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économie et finance - Page 229

  • Les géants de l’auto à Merkel : sans l’Italie et l’Espagne, nous ne pouvons plus produire…

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    Fidèle à sa stratégie intransigeante de défense des intérêts des épargnants allemands, Merkel refuse catégoriquement le principe des corona bonds, ces dettes à échelon communautaire pour aider les pays les plus touchés à repartir au plus vite. Ces corona bonds sont réclamés par l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres pays. Dans ce cas d’espèce, cette mutualisation de la dette se justifie par le fait que les difficultés sont dues à un cas de force majeure, non à un dérapage dans la gestion, et au fait que les économies de la zone euro sont aujourd’hui très liées et ne peuvent se passer les unes des autres.

    Si l’Italie, ou l’Espagne venaient à s’écrouler, le reste de l’Europe suivrait quelques jours après. L’, arrimée à la dette italienne via les contrats TARGET2, souscrits à hauteur de 400 milliards d’euros, qui l’obligeraient à pallier un défaut de paiement de l’État italien, serait d’ailleurs la première impliquée dans une éventuelle faillite de la péninsule. Pourtant, Mme Merkel reste droite dans ses bottes : pas question de financer la reprise des autres. Une posture qu’elle avait déjà adoptée quand la Grèce sombrait et qu’elle avait dû largement adoucir par la suite, tant les marchés spéculaient contre l’euro et la dette grecque. Le retard à l’allumage de Mme Merkel, en 2011, avait ainsi coûté des milliards, le temps que les marchés spéculent et ne fassent ainsi leur beurre sur le dos des Grecs et des Européens.

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  • Crise du coronavirus: la France en récession, le PIB chute de 6%

    Le produit intérieur brut (PIB) français a plongé d’environ 6% au premier trimestre 2020, lourdement impacté par la pandémie de coronavirus qui a mis une grande partie de l’économie à l’arrêt, selon une estimation publiée ce 8 avril par la Banque de France.

    Il s’agit de la plus mauvaise performance trimestrielle de l’économie française depuis la fin de la seconde guerre mondiale (1945). L’activité économique a notamment été inférieure d’environ un tiers (-32%) à la normale sur les quinze derniers jours de mars.

    «Il faut remonter au 2e trimestre 1968, marqué par les événements du mois de mai, pour retrouver une baisse trimestrielle de l’activité du même ordre de grandeur», précise la Banque de France. Le PIB s’étant déjà replié de 0,1% au quatrième trimestre, selon les dernières données de l’institut national des statistiques Insee, la France est donc techniquement en récession.

    Libération / RT / L’Express

    https://www.tvlibertes.com/actus/crise-du-coronavirus-la-france-est-entree-en-recession-ce-mercredi-le-pib-chute-de-6

  • Résister au libéralisme ?

    Heidegger ou Spiegel ? Non, Alain de Benoist au Figaro Magazine 1.jpeg

    Face à l'hégémonie intellectuelle du libéralisme, François Huguenin en appelle aux communautariens américains et à leurs compagnons de route néo-orthodoxes.

    Les conservateurs européens n'ont plus aujourd'hui grand-chose à opposer au libéralisme triomphant. Partout sur le continent, l'Etat a perdu pied face au travail de sape de la mondialisation, partout, les grandes orthodoxies religieuses ont renoncé à leurs prétentions au magistère universel partout ou presque la société civile a achevé de se déliter dans un individualisme navrant, et n'a plus de valeurs alternatives à opposer à l'utilitarisme consumériste érigé en vertu cardinale par les nouveaux maîtres du monde.

    Sur le plan intellectuel, le constat est plus accablant encore à l'exception de quelques combattants d'arrière-garde désespérément marginalisés - on pense à Michéa, Debray, Legendre ou Le Goff - il n'existe plus de voix dissonante dans le concert ronronnant de la doxa progressiste. Alors même que la conjoncture économique et sociale ouvre de multiples fenêtres de tir aux attaques d'un antilibéralisme renouvelé, jamais la contestation de l'idéologie dominante n'a semblé aussi tiède et aussi stéréotypée.

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  • Comment l'Europe réinvente le bio... chimique

    1.jpegIl est prouvé depuis longtemps maintenant que, si toutes les terres cultivées du monde étaient en agriculture biologique, cela suffirait à nourrir la population mondiale. C'est bien ce qui ennuie l'industrie agroalimentaire (ainsi que ces Messieurs de l’industrie phytosanitaire et pharmaceutique), qui a besoin du mode de culture conventionnel (intensif chimique, etc.) pour continuer à faire des bénéfices. Avec le blanc-seing de Bruxelles.

    On sait combien l'Union européenne, au moins depuis les accords de Marrakech en 2004 (qui vinrent clore le cycle de l'Uruguay et instituèrent l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce), cultive un laxisme qui va bien dans le sens des intérêts américains. Pour preuve, la lassitude de certains députés européens - pourtant très endurants - face à l’ultralibéralisme forcené de la Commission européenne. Des observateurs, rompus aux subtilités du « machin » européen, tel Robert Tinlot (juriste spécialisé dans le droit de la vigne et du vin), s'attendent même à « une probable atténuation des effets pervers d'un libéralisme sauvage ». Selon ce dernier, « il apparaît dans la position du Parlement [européen] que l'on va amortir les effets abusifs de l'accord OTC » (accord sur les Obstacles techniques au commerce), pour la raison que, « les problèmes d'environnement [étant] devenus incontournables », on devrait voir « les contraintes environnementales [peser] sur les importations européennes ». Autrement dit, certains eurodéputés seraient tentés de rétablir des règles contraignantes pour bloquer (ou limiter) les importations de produits à l'impact environnemental excessif. Tout le monde convenant que « l'agriculture bio devient une nécessité ». Il n'est jamais trop tard…

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  • Une autre crise dans la crise économique qui suivra la crise sanitaire.

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    Pieter KERSTENS

    Les gouvernements occidentaux, particulièrement en Europe, ont imposé l’assignation à résidence à leurs populations, contrairement à certains pays asiatiques qui, eux en première ligne, ont permis une liberté de circulation à leurs concitoyens, forts de leurs expériences passées face à diverses épidémies.
    En effet, la « grippe de Hong Kong » en 1968 avait entrepris le tour du monde et tué 31.226 personnes en France en décembre 1969 et janvier 1970 (soit 2 fois plus de morts que la canicule en 2003). L’Asie avait affronté le SRAS en 2003, et la grippe H1N1 en 2009. La Chine, le Japon, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud ou la République de Taïwan conseillent le port d’un masque pour tous, le dépistage massif, une hygiène stricte et disposent par ailleurs d’une infrastructure hospitalière adéquate et rapidement mobilisable pour une épidémie mortelle.

    Le Monde est « un village » ?

    C’est avec cette affirmation chère aux laquais du mondialisme, que les Eurocrates de Bruxelles ont facilité les échanges et la circulation incontrôlée des biens, des hommes et des finances, avec la bénédiction de Pascal Lamy, ancien commissaire européen pour le commerce de 1999 à 2004 et directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMS) de 2005 à 2013. Ce sont eux, les Romano Prodi, les Jacques Delors, les Pascal Lamy, les principaux responsables du chaos social, économique, culturel, financier et sanitaire que nous vivons depuis des décennies. Car les mêmes nous ont imposé leurs dogmes socialauds-humanistes et leur credo d’une mondialisation « heureuse », pour le plus grand bénéfice de l’Empire du Milieu.

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  • Charles Gave : « Il faut sortir Bruxelles de l’Europe le plus vite possible »

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    Comment éviter la faillite des entrepreneurs ?

    En bon élève des Jésuites, je vais répondre par une autre question : qu’est ce qu’un entrepreneur, et là, la réponse est toute simple. C’est quelqu’un qui, dans un monde où tout le monde veut de la certitude, accepte de vivre dans l’incertitude la plus totale. Tout ce qu’il doit payer est certain – salaires, charges sociales, coût de l’énergie et des fournitures, impôts – et tout ce qu’il va toucher est incertain – ses ventes, en particulier, qui dépendent du bon vouloir de ses clients. La différence entre ses coûts certains et ses recettes incertaines s’appelle soit un profit soit une perte. Dans le cas de profits, l’État qui n’a pris aucun risque lui en prend une partie alors que, dans le cas de pertes, il doit tout seul remettre au pot. À l’évidence, en tout cas en France, l’entrepreneur est un masochiste qui prend tous les risques que la communauté ne veut pas prendre et qui se retrouve avec une marge brute d’exploitation qui est la moitié de ce qu’elle est en Grande-Bretagne ou en , ce qui amène les entrepreneurs français à aller s’installer ailleurs. En 2001, quand je suis arrivé à Hong Kong, il y avait cinq mille Français et quand j’ai été m’inscrire au consulat, le consul m’a dit que jamais un entrepreneur français ne s’inscrivait tant il était effrayé d’avoir un contrôle fiscal en France. Deux ans après, d’ailleurs, j’en avais un. De façon générale, tous les entrepreneurs français considèrent que l’État et les administrations sont leurs ennemis et ils ont bien raison. Aujourd’hui, il y a 25.000 Français à Hong Kong, plus qu’il n’y a de Britanniques, la grande majorité étant des entrepreneurs, et la même chose se passe à New York, à Londres, à Miami, à San Francisco, à Moscou. Partout où je vais, je rencontre des Gaulois. La spécialité des élites françaises a toujours été de virer ses élites en commençant par les protestants sous Louis XIV, en suivant avec la Révolution où intellectuels et hommes d’affaires furent massacrés et les universités fermées, en continuant avec le personnel éducatif sous la Troisième République parce que catholique, en continuant avec les Juifs en 1940 et maintenant en condamnant à l’exil tous ceux qui ne veulent pas être fonctionnaires. Ce qu’il faut faire est pourtant tout simple et fort bien compris par Pompidou, qui disait à ses ministres : « Mais cessez d’emmerder les Français. » Que voilà un beau programme politique pour celui qui devra redresser la France dans les années qui viennent !

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  • Une vieille proposition du FMI refait surface : confisquer 10 % de nos économies

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    La dette française, qui est déjà à 100 % du PIB, risque de grimper à 116 % en 2024, si on en croit Le Figaro. Et que dire de l’Italie, où on envisage d’atteindre 180 % du PIB ? Les États qui en arriveront à de tels taux seront asphyxiés et auront du mal à emprunter sur les marchés. Les pays du sud de l’Union européenne proposent bien qu’elle emprunte à leur place, en fait que les États du nord payent à leur place, mais ces derniers, qui ont mieux géré leurs finances, refusent et refuseront catégoriquement cette solution.

    Dans ce contexte, une vieille proposition du FMI, datant de 2013, a été évoquée à l’antenne de BFM TV par M. Emmanuel Lechypre : confisquer 10 % des économies de tous les particuliers. À se demander si le pouvoir ne lancerait pas des ballons d’essai.

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  • La crise de 2008 a profité à l'Asie (petit rappel pour comprendre 2020)

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    Le texte ci-dessous a été écrit et publié en octobre 2008, et il ne me semble pas incongru de le republier aujourd'hui, pour entretenir la mémoire et en tirer quelques leçons, au regard de la crise actuelle qui voit désormais la Chine tirer bénéfice d'une situation qu'elle n'a pas entièrement créée même si elle en porte une part de responsabilité indéniable. Après 2008, la mondialisation a continué et s'est même accélérée, et la Chine a conforté ses positions, aidée en cela par l'irresponsabilité ou la cupidité des actionnaires et de nombre de multinationales qui ne raisonnent qu'en termes « d'avantages comparatifs » : les conséquences sont là, et nous pouvons les mesurer (les masques et le matériel médical qui manquent en France, puisque désormais fabriqués en Chine, par exemple), sans être bien certain, pour mon compte, que la République et les partisans de la mondialisation libérale aient la volonté réelle d'infléchir les choses et de revenir à plus de raison et, disons le mot, de « nation »...

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  • La France devrait connaître en 2020 sa plus forte récession depuis 1945, selon Le Maire

    «Cette crise sera violente, globale et durable», a indiqué le patron de Bercy.

    La France va sans doute connaître en 2020 sa pire année de récession économique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a estimé lundi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lors d’une audition par la commission des Affaires économiques du Sénat. «Cette crise sera violente, globale et durable», a indiqué le patron de Bercy, ajoutant qu’il ne voyait pas «d’autre comparaison, en termes de choc économique» que la crise de 1929.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-france-devrait-connaitre-en-2020-sa-plus-forte-recession-depuis-1945-selon-le-maire

  • Le système est condamné mais, nonobstant l’Italie, n’explosera pas dans l’immédiat !

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    Marc Rousset

    Alors qu’en février, le taux officiel de chômage était de 3,5 % aux États-Unis, 6,65 millions de personnes se sont inscrites du 21 au 28 mars, contre 3,3 millions la semaine précédente, ce qui porte le nombre des nouveaux chômeurs à 10 millions de personnes en deux semaines : du jamais-vu dans l’histoire économique des États-Unis, puisque le record hebdomadaire de 2008 était de seulement 665.000. Il semble que l’on se rapproche des projections les plus pessimistes de la Banque de Saint-Louis, soit très rapidement 47 millions de chômeurs, c’est-à-dire un taux de chômage de 30 % pour une population américaine active d’environ 160 millions de personnes. Goldman Sachs évalue le taux de chômage à seulement 15 %, d’ici le milieu de l’année. 40 % des Américains sont déjà incapables de couvrir une dépense inattendue de 400 dollars sans emprunter. La Maison-Blanche estime les victimes de la maladie dans une fourchette entre 100.000 et 240.000 morts.

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