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économie et finance - Page 423

  • Impôt sur le revenu : l’éditorialiste Nicolas Beytout rejoint Jean-Marie Le Pen !

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    L’influent éditorialiste Nicolas Beytout, fondateur du quotidien l’Opinion, propose ce que Jean-Marie Le Pen n’avait eu de cesse de réclamer jusqu’à sa dernière campagne présidentielle, en 2007 : la suppression de l’impôt sur le revenu !Alléluia ! Dans un éditorial intitulé « Pour une justice fiscale, supprimons l’impôt sur le revenu », Nicolas Beytout écrit :

    « Puisque rien ne semble trop ambitieux pour Emmanuel Macron, puisque la réforme promise de la taxe d’habitation touchera non plus 80 % mais 100 % des Français, et puisque c’est la CSG qui pourrait à terme remplacer cet impôt local réputé injuste et obsolète, alors il faut que le chef de l’Etat aille plus loin dans la réforme et s’attaque à la mère de toutes les inégalités fiscales: l’impôt sur le revenu.

    C’est le ministère des Finances qui l’annonce: il n’y a plus que quatre Français sur dix pour payer l’impôt sur le revenu. Les autres – près de 60 % des Français ! - ne paient rien et, pour certains, reçoivent même de l’argent de l’Etat.

    Le lien contributif entre les citoyens et l’Etat n’a plus aucune signification. Et la progressivité de l’impôt sur le revenu, censée être la clef de la justice fiscale, n’est plus qu’un mythe.

    Il faut donc regarder les faits avec lucidité: cet outil fiscal historique est désormais tellement déformé qu’il en est devenu profondément injuste. Et moins il y aura de payeurs, plus ce déséquilibre sera difficile à supporter. »

    A croire que, dans ce domaine comme dans bien d’autres, Jean-Marie Le Pen n’a eu pour principal tort que d’avoir raison trop tôt.

    https://fr.novopress.info/

  • L'énorme erreur politique de Macron Bonaparte

    6a00d83451619c69e201b8d296eb5c970c-800wi.jpgJean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires, dont le prochain ouvrage, Macron Bonaparte, paraîtra à la rentrée prochaine, est interrogé dans 20 Minutes :

    "Comprenez-vous les critiques de Pierre de Villiers, adressées la semaine dernière à l’encontre d’Emmanuel Macron ?

    Les critiques ne sont pas nouvelles, cela fait des années que le chef d’état-major des armées se bat pour une augmentation du budget de la Défense. L’annonce de la restriction budgétaire a donc suscité une surprise assez forte du côté des armées, ainsi que de celui du chef d’état-major Pierre de Villiers.

    Que pensez-vous du recadrage public du président de la République ?

    Il faut d’abord savoir que la première réaction de Pierre de Villiers, certes excessive, avait eu lieu à huis clos, lors de la Commission de la Défense à l’Assemblée nationale. Mais il y a eu une fuite, et toute la presse a rapporté ses propos. Je pense que le recadrage public est une énorme erreur politique de la part d’Emmanuel MacronEn une minute, il s’est mis la communauté militaire à dos pour cinq ans. D’autant que ça fait longtemps que le pouvoir politique en demande beaucoup aux armées.

    Est-il fréquent qu’il y ait des tensions entre l’Armée et l’Elysée ?

    Sur le fond, ce n’est pas nouveau dans la Vème République, il y a souvent eu des tensions entre l’état-major et le gouvernement. Cependant, c’est sur la forme que c’est inédit : d’habitude, ça se règle en petit comité, ou du moins en réunion privée. Là, c’était clairement une volonté de l’Elysée, de faire une démonstration d’autorité, voire d’autoritarisme selon le point de vue. De plus, le président de la République sape aussi l’autorité de sa ministre des Armées, Florence Parly, dont la voix n’existe pas aujourd’hui.

    La promesse de ramener le budget de la Défense à 2 % du PIB d’ici 2025 est-elle encore crédible ?

    Les promesses sont effectivement mirobolantes. Emmanuel Macron ne compte pas réduire les effectifs, et on ne sait pas exactement où vont se faire les coupes budgétaires. Ce sera très difficile à réaliser en tout cas, il faudrait franchir de grandes étapes tous les ans : pour passer le budget de la Défense à 2 % du PIB d’ici 2025, il faudrait l’augmenter de deux milliards chaque année pendant huit ans. En sachant qu’on ne l’a jamais augmenté de plus de 600 millions en un an sur les dernières décennies.

    L’augmentation du budget de la Défense est une nécessité selon vous ?

    Le budget de la Défense est un sujet important, mais en prenant du recul, l’Armée ne garantit pas à elle seule la souveraineté d’un pays. La souveraineté budgétaire est certainement au moins aussi importante que la souveraineté militaire. Il faut donc que le président fasse des choix, qu’il arbitre, mais sans pour autant mettre une balle dans la tête de son chef des armées.

    Si Pierre de Villiers venait à être démis de ses fonctions, comment pensez-vous que la décision serait appréciée ?

    Il y a une forte culture militaire en France. Les Français aiment leurs militaires et sont attachés à leur Armée. Je ne pense pas que cela puisse être bien perçu dans l’opinion. Je répète que pour moi, ce recadrage médiatique est une faute politique majeure."

    Vous pouvez soutenir le général de Villiers en signant notre pétition adressée au Premier ministre.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le défilé du 14 Juillet ne saurait masquer l’état de délabrement de notre armée de l’air

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    L’acteur de théâtre Macron compte faire le beau avec Trump pour le 14 Juillet en lui présentant quelques échantillons de nos forces armées. Mais le rapport présenté à la commission des finances de l’Assemblée nationale le 28 mars 2017 par le député Cornut-Gentille décrit dramatiquement ce qu’il en est quant à l’insuffisance et la vétusté des capacités françaises de transport aérien.

    Macron, malgré ses singeries au bout d’un filin pour être héliporté sur un sous-marin nucléaire, brille pour la communication mais ne passe pas du tout, en réalité, dans le milieu militaire. Macron est un technocrate bancaire allergique au militaire sans aucune conviction patriotique. Macron parle de 2 % du PIB en 2025 pour le budget de la Défense alors qu’il faudrait de façon urgente 3 % du PIB demain matin. Le budget représente aujourd’hui environ 1,6 % du PIB.

    La réalité, c’est que jamais l’effort de Défense n’a été aussi faible depuis plus d’un demi-siècle. Trois exemples illustrent la situation : aucun des avions ravitailleurs, qui ont pourtant plus de cinquante ans, n’a été remplacé ; plus de 50 % des hélicoptères sont indisponibles (par manque d’argent, effort est fait sur les OPEX, mais il n’y a pas assez d’hélicoptères pour l’entraînement en France) ; 15 % des militaires ne reçoivent toujours pas le montant exact de leurs rémunérations plus de six ans après la mise en place du nouveau système informatique LOUVOIS ( LOgiciel Unique à VOcation Interarmées de la Solde).

    La liste exhaustive de nos faiblesses en matière de transport aérien stratégique est trop longue. Selon la Cour des comptes, la France ne peut couvrir au mieux qu’un quart de ses besoins stratégiques. En 2013, année de fortes sollicitations, la capacité est tombée à 7,4 %. L’armée de l’air dispose, par exemple, de deux A340, 22,5 ans d’âge moyen, trois A310, 30,6 ans d’âge moyen, onze C-135 et trois KC-135 (ravitaillement en vol ou 25 tonnes de fret), âge moyen classifié dépassant les cinquante ans. D’où le recours permanent aux flottes étrangères, principalement américaines, notamment pour le soutien OPEX. Il est fait recours aussi d’une façon occulte – ce qui représente un abandon de souveraineté – à plusieurs types d’avion loués à prix d’or à la Russie, à l’Ukraine ou aux États-Unis tels que les Antonov An-124 (100 tonnes), les Boeing 747 de l’US Air Force (70 tonnes) et les Iliouchine II-76 (35 tonnes).
     
    En matière de transport aérien tactique, les chiffres sont aussi critiques et lamentables, suite à une usure avancée. Les C-160 Transall, malgré les efforts des mécaniciens de l’armée de l’air, sont à bout de souffle. Il ne restait que 21 Transall C-160disponibles fin 2016. Le taux de disponibilité de la flotte des C-130, qui était de 72 % en 2011, a chuté en 2016 à 22,5 %. Quant aux CASA, l’acquisition de nouveaux appareils n’a pas permis d’enrayer la baisse du taux de disponibilité, situation préoccupante qui souligne l’hétérogénéité du parc.

    L’A400M dont parlent continuellement les médias a pris un retard considérable suite à de sérieux problèmes techniques. Il faudra attendre au moins 2025 pour disposer des cinquante appareils prévus. Il est loin, le temps du général De Gaulle où la France avait un taux de budget de la Défense de 5,1 % du PIB ! Quarante ans de décadence avec l’UMPS et Macron, Hollande bis, continue sur le même chemin…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les Républicains et le Parti socialiste risquent la faillite

    6a00d83451619c69e201b8d296e7cb970c-800wi.jpgC'est le contre-coup de la débâcle électorale. Pour éviter ce scénario, la solution est de louer ou vendre leur patrimoine immobilier. LR hésite encore quant au sort de son siège, situé rue de Vaugirard à Paris et dont l'acquisition avait plombé ses finances. Le PS, lui, est sur le point de faire son choix : selon son trésorier Jean-François Débat, "l'hypothèse de mettre en location le siège de la rue de Solférino, à Paris (un hôtel particulier de 3000 mètres carrés), n'est pas retenue, car elle ne nous permettrait pas de faire face au choc financier qui s'annonce". Le PS va passer de 25 millions à 7 millions d’euros de subventions publiques annuelles. 

    Mais pour Jean-François Débat :

    "Un parti ne meurt jamais de ses finances. Il meurt de l’absence de message et de perspective."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Eudes Baufreton : « La situation est catastrophique et les impôts vont être, une fois de plus, augmentés ! »

    Eudes Beaufreton revient sur l’intervention du Premier ministre devant le Parlement, et l’augmentation des impôts qui se profile une fois de plus.

    Selon lui, le gouvernement fait face à présent à la réalité, une réalité qu’Emmanuel Macron, en tant qu’ancien ministre de l’Économie, ne pouvait pas ignorer. Au gouvernement, certains semblent prendre conscience de la nécessité de réduire des dépenses, mais sauront-ils mener des réformes structurelles et non homéopathiques ? La France compte, par exemple, 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne !

    On ne parle depuis deux jours que des annonces d’Édouard Philippe devant le Parlement.
    Il a notamment annoncé que la hausse de la CSG se ferait bien.
    En revanche, il faudra du temps pour mettre en place la baisse de la taxe d’habitation.
    Il annonce également de nouveaux impôts concernant le diesel et les cigarettes.
    Que faut-il penser de tout cela ?
    Est-ce que c’est une manière pour Emmanuel Macron de reculer par rapport à ce qu’il avait promis pendant sa campagne ?

    Je crois qu’Emmanuel Macron fait désormais face à la réalité.
    On sort des promesses de campagne.
    La situation du pays est catastrophique.
    Je rappelle quand même qu’Emmanuel Macron était ministre du Budget et conseiller économique de François Hollande. Il ne peut donc pas faire comme s’il découvrait la situation.
    La réalité nous montre que la situation est catastrophique, alors qu’on nous expliquait qu’on pourrait faire des réductions en compensant.
    Nous avons la réponse.
    Les impôts vont une fois de plus être augmentés. Pour la réduction, on verra plus tard.
    Dans tous les cas, c’est le sens du discours d’Édouard Philippe lors de son intervention à l’Assemblée nationale.

    Avec beaucoup de promesses pendant la campagne et finalement une hausse des impôts, nous avons l’impression de revivre 2012.
    Quelle pourrait être pour vous, Contribuables associés, la solution pour baisser le déficit et réguler tous ces problèmes de dépenses ?

    Peu de solutions s’offrent à nous.
    Il faut mener des réformes structurelles, tout le monde les connait.
    Hier, je participais aux états généraux de la dépense publique organisés par le ministre du Budget, Gérald Darmanin. Le premier Président de la Cour des comptes, Didier Migaud, y participait également. Il dresse un bilan remarquable.
    La Cour des comptes fait un travail remarquable, je tiens à le saluer.
    C’est le bon sens que l’on partage chez Contribuables associés depuis des années.
    Le ministre semble vouloir mener un certain nombre de réformes.
    La seule interrogation est de savoir s’il aura la marge de manœuvre suffisante de la part de Matignon et de l’Élysée.
    Je l’ai entendu dire des choses positives, notamment sur la réduction des effectifs de la fonction publique.
    Nous avons besoin d’une véritable radiothérapie et non pas d’homéopathie.
    Supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en 5 ans, ce n’est absolument pas à la hauteur des objectifs à atteindre.
    Je rappelle que l’une étude menée par Contribuables associés indique que nous avons aujourd’hui en France 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne.
    Sans tomber dans l’extrême, si on faisait seulement la moitié du chemin, on pourrait économiser 50 milliards d’euros par an.
    C’est dire qu’il y a des enjeux qui passent par des réformes et que celle-ci pour le moment me paraît plus être une réforme homéopathique que structurelle.

    Finalement, de bons élans sont au gouvernement, mais vous craignez encore qu’on continue sur le même chemin ?

    Au sein du gouvernement, je ne sais pas.
    Pour le moment, je n’ai rencontré que Gérald Darmanin.
    J’ai fait des demandes d’audiences auprès d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe.
    En tous les cas, la prise de conscience de ce que Contribuables associés dénonce depuis sa création il y a 27 ans va au-delà de la Cour des comptes.
    Nous avons enfin l’impression de partager le même constat, ce qui est déjà une étape non négligeable.
    Il est certain que Gérald Darmanin, ministre du Budget, souhaite aller dans le sens de la réduction des dépenses.
    Il l’a dit à plusieurs reprises hier.
    Maintenant, entre le dire et le faire, il y a une marge.
    Jusque-là, avec les hommes politiques, on a vu jusqu’où cette marge peut nous amener…

    http://www.bvoltaire.fr/situation-catastrophique-impots-etre-de-plus-augmentes/

  • Politique & éco n°138 avec François Lepère : “Comment l’Etat vous fait les poches”

  • Que sont « les ambassadeurs thématiques » ?

    Ségolène Royal a été nommée ambassadrice des pôles... Elle n'est pas seule à être "ambassadrice".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Fraude à la Sécu : l’immigration n’est pas une chance pour la France !

    50045-une-securite-social.jpg

    Derrière ces trafics, ce sont les contribuables français qui vont être sollicités pour éponger ces malversations.

    D’abord, une précision : l’allocation adulte handicapé est un minima social versé aux personnes souffrant d’un handicap. Elle est cogérée par les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées) et par la CAF (caisse d’allocations familiales). C’est dire combien cette indemnité est essentielle à ceux que le sort n’a pas favorisés. C’est dire, aussi, combien une escroquerie touchant une telle infirmité est particulièrement abjecte.

    Mercredi, à Toulouse, un trio de fraudeurs présumés a été mis en examen et écroué. C’est un contrôle de routine qui a permis de découvrir la supercherie. Début janvier 2017, un couple de ressortissants algériens est intercepté par les douaniers à l’aéroport de Toulouse en possession de faux documents dans le cadre d’une fraude aux prestations sociales. Sur eux, une trentaine de fausses identités.

    Au cours de leur audition devant les enquêteurs de la police aux frontières (PAF), les suspects ont admis que ces documents leur ont été fournis par un compatriote basé en Algérie. Les policiers de la PAF de Toulouse, poursuivant leur enquête, découvrent que cet homme est le cerveau présumé d’une vaste escroquerie. Faux documents à l’appui et présentant une trentaine de fausses identités, il aurait réussi à obtenir le versement d’allocations d’adulte handicapé s’élevant chacune à environ 800 euros par mois.

    D’après Europe 1:

    « L’organisateur attitré de cette fraude percevait à lui seul une dizaine d’allocations de ce type. Il en aurait également fait bénéficier une quinzaine d’autres personnes, dont la plupart étaient des étrangers en situation irrégulière. L’argent était versé sur des comptes bancaires ouverts en ligne grâce aux faux papiers. Les suspects auraient ainsi déposé des dossiers et obtenu des allocations dans une dizaine de départements du sud de la France.

    Le suspect interpellé lundi à Marseille était accompagné de deux complices présumés. À l’issue de leur garde à vue, les trois hommes ont été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée », « faux et usage de faux » et « obtention frauduleuse de prestations sociales ». Les magistrats les ont placés en détention provisoire, en attendant leur procès. L’enquête se poursuit pour identifier tous les bénéficiaires de cette escroquerie depuis un an. Le préjudice est estimé à environ 200.000 euros.

    C’est loin d’être la première fois qu’une escroquerie à la Sécurité sociale est commise. Ainsi, en mai 2016, d’après L’Indépendant, deux médecins dont un Algérien et leur secrétaire médicale avaient été mis en examen. La CPAM avait été alertée par un nombre anormalement élevé d’actes médicaux pratiqués dans le cabinet. « Le seuil maximal est de 70 patients par jour », avait expliqué le procureur adjoint de la République, mais là, cette équipe arrivait jusqu’à 130 patients par jour, et 23 visites à domicile ». Toujours d’après le magistrat, « cette fine équipe avait d’ailleurs un énorme succès dans le quartier ». Durant les deux seules années sur lesquelles la Caisse a pu remonter, le préjudice est estimé à 550.000 euros. Les trois supposés escrocs avaient été laissés libres sous contrôle judiciaire en attendant le jugement.

    Il est évident que les tromperies sont d’autant plus faciles que les auteurs possèdent des antennes ou bénéficient de ramifications à l’étranger, car comment, par exemple, dans un pays du Maghreb, aller enquêter sur place ?

    Derrière ces trafics, ce sont les contribuables français qui vont être sollicités pour éponger ces malversations.

    http://www.bvoltaire.fr/fraude-a-secu-limmigration-nest-chance-france/

  • La Grèce face à l'injustice européenne.

    La Grèce ne fait plus beaucoup parler d'elle, comme si, après sa reddition d'il y a deux ans, elle était définitivement condamnée à toujours céder et obéir aux oukases de ses créanciers et de l'Union européenne : sa résistance serait ainsi définitivement brisée et c'est la Gauche radicale, devenue social-démocrate, qui est chargée de la sale besogne dont elle s'acquitte avec une grande (sinon bonne) conscience et une belle constance. Relisez les discours de M. Tsipras du début des années 2010 et, même, du début de l'été 2015, alors que le référendum grec faisait trembler tout l'édifice mal construit de la zone euro-monnaie unique qui ne s'avérait alors forte que de sa violence sociale : discours qui pouvaient se qualifier de « résistance » parce qu'ils semblaient vraiment l'incarner face aux décisions des banquiers et de la troïka UE-BCE-FMI, bras armé de la fameuse « gouvernance » en Europe des 28. C'était un autre temps, révolu et déjà oublié...

    Ainsi, après plus d'une douzaine d'épisodes de baisses des pensions de retraite et des salaires, en particulier du public « captif » des fonctionnaires, la Grèce reçoit quelques secours de l'Eurogroupe sous la forme du déblocage de quelques milliards d'euros qui, en définitive, ne profiteront jamais aux Grecs ni à l'économie du pays, comme le reconnaît le quotidien libéral L'Opinion dans son édition du lundi 10 juillet : « Le conseil d'administration du Mécanisme européen de stabilité (MES), est (…) convenu vendredi de débloquer ce lundi une somme de 7,7 milliards d'euros. Les Grecs ne garderont pas l'argent longtemps : 6,9 milliards sont, en effet, destinés au service de la dette, c'est-à-dire à rembourser les créanciers. Et 800 autres millions à régler des arriérés de paiements. » En somme, pas un euro pour les Grecs eux-mêmes : ni pour investir dans des secteurs d'avenir, ni pour soutenir des entreprises en difficulté, ni pour soulager les misères contemporaines des habitants les moins aisés... Où est l'Europe sociale là-dedans ? Où est la simple justice sociale, celle qu'évoquait déjà en son temps le roi Louis XVI sans être vraiment entendu par les bourgeois d'argent de l'époque dont le règne né de la Révolution se poursuit aujourd'hui sans beaucoup d'entrave... 

    Mais, en parlant de justice, l'Union européenne ne respecte même pas celle-ci au sens juridique du terme, comme le signale sans insister beaucoup L'Opinion : « L'affaire a donné lieu à un bras de fer inattendu. L'Espagne, appuyée par l'Italie, a menacé un temps de bloquer l'opération si Athènes n'abandonnait pas les poursuites judiciaires engagées contre trois fonctionnaires européens chargés de mettre de l'ordre dans le fond de privatisation grec. Suite à une opération contestée, ils se sont trouvés impliqués dans un procès. Le gouvernement grec a dû en conséquence clore le dossier pour toucher l'aide européenne. » En fait, les trois fonctionnaires, un Espagnol, un Italien et un Slovaque, qui étaient chargés de conseiller l'Agence grecque des privatisations, sont accusés de véritables irrégularités au détriment de l’État grec : en somme, une affaire de corruption assez classique mais qui, au lieu d'être condamnée par l'Union européenne et les États dont sont issus les trois fonctionnaires soupçonnés, a donné lieu à un chantage de l'Italie et de l'Espagne ! Ainsi, « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », comme le rappelait déjà en son temps Jean de La Fontaine. D'ailleurs, pourquoi cette discrétion des médias français alors que ceux-ci, en d'autres temps (pas si lointains), ont fait leurs gros titres et leurs choux gras de quelques centaines de milliers d'euros « détournés » ou mal utilisés par quelques hommes politiques moins riches, en définitive, que ces trois experts européens peu scrupuleux ?

    Quant au fait que la Cour suprême grecque ait, le 29 juin dernier, renoncé à toute poursuite envers les trois suspects, elle montre à l'envi que, quand il s'agit des intérêts des « importants » d'Europe, la simple justice et la séparation des pouvoirs, dont il nous est complaisamment dit dans les manuels d'éducation civique qu'elle est une des conditions fondamentales de toute démocratie digne de ce nom, n'existent plus, tout simplement. Mais qui le dira, le dénoncera ? Pas les européistes, semble-t-il : les entendez-vous ?... Mais les royalistes, eux, n'auront pas cette timidité, même si, là aussi, ils se sentent bien seuls à évoquer et à vouloir défendre la justice, qu'elle soit « légale » (le terme « légitime », ici, serait plus approprié) ou sociale.

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Code du travail : Eric Zemmour dénonce « une soumission à l’idéologie libérale »

     La réforme du Code du travail, explique Eric Zemmour sur RTL, est, pour Emmanuel Macron et Edouard Philippe, « la mère de toutes les batailles, la réforme emblématique de tout le quinquennat ». Mais « deux précautions valent mieux qu’une, ironise-t-il. Non seulement le pouvoir passe par la procédure accélérée des ordonnances, mais en plus il opère pendant l’été et les vacances des Français. » En fait, cette réforme constitue à ses yeux « la revanche de la loi El Khomri qui devait s’appeler initialement loi Macron ».

    « Les communicants officiels, relayés par les grands médias, ne cessent de nous rabâcher que cette réforme est l’instrument essentiel au service de l’emploi, l’arme absolue contre le chômage », et « ce message prolonge la doxa dominante qui règne depuis des années dans les milieux patronaux et technocratiques ».« Mais la vérité oblige à dire que rien n’est sûr », ajoute Eric Zemmour pour lequel, en réalité, « cette réforme était devenue le symbole trop longtemps attendu d’une France irréformable aux yeux de Bruxelles et de Berlin ».

    Pour Zemmour, l’objectif principal de la réforme du Code du travail « n’est pas économique mais idéologique, et même psychologique » :

    « C’est moins la lutte contre le chômage qui est visée que la transformation de la société française. »

    Il s’agit de « se conformer à l’idéologie qui règne en Europe et d’y soumettre enfin une France étatiste et corporatiste, une idéologie libérale, qui privilégie l’individu sur les corps intermédiaires, et le travailleur indépendant sur le salarié, l’idée selon laquelle chacun doit devenir l’entrepreneur de sa propre vie ».

    « Cette idéologie libérale et individualiste, poursuit Zemmour, imprégnait la campagne d’Emmanuel Macron et a suscité l’enthousiasme de ceux qui ont voté pour lui au premier tour. Mais ceux-ci ne sont pas la majorité de la population. » Dans un récent sondage, rappelle-t-il, « les Français estimaient à plus de 60 % que l’islam radical était le sujet majeur de préoccupation, loin, très loin des 36 % qui plaçaient le chômage en tête de leurs priorités ». Voilà « deux façons opposées de voir le monde » et « deux France opposées qui se regardent de travers »…