L'opinion publique en est consciente. D'ores et déjà, « les indices de confiance des ménages sont inférieurs à la moyenne historique dans tous les grands pays occidentaux sans exception » (4). Un sondage Ifop rendu public en juin 2011 par des économistes réunis sous la bannière du « Manifeste pour un débat sur le libre-échange » a révélé qu'une vaste majorité de Français sont désormais favorables au protectionnisme et parfaitement conscient des « méfaits de la mondialisation ». Plus de 70 % d'entre eux estiment que l'ouverture des frontières n'a eu que des conséquences négatives sur l'emploi (84 %), le niveau des salaires (78 %) et les déficits publics (73 %), 65 % se déclarent ouvertement favorables à une hausse des taxes douanières et ce, quelle que soit leur couleur politique (69 % à gauche, 72 % à droite, 69 % au Front national, 75 % à l'UMP !). L'affaire grecque est évidemment exemplaire de ce qui attend les Européens.
économie et finance - Page 224
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Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 3/4
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Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 2/4
Les États-Unis : « parasites de l'économie mondiale »
Première puissance économique mondiale, les États-Unis sont frappés de plein fouet. Durant toute la dernière décennie, ils n'avaient pu servir de moteur à la consommation mondiale qu'en dépensant beaucoup plus que leur revenu national ne les y autorisait, ce qui fut l'une des causes des déficits qu'ils enregistrèrent dans leur balance de paiements courants. Ils ont, autrement dit, consommé beaucoup plus qu'ils ne produisaient (la part de la consommation dans leur PIB, beaucoup plus élevée que dans la plupart des pays européens, se situe autour de 70 %). Résultats des déficits historiques et un endettement colossal. À l'heure actuelle, toute dépense publique faite aux États-Unis est financée à hauteur de 42 % par l’emprunt ! Le 16 mai 2011, la dette américaine a crevé le plafond des 14294 milliards de dollars, ce qui a placé les États-Unis au bord du défaut de paiement. L'accord politique intervenu in extremis le 1er août entre les républicains et les démocrates a permis de relever ce plafond, mais l'échéance est seulement repoussée. L'accord ne porte d'ailleurs que sur la dette de l'État fédéral et sur la capacité du Trésor à rembourser les emprunteurs en faisant fonctionner la planche à billets, alors que les finances locales sont également menacées. Le président Obama a dû s'engager à un plan de réduction drastique de la dépense publique, ce qui devrait se traduire par des coupes opérées, non dans le budget militaire avec des soldats engagés sur trois fronts (Irak, Afghanistan et Libye), il est plus gigantesque que jamais -, mais dans les services publics et les programmes sociaux. Ces décisions n'ont pas empêché les agences de notation d'abaisser, pour la première fois de l'histoire, la « note » des États-Unis, ce qui provoqué un nouveau mini-krach boursier.
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Dette publique: comment les États sont devenus prisonniers des banques 1/4
La crise des dettes souveraines trouve son origine en 2008, quand les Etats ont dû intervenir massivement pour sauver les banques privées, suite à l'éclatement de la bulle spéculative des subprimes. L'heure de la grande explication a sonné II n'est plus temps de s'indigner mais d'agir.
À l'automne 2008, se déclenchait une crise financière mondiale dont l'épicentre se trouvait aux États-Unis. Un an plus tard, de bons esprits déclaraient que le pire était passé et que la crise était virtuellement finie. Elle ne l'était pas. Elle se poursuit encore et n'est pas près de se terminer.
Le plus dur n'est pas derrière nous, mais devant nous; les conséquences seront pires qu'en 1929. La première phase était née d'un excès de surendement des ménages américains. L'économie réelle fut mise en faillite sous l'effet de l'explosion de la dette privée, les entreprises étant frappées de plein fouet par l'effondrement de la demande, ce qui a entraîné une vaste récession planétaire. Aujourd'hui, ce sont les Etats qui sont surendettés. Au problème de la dette privée a succédé le problème de la dette publique, qui affecte aujourd'hui tous les pays occidentaux. Comment en est-on arrivé là ?
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Urgence à annuler les charges du 2ème trimestre 2020 !, par Nicolas Dupont Aignan.
"Si le ministre de l’économie avait, avec moi ce matin, fait le tour des commerçants de Vigneux dans ma circonscription, il aurait peut-être compris les dégâts de sa politique ! Urgence à annuler, comme je le propose depuis des mois, les charges du 2ème trimestre 2020, si l’on veut éviter 1 million de chômeurs de plus."
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Impôts : la France toujours championne
Arnaud Raffard de Brienne
S’il y a un titre auquel la France ne semble pas prête à renoncer, c’est bien celui de championne du monde de la fiscalité, tous impôts et taxes confondus. Le dernier rapport de, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), s’appuyant sur les données 2018, les dernières disponibles sur le sujet, épingle en effet la France qui, avec un taux de recettes fiscales de 46,1% de la richesse produite cette année-là, conserve le peu glorieux titre de pays le plus spoliateur des 37 nations de l’OCDE. Même si elle se trouve talonnée par les Belgique et le Danemark, autres enfers fiscaux dépouillant à égalité leur population à hauteur de 44,9% de leur PIB respectif, c’est-à-dire un peu plus de dix points au-dessus d’une moyenne évaluée à 34,3%, moyenne elle-même évidemment plombée par ces trois ténors du fiscalisme.
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Une fausse reprise économique en K qui finira très mal en 2021
Marc Rousset
Le repli des grandes valeurs technologiques américaines a fait chuter, vendredi, de plus de 4 % l’indice NASDAQ, qui a enregistré sa plus lourde chute hebdomadaire depuis fin mars. Entre le vendredi 4 septembre et le mardi 8, le NASDAQ 100 avait déjà dégringolé de plus de 10 %. La correction à Wall Street n’est pas terminée ; le doute s’est désormais installé et la volatilité est de retour. Les investisseurs se demandent si le secteur de la tech peut continuer à monter jusqu’au ciel pour soutenir l’ensemble du marché. Les 5 entreprises GAFAM représentent un quart de la valeur du S&P 500 et plus de la moitié de celle du NASDAQ 100. Le fabricant de camions électriques et à hydrogène Nikola, dans lequel General Motors vient de prendre une participation, a plongé, le jeudi 10 septembre, de 11,3 %, suite à des accusations de « fraude ».
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La fraude sociale des djihadistes, l’Etat laisse faire
Le trou de la Sécu ne fait que croître, non seulement à cause de la masse de « migrants », « réfugiés », vrais clandestins, venant en France bénéficier des prestations sociales françaises mais également par le biais de fraudes savamment orchestrées par des étrangers connaissant le système.
Charles Prats, ex-magistrat de la Délégation de la lutte contre la Fraude, en parle sur LCI face à un journaliste éberlué.
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Charles PRATS: «La fraude sociale, c’est 30milliards d’euros par an», par Alexandre Devecchio et Luc Lenoir.
Source : https://www.lefigaro.fr/
Ancien magistrat de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) au ministère du Budget, Charles Prats estime que 2,5 millions d’individus «fantômes» bénéficieraient de 30 milliards de prestations sociales indues.
Les spécialistes évoquent pour la France 56 % de dépense publique par rapport au PIB.
Où va l’argent ?
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PLAN DE RELANCE : ESPOIR OU ARNAQUE ?
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STOP au plan de relance de la presse !