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économie et finance - Page 258

  • Après les seniors, le gouvernement va spolier les auto-entrepreneurs

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    Après avoir renoncé, en une journée, à supprimer l’exonération des charges sociales pour les personnes âgées de plus de 70 ans, le gouvernement propose, maintenant, de s’attaquer aux auto-entrepreneurs. Nous aurons, en 2020, le déficit le plus élevé d’Europe et le ministre du Budget essaye désespérément de le contenir à 2,2 % du PIB. Comme le gouvernement refuse d’utiliser la seule méthode qui fonctionne, c’est-à-dire diminuer drastiquement le nombre de fonctionnaires dans les services où ils sont en surnombre (si on excepte le budget soumis à une cure sévère), il est aux abois financièrement et essaye de couper les dépenses dans toutes les directions. Mais on sent l’improvisation et le manque de réflexion. Les mesures qu’il propose à la va-vite ont, le plus souvent, bien plus d’inconvénients que d’avantages. C’est le cas de la dernière trouvaille : s’attaquer à l’exonération de charges des auto-entrepreneurs, mesure phare de M. Sarkozy, tellement utile que même M. Hollande, pourtant acharné à détruire tout ce que son prédécesseur avait mis en place, n’avait pas jugé bon de modifier ce dispositif.

    Jusque-là, ceux qui créaient leurs petites entreprises individuelles ne payaient que 25 % des charges sociales qu’ils devaient la première année, 50 % la seconde et 75 % la troisième. Le nombre d’auto-entrepreneurs a crû au-delà des prévisions et le coût de la mesure a atteint 1,4 milliard d’euros. Insupportable, paraît-il, pour nos finances. Désormais, l’exonération sera totale la première année et les auto-entrepreneurs paieront plein pot à partir de la seconde année. Ceux qui opté pour ce régime avant la réforme verront leurs avantages rognés : 25 % la seconde année (au lieu de 50 %) et 10 % la troisième (au lieu de 25 %).

    Cette modification est, osons le mot, stupide ! En effet, les auto-entrepreneurs contribuaient considérablement à la baisse du chômage, pour un coût minimal. Supprimer leurs avantages va dissuader beaucoup de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et va doper le taux de sans-emploi. Les 200 misérables millions d’euros économisés en limitant l’exonération de charges sociales seront très vite dépensés en allocations chômage et en aides sociales. Ridicule ! Cette exonération de charge n’était pas un cadeau ou une aide indue. Tout le monde sait que, lorsqu’on lance une entreprise, les premières années, celles du démarrage, sont les plus dures. Il faut se faire connaître et prouver qu’on est compétent. Au bout de trois ans, soit on a réussi et on peut payer plein pot, soit on a mis la clé sous la porte. Diminuer le poids des charges sociales était donc une mesure intelligente, logique, pleine de bon sens. Revenir sur ce dispositif est ridicule : l’amateurisme de ce gouvernement fait peur. Espérons que, comme pour les charges sociales pour les seniors de plus de 70 ans, le gouvernement fera machine arrière devant la bronca qu’il aura déclenchée.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/apres-les-seniors-le-gouvernement-va-spolier-les-auto-entrepreneurs/

  • Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 5,4 milliards d'euros en 2019

    7497678_a4590556-f7b1-11e7-aaab-8b8ac93e15fe-1_1000x625.jpgLe retour à l'équilibre n'est pas attendu avant 2023. 

    Mauvaise nouvelle pour les ministères de la Santé et des Comptes publics. Le déficit de la sécurité sociale s’est aggravé en 2019.
    Alors qu'ils prévoyaient en 2018 un léger excédent budgétaire, le déficit de la Sécurité sociale atteindra finalement de 5,4 milliards d'euros cette année, selon les chiffres quasi définitifs du projet de budget 2020 que le gouvernement doit dévoiler lundi et dont l'AFP a eu connaissance. Le retour à l'équilibre est attendu pour 2023. 
    En juin dernier, la Commission des comptes de la Sécurité sociale prévoyait un déficit entre 1,7 et 4,4 milliards d'euros. Elle estimait le coût de l'exonération de cotisations sur les heures supplémentaires dès le 1er janvier et la baisse du taux CSG pour une partie des retraités "respectivement 1,2 et 1,5 milliard d'euros". De quoi aggraver le "creusement" du déficit "qui atteindrait alors 4,4 milliards" ajoutant que "la trajectoire de retour à l'équilibre de la sécurité sociale pourrait être remise en cause".
  • Electricité : vers une nouvelle hausse des prix de 3,5 à 4 % au 1er janvier 2020 !

    Entre la gestion catastrophique d’EDF (notamment à cause des syndicats), l’Union Européenne et sa politique capitaliste d’ouverture obligatoire à la concurrence et les mensonges du gouvernement Macron, les augmentations hallucinantes et successives des prix de l’électricité sont le résultat d’un combo de bêtises idéologiques et de magouilles politiques. 

    Trouvé sur Le Parisien : « Entre + 3,5 et + 4 % ! Voici, selon des calculs validés par plusieurs sources, la hausse que les tarifs de l’électricité risquent de subir au 1er janvier 2020. Soit une soixantaine d’euros supplémentaires sur la facture d’un ménage se chauffant à l’électricité. Et une trentaine d’euros pour ceux qui utilisent un autre moyen de chauffage. Cette augmentation est le résultat d’une bataille entre l’Etat, la Commission européenne, EDF et les autres fournisseurs d’électricité. Explications.

    Le 10 septembre, nous dévoilions les dessous d’un accord confidentiel obtenu par la France auprès de la Commission européenne pour obtenir le feu vert sur la scission d’EDF. En échange de la séparation de ses activités de distribution (Enedis) et de production (le nucléaire), EDF verrait le prix de son électricité d’origine nucléaire (Arenh), qu’elle a obligation de vendre à ses concurrents, revalorisée à 45 euros le mégawattheure (MWh), au lieu des 42 euros actuellement. Une mauvaise nouvelle pour les consommateurs. En achetant leur électricité plus chère, les concurrents d’EDF seraient également obligés de relever leurs prix.

    Pour limiter cette hausse, le gouvernement avait promis en contrepartie aux concurrents d’EDF de relever le plafond de l’accès régulé à l’Arenh de 100 à 150 TWh. De quoi leur faire regagner par le volume ce qu’ils auraient perdu par le prix.

    Mais patatras ! L’exécutif a, selon nos informations, l’intention de faire machine arrière. Le prix de l’Arenh pourrait bien rester à son niveau d’aujourd’hui. Mais auquel cas, son plafond demeurera lui aussi identique. Or, dans ce cas, les concurrents d’EDF seront obligés de se rabattre pour leurs achats sur ce qu’on appelle le marché de gros, une sorte de bourse de l’électricité, où les prix sont généralement plus chers. Achetant leur électricité plus chère, ils seront également obligés de la revendre à leurs clients plus chère.

    L’effet pervers est que les tarifs régulés d’EDF étant eux-mêmes corrélés à ces prix, tout le monde sera au final perdant. Les 8 millions de clients des fournisseurs alternatifs, comme les 25 millions d’abonnés aux tarifs régulés.

    Cette manœuvre permet à EDF d’être gagnante financièrement, en limitant à ses concurrents l’accès à son énergie nucléaire. Mais pourquoi le gouvernement favorise-t-il ainsi l’opérateur historique ? « Il faut absolument sauver le soldat EDF, confie une source proche du dossier. L’entreprise est plombée par une dette nette de 37 milliards d’euros. Et tant pis si ce sont les particuliers qui trinquent. » Après le 20 novembre, date limite pour que les alternatifs puissent déposer leurs demandes d’achats d’Arenh, il sera de toute façon trop tard. Le gouvernement ne sera plus en mesure de prendre l’arrêté lui autorisant à relever ce fameux plafond. »

    http://www.contre-info.com/electricite-vers-une-nouvelle-hausse-des-prix-de-35-a-4-au-1er-janvier-2020#more-59431

  • Fusion des régions : au lieu d’alléger les dépenses, elle a fait augmenter le budget de plusieurs dizaines de millions d’€

    Encore un exemple de réforme à la petite semaine de la part du gouvernement Hollande. Les promesses d’économies se transforment en gouffre financier sans apporter quoi que ce soit de supplémentaire aux Français, sinon d’accentuer la centralisation du pouvoir politique…

    Trouvé sur L’Opinion : « Selon le rapport annuel sur les finances locales de la Cour des comptes, la fusion des régions devenue effective début 2016 « a occasionné dans un premier temps des surcoûts importants, notamment en matière de rémunération des personnels et d’indemnités des élus.  » Le congrès de l’association Régions de France se tiendra les 30 septembre et 1er octobre, à Bordeaux.

    Encore une réforme décidée sur un coin de table, sans évaluation en amont ni suivi en aval, qui aura coûté cher alors qu’elle devait apporter économies, simplification et efficacité. Bref, un cas typique de mauvaise politique publique. Les régions sont bien passées de 22 à 12 en métropole (la Corse a un statut particulier), le 1er janvier 2016, malgré un temps de préparation très court. Mais trois ans plus tard, « les gains d’efficience visés (…) restent aujourd’hui limités », euphémise ce mardi la Cour des comptes, dans
    son rapport annuel sur les finances locales.

    A l’époque, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme territoriale, André Vallini, avait brandi l’ambition de réaliser 10 milliards d’euros d’économies à moyen terme. Un chiffrage « au doigt mouillé », reconnaît-il aujourd’hui, soufflé par son directeur de cabinet lors d’une interview. Le haut fonctionnaire avait simplement estimé les économies entre 5 % et 10 %, sur 250 milliards d’euros de dépenses. On en est loin.

    « Bien que la mise en place des “nouvelles régions” se soit déroulée sans incident majeur, les chambres régionales des comptes n’ont constaté que peu de gains d’efficience à l’heure actuelle », déplore la Cour. Hormis quelques économies non chiffrées sur les contrats d’assurance, les dépenses d’énergie, les frais postaux et les télécommunications, l’immobilier ou encore les systèmes d’information, « dans la majorité des cas, les gains d’efficience sont restés limités, faute de réorganisations structurelles importantes ».

    http://www.contre-info.com/fusion-des-regions-au-lieu-dalleger-les-depenses-elle-a-fait-augmenter-le-budget-de-plusieurs-dizaines-de-millions-de#more-59421

  • Allemagne : 40 % des allocations sociales sont versées à des étrangers

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    Au moins 40 % de tous les bénéficiaires d’aides sociales en Allemagne sont des étrangers, ce qui coûte aux contribuables allemands plus de 4 milliards d’euros par mois pour payer la nourriture, l’éducation, les médicaments et le logement de 2,7 étrangers qui ne cotisent pas et résident dans ce pays, selon de nouvelles informations officielles disponibles.

    Selon de nouveaux chiffres publiés par l’Agence fédérale allemande pour l’emploi, trois Syriens en âge de travailler sur quatre vivant en Allemagne sont entièrement ou partiellement soutenus par le système de protection sociale Hartz IV du pays, a rapporté Die Welt.

    En juin 2018, le taux de chômage officiel des Syriens en Allemagne était de 44,2 %, en légère baisse par rapport à l’an dernier (49,6 %). Cependant, comme le souligne le rapport, ce chiffre n’est pas tout à fait exact car les migrants syriens qui suivent des « cours d’intégration » ou des « cours de langue professionnelle » financés par l’État ne sont pas considérés comme des chômeurs, mais plutôt comme des « personnes sous-employées ».

    Ceux qui assistent à ces cours sont également payés un certain montant par le système Hartz IV.

    Les chiffres du rapport sont d’autant plus faussés que les chiffres de Hartz IV n’incluent pas tous les « demandeurs d’asile » arrivés mais pas encore « acceptés » ou « recensés » qui peuvent bénéficier de ces prestations.

    Ces personnes peuvent collecter des fonds à partir du budget de la loi sur les prestations aux demandeurs d’asile et ne sont pas incluses dans les chiffres de Hartz IV.

    Selon les chiffres de l’Office européen des statistiques, près de 900 000 « demandeurs d’asile » dans l’Union européenne attendent toujours que leur demande soit traitée. Près de 44 % de ces  » demandeurs d’asile  » en attente de traitement se trouvent en Allemagne.

    Ainsi, près de 396 000  » demandeurs d’asile  » vivant actuellement en Allemagne perçoivent des prestations en attendant que leur demande soit traitée.

    Suite à une demande d’information du député fédéral d’Alternative for Germany (AfD), René Springer, le rapport fédéral a révélé qu’à ce jour, près de 63,6 % des bénéficiaires de Hartz IV sont des « citoyens allemands ».

    En général, un bénéficiaire de Hartz IV avec une femme et un enfant reçoit environ 1 500 euros par mois en espèces. Au total, le nombre de personnes recevant Hartz IV s’élève à 6,73 millions. Si 40 % de ces bénéficiaires sont des étrangers, cela signifie que 2,7 d’entre eux demandent actuellement des prestations Hartz IV.

    Ainsi, les contribuables allemands productifs dépensent plus de 4 milliards d’euros chaque mois pour nourrir, loger, éduquer et soigner des étrangers non contributeurs.

    D’après ces chiffres, il est tout à fait clair que le grand nombre d’étrangers qui sont venus en Europe et en Allemagne ces dernières années n’a pas contribué à enrichir la société, n’a pas créé de richesse et n’a pas contribué à stimuler l’économie. En fait, ils ont fait tout le contraire.

    René Springer, de l’AfD, a souligné à juste titre que la seule « intégration » qui se produit actuellement est « l’intégration systématique dans les systèmes de protection sociale allemands ».

    Source: Voice of Europe, le 23 septembre 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/24/allemagne-40-des-allocations-sociales-sont-versees-a-des-etrangers/

  • Cette mécanique infernale qui mène les agriculteurs au suicide

    Tabou de la profession, le suicide des agriculteurs est pourtant un véritable fléau. Chaque jour, un agriculteur décide de mettre fin à sa vie.

    Au départ, il n’y a qu’une passion, qu’un héritage familial à chérir. Et puis, malgré les 70 heures de travail hebdomadaires, l’impression de devenir plus comptable qu’agriculteur. De prendre le temps de compter chaque centime qui vous échappe, de parler plus aux banquiers qu’à sa propre famille. Un quotidien qui use, et qui tue. Selon la sécurité sociale agricole (MSA), un paysan se suicide tous les jours. Une réalité taboue longtemps cachée. Aujourd’hui, les langues se délient. Le sujet est même à l’affiche d’un film, « Au nom de la terre », en salle ce mercredi. Deux veuves et un agriculteur ont accepté de nous raconter leur histoire.

    Lire la suite sur Le Parisien

    https://www.tvlibertes.com/actus/cette-mecanique-infernale-qui-mene-les-agriculteurs-au-suicide

  • La Cour des comptes dresse un bilan accablant de la fusion des régions

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    Quatre ans après la fusion des régions, c'est un bilan accablant que publie la Cour des comptes. 

    La Cour des comptes estime que le passage de 22 à 13 régions n'a pas permis de réduire les budgets. Bien au contraire, il y aurait notamment des surcoûts sur la question des salaires des agents. C'est le cas en Occitanie.

    Retrouver toutes les infos sur la vidéo sur : 
  • « Crise de liquidité. Mais où est donc le cadavre ? » L’édito de Charles SANNAT

     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Comme vous le savez, il se passe quelque chose.
    La banque centrale américaine n’est pas obligée d’injecter des centaines de milliards de dollars par hasard.
    Il y a une raison, ou éventuellement, une conjonction de raisons qui montre que le système financier reste d’une fragilité inouïe comme d’ailleurs l’ensemble de notre système « monde » dans la globalité.

    Premier élément le pétrole !

    Comme je vous le rapporte dans cette édition, la production saoudienne de pétrole retrouvera son niveau normal d’ici quelques jours.
    Mais, jusqu’à quand ?
    Car ce que montre cette histoire, c’est que quelques camarades gueux (comme nous par rapport aux grands mamamouchis de ce monde) appelés Houthis ont réussi à faire péter les installations pétrolières du géant saoudien, ce qui a fait péter le marché des dérivés de pétrole en une seconde ou presque.
    Les Saoudiens vont réparer. Fort bien.
    Les Houthis recasseront le tout… puis cela pourra durer longtemps ainsi.
    Si tous les mois, les Saoudiens mettent un mois à réparer le truc cassé le mois d’avant, nous allons avoir un problème durable.
    Nous avons donc comme mèche qui alimente la crise de liquidité et de confiance, cette histoire de dérivés de pétrole.
    Bien évidemment les marchés dérivés même si les montants en jeu sont colossaux, sont censés être des jeux à sommes nulles.
    Ce que je perds, tu le gagnes… certes.
    A ceci près que s’il y a un gros béta (comme le gus de Mitsubishi) qui a joué à la baisse quand il ne fallait pas, on peut se trouver avec une grosse main, une institution, une grande banque qui aurait un énorme trou…
    Du coup, qui dit trou, dit crainte et syndrome Lehmann… personne ne sachant qui a perdu quoi, plus personne ne veut plus prêter à personne.

    Deuxième élément le déficit budgétaire américain

    Tout ceci arrive effectivement à un moment, où la FED a globalement cessé ses rachats d’actifs, donc ses injections.
    Du coup, c’est le marché (censé le faire librement) qui finance le déficit budgétaire de l’État fédéral qui compense allègrement les non-injections de la FED par un énorme déficit qui assèche en partie le marché des liquidités.

    Troisième élément les impôts

    C’est vrai que tout ceci arrive comme le dit la thèse officielle au moment où il faut (comme tous les ans) payer les impôts, et chaque année quand il faut payer les impôts ce n’est pas la FED qui fait le chèque pour chaque contribuable.
    Cela a beau être la thèse officielle, c’est difficilement crédible.

    Quatrième élément le cadavre en décomposition dans une banque

    Cela fait des mois que circulent des rumeurs insistantes de faillite d’une énorme banque dans le monde.
    Tous les regards se portent sur… la Deutsch Bank qui est la nominée à l’Award du bilan bancaire le plus moisi.
    Il se pourrait que la banque allemande particulièrement active sur les marchés des dérivés connaissent quelques déconvenues amplifiées par la forte hausse suivi d’une baisse des cours du pétrole.
    Enfin, l’Allemagne est frappée de plein fouet par la récession industrielle qui pointe le bout de son nez et qui touche en particulier le secteur automobile.
    Et justement, le secteur automobile en Allemagne c’est 50%, oui la moitié, de l’excédent commercial allemand !
    Si le monde entier cesse d’acheter les bagnoles allemande, nous aurions un voisin nettement moins arrogant sur la force de son industrie… profondément « mono secteur ».
    Or nous vivons avec la transition écologique, un changement majeur des usages autour de la voiture qui frappe de plein fouet cette immense industrie chez nos voisins.

    Cinquième élément… les zombies…

    Les zombies, c’est quoi ?
    C’est toutes ces entreprises qui ne sont encore vie que parce que les taux sont négatifs, la dette pas cher et qui vivent de la liquidité abondante.
    Mais la multiplication des faillites récentes et la dernière en date avec Thomas Cook, est un signal faible qui matérialise probablement le fait, que les entreprises zombies sont arrivées en bout de cycle de vie, et qu’elles seront de plus en plus nombreuses à chuter dans cette récession, quand bien même la récession serait « douce ».

    Sixième élément… la confiance !

    Du coup, on boucle la boucle et on en revient à la confiance qui sous-tend tout le système économique.
    Personne ne sachant plus qui est exposé à quoi et qui pourrait perdre combien, les systèmes de refinancement se grippent.
    Les marchés couinent, les craquements se font entendre.

    A quoi s’attendre dans les prochaines semaines ?

    Les autorités monétaires agissent et irrigueront autant que nécessaire.
    Elles viendront pallier les éventuelles faillites si nécessaire pour éviter un risque systémique.
    Elles ne diront rien, et il nous faudra deviner ce qu’il se passe.
    Pourquoi ?
    Parce que quand survient une crise de liquidité une perte de confiance brutale et généralisée de la confiance des agents économiques peut entraîner l’effondrement du système en quelques heures. C’est donc potentiellement cataclysmique.
    Il ne faut pas attendre des autorités une transparence par définition presque impossible.
    La vérité sera connue, mais … plus tard, une fois la crise réglée et dépassée.
    Il va nous falloir naviguer à vue, et prendre des décisions sur des éléments d’informations partiels et des hypothèses de travail.
    Quand on ne sait pas, on applique la stratégie dite du canard de mon pépé !
    On se dirige tranquillement et sans panique vers les abris. Puis on laisse un bout du museau dépasser pour voir ce qu’il se passe et on attend !
    Patrimonialement, on reste dans les grosses banques, on répartit ses avoirs entre les banques, on continue à diversifier son patrimoine et à sur-pondérer les actifs tangibles.
    Bref, en réalité rien de nouveau, si ce n’est que cet épisode de tensions financières permet de rappeler à chacun, que le système financier est fragile, parce qu’en réalité il s’est déjà effondré il y a 10 ans et que depuis, rien n’est plus et ne sera plus jamais comme avant.
    Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vue, voici la vidéo du samedi 21 consacrée à ce sujet. 
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/crise-de-liquidite-mais-ou-est-donc-le.html
  • Les cinglés de Bercy

    Les cinglés de Bercy

    C’est la journée des déséquilibrés (et je ne parle pas de ceux qui cherchent le bar…). Ceux-là sont gratinés.

    A trois mois de Noël (et oui déjà), la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, a signé mardi 24 septembre une charte avec les différents acteurs du secteur. Le texte vise à promouvoir la mixité entre filles et garçons et à lutter contre les préjugés de genre.

    À ses yeux, cette segmentation par genre est plus particulièrement marquée dans les jouets à connotation scientifique, très souvent dédiés aux petits garçons. Conséquence selon elle : les filles se dirigent peu vers les carrières scientifiques !

    «Aujourd’hui, vous avez 10% de femmes qui codent. Cela fait 90% d’hommes qui font les algorithmes de demain».

    Pour y remédier, les signataires de la charte s’engagent à faire évoluer ses jouets pour mieux y intégrer les filles.

    La charte liste 34 engagements, parmi lesquels :

    • «Préférer les formulations “pour faire comme les grands” à “pour faire comme maman” dans le cas d’un kit de ménage».
    • supprimer la catégorisation entre jouets filles et garçons dans les catalogues ou les magasins.
    • privilégier les emballages neutres ou mixtes.
    • Un travail de formation doit également être fait auprès des commerçants pour les sensibiliser sur leur manière d’aborder le client.

    Les brocantes et les sites de revente en ligne n’ont pas fini d’avoir du succès.

    Agnès Pannier-Runacher @AgnesRunacher

    Ce sujet est tout sauf anecdotique : l’égalité femmes-hommes commence avec les jouets. L’enjeu, c’est que les petites filles et les petits garçons puissent s’épanouir et aient le choix de se projeter sur les rôles modèles qui leur permettent de réaliser au mieux leur potentiel. https://twitter.com/agnesrunacher/status/1176496962977325056 

    Agnès Pannier-Runacher
    @AgnesRunacher

    L’imaginaire véhiculé par les #jouets 
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  • Après la CSG, le gouvernement voudrait continuer de dépouiller les seniors !

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    Un senior sur deux a subi l’augmentation de 1,9 % de la CSG (perte moyenne annuelle : 400 €), ne recevant en échange qu’un simple merci de la part d’Emmanuel Macron. Malgré ce mépris, selon les sondages qui valent ce qu’ils valent, nos aînés continuent de plébisciter le chef de l’État et lui permettront sans doute de triompher à nouveau de Marine Le Pen en 2022.

    Or, en l’espace de cinq jours, on vient d’apprendre que le pouvoir médite trois nouveaux mauvais coups envers les seniors. D’abord, on va supprimer l’exonération des charges pour les femmes de ménage, les jardiniers et les services à la personne employés par des personnes âgées de plus de 70 ans et non dépendantes. Le prétexte donné par l’inénarrable porte-parole du gouvernement Mme Ndiaye est risible : employer un jardinier serait abusif. Outre que cette remarque est contestable (faire entretenir son jardin à moindres frais alors qu’on est trop âgé pour le faire soi-même permet de maintenir les seniors chez eux le plus longtemps possible), il suffisait de retirer le jardinage de la liste des métiers dont les charges sont supprimées ! En fait, Mme Ndiaye a pris sciemment cet exemple pour faire passer la pilule auprès des 80 % de Français qui ne vivent pas en pavillon individuel et ne seront pas concernés.

    Quoi qu’il en soit, le coup porté par le pouvoir est terrible pour les finances de nos seniors. Nos aînés qui ne sont pas assez malades pour être assistés tous les jours, mais plus assez valides pour se passer d’aide, devront débourser au minimum trois euros de plus par heure de ménage. En estimant au plus juste à trois heures d’aide ménagère par semaine, un couple de personnes âgées perdra 470 euros par an ! Une nouvelle saignée dont ils auront du mal à se remettre. De plus, être déclaré dépendant par une administration tatillonne est tout sauf une formalité : il faut marcher avec difficulté, voire être incapable de se laver seul pour être reconnu dépendant.

    Outre cette attaque sur les charges, deux autres mesures odieuses sont en préparation : jusque-là, la grande majorité des personnes âgées propriétaires de leur logement et placées en EHPAD étaient exonérées de l’impôt sur les plus-values immobilières pour leur ancienne résidence principale, du moment qu’ils la vendaient dans les deux années qui suivaient leur départ. Ils ne le seront plus ! Or, l’entrée en EHPAD se fait souvent en catastrophe, soit parce qu’une place se libère, soit parce que l’état de la personne âgée s’est brusquement dégradé. Dans la plupart des cas, il est impossible de vendre le logement avant l’entrée en maison de retraite parce qu’il faut du temps pour trouver un acheteur solvable ou parce qu’il faut demander l’autorisation au juge des tutelles.

    Dernier mauvais coup : quand un PEA sera dénoué en rente, celle-ci ne sera plus défiscalisée. En plus de la CSG à 17,2 % qu’on payait dans tous les cas, le contribuable sera taxé au taux de l’impôt sur le revenu, donc le plus souvent à 14 %. Le pire est que le paiement en rente d’un PEA se base sur le capital et les plus-values réalisées. On sera donc taxé sur ses propres économies. Honteux !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/apres-la-csg-le-gouvernement-continue-de-depouiller-les-seniors/