise sur notre site, Patrick Parment recense et commente l'actualité de manière pour le moins... non-conformiste.
S.N.
Patrick Parment
Il est extrêmement problématique d’avancer les leçons que tireront nos responsables politiques tant en France qu’en Europe de cette crise provoquée par le coronavirus. Une chose est toutefois certaine, chaque pays européen a réagi en solitaire et en fonction de sa culture face à la pandémie. D’où cette disparité des réactions. Une fois de plus, l’Union européenne a marché en ordre dispersé et a apporté en urgence, la seule et unique réponse qui s’imposait à elle, à savoir monétaire via la Banque centrale européenne.
-
« ENTRE 1995 ET 2015, LES RÉSERVES PÉTROLIÈRES ONT AUGMENTÉ DE 52% ! »
Alban d Arguin est le premier dans notre mouvance à dénoncer clairement les mensonges et les intérêts financiers représentés par l'éolien dans un ouvrage limpide et sans concession paru chez nos amis de Synthèse Nationale. À faire lire absolument aux écolos des villes et aux nouveaux bobos des champs !
propos recueillis par Eugène Krampon
Selon vous, sur quoi repose le modèle énergétique français ?
La France dispose d'un modèle, envié par de nombreux pays, qui combine une production électrique grandement majoritaire provenant des centrales nucléaires, et une production d'origine hydraulique (nos barrages alpins et pyrénéens). Ces deux sources produisent aujourd'hui plus de 90 % de notre électricité. La variable d'ajustement se fait avec un peu d'éolien et de solaire auxquels s'ajoute le thermique (gaz et fuel). Si ce modèle est jalousé, c'est parce qu'il est aujourd'hui nettement moins coûteux que celui d'autres pays et qu'il nous assure une indépendance énergétique appréciable. Mieux, dans la balance des paiements de la France, l'exportation d'électricité occupe une part non négligeable. Se lancer à corps perdu comme certains le voudraient dans les énergies soi-disant renouvelables est un non-sens et une aberration politique, économique et énergétique.
En vue de la raréfaction annoncée des énergies fossiles, l'éolien ne peut-il pas être une alternative crédible et bon marché ?
-
Déconfinement, définancement : de l’État toujours plus à l’État un peu moins – Olivier Pichon
Nous arrivons à l’heure des comptes et du grand saut dans l’inconnu. Mais, dans ce retrait partiel de l’Etat celui-ci, sans le dire compte sur l’émission monétaire, notamment de la BCE, c’est là qu’il fait fausse route.
Fin de l’intérim d’état ?
Fallait-il que l’état n’assume pas l’intérim, des parents, des entreprises des administrations publiques, pendant la période ce confinement ? Non bien sûr, il était dans son rôle et son aide ne fut pas vaine, mais il est réputé avoir été supérieur aux autres pays européens, plus circonspects vis-à-vis de l’intervention étatique. Le PIB aura diminué de 5% au premier trimestre qu’en eut-il été en cas de non-intervention de l’état ? L’hypothèse est difficile à vérifier. Maintenant comment va se dérouler la transition ?
-
Les conséquences économiques de la pandémie : qui va payer ?
Source : https://www.causeur.fr/
Emmanuel Macron, face à un choix terrible, devra agir contre son électorat.
Pour sauver l’économie, partout dans le monde, les États vont devoir « euthanasier les rentiers » (l’expression est de Keynes). Si l’euro y fait obstacle, la monnaie commune va sauter.
Pour bien mesurer les enjeux économiques soulevés par le confinement, il faut distinguer les effets sur le passé et sur l’avenir de cette quasi mise à l’arrêt du pays et de l’essentiel de la production mondiale.
Le gel complet des trois quarts de l’activité exerce deux types d’effets. Prenons l’exemple de la France.
Le premier effet, c’est d’empêcher une part importante de la richesse d’être produite (si le confinement dure trois mois, en fin d’année, près d’un quart de PIB va manquer). Le deuxième effet découle des mesures prises par l’État pour éviter que les entreprises coulent ou que les ménages privés d’emploi plongent dans la misère. Qu’il s’agisse de garantir des emprunts, de ne pas encaisser des taxes ou encore de verser les salaires du privé (le chômage partiel), de facto la majeure partie de l’économie a été de facto nationalisée.
-
Aides publiques à l’Afrique : n’en jetez plus !
Au troisième mois de pandémie du Covid-19 en Afrique, les populations africaines sont dans une situation économique en limite critique ; la gouvernance, dans des pratiques plus que jamais critiquables ; l’aide internationale, dans une posture de plus en plus critiquée.
On avait déjà affirmé ici qu’en Afrique, la mauvaise gouvernance fait désormais plus de morts que les guerres, avec des pistes concrètes pour en sortir. Dès l’arrivée du Covid-19, on avait pressenti que la gouvernance publique, clé des problèmes et des solutions, serait à l’épreuve, rendant nécessaires les contrôles indépendants de l’usage de l’argent public.