
Voilà Bayrou, KO debout, qui s’égare dans de la sociologie au ras du zinc du comptoir de la buvette de l’assemblée nationale, ergotant sur le confort des boomers et leur irresponsabilité d’avoir laissé des dettes aux jeunes générations. On rêve. Il parle de qui, ce Bayrou en fin de course devenu ventripotent ? Des gens nés de 1936 à 1965 qui ont, pour les premiers, rebâti la France après guerre, qui, avec les seconds, ont travaillé quarante heures et plus par semaine, qui ont bâti les grandes infrastructures, transformé la France rurale en un pays moderne ? Il parle de ceux qui ont construit le Concorde, le TGV, la Caravelle, les grands barrages et les centrales nucléaires, sans ordinateur ? Il parle de ceux qui ont épargné, acheté leurs maisons à l’époque où les crédits immobiliers étaient à 15 % ? Il parle de ceux qui tiennent à bout de bras tout le tissu associatif sportif et culturel du pays et qui donnent souvent largement à leurs enfants et leurs petits enfants, alors qu’ils n’ont, pour la très grande majorité, que des petites retraites ?






