Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 224

  • « ENTRE 1995 ET 2015, LES RÉSERVES PÉTROLIÈRES ONT AUGMENTÉ DE 52% ! »

    Alban d'Arquin Entre 1995 et 2015 les réserves pétrolières ont augmenté de 52% ! 1.jpeg

    Alban d'Arquin Entre 1995 et 2015 les réserves pétrolières ont augmenté de 52% !.jpegAlban d Arguin est le premier dans notre mouvance à dénoncer clairement les mensonges et les intérêts financiers représentés par l'éolien dans un ouvrage limpide et sans concession paru chez nos amis de Synthèse Nationale. À faire lire absolument aux écolos des villes et aux nouveaux bobos des champs !

    propos recueillis par Eugène Krampon

    Selon vous, sur quoi repose le modèle énergétique français ?

    La France dispose d'un modèle, envié par de nombreux pays, qui combine une production électrique grandement majoritaire provenant des centrales nucléaires, et une production d'origine hydraulique (nos barrages alpins et pyrénéens). Ces deux sources produisent aujourd'hui plus de 90 % de notre électricité. La variable d'ajustement se fait avec un peu d'éolien et de solaire auxquels s'ajoute le thermique (gaz et fuel). Si ce modèle est jalousé, c'est parce qu'il est aujourd'hui nettement moins coûteux que celui d'autres pays et qu'il nous assure une indépendance énergétique appréciable. Mieux, dans la balance des paiements de la France, l'exportation d'électricité occupe une part non négligeable. Se lancer à corps perdu comme certains le voudraient dans les énergies soi-disant renouvelables est un non-sens et une aberration politique, économique et énergétique.

    En vue de la raréfaction annoncée des énergies fossiles, l'éolien ne peut-il pas être une alternative crédible et bon marché ?

    Lire la suite

  • Déconfinement, définancement : de l’État toujours plus à l’État un peu moins – Olivier Pichon

    Nous arrivons à l’heure des comptes et du grand saut dans l’inconnu. Mais, dans ce retrait partiel de l’Etat celui-ci, sans le dire compte sur l’émission monétaire, notamment de la BCE, c’est là qu’il fait fausse route.

    Fin de l’intérim d’état ?

    Fallait-il que l’état n’assume pas l’intérim, des parents, des entreprises des administrations publiques, pendant la période ce confinement ? Non bien sûr, il était dans son rôle et son aide ne fut pas vaine, mais il est réputé avoir été supérieur aux autres pays européens, plus circonspects vis-à-vis de l’intervention étatique. Le PIB aura diminué de 5% au premier trimestre qu’en eut-il été en cas de non-intervention de l’état ? L’hypothèse est difficile à vérifier. Maintenant comment va se dérouler la transition ?

    Lire la suite

  • Les conséquences économiques de la pandémie : qui va payer ?

    Source : https://www.causeur.fr/

    Emmanuel Macron, face à un choix terrible, devra agir contre son électorat.

    Pour sauver l’économie, partout dans le monde, les États vont devoir « euthanasier les rentiers » (l’expression est de Keynes). Si l’euro y fait obstacle, la monnaie commune va sauter.

    Pour bien mesurer les enjeux économiques soulevés par le confinement, il faut distinguer les effets sur le passé et sur l’avenir de cette quasi mise à l’arrêt du pays et de l’essentiel de la production mondiale. 

    Le gel complet des trois quarts de l’activité exerce deux types d’effets. Prenons l’exemple de la France.

    Le premier effet, c’est d’empêcher une part importante de la richesse d’être produite (si le confinement dure trois mois, en fin d’année, près d’un quart de PIB va manquer). Le deuxième effet découle des mesures prises par l’État pour  éviter que les entreprises coulent ou que les ménages privés d’emploi plongent dans  la misère.  Qu’il s’agisse de garantir des emprunts, de ne pas encaisser des taxes ou encore de verser les salaires du privé (le chômage partiel), de facto la majeure partie de l’économie a été de facto nationalisée.

    Lire la suite

  • Aides publiques à l’Afrique : n’en jetez plus !

    children_femme_mother_maman_ci_enfant_madre_tendresse-131046-jpgd-845x475.jpeg

    Au troisième mois de pandémie du Covid-19 en , les populations africaines sont dans une situation économique en limite critique ; la gouvernance, dans des pratiques plus que jamais critiquables ; l’aide internationale, dans une posture de plus en plus critiquée.

    On avait déjà affirmé ici qu’en Afrique, la mauvaise gouvernance fait désormais plus de morts que les guerres, avec des pistes concrètes pour en sortir. Dès l’arrivée du Covid-19, on avait pressenti que la gouvernance publique, clé des problèmes et des solutions, serait à l’épreuve, rendant nécessaires les contrôles indépendants de l’usage de l’argent public.

    Lire la suite

  • À qui profitent les politiques publiques ?

    À qui profitent les politiques publiques ?.jpeg

    En France et en Europe, les populations issues de l'immigration sont devenues les bons clients des politiques publiques.

    La politique de la ville fête ses 40 ans, le Fonds Social Européen ses 60 ans. Vous connaissez la première avec ses avatars : zones d'éducation prioritaire, zones urbaines sensibles, plans banlieues, contrats de ville, écoles de la deuxième chance... Le second, le FSE, plus méconnu, n'en est pas moins généreux avec ses milliards déversés à tous les pays pour leurs politiques de l'emploi, de l'insertion et de lutte contre les discriminations. L'État-providence existe encore pour certaines catégories. De plus en plus, des politiques publiques à l'unisson d'une discrimination positive assez discrète, concentrent des crédits vers des territoires et certains publics.

    Lire la suite

  • Stocks des hypermarchés : quelle vérité, sous le masque ?

    masque-ffp2-796x475.png

    Les interrogations d'une pharmacienne

    « La critique est aisée, mais l’art est difficile. » J’essaye toujours d’appliquer cette citation de Philippe Néricault quand je tente de peser le quoi et le pourquoi de l’action publique. Je sais la tâche de nos dirigeants particulièrement ardue en ces temps de crise sanitaire sans précédent et évite d’habitude de juger de sa pertinence.

    Je ne peux, toutefois, contenir ma désillusion et mes interrogations quant à la gestion de la distribution des masques chirurgicaux qui ont si cruellement manqué pour protéger des soignants, et qui font encore aujourd’hui défaut à des personnes particulièrement exposées comme les aidants et résidents des EHPAD, les malades chroniques, les immunodéprimés. Pharmacienne en officine, j’ai dû faire face à leurs questions, leur expliquer tant bien que mal que les masques que je détenais étaient réservés aux professionnels de santé (dont même mes préparateurs ne faisaient pas partie), rendre compte de manière pointilleuse de ma distribution à l’État.

    Lire la suite

  • Le capitalisme face à l’incertitude radicale du monde

    capitalisme.jpg

    Par Giles Laferté*

    Du manque de masques et de tests à l’annonce d’un déconfinement chaoti­que, un sentiment d’im­provisation a traversé nos sociétés, qui contraste avec l’exercice classique d’un pou­ voir dont l’autorité sociale repose justement sur la préparation de l’avenir. Comme un adolescent qui se pense immortel, pourquoi l’Occident n’a­-t­-il cru à cette crise annocée que face au mur ?

    A mesure de l’étendue de la crise, les populations en voudront tou­jours plus à leurs dirigeants, les sanctionnant politiquement le jour venu. Et nous devrons proba­blement vivre des conséquences ju­diciaires vengeresses. Les oppositions politiques de chaque gouver­nement en feront leur miel. Mais il semble un peu court de résoudre par ce jeu démocratique notre difficulté collective. Tous auraient probablement failli. La diffi­culté des démocraties occidentales est générale. Au-­delà des erreurs per­sonnelles de tel ou tel dirigeant, les explications sont plus fondamenta­les et sans doute multiples.

    Lire la suite

  • Fermeture de 14 réacteurs : un gâchis financier, humain et climatique, par Philippe Murer.

    Sources : https://www.causeur.fr/

    http://leblogdephilippemurer.com/

    Un décret du gouvernement du 23 avril, passé inaperçu dans cette période d’épidémie, grave dans le marbre la fermeture de 14 réacteurs nucléaires pour les 15 années à venir[1].

    Un terrible gâchis climatique, financier et humain.

    Ces 14 réacteurs représentent le quart du parc nucléaire français. Les centrales nucléaires, décriées par les écologistes, ont pourtant rendu un sacré service au climat en économisant depuis 40 ans de gigantesques quantités d’émission de CO2. Elles rendent aussi un service important à l’emploi et à l’économie française puisque la filière nucléaire emploie 250.000 personnes. Le gâchis financier qui résulterait de leur mise à la casse est lui aussi énorme, la construction des centrales françaises ayant coûté 96 milliards d’euros selon la Cour des Comptes.

    Mettre à la casse de telles unités de production d’électricité, avant leur fin programmée, est un gâchis : gâchis d’argent par dizaines de milliards d’euros, gâchis d’emplois bien rémunérés, gâchis dans la lutte contre le réchauffement climatique.

    Lire la suite

  • L’économie française enregistre le plus fort recul de son activité depuis 50 ans

    La France a connu au cours du premier trimestre 2020 la pire contraction de son économie depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. La consommation des ménages et les investissement des entreprises se sont effondrés.
    Après un taux de croissance très légèrement négatif de -0,1% lors du dernier trimestre 2019, la France entre officiellement en récession au premier trimestre 2020 avec un produit intérieur brut (PIB) en recul de 5,8%, selon une première estimation dévoilée le 30 avril par l’Institut national de la statistique (Insee). En début de mois, la Banque de France avait déjà évalué ce recul à environ 6%.

    En savoir plus sur RT France

    https://www.tvlibertes.com/actus/leconomie-francaise-enregistre-le-plus-fort-recul-de-son-activite-depuis-50-ans

  • Et si l'ultra-libéralisme en sortait gagnant ?

    2020 ENQ SN AU DELA.jpg

    Nous publions aujourd'hui la contribution de notre ami Gabriele Adinolfi, fondateur de l'Institut Polaris à Roma et animateur de l'Académie Europe. Sa vision, certes un tantinet iconoclaste, s'incère parfaitement dans ce débat que nous avons lancé sur la crise actuelle. Nous nous en féliciterons donc.

    S.N.

    Gabriele Adinolfi

    Je n'aime pas aller toujours à contre-courant, mais je pense que la mondialisation, le capitalisme et le mondialisme ont pris un net avantage avec la crise de Covid.

    La pandémie est exploitée pour éliminer de nombreuses personnes âgées, considérées comme une voix passive de l'économie. La future restructuration favorisera les grandes concentrations industrielles et financières et frappera la libre initiative et la classe révolutionnaire par excellence (contrairement à ce que prétend Marx), c'est-à-dire la petite bourgeoisie.

    Le confinement est vécu dans chaque nation exactement de la même manière. Tous normalisés dans notre comportement et contrôlés par nos propres gendarmes internes, comme dans Fahrinheit 451 ou 1984.

    Nous nous démarquons pour un souveraisme d'operette. Qui est mondialiste (mais patriote...) avec les spaghettis et qui avec le camembert.

    Lire la suite