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économie et finance - Page 424

  • Sympa le weekend du G20 à Hamburg ! La ville en état de siège ...

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    Nouveaux heurts en marge du G20 à Hambourg, 70 personnes interpellées. C'est le spectacle d'une ville en état de siège qui est ainsi donné aux chefs d'Etat participant au G20. Fragilité extrême de nos démocraties ...*

    1416265677.jpgVoitures incendiées, volutes de fumées au-dessus de la ville, manifestations multiples et police omniprésente: le centre de Hambourg est en état de siège pour l'ouverture du G20, vendredi. Des milliers de manifestants sont à nouveau sortis dans la rue avec cette fois l'objectif de bloquer l'accès de l'enceinte de la réunion aux délégations officielles.

    De nombreux véhicules ont été incendiés, dont certaines de la police, et des volutes d'une fumée noire ont recouvert une partie du centre de Hambourg, et du quartier attenant d'Altona, en début de matinée.

    Dans le Schanzenviertel, quartier au coeur des manifestations contre la réunion des principaux pays industrialisés et émergents qui secouent depuis jeudi la ville, « plusieurs personnes masquées et armées de barres de fer » se sont par ailleurs rassemblées devant le Rote Flora, un ancien théâtre occupé par des squatters en 1989 au cours de batailles de rue et haut-lieu de la contestation anti-G20, raconte également la police de Hambourg sur Twitter.

    Canons à eau

    Devant le bâtiment, près duquel des centaines de policiers anti-émeutes se sont positionnés, des manifestants jetaient des pétards et des poubelles ont été incendiées, saturant l'air d'une odeur âcre, selon des journalistes de l'AFP sur place.

    Au moins cinq canons à eau ont été actionnés pour tenter de canaliser les manifestants, dont plusieurs Black Blocs vêtus de noir, certains lançant des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre, ont dit des journalistes.

    La police, à l'aide de mégaphones, intimait aux personnes présentes l'ordre de quitter le secteur.La police Hambourg a annoncé sur Twitter plusieurs interpellations à Schanzenviertel et Sankt Pauli.

    15 personnes placées en garde à vue

    Selon l'agence de presse allemande DPA, des confrontations entre forces de l'ordre et militants radicaux se sont aussi déroulées dans "plusieurs endroits" de ce quartier, l'un des bastions des radicaux d'extrême gauche où la police a là aussi engagé les canons à eau.

    196 policiers ont été blessés depuis jeudi et 70 personnes ont été interpellées pour l'instant, dont 15 placées en garde à vue, a fait savoir la police.  

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Hambourg, apparences et réalités

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Quand deux montagnes accouchent d'une souris

    Le discours de Macron à Versailles ce 3 juillet confirme en tout point l’impression de malaise qui suintait déjà de sa campagne électorale. À la fois le chef de l’État tend à tourner le dos à la lettre de la constitution. Limitant son pouvoir, la loi fondamentale irrite en particulier ses courtisans. En même temps il reste extrêmement vague quant aux réformes concrètes auxquelles il songe.

    On trouvera donc au hasard dans son propos quelques bonnes idées isolées, lesquelles font d’ailleurs depuis longtemps consensus au sein de la classe politique. Mais le pays réel ne saurait non plus se contenter de cette seule perspective.

    Il semble qu’actuellement le pouvoir concentre ses préoccupations sur la réforme du Code du travail et un certain grand patronat trouve cela tellement prioritaire qu’il s’accorde avec le gouvernement pour occulter certains problèmes très graves et qui, manifestement, irritent de plus en plus le peuple français.

    Ceci se traduit par le silence assourdissant à propos des sujets qui inquiètent désormais de plus en plus tous les Européens en général et l’opinion française en particulier : la menace islamo-terroriste et l’invasion migratoire.

    Un discours de Macron, à vrai dire, les Français tant soit peu avertis commencent à savoir comment ça fonctionne. Cela se révèle d’abord très creux et ça n’embraye guère sur des actions ou des décisions concrètes et tangibles. La réalisation des idées générales et vagues attendra sans doute longtemps.

    Cela demeure aussi très creux.

    Paradoxalement le p. de la r. a donc respecté une disposition constitutionnelle du texte de 1958 qui définit encore aujourd’hui un régime théoriquement parlementaire et non présidentiel. L’article 21 dispose en effet que c’est le Premier ministre qui “dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois (…) il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.” Chef constitutionnel de la majorité parlementaire, qui lui vote sa confiance, il ne saurait être qualifié de simple “collaborateur” du chef de l’État.

    Dans ce cadre et quel que soit le contexte, le président pouvait seulement, s’adressant au congrès des députés et des sénateurs ; comme la réforme de 2008 lui en donne le loisir, exprimer des vœux d’ordre institutionnel et c’est ce qui s’est produit le 3 juillet dans l’attente du discours du premier ministre prévu le lendemain.

    En cela, contredisant le déferlement des commentaires médiatiques formulés à l’avance les deux montagnes ont accouché d’une souris.

    Les Français ont eu droit, coup sur coup, à deux prestations abusivement médiatisées à l’avance, commentées et disséquées.

    Le 3 juillet le président jupitérien il avait disserté devant avait réuni le congrès à Versailles, à propos de la philosophie du quinquennat, égrenant des propositions de réformes institutionnelles qui, très probablement, ne se réaliseront même pas.

    Ceux qui attendaient beaucoup d’une telle intervention, – désormais autorisée, quoique limitée, par l’article 18 de la constitution – auront sans doute éprouvé quelque déception. Votre serviteur se doutant qu’il n’y avait rien à en espérer, n’a donc quant à lui ressenti aucun malaise, aucun vertige face au vide sidéral du propos élyséen, simplement une bonne dose d’ennui.

    Quant au style, le chef du gouvernement prit le contre-pied de la boursouflure macronienne. Il fit couler un robinet d’eau tiède charriant le morne écoulement de mesurettes ponctuelles.

    Sans s’attarder au catalogue de ses annonces peu signifiantes retenons en quand même quelques caractéristiques.

    Tout d’abord, n’ayant pas tranché sur certaines dispositions encore en débat, on ne sait par exemple toujours pas, ni fiscalement ni comptablement, comment la baisse des charges viendrait vraiment contrebalancer la suppression du crédit d’impôt.

    Plus significatif encore, le projet démagogique et désastreux d’un dégrèvement de la taxe d’habitation promis à 80 % des assujettis, – cette promesse ayant sans doute contribué à la campagne présidentielle, – est remis à 2022, la réforme du baccalauréat à 2021, etc.

    On ne peut donc que s’inquiéter pour un pays, dont les dirigeants signent des livres, qu’ils intitulent pompeusement Révolution, mais se révèlent incapables de faire voter et d’appliquer des lois conformes à leurs engagements les plus simples.

    Jean-Gilles Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Le véritable extrémisme n’est pas là où on le croit

    Nous sommes dans une société où l’extrémisme est de plus en plus insupportable et sans limites. Mais il n’est pas là où le Système le dit. Il faut calmement mais résolument inverser la tendance. Que ce soit dans le domaine économique, où les libertés légitimes sont bafouées, dans le domaine des mœurs ; en matière de politique étrangère où nos gouvernants se permettent d’intervenir dans la vie d’États souverains ;  ces mêmes gouvernants qui bafouent allègrement la démocratie à laquelle ils font sans cesse référence. Démocratie méprisée aussi par le contrôle des média et des instituts de sondage. Ça fait maintenant trop d’années que toute une clique s’acharne en toute impunité à déconstruire la France. Idéologie du genre, immigration-invasion, préférence pour les criminels contre les honnêtes citoyens. Il faut déconstruire les déconstructeurs. Tous les citoyens doivent ouvrir les yeux, et avec courage considérer les faits et participer au relèvement de la France. La responsabilité du bien commun est la responsabilité de chacun.

    Nous sommes depuis plusieurs années dans un monde d’intérêts négatifs.  Sans aucun  respect du patrimoine,  de l’épargne et des règles élémentaires de fonctionnement de l’économie.  Le prix Nobel d’économie Maurice Allais, a montré, prouvé, expliqué, démontré, sans être jamais réfuté, les mensonges du laisser-fairisme mondialiste qui profite premièrement aux multinationales ou firmes a-nationales (comme les nomme Philippe de Villiers). Allais  a démontré la nécessité d’un protectionnisme raisonnable, ou intelligent comme le qualifie Bernard Monot, conseiller économique de Marine Le Pen. Car cette politique laisser-fairiste, sans aucunes limites, a fait qu’à partir du moment où elle a été appliquée, non seulement notre industrie a cessé de créer des emplois, en moyenne 50 000 par an, mais elle en a perdu chaque année en moyenne le même volume ! Tout ce chômage, toute cette pauvreté, toute cette souffrance au travail, tout ça pour les seuls intérêts des multinationales ?

    La situation de notre  agriculture est tellement dramatique et affligeante que nos  agriculteurs se suicident en masse…. Avec un taux multiplié par trois en 2016. Cela ne devrait-il  pas faire partie des toutes premières préoccupations d’un gouvernement ? S’assurer de la bonne santé du monde agricole qui nourrit la population. Et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ? N’y a-t-il pas là aussi une situation extrême ?

    Henry Ford, le patron américain estimait dans les années 30 que le revenu des patrons ne devait pas être plus de 40 fois celui des salariés les moins payés. C’est déjà un bel écart. En 2013 en France c’est 354 fois plus , pour les patrons du CAC 40, soutiens sans failles de toute l’oligarchie mondialiste, écart qui   pour les patrons d’entreprises de 20 à 49 salariés    est d’environ  5 fois, et pour ceux   qui ont de 50 à 249 salariés d’ environ 14 fois. C’est beaucoup, mais peut-on parler de graves excès ?

    Quant aux  politiques monétaires dites « accommodantes » ou « non-conventionnelles »… quand il va falloir payer l’addition, la note non plus ne sera pas conventionnelle ! L’argent coule à flot pour les banques,  mais il n’y a pas un centime  pour les retraités, ni pour entretenir les routes, notre patrimoine, nos ouvrages d’art. Pas un kopek pour les Français dans le besoin, mais on ouvre des châteaux pour accueillir des immigrés clandestins , l’État achète des hôtels pour les mêmes raisons. Et demain ? Eh bien, on logera ces migrants chez l’habitant avec la politique que M. Macron défend ?  Qui ignore  pourtant que  les Français sont écrasés de charges de toutes sortes, d’impôts. En 2016 nous avons travaillé 207 jours pour les payer, ce n’est qu’à partir du 26 juillet que les Français ont travaillé pour eux. Stop !

    La démocratie subit des attaques extrêmes. Jean-François  Revel, dans la « Connaissance inutile », insistait sur cette évidence : la qualité de la vie politique dépend de la qualité de l’information. Aujourd’hui, en France, 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique. Dont Patrick  Drahi qui possède, BFM-TV, RMC, l’Express etc. ; en plus certains de ces milliardaires et d’autres membres de la Caste possèdent les instituts de sondage. Comment s’étonner du traitement médiatique réservé à ceux  qui ne rentrent pas dans  le Système ? Considérez les SMS de Serge Dassault, fabriquant d’armes, (il en faut aussi…), justifiant le boycott de Dupont-Aignan par Le Figaro.

    Les mœurs : Luc Châtel a ouvert les portes de l’idéologie du genre à l’école, lors du  quinquennat Sarkozy-FillonNajat Vallaud-Belkacem  a pris la suite. Malgré l’opposition massive des Français, et de beaucoup de personnes homosexuelles, François Hollande, Manuel Valls,  Christiane Taubira ont imposé le mariage dit  « pour tous ». Pierre Bergé, un des propriétaires du Monde a déclaré : « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras à l’usine, quelle différence ? » . Si on quitte l’usine pour  l’école, on s’aperçoit que le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique. Et si on se penche sur les standards pour l’éducation sexuelle de l’OMS,  on découvre entre autres choses pourquoi il faut « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), que l’on doit enseigner aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39). Vous ne le croyez pas ? Visitez ce site . Le mentor d’Emmanuel Macron,  Jacques Attali  est convaincu de l’avènement d’un  gouvernement mondial. Où « pour fuir la précarité, les citoyens voudront se distancier de la réalité quotidienne. Les industries de la distraction (sport, tourisme, … mais aussi commerce sexuel et drogues) sont donc promises à un bel avenir[1].» Nous sommes prévenus !

    L’État : sous couvert de lutter contre l’étatisme, ce qui est une bonne chose, ce qui est un combat nécessaire, nos gouvernants, depuis des années, travaillent à démolir l’État. Normal, les mondialistes le veulent. Mais quand il n’y aura plus d’État français pour incarner le pouvoir et défendre le bien commun des Français, que se passera-t-il ?

    Comme Bruno Gollnisch ou Marine Le Pen le remarquent, sur tous ces sujets, Macron est un danger civilisationnel. Aristote pose que pour connaitre le bonheur, l’homme doit cultiver quatre qualités :  courage, tempérance, justice, prudence, car « qui redoute jusqu’au vol des mouches dans l’air ; qui se livre à tous les excès du boire et du manger ; qui, pour le plus vil intérêt, tuerait ses meilleurs amis ; qui s’avère aussi dépourvu de raison que les enfants et les furieux » ne peut être heureux. Oui, il est temps que les Français, sortent du faux confort de la société de consommation et de ses excès  où ils se sont laissé enfermer. Qu’ils regardent et analysent avec lucidité la situation. Qu’avec courage ils prennent la décision de redresser la France. Pour qu’elle soit demain, encore plus belle qu’elle ne l’a jamais été. C’est possible. C’est notre devoir vis-à-vis des générations futures.

    Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles – BV –  4 juillet 2017

    [1] Hors-série Capital – Mai 2007 – Page 114

    https://gollnisch.com/2017/07/10/veritable-extremisme-nest-on-croit/

  • Le nationalisme économique américain à la croisée des chemins

    Nationalisme-économique-Harbulot-249x350.jpgDans un monde occidental qui semblait irrémédiablement voué à la mondialisation totale, l’élection de Donald Trump a été un coup de tonnerre. Au-delà des reproches qui lui ont été faits quant à ses idées et à ses postures sur des sujets distincts de l’économie, force est de constater que Donald Trump a été élu, au moins en partie, sur un projet protectionniste. Christian Harbulot, spécialiste de l’intelligence et de la guerre économique, deux sujets étroitement liés, ne s’y est pas trompé en consacrant son dernier ouvrage au nationalisme économique américain.

    La résurgence du nationalisme économique dans le débat politique entre en contradiction avec le discours jusqu’alors dominant sur la mondialisation des échanges », analyse en introduction le directeur de l’Ecole de guerre économique. Et Christian Harbulot de pointer du doigt les succès du dirigisme chinois qui a permis un développement industriel et commercial sans pareil.

    Analysant la volonté de Donald Trump de promouvoir un protectionnisme raisonné mais puissant, il donne crédit au nouveau président des Etats-Unis d’avoir pris conscience « des effets dévastateurs de l’agressivité commerciale d’économies étrangères sur l’emploi aux Etats-Unis ». Et Christian Harbulot ne manque pas de rappeler ce qui semble avoir été oublié par de nombreux observateurs du géant américain : pendant de nombreuses décennies, les Etats-Unis se sont construits grâce au protectionnisme, grâce au nationalisme économique.

    C’est après la Guerre d’indépendance que les Américains ont compris que le territoire sur lequel ils régnaient devait être protégé. Christian Harbulot cite notamment un extrait révélateur d’un discours d’Ulysses Grant faisant l’apologie du protectionnisme en étudiant le cas du développement de l’Angleterre.

    C’est dans un objectif de « rupture des liens de dépendance vitale avec l’Europe » que les Américains du Nord optent pour le nationalisme économique.

    Enfin, tout au long de leur histoire, les Américains ont su faire preuve d’adaptabilité en passant en mode isolationniste quand leur économie le nécessitait (crise de 1929, crise de 1970, etc.).

    Tchatchérisme ou Reaganisme ?

    Les deux exemples les plus récents et emblématiques de nationalisme économique dans l’esprit des Occidentaux sont évidemment les politiques menées par Margaret Thatcher et Ronald Reagan.

    Dans un chapitre limpide, Christian Harbulot démontre que les différences avec la « Dame de fer » sont nombreuses malgré les points communs existant entre les deux dirigeants politiques. Les efforts de la dirigeante anglaise se sont presque exclusivement portés sur la réforme du système social. Elle n’a pas cherché à « développer une politique d’investissement national à des fins industrielles » mais a plutôt voulu développer l’économie de son pays, au prix même de la perte de fleurons industriels ou technologiques.

    L’héritage reaganien est, lui, parfaitement assumé par Donald Trump. Christian Harbulot rappelle d’ailleurs que tous les candidats républicains s’en sont réclamés lors de la campagne. En France, pareil patronage fait immanquablement penser à celui du général De Gaulle. Adepte de la realpolitik, Reagan était un libéral convaincu mais finalement capable de prendre des mesures pragmatiques de protection de l’économie nationale. Par exemple, il avait pris en 1981 la décision de réduire l’importation de véhicules automobiles japonais pour lutter contre le dumping économique de ce secteur industriel étranger.

    Depuis Reagan, deux concepts ont alimenté la politique économique américaine : pragmatisme et protection des intérêts américains. Christian Harbulot ne peut que constater que Donald Trump, au moins en apparence, est bien l’héritier de Donald Reagan.

    Un ouvrage synthétique qui balaye plusieurs champs d’étude

    Au travers de plusieurs chapitres bien construits et faciles à lire, Le Nationalisme économique américain de Christian Harbulot et ses élèves de l’Ecole de guerre économique met en perspective avec justesse les promesses et les menaces du début de règne de Donald Trump.

    Deux chapitres complémentaires permettent d’appréhender des limites idéologiques avec lesquelles Donald Trump devra composer : d’un côté celles de son électorat pour qui la radicalité de l’Alt-Right peut être un aiguillon à prendre en compte ; de l’autre, l’idéologie cosmopolite véhiculée par les nouveaux maîtres du monde que sont les multinationales de la Silicon Valley.

    Allant plus loin que le continent américain, Christian Harbulot rappelle que le nationalisme économique n’est pas une lubie de Donald Trump mais bien une constante de l’histoire humaine. Balayant rapidement mais efficacement quelques exemples historiques (République de Venise, Compagnie des Indes, etc.) et convoquant Keynes ou Braudel, Harbulot explique que le protectionnisme est au cœur des textes de grands penseurs depuis des générations.

    Le nationalisme économique semble gagner du terrain aux Etats-Unis. En Europe, les peuples semblent peu à peu se tourner vers l’idée de protectionnisme, principalement motivés par la désindustrialisation mais aussi par l’immigration extra-européenne massive.

    Pour juger de la pertinence d’un tel choix, tous les regards seront tournés vers les Etats-Unis durant les années à venir.

    Nicolas Faure

    Ouvrage collectif sous la direction de Christian HarbulotLe Nationalisme économique américain, Collection Guerre de l’information, VA Editions, 2017, 118 pages.

    Texte repris du site de Polémia
    (titre initial : « “Le Nationalisme économique américain“ de Christian Harbulot »)

    https://fr.novopress.info/

  • Maintien ou sortie de l’euro? Avantages et inconvénients.

    Quelles sont les conséquences pour la France d’appartenir à la zone euro ? Dans le débat qui opposait, lors de son introduction, les partisans et les opposants, les premiers avançaient que l’euro apporterait la croissance économique, le recul du chômage. Et de façon plus générale plus de prospérité et en prime un effet protecteur en cas de crise. Avec un recul de 15 ans, force est de constater que rien de tout cela ne s’est révélé juste. Au contraire la zone euro, dans son ensemble, fait moins bien que le reste du monde, on constate une paupérisation de la population, surtout pour la classe moyenne et les perspectives sont sombres, quand elles ne sont pas désespérantes pour les jeunes générations. L’euro n’est pas seul responsable de ce désastre mais il y participe de façon déterminante.

    Le poids des dépenses pour éviter l’effondrement de l’euro

    Dans le débat qui oppose aujourd’hui les partisans du maintien et ceux favorables à la sortie, une donnée est largement oubliée, le coût du maintien. Il est pourtant élevé. En juillet 2014, le FMI[i] a estimé à 1 110 milliards la somme déjà dépensée à fin 2013 pour « sauver » l’euro. Le Président François Hollande avait assuré que la crise de l’euro était réglée. En réalité il n’en est rien. De plus, dans ce coût de 1 100 milliards d’euros, le FMI ne prend pas en compte le coût supporté par la France lors de la réunification de l’Allemagne. Pour la reconstruction de sa partie Est, l’Allemagne a engagé des dépenses massives. La Banque de France, pour préserver les taux de change entre le Franc et le Deutsch Mark, effort nécessaire pour assurer la convergence permettant la mise en place de la monnaie unique, a augmenté ses taux d’intérêts, générant une baisse historique de l’immobilier et un ralentissement marqué de l’activité économique. « La dette publique française a été la variable d’ajustement pour permettre en même temps la reconstruction de l’Europe de l’Est et la convergence vers la monnaie unique. Ce choix, bien connu maintenant et que certains ont qualifié de « débat interdit », a conduit à une dette publique de 60% du PIB, lors du passage à l’euro. »[ii]Alors que la dette publique en 1992 pesait 36% du PIB.[iii]

    Est-ce que notre dette ne nous empêche pas de fait, de sortir de l’euro, notamment parce qu’en cas de dévaluation son poids deviendrait insupportable ?

    Avant d’étudier les deux hypothèses, maintien ou sortie, il faut vérifier, avant toute chose, la faisabilité, au regard du droit international, que la sortie est possible. La quasi-totalité de la dette française a été émise en contrat de droit français. Or, selon un principe de droit international dénommé « Lex Monetae », les dettes émises en contrat de droit national sont relibellées automatiquement en nouvelle monnaie nationale, selon la nouvelle parité fixée[1]En un siècle, 69 unions monétaires se sont dissoutes, pour la plupart avec peu de mouvements économiques et beaucoup d’avantages[iv]. Pour dire cela autrement, « Dans le débat politique, pour contrer les arguments de partisans de la sortie de la zone euro, il est souvent mis en avant le fait que cette sortie, s’accompagnant d’une dévaluation, alourdirait automatiquement notre dette publique restée en euros. Cette menace n’est pas avérée dans la mesure où la monnaie d’émission et de gestion des emprunts publics est la monnaie nationale (c’est ce que prévoit la LOLF). »[v] Donc, un, la sortie est possible, deux, même en cas de dévaluation, ce qui n’est pas du tout inéluctable, cette sortie ne serait pas pénalisante.

    Avantages et inconvénients de l’euro

    La fin des dévaluations monétaires compétitives

    Un avantage de l’euro pour l’économie française résiderait dans la fin des dévaluations compétitives. Cet argument ne tient pas, car elles ont été remplacées par des dévaluations internes compétitives. Qui sont beaucoup plus douloureuses puisqu’elles touchent les coûts sociaux. Les parités monétaires devenant fixes, le facteur travail doit devenir flexible. Or un chef d’entreprise, pour produire, a besoin d’un marché solvable. La paupérisation induite de la population menace l’activité économique. Ce que vit la France.

    La détérioration de la balance commerciale

    L’évolution du solde de la balance commerciale le confirme. Depuis la création de l’euro, la production industrielle de l’Allemagne a augmenté de 30%, celle de la France a baissé de 12% (-20% pour l’Italie et l’Espagne). C’est donc une double peine, ne pouvant pas dévaluer notre monnaie, nous réalisons l’ajustement sur les salaires, sans bénéficier d’une meilleure compétitivité. Ce qui équivaut à faire une saignée sur un malade exsangue.

    Garantir l’accès aux marchés financiers

    Pour payer les intérêts de sa dette, la France doit pouvoir accéder aux marchés financiers dans de bonnes conditions. La protection de l’euro assure cet avantage pour les défenseurs de l’euro. En somme, l’euro, responsable d’une partie significative de la dette, compenserait cet inconvénient en permettant d’emprunter à de meilleures conditions (cela dit, l’Agence France Trésor a emprunté le 1 juin 20171.720 milliards à 5.57%). Oui, si on oublie de compter les 1 100 milliards déjà dépensés pour le maintenir artificiellement à flot à fin 2013. Oui, si on oublie que dans l’hypothèse où la France retrouverait sa souveraineté monétaire, ses banques seraient tout à fait à même de servir la dette dans de bonnes conditions.

    Pour conclure

    Il pourrait rester un argument intéressant pour les entreprises en faveur de l’euro, l’avantage d’avoir une monnaie unique, ce n’est pas une condition indispensable pour les échanges, mais c’est une évidence que ça les simplifie. Mais cet avantage ne justifie pas tous les sacrifices exigés par sa mise en place et son sauvetage et les risques inhérents à son effondrement. D’autant plus que revenir au Franc, en maintenant une monnaie commune, comme cela était le cas de 1999 à 2002 sauvegarderait cet avantage pour les entreprises. Nous devrions d’ailleurs reprendre ce système en l’enrichissant simplement de la possibilité de réviser à intervalles réguliers les parités monétaires nationales.

    On comprend les propos de huit Nobel d’économie[vi], de Allais à Sargent en passant par Stiglitz, très critiques sur l’euro.  Ainsi, pour Krugman : « quelle est la solution ? Dans les années 1930, la condition primordiale pour sortir de la crise a été l’abandon de l’étalon-or. L’équivalent aujourd’hui serait d’abandonner l’euro et de revenir aux monnaies nationales. ». Et, comme il le dit par ailleurs, « le plus vite sera le mieux ».

    On dit que les Français  sont opposés à la sortie de l’euro ? Mais, au pire, les propositions du Front National permettront à la France d’éviter de couler avec les pays restés dans la zone euro. Au mieux, ses propositions de réforme, plus attendues qu’on le croit au niveau européen, permettront de sauver et la zone euro et l’Union européenne.

    Bureau de Bruno Gollnisch – BV – 6 juillet 2017.

    FMI http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/09/20002-20121009ARTFIG00756-le-sauvetage-de-l-euro-a-deja-coute-1100milliards.php

    [1] Revue politique et parlementaire – N° 1082 – Janvier-Mars 2017 page 105

    [1] Ibidem

    [1] Grand dossier : tout ce qu’il faut savoir sur la fin de l’euro. Pages 2 et 3. Ce dossier du Front National, reprend de nombreuses analyses précises et argumentées, de Nobel d’économie, d’économistes, et même de banques. http://www.frontnational.com/pdf/fin-euro.pdf

    [1] Dette publique : la mesurer, la réduire – Fondation pour l’Innovation Politique – avril 2017 page 21. La Fondation pour l’Innovation Politique se définit elle-même comme : « Un think tank libéral, progressiste et européen ».

    https://gollnisch.com/2017/07/07/maintien-sortie-de-leuro-avantages-inconvenients/

  • Eudes Baufreton : « La situation est catastrophique et les impôts vont être, une fois de plus, augmentés ! »

    Eudes Beaufreton revient sur l’intervention du Premier ministre devant le Parlement, et l’augmentation des impôts qui se profile une fois de plus.

    Selon lui, le gouvernement fait face à présent à la réalité, une réalité qu’Emmanuel Macron, en tant qu’ancien ministre de l’Économie, ne pouvait pas ignorer. Au gouvernement, certains semblent prendre conscience de la nécessité de réduire des dépenses, mais sauront-ils mener des réformes structurelles et non homéopathiques ? La France compte, par exemple, 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne !

    On ne parle depuis deux jours que des annonces d’Édouard Philippe devant le Parlement.
    Il a notamment annoncé que la hausse de la CSG se ferait bien.
    En revanche, il faudra du temps pour mettre en place la baisse de la taxe d’habitation.
    Il annonce également de nouveaux impôts concernant le diesel et les cigarettes.
    Que faut-il penser de tout cela ?
    Est-ce que c’est une manière pour Emmanuel Macron de reculer par rapport à ce qu’il avait promis pendant sa campagne ?

    Je crois qu’Emmanuel Macron fait désormais face à la réalité.
    On sort des promesses de campagne.
    La situation du pays est catastrophique.
    Je rappelle quand même qu’Emmanuel Macron était ministre du Budget et conseiller économique de François Hollande. Il ne peut donc pas faire comme s’il découvrait la situation.
    La réalité nous montre que la situation est catastrophique, alors qu’on nous expliquait qu’on pourrait faire des réductions en compensant.
    Nous avons la réponse.
    Les impôts vont une fois de plus être augmentés. Pour la réduction, on verra plus tard.
    Dans tous les cas, c’est le sens du discours d’Édouard Philippe lors de son intervention à l’Assemblée nationale.

     

    Avec beaucoup de promesses pendant la campagne et finalement une hausse des impôts, nous avons l’impression de revivre 2012.
    Quelle pourrait être pour vous, Contribuables associés, la solution pour baisser le déficit et réguler tous ces problèmes de dépenses ?

    Peu de solutions s’offrent à nous.
    Il faut mener des réformes structurelles, tout le monde les connait.
    Hier, je participais aux états généraux de la dépense publique organisés par le ministre du Budget, Gérald Darmanin. Le premier Président de la Cour des comptes, Didier Migaud, y participait également. Il dresse un bilan remarquable.
    La Cour des comptes fait un travail remarquable, je tiens à le saluer.
    C’est le bon sens que l’on partage chez Contribuables associés depuis des années.
    Le ministre semble vouloir mener un certain nombre de réformes.
    La seule interrogation est de savoir s’il aura la marge de manœuvre suffisante de la part de Matignon et de l’Élysée.
    Je l’ai entendu dire des choses positives, notamment sur la réduction des effectifs de la fonction publique.
    Nous avons besoin d’une véritable radiothérapie et non pas d’homéopathie.
    Supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en 5 ans, ce n’est absolument pas à la hauteur des objectifs à atteindre.
    Je rappelle que l’une étude menée par Contribuables associés indique que nous avons aujourd’hui en France 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne.
    Sans tomber dans l’extrême, si on faisait seulement la moitié du chemin, on pourrait économiser 50 milliards d’euros par an.
    C’est dire qu’il y a des enjeux qui passent par des réformes et que celle-ci pour le moment me paraît plus être une réforme homéopathique que structurelle.

    Finalement, de bons élans sont au gouvernement, mais vous craignez encore qu’on continue sur le même chemin ?

    Au sein du gouvernement, je ne sais pas.
    Pour le moment, je n’ai rencontré que Gérald Darmanin.
    J’ai fait des demandes d’audiences auprès d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe.
    En tous les cas, la prise de conscience de ce que Contribuables associés dénonce depuis sa création il y a 27 ans va au-delà de la Cour des comptes.
    Nous avons enfin l’impression de partager le même constat, ce qui est déjà une étape non négligeable.
    Il est certain que Gérald Darmanin, ministre du Budget, souhaite aller dans le sens de la réduction des dépenses.
    Il l’a dit à plusieurs reprises hier.
    Maintenant, entre le dire et le faire, il y a une marge.
    Jusque-là, avec les hommes politiques, on a vu jusqu’où cette marge peut nous amener…

    http://www.bvoltaire.fr/situation-catastrophique-impots-etre-de-plus-augmentes/

  • La grande dépression

    Nous commémorions cette semaine de tristes anniversaires. Celui du  3 juillet 1940 qui a vu, sur ordre de Winston Churchill, l’attaque par  la Royal Navy  de la  la flotte française en Algérie amarrée dans la rade  de Mers el-Kébir  (1297 morts et 350 blessés chez les marins français). Le 5 juillet 1962, non loin de  là, ce sont des centaines de Pieds Noirs, hommes, femmes et enfants,  qui ont été exécutés, enlevés à Oran par les bouchers du FLN.  Le Général De Gaulle avait donné la consigne immonde  aux troupes françaises  encore présentes sur place et commandées par le funeste général Katz,  de rester l’arme au pied et de  laisser faire les massacreurs. La honte, l’horreur et le déshonneur… Si les Français ont la mémoire courte, ils semblent aussi sans illusions sur les capacités des dirigeants de la start-up macronienne à les sortir de la crise multiforme que nous subissons. Selon un sondage Harris Interactive publié mercredi pour RMC et Atlantico, seulement un Français sur quatre (26%)  se dit convaincu par les discours successifs  du président de la République devant le congrès  à Versailles et de son Premier ministre Edouard Philippe devant l’Assemblée.

    Au nombre des “perles” souvent aussi atterrantes que savoureuses qui ont émaillées les copies du bac cette année et  qui ont été relevées dans la presse, un(e) lycéen(ne) qui espérons-le, ne sera pas inquiété(e) par la Licra, a écrit que  “ le régime de Vichy a toujours été très bon pour la santé” . Ce qui est certain c’est que le régime crétois du gouvernement d’Athènes, sur injonction des docteurs Folamour de la BCE, du FMI et de la Commission européenne,   se révèle d’une efficacité redoutable pour soumettre le peuple Grec à une terrible cure d’amaigrissement; celui-ci n’a plus que la peau sur les os.

    La Grèce vient de se voir accorder une tranche  de  7 milliards d’euros pour éviter la faillite en pleine saison touristique, aide conditionnée à des sévères hausses d’impôts et des coupes budgétaires drastiques  dans les retraites. On a donc entendu des hiérarques bruxellois se féliciter de l’efficacité de la potion, puisque la Grèce, selon les prévisions de la Commission,  enregistrera cette année  une croissance économique de 2,1 %  et de 2,5 % en 2018, et devrait atteindre son objectif d’excédent primaire (avant impôt) de 3,5 % à la fin du plan de sauvetage en 2018. Voilà qui est parfait!  La Grèce mourra donc guérie ou à tout le moins sur la voie de la rémission ! 

    Il ne s’agit pas d’exonérer les gouvernements grecs de ces dernières décennies, jusqu’aux lâches soumissions actuelles  du gouvernement Tsipras,  de leurs responsabilités (tricheries, corruptions, concussions, gestion calamiteuse…)  dans le faillite de leur pays, et Bruno Gollnisch ne l’a jamais faitL’Europe à parfois bon dos pour se laver de ses propres péchés et turpitudes.  Mais l’acharnement à vouloir maintenir  Athènes dans la zone euro confine proprement au délire idéologique. 

    Une dépêche de l’agence Reuters publiée il y a six mois rapportait  que le plan de sauvetage des comptes publics  mis en place depuis  près de sept ans par l’Union européenne et le FMI a ” plongé les Grecs dans une crise sans précédent, aux allures de Grande Dépression. Un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, 23% des Grecs sont au chômage, le produit intérieur brut (PIB) a diminué d’un quart, les faillites se comptent par milliers…”

    Un rapport de l‘Unicef qui date déjà de plus de quatre ans, démontrait qu’en 2012   40,5 % des enfants grecs (23 % en 2008)   vivaient dans des ménages dont le revenu se situait sous le seuil de pauvreté, ce taux est le plus haut parmi les 41 pays les plus développés du monde;  le taux de pauvreté infantile a donc  bondi  de 17,5 points.  Le nombre d’enfants venant de familles à faibles revenus et subissant de graves privations a triplé dans le même temps et la situation  depuis n’a  pas été en s’améliorant.  Notons que l’Espagne  soumise elle aussi à un régime de même nature à  un taux de pauvreté infantile à peu près équivalent.

    La priorité de nos élites reste cependant l’accueil jugé obligatoire  d’une immigration clandestine qui n’épargne pas non plus la Grèce. Au nom des immortels principes xénomaniaques, Bruxelles  a lancé des procédures d’infractions contre la   Hongrie, la Pologne et la République tchèque.  Trois nations jugées coupables de refuser d’installer sur leur sol des immigrés illégaux en provenance de Grèce où d’Italie,   rebaptisés migrants et réfugiés pour les besoins de la cause…

    Pour lutter contre l’immigration-invasion en  provenance des côtes libyennes et encouragée, organisée par la mafia des passeurs et des ONG (accusées de collaborer avec les passeurs par le gouvernement  italien)  aux comportements  aussi criminels que subversifs, la  Commission européenne a présenté un plan d’action, des mesures pour réduire le tsunami migratoire.

    Mardi, la Commission européenne a appelé Rome à accélérer les expulsions  de migrants déboutés du droit d’asile, en appliquant des procédures plus rapides. Il a été également évoqué la mis en place d’un ”code de conduite pour les ONG” (sic); “la création d’un centre maritime de sauvetage et de coordination en Libye”; des aides apportées aux autorités (?) libyennes pour mieux gérer l’immigration; le souhait d’une réinstallation des immigrés nigérians, soudanais, éthiopienségyptiens, dans leur pays d’origine.

    Nous devons accueillir des réfugiés. C’est notre devoir, c’est notre honneur” affirmait Emmanuel Macron à Bruxelles fin juin. Est-il vraiment  en contradiction en disant  cela  avec les récents avis de la Commission… auxquels la France à souscrit?  Quels moyens vraiment effectifs seront donnés pour inverser les flux migratoires? Le passé nous a appris à ne pas préjuger des (rares) paroles de fermeté sortant de la bouche des hiérarques bruxellois dans ce domaine, afin d’endormir les peuples européens.  Peuples d’Europe qui constatent avec un mélange de sidération de désespoir et de colère que ceux qui sont chargés de défendre l’idéal européen oeuvre surtout à la disparition de l’Europe charnelle et enracinée, en un mot de l’Europe européenne.

    https://gollnisch.com/2017/07/06/la-grande-depression/

  • Chaos à Hambourg: les forces de l'ordre font usage de canons à eau

  • Une économie mondiale fondée sur la dette conduira à une catastrophe pire que 1929 !

    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Patrick Artus  (NDLR - économiste, directeur de la recherche de Natixis) vient de déclarer, sur une grande chaîne de télévision, qu’un jour, il y aura une crise de la dette ! Les banques centrales ne peuvent pas passer leur temps à imprimer de la monnaie sans que rien ne se passe. Les banques centrales sont obligées de racheter des titres de dettes afin d’assurer la liquidité des marchés afin d’éviter la hausse des taux d’intérêt pour des économies (États, banques, entreprises, consommateurs) surendettées qui les précipiteraient vers l’insolvabilité, d’où un krach financier gigantesque mondial qui remettrait sans doute le capitalisme financier en question.

    Tous les pays occidentaux – la Chine et le Japon inclus – sont tombés dans le piège de l’endettement fou ! La Chine, par exemple, augmente les déséquilibres mondiaux car elle s’endette en pratiquant la politique de fuite en avant, se prend pour l’Allemagne, augmente sa consommation d’une façon folle et ne fait plus d’enfants. La France a une dette de 2.200 milliards d‘euros qui représente 100 % de son PIB, tout comme les États-Unis avec un endettement public d’environ 20.000 milliards de dollars, soit 100 % également de leur PIB. Si l’on tient compte des engagements non financés à provisionner tels que des garanties de prêt à la Grèce, les retraites des fonctionnaires, les dettes d’entreprises publiques, la dette réelle de la France (ce que le joueur de flûte Macron se garde bien de nous dire) est même de 3.300 milliards d’euros, soit 48.000 euros par Français au lieu de 36.000 euros.

    Les émissions nettes d’obligations dans le monde ne font qu’augmenter et pourraient bientôt atteindre les 3.000 milliards de dollars. Suite aux difficultés de la Chine, de l’Asie du Sud-Est, de l’Arabie saoudite avec le prix du pétrole, de l’Amérique latine, il y a malencontreusement de moins en moins d’acheteurs potentiels d’obligations, ce qui devrait contribuer à la hausse des taux d’intérêt. La Fed, en vendant des titres obligataires et des bons du Trésor, suite à sa politique de réduction de l’assouplissement quantitatif, devrait aussi alimenter le marché en titres. Le Japon va aussi diminuer ses achats de titres en pratiquant une politique analogue. Quant à la BCE elle est sur le point d’atteindre le plafond maximal de 33 % des obligations émises par de nombreux pays de la zone euro. Ses statuts l’empêchent d’acheter davantage de dette souveraine car cela serait considéré (même si c’est pourtant déjà le cas) comme un financement de la dette publique des États par la Banque centrale.

    Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a averti la semaine dernière de la nécessité d’une remontée des taux d’intérêt, tandis que la présidente de la Fed, Banque centrale des États-Unis, Janet Yellen affirmait avec un optimisme béat et un mensonge éhonté que nous ne connaîtrions jamais plus de crise financière « de notre vivant ». À ce moment même, toujours à Londres, l’Institute of International Finance nous informait que la dette globale mondiale atteignait maintenant 217.000 milliards de dollars, soit 327 % du PIB mondial, contre 276 % en 2007.
     
    Le système ne peut plus continuer comme cela avec de la monnaie des banques centrales n’ayant plus comme contrepartie de l’or en garantie à l’actif mais – ce qui est ahurissant, illogique, anormal, inacceptable – des titres de dettes à long terme.

    La vérité, c’est qu’on s’oriente pour toutes les raisons indiquées ci-dessus vers une hausse rapide, durable et importante des taux d’intérêt, dans un contexte d’inflation proche de zéro, suite à la mondialisation et à la numérisation, ce qui pourrait bien déclencher un krach financier et une gigantesque dépression économique pire qu’en 1929. La France, suite à son laxisme UMPS de quarante ans, serait particulièrement mal placée. Il n’est pas sûr que le banquier Macron, incapable également de maîtriser l’invasion migratoire, l’islam et le terrorisme, finisse son quinquennat à l’Élysée.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/07/07/une-economie-mondiale-fondee-sur-la-dette-conduira-a-une-cat-5961012.html

  • "L'insincérité" budgétaire de la République en fin de règne Hollande : un scandale à onze milliards d'euros.

    Une « insincérité » à 11 milliards d'euros (si l’on en croit la presse économique qui avance ce chiffre), peut-être plus encore : c'est le petit cadeau d'adieu du gouvernement de M. Cazeneuve et particulièrement de son ministre des Finances M. Sapin, révélé par Le Canard enchaîné et la Cour des comptes dans son audit des finances publiques du pays. Cela mettrait ainsi le déficit de la France à 3,2 % du PIB quand M. Hollande avait promis qu'il serait à 2,8 % en 2017, pour se conformer aux exigences de l'Union européenne et plus exactement des règles issues du traité de Maëstricht, mais aussi aux promesses faites par la France à ses partenaires européens. Comme le signale dans son édition du 29 juin le quotidien libéral L'Opinion : « Pour la première fois, elle sera le seul et unique pays de la zone euro à être en déficit excessif », alors que les autres pays de la zone euro annoncent des déficits moins élevés, voire des excédents budgétaires comme le voisin allemand qui prévoit environ 15 milliards d'excédent (quand la France est, chaque année, à environ 70 milliards de déficit, qui se rajoutent à la dette actuelle)... Peut-on mieux résumer par ces quelques chiffres le désastre budgétaire de la République française en Europe ?

    Cette situation, qui complique encore le travail de l'actuel gouvernement, affaiblit la France au moment même où elle cherche à retrouver sa place sur la scène internationale, et elle nous menace d'une situation « à la grecque », même s'il s'agit, pour l'heure, d'une menace plutôt que d'un risque avéré et immédiat. 

    Il serait bon et très pédagogique que les responsables du dernier dérapage budgétaire, de cette « insincérité », soient traduits en justice, au moins pour le principe et pour le symbole : après tout, n'est-ce pas ce qui arrive quand un Kerviel est accusé d'avoir fait perdre « quelques » milliards à la Société Générale ? Sa condamnation à 5 milliards d'euros, remise en cause depuis, avait été applaudie, à l'époque, par certains milieux économiques, alors que sa manœuvre financière ne concernait, à l'origine, que la banque dans et pour laquelle il travaillait. Quant à M. Cahuzac, il a été condamné à deux ans de prison pour une fraude de quelques centaines milliers d'euros qui en a fait perdre à l’État quelques dizaines de milliers, loin des 11 milliards d'aujourd'hui. La politique passée de M. Sapin, elle, affecte le pays tout entier, aujourd'hui, ses finances comme ses contribuables : pourquoi s'en tirerait-il à si bon compte, avec seulement quelques articles vengeurs qui ne l'affectent guère et ne provoquent, jusqu'à cette heure, aucune réaction de sa part, ni contestation ni regret ? Un grand procès qui permette de comprendre les mécanismes des dérives budgétaires et de « l'insincérité » financière serait aussi une occasion de responsabiliser ceux qui nous gouvernent.

    Bien sûr, il ne s'agit pas de punir toute politique économique gouvernementale qui échouerait à atteindre ses objectifs initiaux et d'empêcher toute prise de risque qui, parfois, peut s'avérer utile, plus à moyen et long termes qu'immédiatement. Mais il s'agit d'en finir avec des pratiques irresponsables et surtout malhonnêtes et fort coûteuses pour les contribuables français.

    Je suis surpris, je l'avoue, par la discrétion des médias et des politiques devant cette véritable « fraude en bande organisée » dont, à mon sens, les principaux coupables, peut-être plus que le Président ou le Premier ministre, sont le ministre des Finances et, plus encore, un système plus sensible aux quelques dizaines de milliers d'euros acquis immoralement par MM. Fillon et Ferrand (mais légalement, semble-t-il, et jusqu'à plus ample informé) qu'aux milliards pris dans la poche des Français...

    En 1934, l'escroquerie de M. Stavisky, favorisée par les milieux politiques de la République et ses usages malvenus, dénoncée par Le Canard enchaîné et L'Action française, avait provoqué une crise de la République qui ne s'en était sortie qu'en faisant tirer sur la foule des indignés du moment et en jetant le discrédit sur les protestataires, qualifiés de « fascistes » ou de « factieux » : « qui veut noyer son chien l'accuse de la rage », dit le proverbe. En 2017, la République, en ses autorités les plus importantes et forcément temporaires, peut voler des milliards aux contribuables, rien ne semble devoir se passer... Où sont les justes colères du pays contre les voleurs ?

    M. le Président de la République s'honorerait en appelant les protagonistes de « l'insincérité » à assumer leurs responsabilités et leurs fautes. Le fera-t-il ? Il est vrai qu'en République, la morale est brandie plus qu'elle ne règne, en somme... Mais, en ce cas particulier, il s'agit de faire œuvre, plus encore que de morale, de justice. De justice sociale, pourrait-on ajouter...

    http://nouvelle-chouannerie.com/