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économie et finance - Page 257

  • En Marche vers la mort du monde agricole

    En Marche vers la mort du monde agricole

    Alors que les tracteurs bloquent la circulation parisienne, le Forum Terres de France, associé au RN et chargé des questions de ruralité, coordonné par Loup Mautin, explique :

    Le cri d’alarme poussé par les agriculteurs qui roulent vers Paris est plus que légitime. 

    Alors que nos produits sont les plus sûrs du monde, que nos savoir-faire sont les plus reconnus à travers la planète, que la variété de nos terroirs est immense, la ferme France est en train de mourir. Excédés et épuisés,  les agriculteurs sont dans une impasse mortelle et veulent le faire savoir. Le président de la République doit les entendre.

    En signant des traités de libre-échange avec le monde entier, sans l’avis des peuples, contre l’avis des peuples, les gouvernements successifs ont sacrifié l’agriculture de notre pays et ses producteurs. 

    Tu m’achètes mes voitures et je t’achète ton boeuf aux hormones.  C’est cela “en marche”. Mais en réalité, c’est “en marche” vers la concurrence déloyale, “en marche” vers la mort du monde agricole, “en marche” vers des risques sanitaires énormes pour les consommateurs et “en marche” vers une pollution effrénée. 

    Les gens qui nous gouvernent ont réussi la prouesse de transformer la filière d’excellence qu’était notre agriculture, en une réalité mortifère où à une extrémité de la chaîne les producteurs se suicident et à l’autre extrémité les consommateurs s’empoisonnent. 

    Le pouvoir doit prendre la mesure de cette détresse et créer les conditions d’une politique agricole qui permette de dégager des revenus dignes. 

    Cessons d’importer des denrées que nous nous interdisons de produire.

    Promouvons le localisme en particulier dans la commande publique.

    Consentons à la ruralité les crédits qu’elle mérite au même titre que d’autres parties du territoire.

    https://www.lesalonbeige.fr/en-marche-vers-la-mort-du-monde-agricole/

  • Faillite des fausses garanties

    6a00d8341c715453ef0240a4efdfcb200b-320wi.jpgAyons aujourd'hui, d'abord, une pensée pour rendre hommage aux soldats français tombés en Afrique pour la défense de l'Europe. Elle nous renvoie hélas aux centaines de milliers de nos grands-parents sacrifiés entre 1914 et 1918, dans un conflit européen, sans que nos dirigeants aient su empêcher par leurs décisions de 1919 que les combats reprennent en 1939.

    L'histoire recommence toujours.

    Ce qui se passe par exemple, en ce moment à Hong-Kong, où le régime de Pékin, cherche à tordre le bras à ceux qui croyaient aux accords de rétrocession de 1997, semble étonner nos bien-pensants. La Chine en effet, est en train de s'affirmer, sinon comme la principale puissance du monde, du moins comme la vraie rivale des États-Unis. Or, elle s'écarte des règles convenues lors de l'abandon de la dernière colonie  britannique.

    Il ne faut pas tenir pour totalement négligeables les modestes outils dont disposent les militants de la Liberté. Or, leurs seules ripostes possibles reposent, non sur les fausses garanties des accords internationaux, mais sur une lutte intelligente et courageuse, souvent soutenue par la foi chrétienne. Réponses du faible au fort, les actions de la jeunesse et du peuple de Hong-Kong ne se traduiront pas nécessairement par la défaite de l'opposition. Mais bien naïfs ceux qui croient encore possible de faire reculer un pouvoir dictatorial par de vertueuses condamnations morales.

    Les 14 points de Wilson, furent formulés en janvier 1918. Ils reflètent l'idéologie mondialiste, faussement moraliste, dans son intégralité et sa pureté. Ils réapparaîtront, au moment de Yalta en 1945, avec la Golden Peace de Roosevelt. Ils devinrent but de guerre des Alliés. À ce moment de la guerre, la finance américaine pouvait imposer ses conditions à des alliés occidentaux surendettés et abandonnés par la Russie.

    L'illusion a consisté à faire croire que cette prétendue guerre du Droit allait conduire à une paix durable, gérée la société des nations. Nous considérons aujourd'hui qu'il s'agit du premier conflit mondial mais, en fait, le deuxième en découla 20 ans plus tard, second acte d'une nouvelle et monstrueuse guerre de 30 ans.

    On a beaucoup reproché à Bismarck d'avoir, un jour, constaté que, dans l'histoire réelle des hommes, "la force prime le droit", une phrase célèbre mais qu'il a toujours démenti de l'avoir prononcée[1].

    Un lecteur de l'Insolent m'objectait hier[2] que l'on ne doit pas reprocher au traité de Versailles son injustice.

    En réalité ce n'est pas "l'injustice" qui est en cause mais l'absurdité sectaire. Aucune sortie de guerre ne saurait être considérée comme entièrement juste pour le vaincu. Je crains fort que ce soit des Gaulois qui ont immortalisé la formule Vae victis, que tous les lycéens latinisants ont apprise dans Tite-Live, et que par conséquent nous avons retenue dans la langue des Romains un moment envahis par le chef Brennos vers 387 avant Jésus-Christ.

    Ce lecteur fait référence à un livre de Chevènement, qui s'intitule "l'Europe est-elle sortie de l'Histoire ?"[3]. Ancien ministre de Mitterrand et rédacteur du programme commun de la gauche, l'auteur n'hésite pas à rappeler la condamnation bien connue, formulée par Jacques Bainville à l'encontre de la paix de Versailles "trop forte pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de fort".

    Ceci résume sans doute l'aspect géopolitique du traité qui aboutira finalement à une constitution allemande plus centralisée que celle de Bismarck. Les Français ignorent trop souvent que le fameux Second Reich, issu du Deutscher Bund de 1815, éclaté en 1866, puis réorganisé au Nord en 1867, rallia après 1871 les principautés de l'Allemagne du sud, fonctionnait en réalité sur une base confédérale. L'Empire disposait, dois-je le rappeler, d'un régime parlementaire et d'un très fort parti social-démocrate.

    Pourquoi la paix punitive de Versailles n'a-t-elle pas tenu compte de cet héritage ? Il remontait à la très ancienne constitution du Saint-Empire, à la bulle d'Or du XIVe siècle, aggravée par le traité de Westphalie imposé par la France au XVIIe siècle. Pourquoi les dirigeants radicaux-socialistes et jacobins de 1917-1918 n'ont-ils pas appliqué la politique que Maurice Barrès suggérait[4]à propos de la Rhénanie ?

    En fait le mondialisme dès le départ exprimait l'aveuglement des banquiers internationaux.

    Ceux-ci, créanciers indirects, désiraient de façon impérative ne traiter qu'avec un seul débiteur, un seul partenaire, si possible le plus solvable. On élimina d'ailleurs les autres vaincus, l'Autriche-Hongrie puisqu'on l'avait détruite, la Bulgarie parce que trop pauvre, la Turquie parce que la dette ottomane n'avait jamais été honorée.

    Et Bainville, qui se situe sur le terrain d'abord géopolitique, mais qui n'ignore certes pas les questions économiques, évoque cette attitude des experts financiers. Simplement, son fameux livre n'est publié qu'en 1920 et le débat sur la Ratification s'est déroulé l'année précédente, entre août et septembre 1919.

    Car dans ce débat ce n'est pas la seule Action française qui critique la politique de Clemenceau, on peut même dire qu'elle en partage à certains égards, par patriotisme, les mots d'ordre immédiats. À la Chambre des députés, c'est l'ensemble de la droite, qui voit juste quant à l'avenir, aussi bien les quelques élus monarchistes que le nationaliste républicain Barrès ou le chef de file des modérés Louis Marin qui dressera un réquisitoire de 30 pages[5]. Le premier intervenant, Louis de Chapdelaine[6], lui aussi élu conservateur, décrit pratiquement sans erreur de diagnostic et de pronostic, aussi bien les conséquences directes du traité que les capacités de redressement du peuple allemand cependant que presque toute la gauche s'engouffre dans la rêverie du mondialisme.

    Ainsi s'illustra le discours du socialiste Jean Longuet[7], petit-fils de Karl Marx[8] : c'est précisément à ce moment que l'on apprit que le Sénat américain ne ratifierait pas le traité et que les États-Unis n'adhéreraient pas à la SDN ce qui renversa tout l'échafaudage.

    Au bout du compte, on constate une fois de plus que l'utopisme et les slogans de la gauche se révèlent de puissants relais des erreurs des technocrates et autres financiers internationaux.

    JG Malliarakis  

    6a00d8341c715453ef0240a4c86ca3200d-320wi.jpgTout a été dit au long des débats de 1919 à la Chambre des députés...

    TABLE DES MATIÈRES : Note de l'éditeur par JG Malliarakis -- Introduction de 1945 I. Les Préambules [Chappedelaine - Raiberti - Charles Benoist] II. Pour une politique d’après guerre [Maurice Barrès - Albert Thomas] III. Plaidoyer et Réquisitoires [Tardieu - Barthou - Franklin-Bouillon] IV. La prochaine guerre viendra par Dantzig [Marcel Sembat] V. Réparations et organisation économique [Bedouce - Klotz - Dubois - Auriol - Loucheur] VI. Le désarmement [André Lefèvre] VII. Un ténor : Viviani VIII. Travail et Colonies [Colliard et Simon] IX. Du socialisme à l’extrême-droite [Longuet et Marin] X. Clemenceau intervient et XI. Dernières interventions [Renaudel - Lefèvre - Augagneur]  La conclusion de l'historien au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
    Épilogue : Quelques dates. Quelques chiffrages à propos des réparations.
    L'Occupation de la Rhénanie (1923-1930)  → Pour en savoir plus sur ce livre, lire aussi  "Les cent ans de la fausse paix de Versailles". •••  Ce livre de 204 pages paraîtra courant novembre. Il est proposé au prix de souscription de 18 euros franco de port jusqu'au 30 novembre. Paiement par carte bancaire sur le site de l'éditeur  [ou par chèque en téléchargeant un bon de commande]

    Apostilles

    [1]  On a voulu en faire son programme, alors que le chancelier de fer, comme on l'a surnommé sévèrement, remarquait  tout simplement aussi que "la diplomatie sans les armes c'est la musique sans les instruments". Déformant ces apophtegmes, on a d'ailleurs beaucoup caricaturé le prussianisme, comme réplique allemande du jacobinisme : la constitution bismarckienne de 1867-1871 était beaucoup moins centraliste que celle de la république française.
    [2] cf. L'Insolent du 26 novembre "Cette vieille gauche qui revient"
    [3] Livre publié en 2013 ed. Fayard.
    [4] cf. in "La Ratification du traité de Versailles" chapitre II "Pour une politique d'après-guerre" pp. 39 sq
    [5] cf. interventions du 18 au 23 septembre in ">"La Ratification du traité de Versailles"
    [6]  cf. ">"La Ratification du traité de Versailles" chapitre Ier pages 27sq

    [7]  cf. ">"La Ratification du traité de Versailles" chapitre IX pp. 135sq

    [8]  Aucun rapport avec son honorable homonyme qui fut président de la Région Lorraine.

    https://www.insolent.fr/2019/11/faillite-des-fausses-garanties.html

  • « Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 » de Pierre-Yves Rougeyron

    Loi3janv600.jpgL’Enquête sur la Loi du 3 janvier est un livre choc.

    Il montre, point par point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec juste un simple texte anodin.

    Il montre comment, en l’espace de 40 ans, chaque Français s’est retrouvé avec une dette de 30.000 euros sur le dos au nom du pays.

    Il montre comment l’élite des hauts fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à son âme et à son indépendance. C’est l’histoire des manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu’à une seule entité : les banques privées.

    Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’Etat pour payer retraites, salaires et aussi… intérêts de la dette, qui s’ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu’au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour.

    Ce livre est le récit de la pire trahison de l’Histoire de France.

    Il doit être lu par tous les Français.

    Prix : 21€

    http://cerclearistote.com/2019/11/enquete-sur-la-loi-du-3-janvier-1973-de-pierre-yves-rougeyron/

  • Les agriculteurs montent à Paris – Journal du mercredi 27 novembre 2019

     

    Les agriculteurs montent à Paris

    Les agriculteurs prennent d’assaut la Capitale. Après avoir dénoncé leurs conditions financières difficiles et un sentiment critique de la population à leur égard, la FNSEA a exhorté les agriculteurs à faire remonter leur colère jusqu’à Paris. Nous étions sur place !

    La France rend hommage à ses soldats

    La France esseulée au Sahel

    Après la mort de 13 militaires en opération contre des djihadistes au Mali, les démonstrations de soutiens se multiplient partout en France. Un drame qui replace au centre de l’actualité l’action contre le terrorisme de l’armée française au Sahel avec l’opération Barkhane.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/les-agriculteurs-montent-a-paris-journal-du-mercredi-27-novembre-2019

  • Et maintenant Latécoère. La France veut encore abandonner un de ses fleurons à l’Etranger

    lat.jpg

    Par Charles du Geai

    L’adage est bien connu  : quand la naïveté est permanente, elle ressemble à s’y méprendre à de la trahison. L’attentisme du gouvernement et des services de sécurité français devant les velléités américaines de rachat de Latécoère est au moins un abandon en rase campagne sinon une capitulation sans avoir combattu.

    Histoire d’un crime géopolitique.

    Quand un fond d’investissement américain spécialisé dans les nouvelles technologies de pointe cherche à détenir le principal d’une entreprise française essentielle à la souveraineté nationale, la raison commande de lui fermer les portes du marché français. Searchlight Capital Partners (SCP)  est entré massivement au capital de Latécoère en avril 2019, obtenant plus d’un quart des droits de vote de la structure. 

    La holding n’allait pas s’arrêter en si bon chemin et a prévenu de sa volonté de porter une OPA sur Latécoère en juin dernier. Elle détiendrait alors les trois quarts des droits de vote de l’entreprise. Liberté capitaliste répondront certains. C’est douteux quand on sait que l’aimable fondateur de SCP n’est autre qu’Oliver Haarmann, ancien partenaire majeur de KKR, dont l’un des principaux décideurs et David Patreus, ancien directeur…de la CIA  ! KKR avait d’ailleurs déjà réussi un énorme coup contre les entreprises françaises en se portant acquéreur de Morpho, filiale de l’entreprise Safran, spécialisée dans l’identification biométrique ou dans le secteur de l’électronique de défense d’Airbus. Autant allouer directement les impôts des Français et les concours financiers gouvernementaux dans la Recherche et Développement au Pentagone  !

    Latécoère, au cœur de la souveraineté numérique.

    Emmanuel Macron et Bruno Le Maire répondront certainement qu’il en va là de la concurrence commerciale normale dans l’économie de marché. Un peu comme le président de la République vient de l’affirmer à Amiens. Toutefois, ils ne tromperont personne. Latécoère développe actuellement la technologie qui devrait remplacer la WiFi d’ici quelques années notamment en matière de protection des données et des réseaux…intéressant pour la souveraineté numérique, n’est-ce pas  ?  La LiFi (Light Fidelity) emploie en effet des savoirs photoniques pour augmenter par 160 la rapidité de la WIFi, réduire les ondes et rendre la bande passante gratuite et moins facilement espionnable.

    Comment penser que la France puisse maintenir une autonomie stratégique internationale si elle abandonne une firme qui travaille pêle-mêle  : au système d’inter-connexion de ses satellites, à la sécurité des réseaux d’Airbus, au Rafale ou à l’avion de transport de troupes militaires Airbus A400 M  ? Oncle Sam sera ravi d’avoir les détails de ces technologies clefs en main.

    Demeure une question  : pourquoi aucune campagne de presse n’est organisée pour faire connaître ce danger aux Français  ? Comment expliquer qu’aucune parole politique ne soit mobilisée afin de défendre ce fleuron national  ? L’Action Française appelle tous les patriotes à la mobilisation pour dévoiler ce nouveau scandale industriel.

    Charles du Geai, rédacteur-en-chef Le bien commun

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/23/et-maintenant-latecoere/

  • J-P. Garraud va signaler de vastes détournements de fonds publics au Procureur national financier !

    Argent.jpg

    Des consignes de nos dirigeants pour passer les 45 milliards de fraudes aux seules prestations sociales sous silence ? Un SCANDALE D'ÉTAT !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/25/j-p-garraud-va-signaler-de-vastes-detournements-de-fonds-pub-6193218.html

  • Elections municipales et monnaies locales

    Le groupe des Gilets Jaunes Constituants s’intéresse aux élections municipales de mars 2020. Cette vidéo est une réflexion sur les monnaies locales.

  • Krach boursier de 30 % début 2020 : le Titanic ou le Hindenburg en 2021

    stower_titanic_colourized.jpg

    Wall Street a terminé en très légère hausse, ce vendredi 22 novembre, porté par un indicateur de confiance des consommateurs jugé satisfaisant, mais oublieux des messages contradictoires en provenance de Chine ainsi que des taux de croissance peu rassurants. Les boursiers américains se raccrochent à la moindre hirondelle, pensant qu’elle fait le printemps…

    À Paris, la semaine a été morne, avec des volumes très faibles de 3 milliards d’euros par séance, signe d’un manque d’entrain, après les envols frénétiques des semaines précédentes vers les 6.000 points. La hausse s’est cristallisée sur les seules grandes valeurs du CAC 40, car faciles à revendre, l’indice des petites et moyennes entreprises étant, au contraire, très stable, à 13.000 points, certaines accusant des chutes spectaculaires sur 12 mois : -60 % pour Showroomprivé, -55 % pour Marie-Brizard, -45 % pour Haulotte Group, -34 % pour Bic.

    Le système financier, avec ses bulles boursières, obligataires et immobilières, se dirige tout droit vers l’hyperinflation et un effondrement monétaire pour apurer l’hyper-endettement impossible à rembourser, ce qui constituera l’étape ultime d’une crise qui a commencé en 2008. Pourquoi la Serbie vient-elle d’acheter 9 tonnes d’or ? « En cas de crise », répond son président, tandis que Le Revenu titre « Assurance-vie : faut-il sortir des fonds en euros », car l’argent des épargnants placé en obligations d’État ne rapporte plus rien, et que le quotidien économique Les Échos titre « Avis de tempête sur le secteur européen de l’assurance ».

    Quelques experts viennent de déterrer deux « indicateurs techniques » de derrière les fagots avec des noms à faire trembler les foules : l’indicateur « Présage Hindenburg », faisant référence au krach du zeppelin Hindenburg, en mai 1937, à New York, et l’indicateur « Syndrome du Titanic », les deux clignotant au rouge. Le premier indicateur se base sur le fait que beaucoup de valeurs atteignent leur plus haut durant l’année, ou bien que ces valeurs atteignent toutes leur plus bas ; le deuxième indicateur clignote lorsque, avec un indice au plus haut depuis un an, le nombre des « nouveaux plus bas » des valeurs boursières dépasse le nombre des « nouveaux plus hauts » pendant sept jours de suite.

    Les indicateurs techniques et les méthodes graphiques sont à manier avec précaution, mais ne serait-ce pas un signe de ce qui nous attend ? Lorsque la perte de confiance dans le système aura encore augmenté ? Nous pensons plutôt, tant que les banques centrales peuvent encore réagir en abreuvant le marché de liquidités, à un krach-correction de 20 à 30 %, début 2020, semblable à la correction de 20 à 30 %, fin 2018, avant que la Fed n’intervienne.

    Aux États-Unis, le moment de vérité approche. Les nouvelles injections de liquidités ont poussé les marchés américains vers de nouveaux records, tandis que les facteurs sous-jacents de l’économie réelle continuent de se dégrader. Sans les opérations record sur le marché monétaire du « repo » et le nouveau QE de la Fed, Wall Street aurait déjà dérapé. La croissance américaine ne sera que de 0,3 % au quatrième trimestre, selon la Fed, tandis que les Bourses ignorent les déficits publics et commerciaux qui explosent ainsi que la dédollarisation en cours. Un krach des marchés de 30 %, en 2020, et un cours de l’once d’or à 1.900 dollars sont du domaine du possible.

    Henry Suttmeier, du magazine Forbes, reproche à Jerome Powell, le président de la Fed, de ne pas voir les bulles qui se forment, et plus particulièrement une nouvelle bulle immobilière, tandis que les dettes des ménages continuent de gonfler dangereusement et que l’OCDE s’inquiète d’un risque de stagnation, à long terme, de l’économie mondiale, avec des taux de croissance qui diminuent partout dans le monde, sauf en Inde.

    Le bilan de la BCE est à 4.680 milliards d’euros. Christine Lagarde doit en finir avec la politique monétaire insensée du « QE » et des taux négatifs, quitte à déplaire aux marchés, à Macron et à l’Italie, car ces taux sont contraires au bon sens économique, porteurs de bulles ainsi que d’une catastrophe en 2021, semblable à celles du Titanic et du Hindenburg.

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/krach-boursier-de-30-debut-2020-le-titanic-ou-le-hindenburg-en-2021/

  • 5 décembre 2019 : journée à très haut risque pour la Macronie si la convergence des luttes se poursuit

    5 décembre macron edouard philippe castaner manifestation police gendarmerie.png

    Le 12 décembre 1995, au plus fort de la contestation, deux millions de Français étaient descendus dans les rues pour dire NON au Plan Juppé.Vingt quatre ans plus tard, le premier ministre Edouard Philippe exhume les cendres d’une politique massivement rejetée par les Français de l’époque.
    La Macronie espère bien réussir ce qu’Alain Juppé, « droit dans ses bottes », avait partiellement raté en 1995..
    Imposer aux Français une politique d’austérité pendant qu’ultras-riches et politiciens s’en mettent toujours plus dans les poches..
    Au prix d’une terrible répression ayant infligé des blessures de guerre à des manifestants, le gouvernement a tenu bon malgré une année de contestation des Gilets jaunes, bien aidé, il faut l’avouer, par des casseurs ayant largement affaibli le mouvement.
    Mais il va être beaucoup plus délicat pour l’exécutif de réprimer de la même manière des grévistes, surtout si leur nombre est important.
    Paralysie des transports routiers, ferroviaires, aériens et maritimes, blocage des raffineries..
    Il n’en faut pas davantage pour totalement scléroser un pays et son économie.
    Non structurés sur le plan syndical, les Gilets jaunes ne peuvent manifester qu’en dehors de leur temps de travail, sur leur temps libre personnel.
    C’est toute la différence avec des grévistes qui utilisent leur emploi, leur temps de travail, comme un moyen de lutte.
    Une grève bien menée est un moyen particulièrement efficace pour faire plier un gouvernement.
    Ce n’est pas pour rien que les personnels actifs de la police nationale n’ont pas le droit de grève et que ce droit de grève, de manière générale, est très régulièrement attaqué.
    Les grandes centrales syndicales et notamment la CFDT jouent, tout comme les syndicats de police, au poker menteur, tant avec le gouvernement qu’avec les Français.
    Ils posent un ultimatum sachant qu’à deux semaines du jour J, on ne peut plus rien obtenir de sérieux de la part de cet exécutif, si ce n’est des miettes.
    Soit les syndicats vont encore une fois se coucher devant quelques pseudos concessions faites par le gouvernement et trahir à nouveau les Français tout en criant victoire, soit ils vont devoir aller jusqu’au bout du bras de fer engagé.
    Il n’y a pas d’autre alternative possible.
    Pour des millions de Français, la qualité de vie et le pouvoir d’achat ont disparu comme pour une majorité de policiers, au bout du rouleau..
    La fracture sociale de 1995 est devenue un gouffre abyssal en 2019..

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/5-decembre-2019-journee-tres-haut.html

  • « Bruxelles encore fâchée par les dettes de la France, de l’Italie et de l’Espagne » L’édito de Charles SANNAT

    « Bruxelles encore fâchée par les dettes de la France, de l’Italie et de l’Espagne » L’édito de Charles SANNAT
     
    Mes chères impertinentes, chers impertinents,
    L’UE est inquiète des dettes françaises, italiennes et espagnoles.
    Voici le titre pudique et bien politiquement correct du site pro-européen (et passionnant) Euractiv.fr.
    En effet, comme vous le savez le traité dit de Maastricht fixe dans le marbre quelques règles de fonctionnement budgétaires dans le cadre d’un pacte de stabilité.
    Bref, derrière tout ce blabla technique et technocratique, se cache une idée importante.
    Si nous faisons maison commune monétaire, nous devons avoir ue cohérence financière et budgétaire entre les membres.
    C’est disons-le … logique et parfaitement compréhensible d’un point de vue économique.
    Quand on part en vacances entre amis, généralement, on abonde chacun par parts égales à un « pot commun » qui sert à régler les courses communes.
     Parfait. Sauf que si Pierre boit 10 bouteilles de bon vin, là où Charles ne boit que de l’eau (pétillante les jour de fête), que Jean mange des pâtes (au beurre quand le mois est bon) mais que Paul, lui ne mange que du saumon et des mets délicats, il va y avoir un moment où ceux qui ne mangent pas grand grand-chose ne voudront pas payer les courses de ceux qui s’engraissent…
    C’est là que cesse la comparaison, car lorsque l’on parle d’une zone monétaire il y a tout de même des choses un peu plus compliquées.
    Nous y reviendrons.
    Quels sont les critères de « stabilité » pour faire monnaie ensemble ?
    Simple.
    Une dette qui ne doit pas dépasser 60 % du PIB… bon la France est à 100 %, enfin presque, l’Italie je n’en parle même pas.
    L’Espagne un poil mieux mais ce n’est guère brillant.
    Un déficit qui ne doit pas dépasser les 3 % du PIB chaque année…
    Et comme chaque année, nous explosons plus ou moins gravement les seuils.
    Les déficits de l’année en cours, se transforment évidemment en dette pour l’année suivante et viennent dégrader notre ratio de dette sur PIB ces fameux 60 % que nous avons un tantinet dépassés.
    Du coup, comme tous les ans, Bruxelles pas content !
    Bruxelles pas content, mais j’ai comme l’impression que tout le monde s’en contre-fiche au-delà de Bruxelles et de Berlin !
    « La Commission n’a pas réclamé d’ajustements des plans budgétaires français et italien, mais la Belgique et l’Espagne ont été sommées d’apporter des modifications au leur.
    Étant donné que Madrid et Bruxelles n’ont envoyé aucun projet révisé à l’exécutif européen, les deux pays devront présenter un exercice comptable à jour et complet le plus rapidement possible. Le plat pays et la péninsule ibérique œuvrent actuellement à la formation d’un nouveau gouvernement après la tenue d’élections législatives plutôt cette année.
    Les feuilles de route envoyées par le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande ne respectent pas non plus la réglementation budgétaire. La Commission leur a donc demandé de « prendre les mesures nécessaires » sans attendre afin d’aligner leur plan budgétaire sur le pacte de stabilité et de croissance ».
    Imaginez un peu Macron, notre mamamouchi en chef dont la cheffitude ne tient plus qu’à un fil (jaune), mettre en place un plan de rigueur non pas pour réduire la dette de la France, mais juste pour faire un budget pour une fois à l’équilibre !
    Il faudra couper les dépenses de 3 points de PIB et encore je suis gentil, en réalité il en faudrait un peu plus, mais disons 3 points de PIB.
    Soit un PIB d’environ 2 300 milliards d’euros (c’est un poil moins mais ce n’est pas important), soit 3 pour cent de 2 300 milliards = 69 milliards d’euros d’économies de dépense à faire.
    Avec 50 milliards d’euros pour l’Education nationale qui est notre premier poste de dépense, je propose de fermer toutes les écoles séance tenante et de renvoyer les gamins à la maison…
    Bon même comme ça il va manquer encore 19 milliards pour faire plaisir à Bruxelles…
    On peut donc fermer la justice, tous les tribunaux, les avocats et autres trucs de ce genre… voici de quoi économiser 7 milliards…. mazette ! Il en manque encore !
    Vous voyez où je veux en venir n’est-ce pas ?
    N’imaginez pas une seule seconde que je sois sérieux et veuille fermer les écoles et les tribunaux.
    Réduire la dette ce n’est pas possible !
    Tourner le truc dans tous les sens.
    Secouez le problème. Agitez les idées que vous voulez.
    Réduire la dette et nos dépenses n’est pas possible.
    Et si Macron veut trop réduire la dette, les mamamouchis se feront réduire les têtes, ce qui n’est jamais une option humainement agréable ni même souhaitable évidemment.
    Du coup au lieu de faire – 69 milliards, c’est plutôt plus de déficit.
    La faute aux vilains Gilets Jaunes, mais en réalité, si Bruxelles nous laisse à peu près en paix, c’est grace aux Gilets Jaunes.
    Macron sauvé par les Gil et John !
    Entre une révolution saignante et sanglante, et un déficit budgétaire, même Bruxelles (et ses technocrates qui ne brillent pas par leur conscience aiguë de ce qu’endure le petit peuple comme nous), devrait choisir le déficit et la dette.
    Et c’est pour cela que Bruxelles ne dit rien à Macron et à notre doudou normand Edouard Philippe.
    Ce qui permet de tirer une première conclusion.
    Macron ne doit surtout pas éteindre le mouvement des Gilets Jaunes, car sinon Bruxelles voudra réduire la dette et le peuple français réduira les têtes.
    Donc, il faut une juste de dose de Gilets Jaunes.
    Seconde conclusion, et c’est au delà de la plaisanterie de la conclusion précédente, évidemment la plus importante.
    D’abord la seule manière de payer les dettes est de le faire par la monnaie et par l’ajustement monétaire (en France c’était les dévaluations).
    Si l’on ne peut pas le faire au niveau européen avec la BCE alors le coût social est celui d’une révolution qui sera dévastatrice pour tous les mamamouchis.
    Ce coût n’est pas acceptable.
    Il vaut mieux donc un retour aux monnaies nationales qui sera tout de même douloureux puisque l’euro a empêché les ajustements progressifs pour remplacer cela par un ajustement brutal en cas d’explosion de l’euro.
    L’idéal serait une politique d’ajustement menée par la BCE mais dont les Allemands ne veulent pas puisqu’ils seraient les plus couillonnés dans une telle hypothèse (ce qu’avait prévu Mitterrand).
    Enfin, si les traités c’est important, fondamental et essentiel, la réalité montre que cela fait 20 ans que l’on s’assoit sur les règles.
    Nous sommes la France.
    Et si la France ne veut pas, alors la France ne veut pas.
    Les traités sont faits pour être changés, négociés, et révisés.
    Quand c’est impossible, nous pouvons même les déchirer.
    Ainsi va l’Histoire.
    Nous sommes la France.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
     
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/bruxelles-encore-fachee-par-les-dettes.html