Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 349

  • Les revendications des Gilets Jaunes

    Une « délégation » de Gilets Jaunes a été crée, comprenant huit « communicants officiels », pour « engager une prise de contact sérieuse et nécessaire avec les représentants de l’Etat et de son gouvernement », selon un communiqué publié lundi. Après une consultation sur Facebook, la délégation de Gilets Jaunes a adressé « deux propositions principales » au gouvernement: « revoir à la baisse toutes les taxes » et la « création d’une assemblée citoyenne » afin de discuter de la transition écologique, la « prise en compte de la voix des citoyens », l’amélioration du pouvoir d’achat, etc.

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-revendications-des-gilets-jaunes

  • Abandon de la réforme des institutions : une victoire pour les gilets jaunes

    Abandon de la réforme des institutions : une victoire pour les gilets jaunes

    Lu dans Le Parisien :

    Selon nos informations, une grande partie des sénateurs, de droite, du centre et de la gauche, tous dans l’opposition à Emmanuel Macron, milite pour que ce projet phare du président soit repoussé sine die. […] Baisse du nombre des parlementaires, limitation du cumul des mandats dans le temps, dose de proportionnelle… Déjà reportée en juillet pour cause d’affaire Benalla, cette réforme reste inscrite à l’agenda parlementaire, dès le 19 janvier, à l’Assemblée nationale où il n’est pas question de la reporter – La République en Marche et le MoDem y sont majoritaires -, puis en mars à la Haute assemblée.

    Dans l’entourage du président LR du Sénat, Gérard Larcher, pourtant très opposé à cette réforme, on déclare « être prêt. » Et pourtant, cette posture officielle camoufle chez le sénateur des Yvelines, une profonde inquiétude. Dégradation du climat politique, défiance croissante vis-à-vis des représentants de la République… Une accumulation de nuages qui incite Gérard Larcher à prêter une oreille attentive aux sénateurs. Et notamment aux avertissements des centristes, indispensables aux Républicains pour constituer une majorité.

    Hervé Marseille mais aussi Patrick Kanner, forts des relais MoDem et ex-PS à l’Assemblée et au gouvernement, ne manquent d’ailleurs pas de distiller leurs mises en garde. Marc Fesneau, ministre MoDem en charge des Relations avec le Parlement, depuis un mois et demi, a déjà fait le tour de tous les présidents de groupe du Sénat. « Il a bien entendu nos réticences », insiste un sénateur centriste. Des hésitations répercutées aussi au plus près des parlementaires de la majorité et des cabinets ministériels.

    Le gouvernement voudra-t-il reporter une nouvelle fois cette réforme présentée comme majeure par le candidat Macron ? C’est l’exécutif qui reste le maître de l’ordre du jour parlementaire. Le Sénat n’aurait comme moyen d’action, que l’obstruction – multiplication des amendements… -, ce à quoi se refusent les sénateurs. Ne leur resterait alors, pour exprimer leur opposition, que le refus de voter les mesures pour lesquelles leur accord est constitutionnellement indispensable (procédure parlementaire ou réduction du nombre de sénateurs). « À charge pour l’exécutif de lancer un référendum », lance Bruno Retailleau. Comme un défi.

    https://www.lesalonbeige.fr/abandon-de-la-reforme-des-institutions-une-victoire-pour-les-gilets-jaunes/

  • Des « policiers en colère » appellent leurs collègues à enfiler un gilet jaune

    Ce dimanche, le « Collectif autonome des policiers d’Île-de-France », né après le mouvement des « Policiers en colère », appellent les agents des forces de l’ordre à se mêler aux gilets jaunes. Dans une publication Facebook effectuée dimanche, ils demandent en effet à leurs collègues d’enfiler le fameux accessoire des manifestants et de se prendre en photo de dos, sur leurs lieux de travail ou auprès de leur véhicule.

    http://www.fdesouche.com/1113267-des-policiers-en-colere-appellent-leurs-collegues-a-enfiler-un-gilet-jaune

  • Politique & Eco n° 193 avec Pierre Jovanovic : Gilets jaunes, dette publique, pouvoir des banques

    1. Révolution ou guerre civile : le résultat de la crise financière ?

    – La République du mensonge
    – Le pouvoir exorbitant des banques
    – Le prix du gasoil un prétexte
    – Pourquoi les Français paieraient-ils pour « sauver la planète » ?
    – Non pas la transition écologique mais la dette
    – Une victoire des réseaux alternatifs face à la destruction du territoire
    – Le pire est à venir, augmentations de janvier, prélèvement à la source, hausse des péages
    – L’écologie une très bonne idée fiscale
    – Le quatrième pouvoir n’existe plus !

    2. La Ploutocratie règne en maître

    – Paul Volker, ancien conseiller de Reagan : »la ploutocratie s’est emparée du monde »
    – Madoff, le retour via Groupama et Orange Bank
    – JPMorgan et le stock d’or de la Banque de France
    – Madame Goulard, éphémère ministre de la Défense, architecte du rapprochement JPMorgan / Banque de France
    – JPMorgan et la manipulation des cours, JPMorgan et le don au 93
    – La banque Rothschild se sépare de sa « blanchisseuse »
    – Les stress tests de la BCE défavorables pour les 12 principales banques européennes
    – La Grèce vend ses monuments
    – Blackrock, l’institution financière la plus puissante (et la plus méconnue) du monde
    – France : l’Enarchie en question

    Pierre Jovanovic, « nous sommes à l’aube d’une nouvelle révolution 2.0 »

    https://www.tvlibertes.com/pierre-jovanovic-gilets-jaunes-dette-publique-pouvoir-des-banques
  • Gilets Jaunes Acte 3 : appel à une nouvelle mobilisation samedi sur les Champs-Elysées

    Gilets Jaunes Acte 3 : appel à une nouvelle mobilisation samedi sur les Champs-Elysées

    C’est ici.

    Le régime semble dépassé, même s’il a fait dans la provocation. Christophe Castaner a déclaré samedi soir :

    “nous avons l’habitude de gérer des manifestations de plusieurs centaines de milliers de personnes” et “nous avions prévu les débordements sur les Champs Élysées “.

    Alors, gérer une manifestation de 8 000 personnes, même sur les Champs ?

    Les Champs-Elysées sur lesquels le million de manifestants de La Manif Pour Tous n’avait pas pu pénétrer en 2013… Dès 10 heures, 5000 personnes ont pénétré sur l’avenue malgré l’interdiction de la préfecture. Jusqu’au milieu de l’après-midi, plusieurs feux ont été allumés aux abords de l’Arc de Triomphe. La police a répliqué à plusieurs reprises avec des jets de grenades lacrymogènes et en déclenchant son canon à eau pour disperser la foule, sans succès.

    Devant l’une des barricades près de l’Arc de Triomphe, faite de barrières métalliques de travaux, un «gilet jaune» fait résonner la chanson Les Champs Elysées de Joe Dassin dans son sac, en partie couverte par les bourdonnements incessants de l’hélicoptère de la préfecture de police.

    A 16 heures, malgré l’interpellation de 19 personnes, la mobilisation des gilets jaunes dans la capitale ne semblait pas s’éteindre. Tout autour des Champs Elysées, des barricades improvisées se montent, entassement de barrières métalliques très vite enflammées. En difficulté face à ces groupuscules très nombreux et mobiles, les forces de l’ordre peinent à reprendre le contrôle de la situation.

    Voici Jupiter s’adressant à un lépreux :

  • Gilets Jaunes : "C'est le peuple trahi qui se révolte !"

  • Gilets jaunes, convergence des luttes

    delacroix-la-liberte-guidant-le-peuple-gros-plan-300x300.jpgLe Figaro s’en amusait,  « Il est parfois délicat de manier les citations. Surtout lorsqu’elles proviennent d’un écrivain totalement étranger à sa filiation politique. Benjamin Griveaux en a fait l’expérience la semaine dernière (au micro de France Inter) , en attribuant à l’historien résistant Marc Bloch (1886-1944) des propos de l’écrivain nationaliste Charles Maurras (1868-1952) sur le pays légal et le pays réel.»  Pays légal qui a montré encore une fois le fossé qui le sépare des préoccupations quotidiennes de nos compatriotes à travers  la campagne d’affichage initiée par la ville de Strasbourg,  dirigée par le socialiste Roland Ries. Pour faire le buzz, explique Ouest france, l’affiche en question représente le visage du président américain Donald Trump,  en partie  dissimulée par pentagramme dans lequel figure les douze étoiles de l’emblème européen, et est  ornée du slogan Cette fois je m’inscris, je vote . « Il est normal que Strasbourg, capitale européenne, joue un rôle pour que les citoyens s’inscrivent sur les listes électorales , fait valoir Jean-François Lanneluc, directeur de la communication à la mairie.. L’Europe reste une sorte de modèle à soutenir contre les tentations isolationnistes, que Trump incarne. Quand on voit comment il traite l’Europe… Le message est assumé, on a mesuré les risques, on savait que ça créerait du débat. » Lucide, M Lanneluc précise cependant qu”il «(ne croit pas)  qu’une campagne comme ça fera bouger une voix. » Nous doutons pareillement de l’efficacité  du  clip gouvernemental appelant les Français à voter pour les listes européistes aux élections de mai prochain , en  « affichant les leaders nationalistes italien Matteo Salvini et hongrois Viktor Orban comme repoussoirs. »  Une  initiative qui  « avait conduit le mouvement Générations de Benoît Hamon (ex-PS) à saisir le CSA et la Commission nationale des comptes de campagne. Générations estimait que ces clips étaient des vidéos partisanes de La République En Marche financées sur fonds publics.» M. Hamon n’est certainement pas le seul à le penser. 

    Fonds publics, pour parler clair, qui sont tout simplement  l’argent de notre travail, de nos impôts  dont l’utilisation est plus que jamais contestée par nos compatriotes. Français  qui peuvent aussi s’émouvoir à juste titre de la manière dont ce gouvernement, comme les précédents,  vend  les bijoux de familles payés par des générations de contribuables –  barrages, autoroutes, aéroports…-  à des groupes étrangers   qui pratiquent comme à chaque fois une privatisation des bénéfices et   une nationalisation des pertes. La Cour des comptes vient  d’ailleurs d'épingler la cession de de l’aéroport de Toulouse-Blagnac , outil stratégique de l’Etat,  à une société chinoise;   un dossier en tout état de cause  très mal bouclé  par Emmanuel Macron quand il était ministre  de l’Economie de François Hollande.

    Un sondage BVA pour RTL, publié ce matin, la veille du rassemblement des gilets jaunes demain à Paris, confirme en tout cas que le ras-le-bol,  le cri d’alarme et de désespoir, la révolte populaire qui s’expriment au travers de ce mouvement, trouvent un vaste écho chez les Français.  46% des sondés approuvent leur mode d’action - ce qui est déjà beaucoup à la lumière du matraquage médiatique pointant les débordements parfois observés -, mais plus de sept Français sur dix (72%) se reconnaissent dans les revendications des gilets jaunes, notamment les employés et ouvriers (78%), les personnes vivant en province (à 74% contre 61% pour les personnes vivant en Ile-de-France) ou en zone rurale (77%). Les personnes peu diplômées et celles qui déclarent avoir des difficultés financières à la fin du mois soutiennent le mouvement à 83% et 88% (…). Les résultats du baromètre montrent que les sympathisants de gauche (61%) - abstraction faite du PS -  de Debout la France (75%) et du Rassemblement National (67%), approuvent le mode d’action des gilets jaunes. Les sympathisants socialistes et Les Républicains le rejettent à 63% et 57%. » 

    Le blogue  Les crises a relayé la lettre de Jean-Claude Michéa sur le mouvement des gilets jaunes, philosophe socialiste (anticapitaliste) qui n’est pas à proprement parlé de notre paroisse, mais un  sociologue  aux vues profondes, pourfendeur de la gauche libérale-libertaire. Ses analyses recoupent  souvent celles d’un autre antilibéral de choc mais  de droite  comme  Patrick Buisson. Michéa est  comme il se doit détesté par les bas de plafond de l’ultra gauche, et autres antifas qu’il décrit comme   des gardes rouges au service du capital. 

    Michéa estime  que les gilets jaunes  sont «  les premiers à avoir compris que le vrai problème, c’était (…)  la mise en œuvre systématique, depuis maintenant 40 ans, du programme libéral par les successifs gouvernements de gauche et de droite, (qui)  a progressivement transformé leur village ou leur quartier en désert médical, dépourvu du moindre commerce de première nécessité, et où la première entreprise encore capable de leur offrir un vague emploi mal rémunéré se trouve désormais à des dizaines de kilomètres (…). Ce  n’est donc évidemment pas la voiture en tant que telle – comme  signe  de leur prétendue intégration dans le monde de la consommation (…) – que les gilets jaunes défendent aujourd’hui. C’est simplement que leur voiture diesel achetée d’occasion (et que la Commission européenne essaye déjà de leur enlever en inventant sans cesse de nouvelles normes de  contrôle technique ) représente leur ultime possibilité de survivre, c’est-à-dire d’avoir encore un toit, un emploi et de quoi se nourrir, eux et leur famille, dans le système capitaliste tel qu’il est devenu, et tel qu’il profite de plus en plus aux gagnants de la mondialisation. Et dire que c’est d’abord cette gauche kérosène – celle qui navigue d’aéroport en aéroport pour porter dans les universités du monde entier (et dans tous les  Festival de Cannes) la bonne parole écologique  et  associative  qui ose leur faire la leçon sur ce point !»

    Jean Claude Michéa termine son propos par un avertissement qu’il est là aussi loisible d’entendre :  « si le mouvement des gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur (ou s’il conservait, comme c’est toujours le cas, le soutien de la grande majorité de la population)», la macronie  « n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses  antifas   (…) pour le discréditer par tous les moyens, où l’orienter vers des impasses politiques suicidaires (…). Mais même si ce courageux mouvement se voyait provisoirement brisé par le PMA – le Parti des médias et de l’argent (…) ; cela voudra dire, au pire, qu’il n’est qu’une répétition générale et le début d’un long combat à venir. Car la colère de ceux d’en bas (soutenus, je dois à nouveau le marteler, par 75 % de la population – et donc logiquement stigmatisé, à ce titre, par 95 % des chiens de garde médiatiques) ne retombera plus, tout simplement parce que ceux d’en bas n’en peuvent plus et ne veulent plus. Le peuple est donc définitivement en marche ! Et à moins d’en élire un autre (selon le vœu d’Éric Fassin, cet agent d’influence particulièrement actif de la trop célèbre French American Foundation), il n’est pas près de rentrer dans le rang. Que les Versaillais de gauche et de droite (pour reprendre la formule des proscrits de la Commune réfugiés à Londres) se le tiennent pour dit ! » Un discours de gauche authentique,   que Bruno Gollnisch qui partage une double ascendance communarde et versaillaise ,  est aussi   parfaitement en situation de comprendre… d”autant qu’il valide en partie celui porté par l’opposition nationale depuis des décennies. C’est aussi cela la convergence des luttes…

    https://gollnisch.com/2018/11/23/gilets-jaunes-convergence-des-luttes/

  • Castaner ministre de la chienlit

    6a00d8341c715453ef022ad3c269ad200b-320wi.jpgPar deux fois, ce 24 novembre, le ministre de l'Intérieur Castaner est intervenu, prétendant faire le point, communiquant sur les manifestations gérées par son incompétence et ses services. Ses propos n'ont nullement contribué ni à calmer le jeu, ni même à impressionner quiconque. On apprenait, en effet, dès le lendemain que les Gilets jaunes s'apprêtent à réchauffer leur plat pour le samedi suivant, 1er décembre, tout en maintenant leur mobilisation au long de la semaine à venir.

    Manifestement les contre-vérités proférées par ce vieux politicien recyclé, bobo méridional à la barbe molle, n'ont convaincu personne, pas même le parti communiste.

    Mensonge et imposture, en effet, que d'invoquer l'absence d'organisateurs, ni donc d'interlocuteurs, au sein de la contestation. Les journaux et les médias depuis 10 jours ont su trouver Mmes Jacline Mouraud et Priscilla Ludovsky, porte-parole raisonnant et s'exprimant aussi bien, ma foi, que n'importe quel élu de la République en marche. Les panthères roses du Renseignement territorial ex-RG sont même parvenues à identifier dans un rapport les 8 personnes qui dirigent le mouvement. Si un seul de ces citoyens côtoyait de près ou de loin les tentacules hideux et terrifiants de l'ultra droite, nul ne doute que cela se saurait.

    Mensonge et diffamation, trop facile, que d'imputer à ce qu'on appelle l'extrême droite cf.Précision de dernière minute)[1] la responsabilité des débordements, le noyautage du mouvement et le détournement récupérateur de la contestation.

    Mensonge et hypocrisie, que de mettre en cause 200 ou 300 personnes que l'on affirme, en milieu de journée, connues des services de police. Le lendemain matin, on apprend que 103 seulement ont été gardées à vue, la majorité d'entre elles en fin de journée.

    Mensonge et aveuglement, que de n'avoir ni vu, ni voulu voir le seul groupe de casseurs structurés. Bien reconnaissables pourtant, vêtus de noir, équipés, organisés, préparés pour l'émeute, ils s'étaient infiltrés dans une manifestation d'intention pacifique. On les appelle black blocs. Leur intervention contre-nature correspond au soutien explicite de l'extrême gauche, du PCF comme des mélenchonistes. L'opération tente de préparer, d'ailleurs, le détournement vers des solutions fiscalistes[2] contraires au but initial.

    Mensonge et incompétence que d'évaluer avec une telle précision ridicule à 106 301, exactement, le nombre de Français descendus dans la rue revêtus de la fameuse tenue des automobilistes accidentés. Au-delà du troisième chiffre significatif, aucun esprit tant soit peu scientifique ne saurait le prendre au sérieux. On s'intéressera plus au recensement officiel des points de rassemblements qu'il comptabilise 1 619 : ne marchandons pas, disons 1 600. Et j'y perds, comme dit l'autre. Cela fait quand même un nombre énorme, en très petit recul par rapport à celui avancé le 17 novembre, en dépit d'une nouvelle semaine d'intimidation.

    Mensonge et amateurisme que de limiter au choix entre fromage et dessert, Champ de Mars ou Champs Élysées, les lieux possibles, traditionnels et, ajoutons : visibles, pour un rassemblement et un défilé à Paris. L'Opéra et les grands boulevards étant pris par l'honorable protestation contre les violences faites aux femmes, restaient La République, Bastille, Nation, Montparnasse, Denfert Rochereau, la place d'Italie, les Invalides, et j'en oublie.

    Or, la courbe du mensonge et de son efficacité se révèle moins linéaire que ne le croyaient les propagandistes totalitaires d'autrefois et, à leur suite, Castaner leur triste imitateur en pâte à modeler. Dans un premier temps certes on fait accepter la fable d'autant mieux qu'elle taille large. Mais au-delà d'une certaine grosseur, le doute s'empare, et l'absurde devient invraisemblable.

    Le ministre devient clown..
    Certains finissent même par l'accuser de complicité.
    Sa démission ferait sauter un fusible. Ne croyons pas trop à ce dénoument heureux.

    JG Malliarakis  

    Pour soutenir L'Insolent et souscrire un abonnement payant cliquer sur ce lien.

    Apostilles

    [1] Au fil des heures se sont légèrement dégonflées les affirmations, lancées par Castaner lors de son point de presse de 12h30, imputant les violences à "l'ultra droite", – un élément de langage récent, mensonger en lui-même, et que personne n'a encore défini. On a commencé, peut-être au fil des arrestations et des contrôles d'identité, qui démentent à l'évidence cette thèse du "ministre de la Chienlit", à parler de la présence d'éléments d'ultradroite et d'ultragauche. Nos informations établissent au contraire que, sur peut-être 300 militants politiques présents sur le terrain, parmi les 8 000 manifestants [au moins] il y avait environ 30 isolés, adhérents anciens ou actuels, de groupes dits "d'extrême droite". Personne n'a repéré sur les Champs Élysées les militants identitaires annoncés. En revanche les caméras ont zoomé sur un [unique] drapeau cher aux traditionalistes et sur une [redoutable] fleur de lys. Plus discrets mais organisés, et beaucoup plus nombreux, les black blocs n'intéressaient pas les chaînes de télévision. Ce sont eux qui ont commis les plus spectaculaires dégâts.
    [2] cf. article de L'Insolent "Non aux solutions fiscalistes"

    https://www.insolent.fr/

  • "Violences" à Paris, un seul responsable : le gouvernement et sa politique au service du mondialisme

  • La mauvaise méthode qui discrédite la conversion énergétique

    gasoline-175122_960_720-845x475.jpg

    Toute cette agitation politico-médiatique qui grossit autour du mouvement des gilets jaunes devient véritablement exaspérante. Les prises de position à l’égard de cette révolte des moins favorisés d’une classe moyenne, passablement écrasée de taxes et d’impôts depuis des lustres, sont en train de devenir insupportables parce qu’elles sont injustes pour trois raisons.

    1) L’attitude mutique de Macron à son égard est, une fois de plus, une marque de mépris. Ce comportement se manifeste comme la marque dominante d’un Président qui semble vouloir agir selon son bon vouloir en oubliant qu’il est au service de la nation, et que la nation n’est pas au sien.

    2) Le gouvernement, dont on voit bien qu’il commence à paniquer face à la persistance des blocages, se montre maladroitement menaçant, ce qu’il ne fait jamais lorsqu’il a affaire à des manifestants « professionnels » dont les actes entraînent des phénomènes collatéraux, souvent bien plus graves. Cette conduite pourrait avoir de graves conséquences que nul ne peut prédire.

    3) Le pouvoir essaie désormais de minimiser les vraies raisons de leur colère et tentent de faire passer ces manifestants et leur révolte pour ce qu’ils ne sont pas.

    Ces gens qui osent braver les intimidations du pouvoir, le froid et les intempéries d’un climat hivernal paraissent vouloir s’imposer. Et leurs concitoyens, qui bien que sympathisants dans leur grande majorité et bienveillants à leur égard, commencent à moins accepter les perturbations qu’ils subissent. Désormais, ils sont légitimés à réclamer plus d’équité dans la répartition des contributions.

    Osons affirmer que les gilets jaunes ne sont nullement contre la transition énergétique dont ils savent, comme le reste de la population française, qu’elle est une mesure de survie pour les générations futures et pour la planète tout entière. Ils sont néanmoins en désaccord absolu sur la méthode employée pour contrevenir au risque majeur que le réchauffement fait peser sur le monde. La taxation les touche de plein fouet, et avec un impact qu’aucune autre catégorie de citoyens n’endure aussi fortement.

    Nul besoin d’être savant pour considérer qu’il y aurait bien d’autres moyens plus efficaces et plus juste d’agir en ciblant les causes réelles du déséquilibre climatique. Qui nous dit qu’il ne nous sera pas reproché, dans quinze ou vingt ans, d’avoir utilisé des voitures électriques dont on ne saura pas comment se protéger des effets néfastes des batteries au lithium (comme on nous reproche, après nous y avoir incités, à faire usage des moteur diesel) ?

    Pourquoi le kérosène n’est-il pas concerné par les mesures fiscales qui fâchent ? Sans doute parce que cela fâcherait les puissants lobbies du transport aérien. Pourquoi l’énorme trafic maritime n’est-il pas lui-même concerné ? Les lobbies des transports encore, appuyés par les syndicats patronaux de l’industrie et de la distribution.

    Il n’est pas superflu de rappeler que 16 pays seulement – sur les 223 participants à la COP21 – appliquent ses recommandations, et la France ne fait pas partie de ces bons élèves. C’est sans doute la raison pour laquelle notre gouvernement du « nouveau monde » n’a rien trouvé de mieux que de créer la taxe dite carbone. Ce faisant, il donne l’illusion d’agir contre les atteintes au climat. Quand Macron prend l’avion pour rallier Bruxelles, et quels que soient ses objectifs là-bas, il ne donne pas le bon exemple et ne concourt pas à améliorer la situation.

    Serait-il impensable, au bout du compte, que la taxe carbone et ses mesures accompagnatrices ne soient destinées qu’à donner des gages de bonne volonté écologique et de rigueur budgétaire en vue du respect des normes européennes ?

    Jean-Jacques Fifre

    http://www.bvoltaire.fr/la-mauvaise-methode-qui-discredite-la-conversion-energetique/