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Notre classe politique est en émoi : elle vient de découvrir nos déficits publics et notre endettement. Tous ceux qui sont aux manettes depuis des décennies donnent désormais des conseils d’économies et de réformes ! Voici ouvert le concours Lépine du déficit : chacun y va de sa solution miracle pour réduire notre dette et nos déficits. Pour la gauche la cause est entendue : il suffit d’augmenter les recettes, de « faire payer les riches » et taxer les superprofits. On connaît la chanson et ses résultats habituels ! Car pour réduire dettes et déficits il faut d’abord arrêter les dépenses nuisibles, au lieu d’augmenter les impôts et les taxes. Mais pour cela il faut disposer d’une ressource rare en France : le courage politique.
Le déficit commercial de la France se creuse dangereusement : 43 milliards d’euros au premier trimestre 2025, contre 38,5 milliards durant la même période de 2024 ; soit une forte augmentation de 10,5 % en un an. Les déficits constatés dans certains secteurs (agriculture, aéronautique) peuvent n’être que conjoncturels ; tandis que d’autres (tels les produits pharmaceutiques) traduisent un réel délabrement de notre économie. Mais le pire est à venir.
La France risque désormais d’emprunter plus cher que l’Italie. Alors que Rome a réduit fortement son déficit public en trois ans, Paris a laissé le sien se creuser, ce qui inquiète les investisseurs.
Le livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs (1), sur les EHPAD, a attiré l'attention du grand public sur la triste fin de vie de nos aînés très souvent handicapés. Le cours de la bourse des profiteurs de la détresse humaine a baissé, les contrôles réglementaires après bien des compromissions se sont faits plus rigoureux. Sur le fond, nous pouvons penser à une légère amélioration du quotidien dans ces mouroirs.
Un de mes amis proches, ancien maire adjoint, durant plus de trente ans, d'une commune de Seine-Saint-Denis habite depuis bientôt deux ans dans une station balnéaire bretonne, dans une "résidence services séniors". À la suite d'un AVC, il est contraint de se déplacer dans un fauteuil roulant.
Cet article vous avait peut-être échappé. Nous vous proposons de le lire ou de le relire.
Cet article a été publié le 31/10/2024.
Les débats à l’Assemblée nationale autour du projet de loi de finances pour 2025 sont de plus en plus intéressants. Tout du moins pour ceux qui veulent bien s’y intéresser ! On commence à y poser des questions que, jusqu’alors, on ne se posait pas vraiment. Comme celle-ci, par exemple : qui sont les créanciers de la France ? En commission des finances de l’Assemblée, le député RN Matthias Renault, qui ne doit pas être complètement bas du front (à sa sortie de l’ENA, en 2015, il a prêté serment comme magistrat de chambre régionale des comptes), a évoqué cette question. Vaste question !
Patrick J. Deneen, professeur de sciences politiques à l’université de Notre Dame et auteur de l’ouvrage influent Why Liberalism Failed, s’est imposé comme l’une des voix les plus critiques à l’égard du paradigme politique qui a émergé après la Seconde Guerre mondiale. Sa thèse centrale est que le libéralisme, loin de garantir une véritable diversité, a imposé un moule idéologique qui subordonne les identités et les traditions à la consommation et à l’efficacité économique.
Une goutte d’eau dans l’océan de fraude qui submerge l’Ukraine. L’entourage proche de Zelensky envoyait chaque mois 50 millions aux Émirats arabes unis, alimentant quelques comptes mafieux avec la très généreuse manne occidentale.
Cette guerre n’est pas seulement un carnage insupportable, elle baigne également dans une criminalité inavouable avec la bénédiction des Occidentaux, pour ne pas dire leur complicité. Et cela, par pure haine de la Russie. Il est vrai qu’on ne peut demander à ceux qui ont voulu cette guerre, d’y mettre fin.
La Chine a pris des mesures contre deux banques de l’Union européenne (UE) en représailles au placement de deux institutions financières chinoises sur une liste de sanctions européennes liées à la Russie, a annoncé le ministre chinois du Commerce, le 13 juillet.
Nous parlions récemment, au RPF de notre inquiétude à voir sombrer le secteur automobile français autrefois florissant, à l’occasion des nombreuses polémiques pour malfaçons qui entachent les voitures actuelles. Coups de frein intempestifs, mauvaise lecture, par les systèmes d’aide à la conduite, des situations particulières, travaux ou centres urbains, airbags défectueux, voyants qui s’allument en permanence, rappels de grandes séries de modèles pour diverses tares de construction, bugs dans les systèmes de gestion informatiques… la réalité est que les normes accumulées par Bruxelles obligent les constructeurs à mettre sur le marché des voitures de plus en plus complexes et logiquement, des édifices technologiques de moins en moins stables, avec une convergence vers ce qui se pratique en aviation avec les machines les plus complexes : autant de temps de maintenance que de temps de vol. Le problème est que le particulier ne peut pas encaisser ce système, il va au travail avec la voiture en question tous les matins et il compte sur sa fiabilité et sa sécurité. Et cela touche aussi bien les derniers modèles thermiques que les modèles électriques, avec des garagistes bien souvent eux mêmes dans l’incapacité de procéder aux réparations. Sachant que dorénavant, le cahier des charges spécialement préparé par les escrologistes ne permet plus d’envisager la mise au point d’un banal moteur thermique et entraînera donc la perte de l’ensemble de ce savoir faire, alors qu’il va rester de nombreux moteurs thermiques indispensables : engins de chantier, de secours, militaires, qui fonctionnent tous au diesel, n’en déplaise aux écologistes, c’est ce que nous avons de mieux pour affronter les pires conditions climatiques et de terrain.