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économie et finance - Page 424

  • Les commissaires européens se déplacent en avions-taxis payés par les contribuables

    L’organisation indépendante Access Info Europe a dévoilé les montants des dépenses de voyages des commissaires européens, mais elle n’a pu les obtenir que pour les deux premiers mois de 2016. Pour les autres mois de 2016, la Commission européenne a refusé de divulguer les chiffres, ce qui laisse penser qu’elle n’a communiqué que la période de dépenses les moins élevées.

    Sur deux petits mois (janvier et février 2016), les 28 commissaires européens ont dépensé environ un demi-million d’euros en frais de voyages.

    Il s’agit de 261 déplacements officiels dans 26 pays de l’UE (y compris pour les sessions au Parlement de Strasbourg) et 23 pays non membres de l’UE.

    Les éléments les plus marquants sont :

    . 75.000 euros pour un déplacement à Bakou (Azerbaïdjan) de Federica Mogherini, deuxième vice-présidente de la Commission européenne et Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avec un avion affrété tout spécialement pour elle.

    .  26.351 euros pour un aller-retour à Rome en avion-taxi de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, les 25 et 26 février 2016.

    . 51.000 euros pour le vol ramenant Jean-Claude Juncker du sommet du G20 en Turquie.

    On vous passe le détail des nuits d’hôtel de Jean-Claude Juncker à
    500 euros la nuitée, hors frais de repas.

    http://www.medias-presse.info/les-commissaires-europeens-se-deplacent-en-avions-taxis-payes-par-les-contribuables/78840/

  • Macron-Défense : l’affaire Villiers n’est pas qu’une question de chiffres

    Par Roland Hureaux

    229464004.jpgAu delà des chiffres et des budgets, Roland Hureaux se livre ici [Causeur - 16.08] à une fine et exacte analyse du rapport personnel de l'actuel président de la République avec nos Armées. Rappelons que Roland Hureaux fut l'un des participants au colloque d'Action française du 7 mai 2016, à Paris, « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? »    LFAR

    Pour beaucoup, le différend qui a opposé le président Macron au général Pierre De Villiers, chef d’état-major des armées, pourrait être ramené à une question de chiffres, ce qui serait après tout normal s’agissant d’un président issu de I’Inspection des finances. Mais une telle approche serait bien réductrice.

    Question de chiffres : Macron avait promis dans son programme électoral de remonter le budget de la Défense à 2 % du PIB. Une promesse qu’avaient d’ailleurs faite aussi Marine le Pen et François Fillon. Comment Emmanuel Macron, adepte inconditionnel de l’OTAN, aurait-il pu proposer autre chose que le minimum que cette organisation a fixé et qui a été rappelé récemment par le président Trump. Mais 2%, c’est beaucoup, environ 44 milliards ; à un budget actuel de 32 milliards, il faudrait donc en ajouter 12.

    Autre chiffre, le déficit autorisé par l’Union européenne : 3 % du même PIB, soit 66 milliards qui sont déjà une tolérance, assortie de la promesse française de le ramener à zéro, jamais respectée par le gouvernement Hollande (dont Macron était le ministre des Finances). Ce n’est pas en effet en accumulant des déficits (et donc avec un supplément d’endettement de 3 % l’an) que l’on réduira une dette qui atteint aujourd’hui les 100 % du PIB. Il reste qu’Emmanuel Macron, qui a voulu entrer en fanfare sur la scène européenne, et pour qui les consignes de Bruxelles, comme les souhaits de Berlin,  sont la Loi et les prophètes, veut à tout prix, pour assurer sa crédibilité, redescendre à ce niveau. Il lui manque pour cela 8 milliards. L’habitude de Bercy dans ce cas-là est de ponctionner les ministères régaliens, à commencer par la Défense à qui, au lieu d’accorder 12 milliards, on demande 850 millions tout en gelant 2,7 milliards.

    Cette logique n’explique pas seule que le mécontentement des armées justement exprimé par leur chef d’état-major en commission de la Défense soit devenu une affaire d’Etat.

    Au-delà des chiffres, le choc des cultures

    On est surpris du degré de mépris dont le président Macron fait l’objet sur la toile dans de nombreux  textes, anonymes ou pas, issus de la communauté militaire. Nicolas Sarkozy et François Hollande, que les militaires n’aimaient pas beaucoup, n’ont jamais essuyé pareille hostilité. Et surtout pas moins de trois mois après leur prise de fonction.

    On peut faire la part des maladresses du nouveau président, de son absence de sensibilité militaire : même s’il fanfaronne ici ou là au milieu des troupes, il est le premier président à n’avoir pas fait de service militaire. La génération X-Y !

    Il faut cependant aller plus profond. La personnalité d’Emmanuel Macron rebute bien des gens, surtout dans les armées. Il porte avec lui un air de légèreté qui n’est pas vraiment le genre de la maison. Depuis la République romaine et sans doute avant, le chef militaire, confronté chaque jour à la mort, réalité ultime, est un homme grave. C’est cette gravitas, signe d’une maturité accomplie, que les militaires attendent du chef de l’Etat qui est aussi le chef des armées. Le moins qu’on puisse dire est que le nouveau président a, en la matière, des progrès à faire. Beaucoup, dans le grand public, ont été par exemple choqués par sa visite à Oradour-sur-Glane où il multipliait de tous côtés les poignées de main à la Chirac semblant confondre ce lieu de mémoire tragique avec un comice agricole.

    Sans doute sa vie privée n’appartient-elle qu’à lui. Mais pour exercer l’autorité, il faut donner le sentiment d’une personnalité accomplie. Or Jacques Lacan nous l’a enseigné, c’est la résolution du complexe d’Œdipe qui ouvre douloureusement le sujet au monde réel. Nous ne dirons pas qu’Emmanuel Macron ne l’a pas résolu. Mais en politique, seules les apparences comptent.

    Militaires contre idéologues

    Il y a plus : sur presque tous les sujets, Emmanuel Macron a fait campagne sur les marqueurs idéologiques qui, depuis 15 ans, définissent ce qui est politiquement correct :  Europe, libre-échange, dépassement de la nation (la France étant accusée par lui de « crime »), mépris des considérations   culturelles et ethniques par l’ouverture à l’immigration, antiracisme, non-discrimination, hyper-écologie, théorie du genre, vaccins à tout va, etc. Sur aucun sujet Macron n’a pris la moindre distance par rapport à la doxa dominante. Il s’est bien gardé aussi de désavouer celles qui ravagent des secteurs comme l’Education nationale (méthode globale) ou la justice (culture de l’excuse). Non pas parce que cela plaisait à ses électeurs, bien au contraire. Mais parce que cela plaisait à ces prescripteurs essentiels que sont les gens de médias, largement inféodés à l’idéologie.

    Presque tous les ministères ont aujourd’hui la leur, qui suscite généralement l’ire de populations pas toujours conscientes de ce qui leur arrive: l’Intérieur veut à toutes forces supprimer 30 000 petites communes, l’équipement veut interdire toute construction hors des périmètres déjà construits, quelles que soient les traditions locales, la Santé veut fonctionnariser la médecine libérale etc. Le ministère de la Défense n’est pas entièrement exempt de telles idéologies (qui ne sont généralement pas beaucoup plus que des idées simplistes jamais remises en cause), mais seulement en manière d’organisation, où les civils ont leur mot à dire : ainsi les bases de défense, répondant à la culture du regroupement, ont mis plus de désordre qu’elles n’ont fait d’économies. Mais dans l’ensemble le ministère de la Défense demeure relativement préservé de l’idéologie. La raison : les engagements opérationnels multiples dans lesquels nos armées sont impliquées permettent un retour d’expérience constant, ce qui n’est pas le cas dans la plupart des administrations civiles. « Quand le canon tonne, les cons se taisent », dit un vieux dicton militaire. Les idéologues aussi, l’idéologie ayant pour caractère de faire perdre le sens du réel, éminemment nécessaire au combat.

    Il semble que l’idéologie et le déficit œdipien aillent ensemble. C’est l’immaturité qui explique le succès des idéologies, particulièrement dans une classe intellectuelle ou médiatique plus à l’abri que le peuple du contact direct avec le réel, parfois si dur. Sur ce chapitre, Emmanuel Macron est bien un enfant du siècle.  

    est essayiste.
  • Terres de Sport n°13 - Paris 2024, arnaque ou opportunité ? / Le Palio, course enracinée

  • Les dépenses des candidats à la présidentielle

    La publication des comptes de campagne des candidats à l'élection présidentielle a été publiée au JO le 3 août par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Extraits :

    Pour Nicolas Dupont-Aignan :

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    Marine Le Pen :

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    Emmanuel Macron :

    Capture d’écran 2017-08-16 à 17.59.32

    Benoît Hamon :

    Capture d’écran 2017-08-16 à 18.00.53

    Jean-Luc Mélenchon :

    Capture d’écran 2017-08-16 à 18.02.26

    François Fillon :

    Capture d’écran 2017-08-16 à 18.03.56

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L' UE PRÉPARE LE GRAND RACKET DU SIÈCLE SUR NOS COMPTES BANCAIRES !!!

  • BREXIT, toujours pas de banque anglaise en France

    par Charles Sannat.

    Citibank-Berlin.jpgComme vous le savez, il faut impérativement « améliorer » la compétitivité française. Pour cela, l’idéal serait de supprimer le Smic, de brûler le code du travail, d’en finir avec le droit de grève et d’envoyer la troupe tirer sur les mineurs qui râlent – même si nous n’avons plus de mines depuis longtemps mais vous avez compris l’analogie.

    À partir de ce moment-là, je vous assure que nous serons à nouveau compétitifs par rapport aux Chinois, mais à l’heure actuelle, nos retraites et autres avantages font que nous en sommes loin, très loin… Ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre, mais nos mamamouchis qui cherchent par tous les moyens à vous réduire aussi bien vos droits que votre aisance financière afin d’améliorer les profits des grandes multinationales. Tout cela vous le savez parfaitement et je le répète inlassablement.

    Vous savez aussi parfaitement qu’avec le Brexit, les grandes banques de la City à Londres qui veulent pouvoir « traiter » les opérations en euros doivent être établies en zone euro. C’est également le cas pour celles qui veulent traiter le dollar et pouvoir par exemple le revendre à leurs clients dans le cadre d’une opération de change. Il faut que ces banques soient établies aux États-Unis avec une licence américaine, d’où le fait que les grandes européennes s’acquittent des amendes infligées par les États-Unis pour pouvoir continuer à exercer la-bas, mais surtout pour pouvoir traiter en dollars, ce qui correspond à plus de 60 % des flux financiers planétaires.

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  • Pourquoi nos économies et nos nations meurent

    Le meilleur texte de Bill Bonner (mon ancien éditeur aux Belles lettres) à ce jour : On épuise la richesse de l’Amérique, publié le 11 juillet 2017 (la chronique agora).

    Il explique comment politiciens, technocrates et humanitaires ont tout détruit et rendu le monde zombi. Je précise que je suis libertarien – et de tendance radicale. L’État impose le politiquement incorrect, donc on fabrique des tiroirs (extrême droite, conspiration, etc.) pour nous insulter, nous faire taire. Hoppe explique notre dégénérescence par la montée de l’étatisme.

    Coluche technocrates

    En 1997, Michel Desgranges publie mon livre Le Coq hérétique où je m’en prends à l’étatisme franco-français. Je publie alors dans des revues libérales britishs (traduit par mon ami Paul Laughland) comme The European de William Cash. À l’époque, on croit encore un peu aux Anglais… Et puis Tony Blair arrive au Pouvoir et achève de détruire ce pays.

    Depuis je découvre (et fais découvrir) les philosophes et historiens libertariens américains comme Hoppe, Raico, Butler et bien sûr, Rothbard (je vais publier un livre sur ces excellents auteurs aux éditions Avatar).

    Je ne cite pas tout le texte de Bill Bonner : « La productivité stagne car trop de gens sont dissuadés de travailler. »

    « La seule chose valable à retirer du tour d’Europe de Trump, c’est un discours en Pologne, où il s’en est pris à “ la progression insidieuse et constante de la bureaucratie gouvernementale qui épuise la vitalité et la richesse du peuple ”. »

    On nous gave avec le néolibéralisme. En réalité, nous sommes dominés par un ordre mondial de technocrates, de politiciens, de bureaucrates, de banquiers. Gustave Le Bon le remarque à la fin du XIXe siècle ; Tocqueville l’avait prophétisé, et les guerres dites mondiales ont renforcé ces appareils militaro-industriels, étatiques et générateurs de catastrophes (ils ont tué la culture et le cinéma par exemple, puis toute l’économie créatrice).

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  • LE FAUX CALME ÉCONOMIQUE DE PROSPÉRITÉ ÉTATS-UNIENNE AVANT L’EXPLOSION DU SYSTÈME !

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    Le banquier Macron connaîtra un krach économique mondial et n’est pas sûr de terminer son mandat.

    Selon les médias et la bien-pensance, tout va très bien aux États-Unis ! Le chômage est au plus bas, le Dow Jones qui était à 2.400 en 1990 a dépassé les 20.000, et si le dollar baisse, c’est la faute au bouc émissaire Trump… Certains voient au contraire une bulle financière sur le point d’éclater et estiment que Trump est le dernier sursaut de bon sens blanc face au libre-échange mondialiste catastrophique et suicidaire pour les pays occidentaux, face à l’immigration multiethnique et hispanique qui menace de submerger et faire éclater les États-Unis, comme l’a prédit, à juste titre, Huntington.

    Les signes évidents de la catastrophe économique à venir sont là : l’endettement public des USA est de 20.000 milliards de dollars, soit 100 % du PIB, et l’endettement privé (ménages, entreprises, banques) est trois fois plus élevé, de l’ordre de 60.000 milliards de dollars. Entre 1959 et 1983, il fallait un dollar de dette privée pour créer un dollar d’activité économique ; il en faut donc trois fois plus aujourd’hui.

    La vérité pas bonne à dire, c’est que l’Amérique s’épuise, est en déclin malgré les derniers feux de la rampe de la révolution numérique californienne, des GAFA, des Google, des Apple, des Facebook, des Amazon. Le seul pays qui monte industriellement et économiquement, c’est la Chine, déjà première puissance économique au monde si l’on prend comme taux de change la parité des pouvoirs d’achat. La Russie, que la pensée unique présente comme malade, est au contraire, grâce à Poutine, en plein redressement politique, économique, militaire, sociétal, démographique nonobstant la baisse du prix du pétrole et du gaz. Son PIB avec les parités de pouvoir d’achat est même supérieur à celui de la France !

    Si l’on ajoute à la dette publique et privée américaine les crédits étudiants ainsi que les aides sociales, la situation des États-Unis est encore plus dramatique, tout à fait comparable à celle de la France !

    En 2016, les États-Unis ont importé 500 milliards de plus qu’ils n’ont exporté, et ce déficit atteint même 750 milliards de dollars pour le seul commerce des biens. Quant au bilan de la Fed, il est passé de 800 milliards de dollars en 2007 à 4.500 milliards aujourd’hui.

    La liste est interminable, sauf pour ceux qui ne veulent pas voir la vérité en face. Un dernier chiffre, par exemple, vient de tomber : l’encours global des crédits à la consommation aux États-Unis s’est établi, en juin 2017, à 3.860 milliards de dollars, un niveau jamais observé. La dette « revolving » (renouvelable), qui repose sur les cartes de crédit, a atteint aussi un niveau record de 1.027 milliards de dollars et les taux variables de cette dette peuvent évoluer à tout moment.

    Il faut toujours garder à l’esprit que la consommation intérieure représente 70 % du PIB de l’Amérique. Le banquier Macron connaîtra un krach économique mondial et n’est pas sûr de terminer son mandat. Quant aux Français, ils doivent vendre leurs obligations, leurs actions et acheter de l’or avant que le système économique et financier n’explose !

    http://www.bvoltaire.fr/faux-calme-economique-de-prosperite-etats-unienne-lexplosion-systeme/

  • Vers la fin de l’agriculture industrielle ?

    La nouvelle agriculture « agro-écologique » signe-t-elle la fin de l’agriculture industrielle ?

    En tout cas, c’est ce qu’avance Madame Hillal Elver, juriste de nationalité turque, rapporteur(e) spécial(e) sur le droit à l’alimentation de l’ONU. Elle s’insurge contre les conséquences catastrophiques des pesticides sur les animaux, la nature et l’être humain.

    Et pourtant ce débat est déjà vieux de 30 ans lorsque Madame Brundtland donnait la définition du développement durable dans son rapport. C’est ainsi que Madame Elver dira : « Être tributaire de pesticides dangereux est une solution à court terme qui porte atteinte au droit à une alimentation suffisante et au droit à la santé des générations actuelles et des générations futures. »

    Donc, n’hypothéquons pas la santé des générations futures au profit d’une économie productiviste qui ne fait qu’appauvrir les sols !

    La santé humaine et l’environnement sont en danger. 200 000 personnes meurent chaque année d’intoxication dans nos pays de grande consommation. Les maladies se développent : parkinson, alzheimer ou encore les troubles hormonaux. Et les États ne bougent pas…

    Le principe de précaution s’appliquerait-il dès maintenant ? Il semblerait que oui car la Déclaration universelle des droits de l’homme subodore le droit de chacun à vivre dans un environnement sain (principe d’ailleurs réaffirmé dans notre charte constitutionnelle pour l’environnement). Ce principe de précaution considère que le droit à une nourriture saine s’applique dès aujourd’hui… pour demain, dixit l’ONU.

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  • Charivari autour de Neymar pour faire oublier le gouffre financier des JO d’Hidalgo

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    Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

    Cette journée bruisse, que dis-je, s’époumone sur le fait d’actualité du moment : un très coûteux transfert dans le monde du football réputé pour sa pureté, sa transparence, son honnêteté, son absence de matchs truqués, son sens de la mesure. Pensez donc, Neymar, footballeur qui gagnait déjà à l’âge de 16 ans 6.800 euros mensuels, est pressenti pour devenir un migrant pour la bagatelle de 222 millions d’euros.

    222 millions, c’est indéniablement une somme énorme, disproportionnée, obscène, d’autant plus que le Qatar qui possède le PSG investit sur l’étoile montante du foot pour engranger de juteux bénéfices qui fortifieront encore cette terre de djihadisme, de maltraitance des femmes, d’absence de liberté, etc. Tout cela est archi connu, régulièrement dénoncé à juste titre, rien de nouveau sous le soleil. Cet abject pays où la civilisation n’est pas encore arrivée ne débarque pas chez nous, cela fait un bout de temps qu’il achète notre pays par petits morceaux, nos terres, nos bâtiments, nos fleurons français, notamment le PSG, objet actuellement de toutes les attentions. On ne remerciera jamais assez Nicolas Sarkozy pour avoir aidé à tout cela. Quand on peut rendre service aux amis argentés…

    En comparaison de ce gros chèque qatari pour se payer un fervent catholique qui se signe et proclame que  » la vie n’a de sens que lorsque notre idéal le plus élevé est de servir le Christ ! », l’achat de Zidane en son temps n’avait coûté, lui, « que » 75.000.000 d’euros. Eh oui, l’inflation, mesdames, messieurs…

    Faut-il rappeler par ailleurs que si le PSG rapporte gros au Qatar, c’est avant tout parce qu’un public friand de ce sport le permet. Chaque place payée, chaque t-shirt acheté, chaque match regardé avec son lot de publicités, tant dans le stade même que durant la mi-temps, participe activement à l’enrichissement du Qatar qui nous achète et finance ceux qui nous égorgent, même si ce n’est pas l’unique source de revenus de ce pays hostile. Un fleuve ne sort pas de nulle part quand il se jette dans la mer, il a une source… Regarder un match du PSG-Qatar en mangeant sa pizza, c’est aussi une façon de cautionner malgré soi le djihadisme et son lot d’horreurs, que cette évidence plaise ou non.

    Alors, la somme est choquante, certes. Mais on pourrait tout aussi bien gloser sur les cachets exorbitants de certains acteurs ou encore fustiger les salaires tout aussi injustifiés des gros cadres du CAC 40 et de leurs parachutes dorés, de leur stock options, et autres petits avantages divers. Mme Pénicaud s’est récemment illustrée pour avoir gagné plein de pépettes sur le dos de 900 licenciés de chez Danone, un scandale autrement plus révoltant en termes de conséquences sociales et financières sur les malheureux sacrifiés.

    Au-delà du montant vertigineux de ce transfert, du point de vue de quelqu’un « qui n’est rien » et qui ne peut revendiquer qu’un salaire ordinaire, il faut tout de même comprendre que ce changement de club tarifé ne coûtera pas un seul centime aux contribuables. Cet argent ne sort pas de votre poche, pas de panique !

    Ce qui sortira de votre poche, en revanche, ce sont les milliards que vont coûter ces monstrueux JO parisiens de 2024, lesquels ne rapporteront de bénéfices qu’aux entreprises dûment agréées par le CIO et en aucun cas à l’économie de notre pays. Mieux vaut d’ailleurs ne pas trop se poser de questions sur les marchés négociés ni sur les contreparties. Le sans-dents n’a pas à savoir ces choses-là, ce n’est pas de son niveau intellectuel. Qu’on resserve plutôt à ce gueux une louche d’Hanouna pour lui rectifier les neurones ! Les 222 millions pour Neymar passent, à côté des JO, pour un pourboire mesquin.

    L’affaire Neymar couve depuis plusieurs jours, après que son ami Gérard Piqué a vendu une mèche mouillée, mais il ne vous aura pas échappé qu’elle éclate en bouquet bien garni pile poil le lendemain de la confirmation de Paris pour l’organisation de ces prochains JO d’un coût de 6,6 milliards d’euros. Et encore, cette somme prévisionnelle risque non seulement d’être sous évaluée mais, de surcroît, les équipements construits pour l’occasion continueront dans les décennies suivantes de générer des coûts d’entretien très lourds pour les collectivités. A moins qu’à l’instar d’autres villes olympiques, les prohibitives infrastructures ne soient, aussitôt les 15 jours de festivités terminés, abandonnées à la décrépitude, aux petites bêtes et aux orties, comme en attestent les images de France Info.

    Ces jeux à visée distractive générant ces temps-ci des étranglements indignés et quelques dérangements aux entournures, hop-là, les gros sabots financiers du transfert de Neymar arrivent à point nommé pour détourner le regard et la grogne du quidam sur ce montant, pour le coup ridiculement dérisoire – et je le répète : privé – au regard de l’abyssale dépense, cette fois bien publique, des Jeux Olympiques vendus avec force publicité par Anne Hidalgo. L’argent public ne sortant pas de la poche de l’amère de Paris, elle peut le dépenser comme elle veut. Comme dirait l’autre « ça ne nous coûte rien, c’est l’Etat qui paie« .

    Et je ne vous parle même pas de la construction du métro d’Abidjan dont le coût astronomique de 1,4 milliard sera, lui aussi, intégralement prélevé dans les poches des Français, avec la satisfaction générale du pigeon ravi de se faire plumer par les Droits de l’Homme et la République enchantée.

    Sur Boulevard Voltaire, le journaliste Floris de Bonneville expliquait cette opulente générosité par ces mots : « la France sait être généreuse pour les autres. Sans doute pour se faire pardonner de son colonialisme d’antan dont on tait l’évidence même qu’il a sorti de la misère et de bien d’autres fléaux les pays où il a sévi et où il a bâti toutes les infrastructures actuelles« .

    Toujours est-il que l’histoire ne dit pas qui portera les mallettes, ni en-dessous de quelles tables elles s’échangeront.

    L’affaire Neymar n’est somme toute qu’un appât à gogos qui n’a d’autre visée que de vous faire râler sur un non évènement, aussi indécent soit-il, plutôt que sur deux autres faits autrement plus scandaleusement pharaoniques en termes de dépenses publiques.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/