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économie et finance - Page 424

  • LE FUTUR AVION DE COMBAT D’UNE EUROPE PUISSANCE FRANCO-ALLEMANDE

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Sous l’impulsion de Paris et Berlin, Dassault Aviation et Airbus ont scellé, le mercredi 25 avril, un partenariat afin de donner un successeur, en 2040, au Rafale, à l’Eurofighter et au Gripen suédois. Au salon aéronautique de Berlin, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a pu affirmer : « Les deux entreprises veulent s’assurer que l’Europe conserve sa souveraineté sur ses futurs systèmes d’armes. » Il faut espérer que la préférence européenne pourra enfin jouer en matière d’armement.

    Le SCAF (Système de combat de l’avion futur) est un système de systèmes, associant un avion de combat de nouvelle génération capable de concurrencer le F-35américain – en moins cher -, des drones volant en essaim, un centre de commandement, des missiles de croisière, des satellites de télécoms sécurisés et des relais au sol.

    Dassault devrait être le leader du futur avion de combat en raison de son expérience et de son savoir-faire. L’avion franco-allemand aura une seule version avec des spécificités pour le porte-avions Charles-de-Gaulle et pour l’OTAN. Quant à Airbus, il pilotera le programme du futur drone de surveillance européen, baptisé Eurodrone. Pour connaître le succès, il ne faut pas des politiques irresponsables, mais un leader, du pragmatisme et l’efficacité industrielle. Pas question, selon Tom Enders, le président exécutif d’Airbus, de revivre « le cauchemar de l’A400M » ou celui du NH90, qui a davantage de versions que de clients.

    En septembre 2016, il avait déjà été décidé – ce qui était tout un symbole – que le prochain fusil de l’armée française serait… allemand et qu’il remplacerait le célèbre FAMAS fabriqué à Saint-Étienne. Le fabricant allemand Heckler & Koch avait, en effet, pu faire une proposition très compétitive de 200 millions d’euros pour 102.000 fusils d’assaut. Le fusil HK 416F est la Rolls des fusils d’assaut, la meilleure arme au monde pour équiper l’armée française.

    Selon la Cour des comptes, les programmes d’armements en coopération européenne n’ont pas toujours été des succès ; ils ont surtout permis de partager les frais de développement. Les tentatives avortées dans le domaine des avions de combat, dans les années 1980, des blindés dans les années 1990, ont amené la France à développer seule le Rafale, le char Leclerc et le véhicule blindé de combat d’infanterie.

    Le plus grand succès, à ce jour, est celui des missiles du futur avec le maître d’œuvre français MBDA en coopération avec l’Italie et la Grande-Bretagne. L’avion de transport militaire A400M est un succès technologique mais il a déçu par ses retards, son coût beaucoup plus élevé que prévu et de nouvelles adaptations à faire pour les ravitaillements en vol, les largages de parachutistes et de palettes, etc. L’hélicoptère Tigre franco-allemand est, lui aussi, un succès technologique, mais trop coûteux, avec des charges d’entretien trop élevées. L’hélicoptère NH90 a surtout permis de partager les coûts entre la France et l’Allemagne, mais il existe en 22 versions et 60 standards pour 13 États.

    Les frégates FREMM (France et Italie), elles, relèvent plutôt de la juxtaposition que de la coopération, avec quelques avantages pour les coûts. Quant au porte-avions franco-britannique, il a coulé en 2008, mais l’échec était prévisible dès le départ (atterrissage vertical des Britanniques). La France a engagé 200 millions d’euros en pure perte pour financer le porte-avions britannique et des études devenues caduques.

    La France et l’Allemagne doivent donc joindre leurs efforts d’une façon pragmatique et efficace avec des leaders industriels pour bâtir ensemble une Europe puissance de l’armement, sinon les États européens finiront comme les cités grecques divisées face à Rome avec, en prime, au-delà de l’effondrement démographique et de la décadence des valeurs sociétales, une invasion migratoire semblable à celle des Barbares à la fin de l’Empire romain.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ILS NE VONT PAS MÉGOTER… SUR LES TAXES

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    Notre ineffable « en même temps » chéri de ces dames, Paris Match en main, l’œil humide sous le casque du salon de coiffure, possède un talent exceptionnel et incontestable : recruter les collaborateurs les plus zélés et les plus doués pour l’exercice le plus en vogue de la Ve République : pressurer le peuple d’impôts et taxes divers et variés.

    Lancés dans leur fuite en avant perpétuelle, en quête effrénée de ressources absentes, inaptes chroniques à freiner leurs exponentiels besoins, prisonniers d’une idéologie issue des Lumières, incapables du moindre processus inventif pour sortir d’un cercle vicieux, ils se sont condamnés au « taxage » et à l’imposition sauvage tous azimuts comme unique voie, unique possibilité, unique credo.

    La perversité fondamentale d’une théorie ou d’un système politique, philosophique voire même métaphysique, poussé jusqu’à l’extrême en révèle, in fine, l’absurdité, voire le comique.

    Ainsi certains qui prétendent (excusez le franglais so cool dans le texte !) « make France great again » en posant leurs escarpins vernis dans les pas des rangers taille 50 de la Trompette US en sont réduits, pour remplir les poches percées de l’État (pas des leurs, rassurez-vous) à mégoter au point d’inventer une taxe sur les mégots.

    Si, si ! « Ils » envisageraient (sérieusement) d’instaurer une nouvelle taxe sur le paquet de cigarette, soi-disant destinée à compenser le coût « écologique » du ramassage des mégots.

    L’inventivité dans la stupidité et le cynisme des politiques tend désormais vers l’infini…

    « En même temps », l’inénarrable Borloo, éternel revenant, accouche d’un rapport sur les banlieues (le 14e sous la Ve !) concernant les meilleurs moyens de jeter l’argent du contribuable par la fenêtre en ripolinant nos citées de non-droit tombées sous la coupe à la fois du trafic de drogue et de l’islamisme le plus radical.

    Copier–coller des précédents, il préconise, pour venir à bout des « problèmes des banlieues », de déverser cinq milliards (de vos poches, pas des siennes!) dans la réfection des immeubles, la création de nouveaux centres sportifs et culturels et autres dispendieuses billevesées, tartes à la crème d’un système laxisme républicain dans tous ses états…

    Le pays, déjà étranglé par le coût faramineux de l’immigration clandestine et légale, se devrait donc de financer cette dernière folie dont l’inefficacité a déjà sacrifié vainement cinquante milliards du contribuable français sur l’autel des théories soixante-huitardes, fruits malsains de cerveaux gauchisés.

    Coûteux et inutile, certes, mais qu’importe, le « céfran » qui travaille, ce « Gaulois haïssable », sera une fois encore pressé comme un citron… Acheter « la paix sociale » n’a pas de prix. Les banquiers détestent les conflits sociaux et les émeutes : c’est mauvais pour la finance. Et puis « ceux qui ne sont rien » seront juste un peu moins que « rien », ce qui n’est pas grand-chose, en somme…

    Il me revient, du temps de mes études de latin, cette phrase de la célèbre plaidoirie de Cicéron, en 63 avant Jésus-Christ, pourfendant Catilina, gouverneur corrompu et concussionnaire qui écrasait ses administrés d’impôts injustes et complotait contre Rome :

    « Quousque tandem abutere Catilina patientia nostra ? » (« Jusqu’à quand Catilina abuseras-tu de notre patience ? »).

    Aujourd’hui, 2081 ans après, ce monument intemporel d’éloquence devrait résonner comme une question mais aussi une promesse dans tous les foyers français, car Catilina prit la fuite et fut finalement mis à mort le 5 janvier 63…

    La rapine et l’exploitation du peuple ne restent donc pas toujours impunies, mais qui sera notre Cicéron pour dénoncer nos Catilina, et quel Sénat pour l’écouter ?

    http://www.bvoltaire.fr/ne-megoter-taxes/

  • LES AVANTAGES ET PRIVILÈGES DES ANCIENS PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE

    Les anciens présidents de la République peuvent notamment compter sur deux fonctionnaires de la police nationale mis à leur disposition à titre permanent pour assurer leur protection rapprochée, sauf s'ils ne le souhaitent pas.

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  • Plan Borloo : encore des milliards pour les banlieues !, par Guy Rouvrais

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    Les insomniaques, au lieu de compter les moutons, pourraient tout aussi bien compter les « plans banlieues », tant ils sont nombreux, se succédant, depuis 1977, sous des appellations diverses, pour remédier aux maux dont souffriraient les « quartiers ». Tous les gouvernements de droite et de gauche en ont sorti au moins un, sous Jospin il y en eut même deux.

    Il eût été étonnant qu’Emmanuel Macron ne sacrifiât pas à ce qui est devenu un rituel, ne serait-ce que pour tenter d’échapper à l’appellation de « président des riches » ou, selon Hollande, des « très riches ». Il a confié cette mission à Jean-Louis Borloo que l’on croyait malade et retiré de la politique, mais qui, pour cette tâche, est sorti de sa retraite. Ce n’est pas un gage de renouveau, car il fut un des nombreux ministres qui lancèrent un plan banlieue ; celui qu’il élabora en 2005 devait faire merveille et rendre prospères et pacifiques les cités en question.

    Le fait qu’il faille régulièrement concocter un programme, souvent qualifié d’urgence, atteste de l’échec des précédents. Est-ce étonnant quand, à chaque fois, on applique les mêmes recettes, à savoir toujours plus d’argent déversé, accompagné de mesures de discrimination dites positives, en faveur des jeunes, notamment ?

    Il serait faux de dire que rien n’a changé en quarante ans, au contraire : la situation s’est aggravée. Entre 1977 et aujourd’hui, ces « territoires » perdus ne l’ont pas été pour tout le monde : les islamistes y ont instauré une société parallèle sur laquelle il règne en maîtres. Le trafic de stupéfiants, qui était artisanal lors du premier plan Borloo, est devenu une industrie organisée et prospère qui fait vivre des quartiers entiers.

    Mais dans les 19 mesures proposées par Jean-Louis Borloo dans le rapport remis au Premier ministre, qui a assuré qu’elles seraient appliquées, aucune ne concerne ces maux-là. Borloo arrose les banlieues de cinq milliards (48 milliards en tout évoqués pour ce « plan Marshall) et crée une « académie des leaders », à côté de l’ENA, concours sans exigence de diplôme, ouvert aux seuls jeunes des banlieues afin que la haute fonction publique soit diversifiée. Il y aura, certes, des sanctions mais elles ne concerneront que les administrations qui n’auront pas réduit les « inégalités territoriales », une nouvelle Cour d’équité territoriale pourra être saisie par toute personne physique ou morale s’estimant « discriminée ». Borloo veut instaurer également des quotas obligatoires d’embauche de « jeunes » de cité pour les entreprises françaises.

    Il y a quelques jours, 300 personnalités dénonçaient le « nouvel antisémitisme » musulman (voir Présent du 23 avril) qui contraint des milliers de juifs à quitter « certaines cités ». Borloo, lui, n’a rien vu ni entendu de cela malgré des mois d’enquête et d’auditions d’« acteurs de terrain ». L’islam est partout dans ces banlieues-là mais est absent dans celles de Borloo. Pour mener à bien ce plan, dit l’ancien ministre, il faudrait, au sein du pouvoir, un général Patton. Pas moins ! Mais, lui, il faisait la guerre, pas la danse du ventre devant l’adversaire.

    Autre absence, dans la continuité de ses prédécesseurs : les déserts ruraux des petites villes de la France profonde, où les services publics disparaissent les uns après les autres et où l’on constate le suicide d’un agriculteur chaque jour de l’année. Mais ça n’intéresse ni Borloo, ni Macron.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 27 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le politologue Bassam Tahhan dénonce l’implication directe du gouvernement de François Hollande dans les tractations entre Lafarge et l’Etat Islamique

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Interrogé chez nos confrères de RT France, ce dernier accuse directement le gouvernement français, sous présidence Hollande, d’avoir utilisé la multinationale comme une marionnette pour ses tractations avec Daesh.

    Outre les différents échanges économiques douteux qui ont eu lieu entre les deux parties, le politologue soutient, preuves à l’appui, que ce gouvernement s’est servi de Lafarge afin de faire chuter Bachar el-Assad, en utilisant deux stratégies : l’une consistant à vendre du combustible chimique de l’usine ainsi que du matériel spécifique pour creuser des tunnels à la nébuleuse islamiste, l’autre à payer un intermédiaire, M. Firas Tlas, pour faire renverser le gouvernement syrien.

    On peut s’interroger sur le silence de la presse française sur la présence de matière chimique de l’usine, vendu au groupe terroriste et à l’Armée syrienne libre…

    https://fr.novopress.info/210615/le-politologue-bassam-tahhan-denonce-limplication-directe-du-gouvernement-de-francois-hollande-dans-les-tractations-entre-lafarge-et-letat-islamique/

  • Bordeaux jeudi soir : un public nombreux pour écouter Alban d'Arguin parler du scandale des éoliennes

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    Alban d'Arguin, auteur du livre Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici, était jeudi soir invité à l'Athénée de Bordeaux par les Rencontres d'Amitiés françaises, dynamique association animée par M. Bernard Pascaud cliquez là.

    C'est donc plus d'une centaine de personnes qui sont venues assister à cette belle réunion. Notons la présence dans la salle de nombreux représentants d'associations locales anti-éoliennes dont certains étaient venus des départements voisins de Charente-Maritime et de Dordogne, départements particulièrement menacés par l'implantation massive de parcs éoliens.

    Dans les jours qui viennent, nous mettrons en ligne l'intégralité de l'intervention d'Alban d'Arguin.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'organisation islamique qui valait 3 milliards

    6a00d83451619c69e20224e034d9ff200d-800wi.jpgLe groupe Etat islamique possèderait 3 milliards d'eurosselon les dernières estimations des services de renseignement. Une somme qui fait de cette organisation terroriste la plus riche que l'on ait jamais connue.

    Daech aurait fait sa fortune en confisquant des biens, des amendes distribuées par les tribunaux islamiques et en réinvestissements. L'EI aurait amassé cet argent en trois ans alors que le Califat a exploité le nord de l'Irak et de la Syrie où le pétrole est très présent. L'organisation aurait alors empoché près d'une centaine de millions de dollars par an. Une somme à laquelle il faut ajouter le grenier agricole : 40% de la production céréalière de l’Irak et 80% du coton syrien. Après avoir confisqué les terres agricoles, les terroristes ont récolté pour plus d'un milliard et demi d'euros. Les logements et les voitures également confisqués ont été redistribués aux djihadistes étrangers. Cet argent a été largement réinvesti dans des affaires parfaitement légales avec notamment l’achat de fermes piscicoles qui élèvent des carpes en Irak. L'EI a également investi au Proche Orient et en Turquie.

    70 pays sont réunis en ce moment à Paris pour assécher les ressources de Daech et d'al-Qaida. «No money for terror» (pas d'argent pour le terrorisme) est le titre de la réunion, qui a commencé mercredi et se poursuivra ce jeudi dans les locaux de l'Organisation de coopération et de développement économique à Paris.

    Il reste à connaître le rôle exact joué par le Qatar et l'Arabie saoudite dans ce financement.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Emmanuel Macron, le président des très riches

    François Hollande, en pleine tournée pour la promotion de son livre « Les leçons du pouvoir » sorti le 11 avril dernier en librairie, égratigne son successeur, longtemps décrit comme son protégé avant que ce dernier ne le trahisse pour être élu lui-même à la présidence de la République.

    Dans son livre, l’ancien président de la République décrit avoir découvert un Macron ambitieux lors de la démission du jeune ministre de l’Économie : le 30 août 2016,

    « Il m’annonce qu’il veut retrouver sa liberté. Je lui demande ce qu’il fera si je me déclare. Il entre dans un développement emberlificoté sur une ‘offre politique’ qui exprime bien plus la gêne que l’ambiguïté. Sa non-réponse en est une. Qu’a-t-il à perdre ? Je comprends ce jour là qu’Emmanuel Macron ne s’inscrit pas dans l’histoire de la gauche, pas davantage dans celle de la social-démocratie, ni même dans une recomposition qui pourrait préfigurer une coalition progressiste. Il est à son compte. Il a créé une entreprise ; il entend la mener le plus loin possible. »

    Hier mercredi 25 avril, sur le plateau de l’émission Quotidien sur TMC, Hollande à la question « Emmanuel Macron est-il le président des riches ? » répond sans hésitation :

    « Non ce n’est pas vrai, il est le président des très riches ».

    Pour une fois, nous donnerons raison à François Hollande…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/emmanuel-macron-le-president-des-tres-riches/90860/

  • LE PRIX DE L’OR N’ATTEND PLUS QUE LE KRACH POUR EXPLOSER !

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    Marc Rousset

    Lors d’un discours devant le Global Entrepreneurship Congress à Istanbul, Erdoğan a rappelé une suggestion qu’il avait faite au G20 : « Pourquoi tous les crédits sont-ils libellés en dollars ? Utilisons une autre devise. J’ai suggéré d’utiliser l’or. » Erdoğan pressent, en fait, le rôle à jouer de l’or qui, inéluctablement, remplacera un jour le dollar en tant que seule valeur crédible reconnue dans les réserves monétaires des grandes devises internationales : dollar, euro – s’il n’éclate pas -, yen et surtout yuan chinois.

    Le yuan se positionne actuellement pour devenir une monnaie de référence, en remplacement partiel ou total du dollar, en s’adossant à l’or dans un avenir plus ou moins proche. Quant aux traders, aux fonds spéculatifs (hedge funds), à Goldman Sachs & Co, ils achètent d’ores et déjà de plus en plus d’or comme valeur refuge. Le nombre de contrats sur le marché du COMEX est passé de 14 millions, au premier trimestre 2016, à 23 millions au premier trimestre 2018.

    Il est bien connu, également, que les banques centrales d’Allemagne et de Hongrie viennent de rapatrier dans leur pays une grande partie de l’or détenu en France, en Angleterre ou aux États-Unis, tandis que la Russie et la Chine augmentent de plus en plus le montant de leurs réserves en or.

    Autre signe, Alexander Mooney, issu du Tea Party, a déposé tout récemment au Congrès le projet de loi H.R.5404 prévoyant le retour à l’étalon-or pour les États-Unis, afin d’empêcher la Fed et les banques centrales de faire fluctuer à leur guise le montant de la masse monétaire. Il a même écrit un éditorial, dans le Wall Street Journal, comme quoi le système de référence devait être celui du XIXe siècle avec sa croissance record et son inflation nulle entre 1834 et 1913. Ce projet de loi n’a aucune chance d’être adopté, mais il a le mérite de soulever les problèmes du prix de l’or manipulé par les banques centrales, de sa réévaluation et de l’étalon-or.

    Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, vient de déclarer lors de la présentation du Global Financial Stability Report : « La route qui se présente devant nous s’annonce cahoteuse, avec les risques associés à une hausse des taux d’intérêt, une volatilité élevée des marchés et une escalade des tensions commerciales. » Quant à Vítor Gaspar, directeur du département des finances publiques du même FMI, il considère que « la réforme fiscale [de Trump] et l’accord budgétaire de deux ans avec le Congrès vont creuser les déficits américains de 1.000 milliards de dollars sur les trois prochaines années, soit plus de 5 % du PIB. La dette publique passera de 108 % du PIB en 2017 à 117 % en 2023. » Christine Lagarde, elle, met en garde la Chine sur le risque d’endettement des « initiatives de la route de la soie ».

    En Europe, les banques centrales détiennent une trop grande partie de leurs dettes nationales souveraines. La Banque de France détient un peu moins de 20 % de la dette négociable de l’État, alors que le pourcentage n’était que de 5 % en 2014. Malgré l’euro, tout se passe comme si la Banque de France continuait à financer directement le déficit de l’État français – signe de début de banqueroute. Les faucons ont pris les rênes de la BCE tout comme celles de la Fed aux États-Unis, ce qui signifie la fin de l’accroissement des masses monétaires et l’augmentation à venir des taux d’intérêt.

    La confiance perdure aujourd’hui sur les marchés, mais elle diminue suite à l’avertissement sans frais de début 2018, et pour combien de temps encore ? Les cygnes noirs sont revenus provisoirement dans leur nid, mais tout est en place pour qu’à la moindre étincelle, un krach se produise d’ici deux ans au plus tard, avec à la clé une explosion du prix de l’or.