Depuis les années 1970, les Américains avaient pris l’habitude de régner sur le monde des hydrocarbures et le monde économique tout court, tant le pouvoir que leur conférait le pétrodollar était grand. Récemment, en revanche, le vent a tourné, l’Asie est un centre économique de premier plan et la Russie s’est reconstruite. Les cartes du jeu mondial ont changé et Donald Trump nous a montré qu’il l’avait bien compris pendant sa campagne présidentielle.
économie et finance - Page 230
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Merci, M. Poutine, pour cette guerre du pétrole !
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Les erreurs et les illusions idéologiques de Thomas Piketty dévoilées
Par Laurène Jacquerez, étudiante en Grandes Écoles ♦ Pourquoi tant d’inégalités ? L’essai de Guillaume Travers (éditions de La Nouvelle Librairie) fait trembler le sanctuaire idéologique du maître Thomas Piketty ! Les piliers de sa sacro-sainte analyse des inégalités de revenus et de patrimoine se fissurent un à un sous la plume incisive de l’auteur. Cet essai remarquable livre bataille aux anachronismes, aux contresens langagiers et historiques commis par l’écrivain du Capital au XXIe siècle, pour révéler ce qui se cache réellement derrière le phénomène des inégalités. Alors, bas les masques, c’est l’heure de vérité, signée Guillaume Travers.
À travers ses publications, Thomas Piketty s’est fait depuis longtemps le chantre français de cette épopée des temps modernes : la guerre contre les inégalités. À bord de son cheval de Troie bardé de recherches statistiques sur le sujet, il entend influencer le capitalisme mondial. Thomas Piketty explique sans réserve que ces inégalités sont fondées par un ordre social bénéficiaire qui vise précisément à les légitimer pour se maintenir coûte que coûte. Et le champ des iniquités est vaste. Il en va des frontières qui cantonnent les peuples dans leur développement au détriment des pays les plus pauvres, des traditions et de l’éducation qui n’ont d’autre but que de maintenir les savoirs chez les bénéficiaires (nantis), en d’autres termes de reproduire des inégalités avec constance de génération en génération. En occultant la sociologie et l’anthropologie, le professeur Piketty présuppose que seule l’économie est apte à décrypter les relations complexes entre les hommes depuis… quelques décennies. Tant mieux, nous n’aurons pas à remonter à Mérovée.
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Le professeur Raoult concentre la haine de ceux qui entrevoient dans le coronavirus une formidable occasion de faire de l’argent, par Michel Onfray.
Comment se passe votre confinement ?
Bien car le travail de philosophe est avant tout une activité de sédentaire qui suppose la solitude et l’isolement. Je lis, j’écris, je travaille. Je tiens un journal de cette pandémie car elle révèle, au sens photographique du terme, l’état de notre civilisation : un chef de l’Etat incompétent, une porte-parole du gouvernement qui avoue mentir pour protéger le chef de l’Etat et qui ne se fait pas faute de beaucoup le protéger, un gouvernement en capilotade, une ministre de la santé démissionnaire qui a menti sur la gravité de l’épidémie elle aussi avant d’assurer qu’elle avait dit la vérité au Président et au Premier ministre, des conflits d’intérêt entre madame Buzyn et son mari, inféodés aux laboratoires, donc à l’argent, et le professeur Didier Raoult, un français leader mondial en matière d’infectiologie, des annonces contradictoires qui montrent qu’Emmanuel Macron n’est pas un chef, qu’il ne sait pas trancher, décider, prévoir, et qu’il n’est en fait que l’homme de paille de l’Etat maastrichtien. Chacun a vu l’Europe de Maastricht s’effondrer et avec elle le libéralisme toucher le fond : on redécouvre les vertus des frontières, de l’interventionnisme de l’Etat, de la nécessité du service public, des nationalisations. C’est la vengeance de Colbert! -
La connivence inavouable Les logiques siamoises de l'extrême gauche et du néo-libéralisme
Beaucoup croient encore, parmi les militants séduits par la marchandise frelatée qu'on leur vend sous l'emballage de la contestation, que l'extrême gauche se bat pour un rêve de fraternité. Ils se trompent. Les libertaires travaillent bien à un autre monde, mais c'est celui des néolibéraux, Un précurseur avait montré la voie : Trotski. C'est bien le libéralisme qui, déjà en 1917, avait rempli ses poches, avant son retour d'exil.
Combattre le capitalisme, rejeter l'ordre libéral ! Une évidence, ces préoccupations de la gauche radicale ? Tels sont en tout cas les mots d'ordre toujours mis en avant pour mobiliser les troupes. Gravés dans le paysage rhétorique de ses diverses composantes. De Bové à Besancenot, tous affichent la même volonté de lutter contre le système établi et ses effets immédiats. Licenciements, délocalisations et autres démantèlements du service public. L’opposition frontale de l'extrême gauche au néolibéralisme ne fait donc aucun doute, du moins pour ses sympathisants les plus vulnérables, ceux issus des milieux populaires.
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Face à l’arbitraire et la police, contester les amendes est possible ! – Olivier Frèrejacques
Depuis le début du confinement, près de 6 millions de contrôles ont été opérés par les forces de police pour environ 400 000 PV dressés !
Si les français trinquent avec le confinement (perte de rémunération, chômage…), l’Etat, lui, se régale à grand renfort d’amendes… Celles-ci sont fixées à 135 euros, puis 200 euros en cas de récidive dans les 15 jours.
Face à l’arbitraire et au virage ultrasécuritaire ciblé, il est cependant possible de contester les amendes dites de « non-respect du confinement ».
Tout d’abord, il s’agit de ne pas régler la contravention, ce qui reviendrait à reconnaître les faits qui vous sont reprochés. Vous devrez ensuite envoyer le formulaire joint à l’amende dans lequel vous expliquerez en quoi l’amende est infondée, avec d’éventuels justificatifs et remettre ces éléments dans les 45 jours à l’administration.
Attention toutefois à vous munir d’un motif valable, sans quoi l’amende peut être majorée de 375 euros pour une première infraction puis 400 pour une deuxième. Cette nouvelle amende pourra être aussi contestée dans les 30 jours.
Pour faire face au règne de l’arbitraire et au durcissement des autorités, de nombreux sites internet proposent des éléments de lutte contre l’oppression administrative et policière, parmi lesquels le site « Dossierfamilial.com ».
Par ailleurs, le site d’information de Marianne est revenu, dans un article, sur les abus qui peuvent découler de la demande d’attestation avec horaire.
Olivier Frèrejacques
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Dans Valeurs Actuelles, La France vendue à la découpe - Laurent Izard.
La pénurie de pompes pour les tubes de gel hydroalcoolique nous a ramené à la réalité. La France n'est plus souveraine économiquement. Par les délocalisation et la vente à la découpe de son patrimoine économique, la France s'est désindustrialisée et s’est rendu vulnérable.
Interview de Laurent Izard, auteur de "La France vendue à la découpe", paru chez l'Artilleur en 2019.
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« fake news » made in Amazon
La chronique de Philippe Randa
Amazon-ci, Amazon-ça… Incontournable Amazon, géant yankee de diffusion, d’abord de livres, puis de tout ce qui peut se vendre via internet. Tout, absolument tout… C’est dire si la pandémie coronavirienne doit être, objectivement, une aubaine pour cette société. À tel point que le 17 mars dernier, elle annonçait le recrutement de 100 000 personnes afin de faire face aux commandes en ligne.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a même un temps envisagé l’autorisation de réouverture des librairies afin que le monstre ne dévore pas tout crû le marché, accédant ainsi au monopole de la distribution des livres ; un objectif dont il ne s’est jamais caché et dont il se serait rapproché en récupérant les ventes des librairies indépendantes qui seraient donc, elle, deux fois victimes du coronavirus.
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Économie de guerre, marché noir… À quand, la Résistance ?
Le ton est martial, le vocabulaire guerrier : les soignants sont « au front », les entreprises « réquisitionnées », et s’il n’y a pas encore de papier goudron sur les vitres, le couvre-feu est déjà entré en vigueur. C’est la GUERRE ! Serrez les coudes, Français, voici l’heure de la mobilisation.
Livrons-nous donc à un petit jeu de copier-coller à partir d’un cours d’histoire sur l’économie de guerre.
Quand, en août 1914 (mars 2020) a sonné l’heure de la mobilisation générale (du confinement), la production industrielle s’est immédiatement effondrée, entraînant la fermeture de nombreuses entreprises.
Aussi bien les pays de l’Entente (l’Union européenne) que les Empires centraux (Chine, Russie, Etats-Unis…) ont cru qu’ils s’engageaient dans une guerre courte. Erreur, fatale erreur.
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Inquiétudes pour le trésor de la France
Un communiqué de Jean-Marie Le Pen
Face aux troubles qui menacent, les prises de positions passées de M. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, m’inspirent de l’ inquiétude.
Le gouverneur est, ès-qualité, le garant en dernier ressort de notre réserve stratégique d’or, valeur refuge suprême et atout géopolitique exceptionnel pour l’avenir de notre patrie.
J’attends qu’il prenne dès maintenant devant les Français l’engagement solennel de défendre leur trésor national sans esprit de recul, quelles que pressions qu’il subisse dans l’ouragan qui s’annonce.
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Macron : « Rebâtir notre souveraineté nationale et européenne » (sic !)
Présent – Extraordinaire retournement de veste : Emmanuel Macron a annoncé mardi, à Angers, alors qu’il visitait une usine de fabrication de masques, qu’il rejoignait le camp des souverainistes. Voici exactement ses propos : « Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne (…). II nous faut retrouver la force morale et la volonté pour produire davantage en France et retrouver cette indépendance. »
Courageuse autocritique ! Mais on comprend aussi pourquoi le chef de l’Etat a traité d’irresponsables ceux qui « cherchent déjà à faire des procès ». Macron parle de « rebâtir » notre souveraineté nationale. Il ajoute qu’il faut « retrouver » notre indépendance. C’est donc bien que souveraineté et indépendance ont été sacrifiés et que « la force morale » qu’il appelle de ses vœux aujourd’hui avait été combattue par l’idéologie du temps, et aussi par cet autodénigrement permanent, pratiqué chez nous à une échelle inconnue. Ce n’est évidemment pas de l’intérêt de Macron que l’on ressorte ses discours mondialistes, sa critique constante du nationalisme (jusque sur la tombe du Soldat inconnu !) et du souverainisme. Et ce n’est certes pas le moment, alors que le corps médical, notamment, se bat en première ligne.