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économie et finance - Page 224

  • L’Oréal supprime les mots « blanc », « blanchissant » et « clair » de ses produits. Vers un vaste boycott ?

    Le délire gauchiste antiblanc se poursuit en France même ; on ne sait pas où il s’arrêtera. La mise en esclavage des Gaulois ?

    « « Le groupe L’Oréal a décidé de retirer les mots blanc/blanchissantclair de tous ses produits destinés à uniformiser la peau », indique le géant français des cosmétiques dans un communiqué publié en anglais samedi 27 juin, sans plus de détails, notamment sur un retrait immédiat ou non des rayons.

    Cette décision vient après celle de la filiale indienne d’Unilever, qui a choisi de rebaptiser sa crème éclaircissante pour la peau commercialisée sous le nom de «Fair & Lovely». L’entreprise anglo-néerlandaise a promis de ne plus recourir au mot «Fair» («clair») car la marque se dit «engagée à célébrer tous les tons de peau». » (source Le Figaro)

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  • Covid-19 : la valse des milliards

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Les milliards pleuvent comme les printemps s’épanouissent. Mais quand il faudra rembourser, la France sera-t-elle capable de faire face aux échéances ? Impôts, spoliation ou inflation, le gouvernement aura besoin de la confiance des Français…

    Depuis le début de la crise sanitaire, l’unité de mesure est devenue la centaine de milliards. Personne ne réussit véritablement à saisir la grandeur que cela représente ; c’est simplement énorme… à la mesure de ce que le Gouvernement fait pour la population ! Sauf, qu’en fin de compte ce sera à la population de payer. À ce moment-là, les successeurs de ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui se poseront la question de savoir comment.

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  • Des banques centrales prêtes à tout : vers la destruction des monnaies

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    Marc Rousset

    La BCE vient d’offrir 1.310 milliards d’euros de prêts LTRO (prêts à long terme), à des taux d’intérêts négatifs à -1%, à 742 banques européennes. Dans ce monde fou, les banques européennes gagnent donc de l’argent en empruntant !

    La dette française, qui avait atteint 66,6 % du PIB en 2007 avec le très laxiste Chirac, est passée à 91,6% du PIB avec Sarkozy, puis 99,7% du PIB avec Hollande, pour atteindre 120,9% du PIB, fin 2020, avec Macron, ce qui représentera 39.552 euros par Français, tandis que le taux de chômage dépassera les 12%. La gauche rêveuse croit, comme d’habitude, régler les problèmes avec des mots salvateurs, sans se fatiguer, tels que « dette perpétuelle » et « dette poubelle », mais la France devra rembourser et payer, sous peine d’augmentation violente des taux et/ou de ne plus pouvoir emprunter sur les marchés. Quant à l’endettement des entreprises françaises, il est passé de 53,9% du PIB, en 2008, à 73,5% du PIB, à fin 2019.

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  • Vertus du protectionnisme

    C’est un sujet extrêmement délicat si l'on sort des dogmes des instances internationales. Tout est en sous-entendu, hypocrisie, partie de poker-menteur En période de crise, qu'on le souhaite ou qu'on le déplore, le protectionnisme va fatalement se développer dans chaque pays, même si les dirigeants, la main sur le cœur, proclament dans les réunions internationales qu'ils ne le pratiquent pas.

    Dans un cadre de libre-échange mondialisé, il y a bien sûr des pays gagnants et des pays perdants. Ces derniers ont donc plus intérêt à pratiquer un certain protectionnisme. La problématique n'est pas un choix entre une absence totale de protectionnisme ou un protectionnisme total coupé de l'extérieur. Tout est dans le dosage, les secteurs que l'on protège ou non dans le but de garantir l'emploi, une industrie qui est la preuve d'un savoir-faire technologique, la nation étant encore une réalité économique et historique.

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  • Le troisième âge du capitalisme 5/5

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    Les conséquences sont connues. La privatisation des transports provoque l'augmentation de l'insécurité, et donc des accidents. La commercialisation des semences génétiquement modifiées (OGM) est acceptée avant qu'on ait pu véritablement connaître ses effets sur le milieu naturel et la santé. L'alimentation se détériore, car la concurrence des prix pousse à sacrifier la qualité des produits. La recherche de la performance conduit à supprimer, sous prétexte de rentabilité insuffisante, quantité de commerces, d'établissements ou de services sociaux qui donnaient auparavant un certain confort à la vie quotidienne. La rentabilité est elle-même estimée de manière purement marchande, sans prise en compte des effets à long terme, des externalités et des retombées non financièrement calculables.

    On en est au point où l'Américain Francis Fukuyama, ex-théoricien de la « fin de l'histoire », peut se féliciter que « l'Organisation mondiale du commerce [soit] la seule institution internationale qui ait une chance de devenir un organe de gouvernement au niveau mondial » (28)!

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  • Le troisième âge du capitalisme 4/5

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    Alors que le monde devient globalement toujours plus riche, et que des masses financières toujours plus énormes circulent d'une place à l'autre, les écarts de revenus et de patrimoine ne cessent de grandir, tant entre les pays qu'à l'intérieur de chaque pays. Au sein des entreprises américains, le facteur multiplicatif entre le salaire moyen et le plus élevé est passé de 20 à 419 en l'espace de trente ans ! La fortune des trois personnes les plus riches du monde dépasse aujourd'hui à elle seule le montant de la production annuelle des 48 pays les plus pauvres, où vivent 700 millions d'habitants. Partout, le fossé s'accroît qui sépare les « connectés » et les « non-connectés », les élites financières et la masse des travailleurs précaires, petits salariés, chômeurs de longue durée, jeunes inactifs et sous-qualifiés. Cette nouvelle rupture sociale à l'échelle planétaire est elle aussi un fait nouveau.

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  • Le troisième âge du capitalisme 3/5

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    La valorisation boursière des titres Internet a suscité une sorte de folie, dont témoigne la multiplication des « start up ». Là encore, le modèle retenu est celui de l'économie virtuelle et de la fuite en avant. « Des sociétés qui n'ont jamais réalisé de profits et ne sont guère près d'y parvenir sont évaluées à des chiffres représentant plusieurs siècles de chiffres d'affaires » (14). Les désillusions sont bien entendu au rendez-vous. Fin mars 2000, à la Bourse de New York, 700 milliards de dollars (deux fois le montant de la dette extérieure des pays africains) se sont envolés en fumée en l'espace de 24 heures. Quelques jours plus tard, l'effondrement du Nasdaq (le marché électronique où sont cotées les valeurs de la haute technologie) se traduisait par une nouvelle perte de 800 milliards de dollars.

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  • Le troisième âge du capitalisme 2/5

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    40 % du capital des grandes entreprises françaises sont détenus par des fonds étrangers

    Révélatrice est à cet égard la pénétration de la capitalisation boursière française par les investisseurs étrangers, au premier rang desquels figurent justement les grands fonds de pension anglo-saxons. La France détient en ce domaine un record mondial. La part des grands investisseurs internationaux dans le capital des sociétés françaises atteint en effet aujourd'hui près de 40 %, contre 16 % en Angleterre, 10 % en Allemagne et 7 % aux États-Unis. En 1998, les investissements nets des non-résidents en actions françaises se sont élevés à 70 milliards de F, contre seulement 6 milliards aux résidents ! En outre, depuis une décision prise en 1993 par Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, ces fonds non résidents sont exonérés de toute imposition sur les dividendes français qu'ils encaissent. Il en résulte un différentiel de contrainte, et donc de rendement, dont la conséquence logique, compte tenu des moyens dont disposent les « zinzins », pourrait être le rachat progressif de la majorité des titres des sociétés françaises par des investisseurs étrangers. La récente dégringolade d'Alcatel suite à la décision d'un fonds américain de vendre la moitié des actions qu'il détenait dans son capital illustre les dangers d'une telle dépendance, qui ne cesse de croître (5).

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  • Le troisième âge du capitalisme 1/5

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    Avec la mondialisation, nous entrons dans le troisième âge du capitalisme, marqué par la domination des marchés financiers, la montée en puissance des multinationales, la dérégulation des économies et l'émergence de formes nouvelles d'exclusion. Analyse critique de cette nouvelle économie dont la convivialité publicitaire masque mal les appétits voraces.

    Dans un livre récent, Luc Boltanski et Eve Chiapello ont examiné la façon dont le capitalisme n'a cessé de mobiliser des millions d'individus   autour d'une cause qui n'a pourtant pas d'autre finalité qu'elle-même : l'accumulation du capital (1). Cherchant à identifier les « croyances qui contribuent à justifier l'ordre capitaliste et à soutenir en les légitimant les modes d'action et les dispositions  qui  sont cohérents avec lui », ils constatent qu'à chaque époque, le capitalisme comporte une figure de base, un élément d'excitation individuelle et un discours de justification en termes de bien général. Ce qui les conduit à distinguer trois périodes différentes.

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