
économie et finance - Page 346
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Les dirigeants de l’UE augmentés à plus de 20 000 euros par mois
Comme l’a révélé un article de Yahoo finances, les salaires et pensions de l’UE ont été augmentés rétroactivement à partir du 1er juillet 2018 et juste à temps pour Noël.
L’augmentation du coût de la vie signifie que Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, gagnera désormais environ 32 700 euros par mois, soit 550 euros de plus qu’auparavant. La Commission Européenne a déclaré que l’augmentation de 1,5 % est une augmentation du coût de la vie, équivalant à 6 600 euros par an.Les salaires mensuels des chefs de l’UE Jean-Claude Juncker et Donald Tusk sont maintenant proches du salaire annuel moyen des salariés britanniques.Les 22 autres commissaires reçoivent 440 euros supplémentaires par mois, ce qui porte leur salaire mensuel à environ 26 630 euros. Avec la hausse, les hauts fonctionnaires de l’UE qui dirigent les différents services de la Commission reçoivent pour la première fois plus de 20 000 euros par mois.C’est le cas de Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE pour Brexit, et de Martin Selmayr, secrétaire général de la Commission, qui a été appelé à démissionner par le Parlement européen la semaine dernière à la suite d’un scandale de népotisme.En se basant sur le coût de la vie en Belgique et au Luxembourg, ainsi que sur les salaires des bureaucrates d’autres pays de l’UE, l’agence statistique de l’UE calcule les augmentations salariales annuelles pour les commissaires européens.Les fonctionnaires de l’UE paient moins d’impôt européen sur les revenus que les taux plus élevés de l’impôt sur le revenu en Belgique et au Luxembourg.Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré :« Compte tenu du taux d’inflation annuel de 2,1 % à Bruxelles et à Luxembourg, où travaillent plus de 80 % des fonctionnaires de l’UE, l’augmentation nominale de 1,5 % entraînera une réduction effective de 0,6 % des salaires en termes de pouvoir d’achat ».En fait, il dit qu’il n’y a pas d’augmentation cette année.Gilets Jaunes ce n’étais pas à Paris qu’il fallait manifester.© Christian Larnet pour Dreuz.info. -
Gilets Jaunes, RIC, Attentat qui tombe à pic...
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Rien n'est vraiment réglé
Au lendemain du Ve acte du mouvement des Gilets jaunes, ce 16 décembre, le Journal du Dimanche s'interroge "Pourquoi tout n'est pas réglé" titre en gros la première page. Et de l'illustrer d'une photo du chef de l'État. Le quatrième personnage de la république, Richard Ferrand, un homme qui inspire confiance, président de l'Assemblée nationale, l'a pourtant assuré : "L’engagement du Président sera tenu, il n’y aura pas de carabistouille !"
Devant un si beau langage et un si fort témoignage, pourquoi et comment oserait-on manifester la moindre incertitude, par nature régressive [1]?
On parle certes d'une mise à l'écart du Premier ministre. Mais, malgré le caractère formellement parlementaire du régime chacun pense que seul le président compte pour quelque chose.
Celui-ci, de mois en mois, parvient encore à descendre dans les sondages, mais il demeure en place.
Partons d'abord de ce constat : le slogan le plus populaire dans les rangs des manifestants aura consisté, pendant six semaines, entre deux Marseillaise beuglées à déchirer les oreilles les plus tolérantes, à crier bien fort Macron démission. En supposant la sincérité de cette scansion, la revendication n’a pas abouti.
Remarquons aussi l'ambiguïté et/ou la complication des concessions présidentielles du 10 décembre. Elles se voulaient franches et simples. Mais par exemple l'augmentation de 100 euros, nets de charges du salaire minimum se révèle adossée à un dispositif d'aide sociale qui ne concerne pas tous les bénéficiaires supposés. Cette seule annonce nourrit de longues pages polémiques. Idem pour la prime de fin d'année suggérée aux entreprises.
Si l'on entre dans le détail on peut aussi se demander comment les logiciels du fisc et de l'Urssaf pourront intégrer véritablement de telles dérogations. Ceci souligne une fois de plus qu'en France, tant que l'on n'aura pas supprimé l'intermédiaire répartiteur de la sécurité sociale, tant qu'on n'aura pas liquidé ses monopoles assurantiels et redonné toute sa valeur au salaire direct, tant qu’on n’aura pas supprimé ce mécanisme monstrueux et hybride fiscalo-social appelé CSG, nous crèverons d’assistanat arbitraire.
Le pays va aborder l’année 2019 avec des promesses de réformes macroniennes qui ne pourront plus être tenues. Elles avaient assuré sinon le succès, du moins le coup de pouce grâce auquel le candidat dégagiste qui les portait en 2017 s’était trouvé au second tour et se vit hissé sur le pavois.
Reconnaissons certes qu’il a bénéficié alors de la fragilité de ses adversaires. et qu’il capitalise aujourd'hui encore les ravages du deuxième tour.
On ne peut pas non plus lui imputer le mécanisme spoliateur de la retraite par répartition : ce système remonte à la charte du travail de 1941 et s'est étendu pendant les 35 années qui ont suivi sous les IVe et Ve républiques, au détriment de l'épargne des classes moyennes.
Non certes l'enfant Macron n'était pas né quand le communiste Croizat tenta d'imposer en 1946 une sécurité sociale universelle, ni quand, quelques mois, plus tard les gouvernements crépusculaires du tripartisme, démocrates chrétiens en tête, en ont permis l'éclatement en mille petits monopoles différents. Puis sont venues d'autres erreurs gravissimes comme l'institution de la CSG par Rocard et son aggravation par le catastrophique plan Juppé.
Certains espéraient, et une partie de l'électorat, 24 % des votants du premier tour, a cru, ou voulu croire que le quinquennat du nouveau monde rétablirait un peu plus de bon sens, un peu plus de libertés, un peu moins de fiscalisme, un peu moins d'étatisme.
Non seulement la crise récente a dissipé cette illusion, mais on va bientôt mesurer combien la sortie de crise va tendre à renforcer tous les mécanismes pervers du système.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] "Incertitude, ô mes délices / Vous et moi nous nous en allons /Comme s’en vont les écrevisses, / À reculons, à reculons." écrivait Guillaume Apollinaire en 1911.
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Gilets jaunes : l'analyse du Parti de la France sur la dernière journée d'actions...
Au lendemain d'un acte V marqué par un net étiolement du mouvement en partie dû à une certaine lassitude, mais surtout au sens des responsabilités de la majorité des Gilets jaunes qui veulent le rapport de force mais pas le chaos et au refus de l'OPA lancé par l'extrême gauche, il est temps de dresser, du point de vue politique et national qui est le nôtre, un bilan de ces cinq semaines de mobilisation.Les points positifs- Le réveil du peuple français. Cette France oubliée, silencieuse, cette France majoritaire et pourtant marginalisée par les pseudo-élites, cette France « périphérique », ce pays réel s'est levé, a crié sa colère et hurlé son ras-le-bol. Cette France assommée de taxes, étranglée par les carcans administratifs punitifs, bâillonnée dans son expression et méprisée par les chapeaux à plumes de Paris, cette France en première ligne de toutes les crises et confrontée, au quotidien, aux méfaits de l'immigration et du mondialisme s'est levée et, désormais, quel que soit l'avenir des Gilets jaunes en tant que tel, ne se couchera plus.
- Les quelques mesurettes d’annulation des hausses (taxe sur le carburant et CSG pour les retraités les plus modestes) et la vraie fausse hausse du SMIC de 100 euros arrachées au gouvernement. Ce qui est pris n'est plus à prendre même si tout cela peine à être mis en œuvre et aura un prix (10 milliards d'euros) qui sera prélevé dans la poche du contribuable, ce qui revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul.
- Le recul du gouvernement. Les Gilets jaunes ont eu raison de l'arrogance macronienne et des certitudes du petit prince de l'Élysée contraint de renoncer à ses projets flamboyants et désormais durablement atteint sur le plan intérieur comme sur les scènes internationales et européennes.
- L’affaiblissement du pouvoir. Tout ce qui entame le Système est bon à prendre. Il est aujourd'hui ébranlé. Ses bases ont vacillé. Ses murs sont lézardés. L'édifice tout entier est fragilisé. Même les revendications bric-à-brac sur la démocratie participative et directe vont dans le sens de l'épuisement du régime. À noter toutefois que le référendum citoyen cher à Mélenchon (tout comme ses jurys du même métal, véritables soviets à peine modernisés), largement revendiqué par les Gilets jaunes ce samedi, n'est pas de même nature que notre référendum d'initiative populaire que nous réclamons depuis des décennies.
- La mise en évidence de l’incapacité de la soi-disant puissance publique à maintenir l'ordre durablement et dans un même temps sur l'ensemble du territoire. En espérant – sans trop y croire cependant – que l’alerte aura été entendue pour que, demain, lorsque pour une raison ou pour une autre la racaille envahira massivement les rues de nos villes, les forces de l’ordre soient en mesure de faire face.
Les points négatifs- L'inorganisation du mouvement facteur d'erratisme stratégique, d’inconstance revendicative, d’inaptitude au développement au-delà de sa base initiale, d'absence totale de rigueur, de confrontation de circonstances avec les forces de l'ordre et de débordements contre productifs.
- La remise en selle de la France Insoumise qui, même si elle ne semble pas pour le moment en profiter sur le plan électoral, a, jouant de l'inexpérience des manifestants, engrangé sur le terrain ; la porte ouverte aux manœuvres trotskistes (omniprésents sur les ronds points à partir du 1er décembre) ; le retour des communistes (le PC s'est largement mobilisé dans les Hauts de France et en Occitanie ou à Marseille et Toulouse où la CGT et les « comités de lutte » squattaient et orientaient samedi le cortège) ; le glissement vers les revendications syndicales au nom de la « convergence des luttes », glissement sensible dans les slogans et la sémantique (récupération de la CGT et de Sud).
- Les effets induits sur l’économie, sur la croissance, sur les commerces (principalement impacté le petit commerce avec, si l'on en croit le Président de la Confédération des Commerçants de France, une baisse de 40 % à 70 % du chiffre d’affaires selon les zones, cela en pleine période de Noël, sans même parler des saccages et pillages de la racaille), sur le tourisme, sur l'emploi saisonnier et à terme sur l'emploi tout court, qui vont à l'encontre de l’intérêt du pays et du peuple, singulièrement des classes moyennes.
Il ne nous appartient pas de dire aux Gilets jaunes ce que doit ou peut-être la suite de leur mouvement. Les débats citoyens organisés en mairies qui risquent fort de se résumer à un psychodrame généralisé ne sauraient constituer l'horizon indépassable de la lutte du peuple surtout quand celui-ci, tout en soutenant les revendications légitimes, se garde bien, dans son immense majorité de participer aux mobilisations. L'effet de loupe des chaînes infos ne durera, quant à lui, qu'un temps. La politique ne pourra, dans ces conditions, que reprendre ses droits.C'est, en effet, par le combat politique et seulement par lui que se fera le relèvement de notre Nation. Le Parti de la France se devra d'être au rendez-vous. -
Politique & Éco n°196 – Charles Gave : »Autrefois, les élites se tenaient obligées, par honneur, de s’occuper des plus déshérités… »
L’économiste Charles Gave revient sur les causes du mouvement des Gilets Jaunes, explique comment la dette est devenue insupportable, propose plusieurs solutions pour sortir de l’ornière et montre pourquoi l’Italie peut faire voler l’UE en éclats. -
CSG : pourquoi les retraités devront payer… avant d’être remboursés
Les systèmes informatiques des 35 caisses de retraite doivent intégrer une quatrième tranche avec le nouveau barème de la CSG. Malgré l’annulation de la hausse de la CSG annoncée par Emmanuel Macron, les retraités percevant moins de 2000 € devront continuer à payer le taux fort. Ils seront remboursés au plus tard le 1er juillet 2019.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? La maxime des Shadoks s’applique à merveilles à l’annulation de la hausse de la CSG (Contribution sociale généralisée) pour une partie des retraités. Tout paraissait pourtant, simple, il y a une semaine, lors de l’allocution d’Emmanuel Macron. « Pour ceux qui touchent moins de 2 000 € par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de CSG subie cette année (NDLR : à 8,3 % au lieu de 6,6 %). L’effort qui leur a été demandé était trop important et il n’était pas juste », avait lancé le président de la République à la télévision.
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Finances hors-sol, autoroutes vers l’enfer
C’est tellement énorme que c’est à se demander si ils ne le font pas exprès. Gilles Le Gendre, ci-devant président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, en remplacement du très controversé mutualiste socialiste Richard Ferrand (recasé au perchoir), s’est livré à une déclaration qui ne va pas arranger la cote de désamour de LREM. Sur l’antenne de la chaîne Public Sénat, invité de l’émission Territoires d’info, cet ex giscardien a tenté d’expliquer les réformes fiscales en cours du gouvernement. Elles auraient souffert d’un manque de pédagogie en direction des sans dents et autres Français trop abrutis pour comprendre les phares de la pensée de la Macronie . Au nombre des erreurs «dont nous portons tous la responsabilité, moi y compris,» explique-t-il, «c’est le fait d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques dans les mesures de pouvoir d’achat. » Subtilité et intelligence machiavéliques pour manipuler les foules qui poussent aujourd’hui LREM à espérer un liste de gilets jaunes aux européennes, afin d’affaiblir mécaniquement le score du RN en tête dans les intentions de vote. Et ce, sur la foi d’un sondage Ipsos commandé par LREM, paru dans Le JDD, qui indique qu’une telle liste permettrait au parti macroniste de recoller à l’opposition nationale en terme de suffrages. Invité avant-hier de l’émission Dimanche en Politique sur France 3, Richard Ferrand l’a dit clairement : « qu’ils (les gilets jaunes, NDLR) s’organisent, qu’ils fassent une plateforme de propositions et qu’ils aillent aux élections européennes, par exemple (sic) puisque c’est la prochaine échéance.» Outre les efforts de l’animateur/ millionaire/de gauche Cyril Hanouna pour être leur porte-parole raisonnable, et à part le botté Françis Lalanne qui a annoncé le lancement d’une liste « gilets jaunes », peut-on croire que le voeu de LREM sera entendu? Il parait assez difficile de l’affirmer. Les gilets jaunes mènent une lutte, une action transversale. Ils refusent par principe, et c’est là ce qui fait aussi leur force, de s’organiser en parti classique, il est douteux qu’ils puissent tomber dans le piège grossier de ceux qui veulent les faire rentrer dans le rang, les diviser, les soumettre, les embrigader.
Quel est d’ailleurs encore le poids de la parole des membres de la majorité présidentielle auprès des Français d’en bas, périphériques, périurbains, tant méprisés par les élites… avant de se rappeler à leur bon souvenir en réaffirmant de manière bruyante qu’ils étaient encore le peuple souverain majoritaire, chez eux en France ? Un nouveau sondage Odoxa pour France Inter, l’Express et la presse régionale pointe lui aussi la dégringolade du président de la république et du Premier ministre. Leurs cotes de popularité chutent de cinq points en un mois, pour s’établir respectivement à 27 % et 31 %, leur plus bas niveau depuis le début du quinquennat. Emmanuel Macron est toujours perçu comme le «président des riches» par 74% des personnes interrogées (+3) et seulement 33% des sondés (-16 points ! ) pensent désormais qu’il est «compétent», contre 67% d’une opinion inverse… C’est dans ce climat de dissidence avec l’oligarchie mondialiste que l’inénarrable Richard Ferrand exige que les gilets jaunes quittent les rond-points, tandis que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner appelait hier à la fin de la mobilisation.
Cela a plutôt eu pour effet d’attiser la colère des plus radicaux qui, hier, ont mis le feu à la gare du péage Vinci à Bandol (Var) qu’ils occupaient et dont ils avaient été plusieurs fois délogés par les forces de l’ordre. Une action qui est peut-être aussi la réponse de certains gilets jaunes au groupe Vinci qui venait d’annoncer son intention de faire payer, en les identifiant via ses caméras de surveillance, les automobilistes « qui n’ont pas pu s’acquitter de leur péage ». En effet, les sociétés d’autoroutes auraient accès au fichier des plaques d’immatriculation du ministère de l’Intérieur si l’on en croit France Info, rapporte également RT. Dans le contexte actuel, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a jugé aujourd’hui que ce voeu de Vinci était «très incongru».
Incongru? Oui, mais pas autant que le vol dont ont été victimes les Français avec la privatisation des autoroutes, politique de vente d’équipements payés par des générations de contribuables – barrages, autoroutes, aéroports…- à des groupes étrangers, qui ne se dément pas sous le règne de l’ex employé de la banque Rothschild.
Cette décision calamiteuse de privatiser les sociétés d’autoroute qui appartenaient à l’Etat - à l’exception de Cofiroute - , pour le plus grand plaisir des banquiers d’affaires qui sont passés à la caisse pour toucher de juteuses commissions, fut prise en 2006 par Jacques Chirac et son Premier ministre Dominique de Villepin. Elle a eu pour conséquence immédiate, rappelle Bruno Gollnisch, une flambée des tarifs pour les usagers, une situation dénoncée par la Cour des comptes en juillet 2013 et tout récemment par l’autorité gouvernementale (dont l’avis ne pèse donc pas???) en charge du contrôle des concessions autoroutières. Augmentations du ticket de péage au bénéfice exclusif (ce qui n’était pas la règle avant la privatisation) des actionnaires des groupes Abertis, Bouygues, Eiffage, Vinci…
Depuis cette date, les dividendes versés aux actionnaires ont été multipliés par dix , et ce sont environ 1,5 milliard de bénéfices qui ont été distribués au détriment des caisses de l’Etat. Un cas d’école en quelque sorte de l’absence de patriotisme économique de nos élites, ou à tout le moins, ce qui revient d’ailleurs au même, de leur impossibilité de se projeter dans le long terme d’une nation, préférant brader une activité autoroutière rentable pour l’Etat pour des recettes beaucoup plus faibles mais immédiates.
Alors ministre de l’Economie de François Hollande, Emmanuel Macron avait signé en 2015 un accord avec les sociétés d’autoroutes qui prévoyait notamment un allongement de la durée de concession et des hausses de tarifs s’étalant entre 2019 et 2023; tarifs qui se sont envolés significativement en 2017 puis de nouveau, depuis février dernier, de plus 0,87% à plus 2,04%. Mais pourquoi s’arrêter de taxer les automobilistes vaches à lait, pourquoi freiner le dépouillement de de nos Biens nationaux? Allant au devant des exigences de Bruxelles, il est désormais prévu la création d’une agence qui devrait regrouper à terme nos routes nationales, afin de faciliter leur privatisation…
Marine Le Pen le disait en 2014 et son propos est plus actuel que jamais: « Les Français ont déjà payé les autoroutes ! Je pense qu’il faudrait renationaliser les sociétés d’autoroutes. Les Français ont été victimes d’une très grave escroquerie. C’est monsieur de Villepin qui est à l’origine de cela… Les Français ont payé les autoroutes et, à partir du moment où elles devenaient rentables, elles ont été privatisées ! N’est pas merveilleux comme système ? C’est la communautarisation des coûts et des risques et la privatisation des profits et de la rentabilité! » Et bien oui, nos compatriotes en ont marre! Marre de cette caste qui joue systématiquement, par lâcheté, résignation, aveuglement ou, pire encore, par idéologie parfaitement assumée, contre les intérêts de la France et des Français.
https://gollnisch.com/2018/12/18/finances-hors-sol-autoroutes-vers-lenfer/
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Un proche de Macron financé par Moscou ?
On découvre cela dans le Point :
Un mois avant son limogeage, le gendarme de réserve a reçu sur son compte 294 000 euros de la part d’un oligarque russe, une somme qui fait tiquer Tracfin. Le salarié d’En marche !, mis en examen dans l’affaire Alexandre Benalla, est dans le collimateur. Vincent Crase, 45 ans, gendarme de réserve exclu depuis sa mise en cause le 19 juillet dans l’interpellation d’un manifestant place de la Contrescarpe, surveillait l’accès au palais de l’Élysée avec les policiers de la direction de l’ordre public et de la circulation et les gendarmes de la compagnie de sécurité de la présidence de la République. Mais l’ambitieux Vincent Crase ne se contente pas de son statut d’employé. Il a également créé Mars conseil, une PME de conciergerie de luxe chargée de fournir des prestations à des gens fortunés, comme un chauffeur ou du personnel de sécurité. Une société sans grande activité jusqu’à son limogeage de l’Élysée et d’En marche ! en juillet.
Pourtant, un mois avant, Mars conseil signe un contrat de 294 000 euros avec Iskander Makhmudov pour la protection de l’oligarque russe et celle de ses enfants. Makhmudov est l’un des actionnaires de Kalashnikov, la célèbre marque de fusil-mitrailleur, et considéré comme un proche de Vladimir Poutine. Forbes le classe au 22e rang des fortunes russes. Des médias étrangers le présentent comme un mafieux bien qu’il n’ait fait l’objet d’aucune condamnation en Europe à ce jour. Virée en juin sur le compte en banque de Vincent Crase, la somme a fait tiquer Tracfin, l’organisme anti-blanchiment de capitaux du ministère de l’Économie et des Finances.
https://www.lesalonbeige.fr/un-proche-de-macron-finance-par-moscou/
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Gilets jaunes : le mouvement perd du terrain mais gagne en maturité
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
La mobilisation est restée très forte samedi dernier pour l’acte V des Gilets jaunes, malgré les intempéries et les sournoises pressions du pouvoir pour empêcher les gens de manifester.Si à Paris la participation était en baisse, la pression ne s’est pas relâchée dans les grandes villes de province. L’impressionnant dispositif policier dans le quartier de l’Élysée avait été reconduit à l’identique et les Gilets jaunes se sont une nouvelle fois approprié les Champs-Élysées. Le rassemblement devant l’Opéra a permis de mettre en avant des revendications plus politiques, comme le RIC, le recours au référendum d’initiative citoyenne, la lutte contre le terrorisme islamique ou le rejet du pacte de Marrakech.
Les débordements semblent avoir été moins nombreux ?Quelques affrontements ont eu lieu aux Halles et vers l’Opéra, mais contrairement au 8 décembre, les grands magasins gardés par des CRS sont restés ouverts. A noter que la journaliste Nadège Abderrazak de RT France a été blessée par une poignée de porte, qui a priori ne lui était pas destinée. A ce propos, vingt-quatre photographes et journalistes ont porté plainte contre les forces de l’ordre pour des violences commises le 8 décembre : parmi eux Yann Foreix du Parisien, victime d’une balle de défense LBD 40 tirée à 2 mètres, Eric Dessons du Journal du Dimanche frappé par une matraque télescopique pour l’empêcher de photographier, ou encore Véronique de Viguerie du Washington Post qui s’est vue confisquer son matériel de protection : un casque et un masque à gaz ! L’Union des photographes professionnels, le Syndicat national des journalistes et Reporters sans Frontières se sont constitués partie civile dans ces actions en justice.
Et quelles ont été les réactions à l’acte V des Gilets jaunes ?
Le pouvoir tablait sur un affadissement du mouvement, avec la complicité de responsables politiques comme Laurent Wauquiez ou Alain Juppé qui ont ouvertement appelé à cesser le mouvement. Même Philippe Poutou du Nouveau Parti Anticapitaliste a préféré rejoindre la manifestation de soutien aux sans-papiers, plutôt que de soutenir les Gilets jaunes. Il est vrai que les dégradations des 1er et du 8 décembre ont fait désordre, ce qui laisse à penser que les casseurs ont peut-être été les meilleurs alliés du pouvoir. A noter la prise de position très fantaisiste de Jacques Noyer, ancien évêque d’Amiens qui a été jusqu’à dire que les Gilets jaunes ne méritaient pas de fêter Noël !
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Edition Spéciale Gilets Jaunes – Journal du 17 décembre 2018
Société / Gilets jaunes : le bras de fer se poursuit
Après cinq samedis de mobilisations, des répressions fortes et divers chantages de l’exécutif, le mouvement baisse de régime… En région, la mobilisation se maintient davantage, malgré les coups de pression du pouvoir qui espère voir poindre la fin du casse-tête.
Société / Le RIC : quésako ?
Il s’est imposé dans le débat et dans la liste des mesures réclamées par les gilets jaunes, le référendum d’initiative citoyenne. De quoi s’agit-il? Est-ce une demande réaliste ? Réponse dans cette édition.
Social / Smic et primes d’activité, la goutte d’eau qui plombe
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/edition-speciale-gilets-jaunes-journal-du-17-decembre-2018?is_wppwa=true