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économie et finance - Page 427

  • Tout ira très bien avec Macron… sauf l’invasion migratoire et le krach à venir !

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire

    Les autruches Macron se mettent la tête dans le sable pour oublier les attentats islamiques et les moutons Macron préfèrent l’entourloupe de Ferrand dont l’enjeu est de priver les Mutuelles de Bretagne de la propriété d’un immeuble en faveur de sa compagne.

    Ces manœuvres, ce montage financier douteux, c’est autre chose que le salaire de la brave mère de famille Penelope pris sur une allocation tout à fait légale dont chaque député a l’entière liberté de disposer selon sa volonté. C’est malheureusement plus difficile à comprendre pour le Français moyen décérébré par les médias.

    Le résultat des courses, c’est que nous avons Macron comme Président avec l’invasion migratoire qui va continuer au rythme de 250.000 à 300.000 extra-Européens par an, soit environ 1.400.000 de non-Français de papiers de plus à venir pendant cinq ans et à entretenir dans l’Hexagone, qui croule déjà sous le chômage ! Décidément, Penelope coûte très cher au peuple de France qui oublie les réalités migratoires et marche derrière Macron, tout comme les rats vers le fleuve, attirés et subjugués par le joueur de flûte de Hamelin.

    Les moutons et les autruches se rassurent et votent Macron en oubliant que le marcheur est unijambiste, que sa seule jambe est celle du mondialisme atlantiste et de l’économie. Ils oublient l’invasion migratoire et l’islam qui assassinent déjà leurs enfants et tueront de plus en plus leurs petits-enfants jusqu’à l’inéluctable guerre civile.

    Il manque en effet à Macron la jambe saine civilisationnelle musclée de la sécurité, de l’identité, de la langue, des valeurs traditionnelles qui ont fait la grandeur de la France et de l’Europe !

    Et pour couronner le tout, croyant au moins retrouver davantage d’activité et des emplois, les moutons oublient le krach inéluctable à venir ! Certains signes ne trompent pas. Warren Buffet, le directeur général gourou de Berkshire, vient de décider de garder 100 milliards de dollars en espèces, soit 40 % de la valeur de son portefeuille. Nous vivons en effet dans le monde déséquilibré du banquier Macron où les valeurs du marché n’ont rien à voir avec les bases fondamentales de l’économie.

    L’effondrement à venir sera pire qu’en 2008, pire que la bulle du dot.com en 2000, pire que l’effondrement de 1929 !
    Le Dow tourne autour de 21.000 ; le NASDAQ a atteint les 6.000 ! Les moutons et les autruches de Macron sont comme les spéculateurs qui, le 6 février 1637, après 3 ans de hausse continue des bulbes de Tulipe (+ 6.000 %), ont vu les cours soudain s’effondrer ! Le titre Amazon, lui, a progressé de + 60.000 % en 20 ans. En Espagne, Banco Santander vient de sauver Banco Popular de la faillite en la rachetant pour un euro symbolique. Les 300.000 actionnaires et détenteurs d’obligations, ruinés, ont tout perdu ! Banco Popular avait été fondée en 1926 et faisait encore partie, dans les années 1980, des « siete grandes ».

    Jacques de Larosière, dans son dernier ouvrage Les lames de fond se rapprochent, nous rappelle les six défis capitaux qui devraient nous empêcher de voter Macron : vieillissement de la population, inégalités croissantes de la mondialisation, ralentissement séculaire de la croissance mondiale, menaces sur l’environnement, risques de politiques monétaires hyper-laxistes, dérives de la financiarisation extrême des économies.

    Jacques de Larosière, politiquement correct (afin de pouvoir être édité chez Odile Jacob ?), oublie cependant, comme Macron, le septième défi le plus important : celui de l’invasion migratoire, de l’islam, de l’insécurité permanente, des attentats terroristes et de la guerre civile inéluctable à venir si le peuple de France continue à se laisser embobiner par les médias et à voter pour l’UMPS, LREM, des Juppé ou des Macron.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les excès du libre-échangisme et les limites à apporter au libre-échange (3/5)

    3- La sécurité stratégique, l’identité culturelle, la protection de l’environnement ne sont pas bradables

    Mais il faut aller plus loin dans la réflexion. Examinons donc une deuxième question : A quelles activités le libre-échange est-il susceptible de s’appliquer ?

    Le mécanisme de l’échange ne concerne pas l’ensemble des relations humaines. Il ne s’applique qu’à un type particulier de relations : celles où les partenaires passent des contrats en vue d’obtenir un gain, c’est-à-dire pour accroître leur bien-être ou leur richesse. Dans le langage de la théorie des jeux, l’échange est typiquement un jeu à somme positive. Mais dans les sociétés humaines, il n’y a pas que des jeux à somme positive. Il y a aussi des situations dans lesquelles, au lieu d’un gain, le résultat de la relation entre les partenaires est une perte, une destruction de richesse. C’est tout le domaine des situations de conflit, d’affrontement, ou encore de panique et de catastrophe, dans lesquelles l’un nuit à l’autre, par exemple en l’attaquant pour lui prendre quelque chose. On parle ici de jeu à somme négative. Le mode d’expression de ce jeu n’est plus le contrat mais le combat. Et puis, il y a aussi des relations qui ne sont ni d’échange ni de conflit mais dans lesquelles les partenaires confrontent de façon pacifique leurs opinions, leurs valeurs, négocient entre eux, cherchent à convaincre, recherchent des alliances avec ceux qui ont les mêmes objectifs. Dans ce type de relations, le jeu des partenaires ne procure ni gain global ni perte globale sensible, c’est un jeu à somme nulle. Le domaine de ce jeu est celui de la culture, de la religion, mais aussi du droit et de la politique. Et son mode d’expression n’est ni le contrat, ni le combat, mais le débat et le consensus.

    Cette pluralité des activités ou des fonctions sociales doit être reconnue, et cela a une double conséquence.

    Première conséquence : si l’échange ne concerne qu’une partie des activités humaines, a fortiori les règles du libre-échange ne sont pas applicables en dehors du domaine de l’échange. Elles ne peuvent être étendues au-delà de ce qui vise à créer de la richesse par le jeu des contrats.

    Dans les situations d’agression ou de conflit, l’objectif poursuivi n’est plus le libre-échange mais au contraire c’est la sécurité, la protection. Le meilleur moyen d’être en sécurité face à une agression, c’est la frontière, la cloison, la barrière, c’est la restriction des relations avec l’autre, et c’est aussi l’autarcie, l’autonomie des moyens de défense et de survie. A quoi rime le libre-échange des coups de feu ou des armes ? A quoi rime le libre-échange des produits dangereux ou agressifs comme les drogues ou le sang contaminé ? Faut-il promouvoir le libre commerce de l’opium, comme les Occidentaux l’ont fait en Chine au XIXe siècle par deux guerres successives ?

    De même, dans le domaine de la politique, du droit, des valeurs, de la culture, quelle pertinence peuvent bien avoir le marché et la logique du libre-échange ? Faut-il encourager le commerce des voix aux élections, l’achat des juges ? La réputation, la notoriété sont-elles achetables et vendables ? Peut-on s’acheter une place au Paradis, comme c’était le cas au Moyen Age au temps du trafic des indulgences ? Faut-il généraliser la pratique des transactions judiciaires sur le modèle anglo-saxon, comme ce fut le cas en 2008 dans l’affaire Tapie-Adidas avec les conséquences que l’on connaît et dans les conditions que l’on découvre aujourd’hui ? Vraiment, je ne le pense pas, même si toute une école économique cherche à appliquer les théories de l’échange à ces questions. Prenons le cas des institutions politiques. Les théories dites du choix public nous présentent le fonctionnement de nos institutions comme un marché sur lequel des entrepreneurs politiques (les partis, les élus) visent à obtenir des avantages pour leurs clientèles. Pour cela, ces entrepreneurs politiques passent des sortes de contrats entre eux pour s’échanger leurs votes et leur soutien, afin de maximiser leurs avantages. Ces analyses sont intéressantes et souvent convaincantes. Elles mettent en évidence le rôle des groupes de pression. Elles démontent les mécanismes du marchandage politique et du « renvoi d’ascenseur ». Elles permettent d’expliquer pourquoi il est si difficile de limiter les dépenses publiques et le poids de l’impôt.

    Mais cela ne veut pas dire pour autant que les théories du choix public nous fournissent un modèle à suivre. Bien au contraire, les phénomènes qu’elles décrivent sont pathologiques ; ils montrent que le marché et la politique ne font pas bon ménage et que leur mélange crée des dysfonctionnements majeurs : les intérêts privés prennent le pas sur l’intérêt public, les intérêts particuliers sur l’intérêt général, les intérêts immédiats sur ceux de long terme, avec tous les risques de corruption qui vont avec. Et si ce mélange doit cesser, c’est pour que la décision politique devienne plus libre, plus souveraine, plus orientée vers le bien commun, et non pas pour qu’elle soit encore plus livrée au jeu des politiciens.

    Nous pouvons tirer une seconde conséquence de ce constat de la pluralité des fonctions sociales.

    Il y a forcément des cas où la logique du contrat, qui prévaut dans le domaine de l’échange, s’oppose à la logique du combat et de la protection, qui prévaut dans le domaine des conflits, ou à la logique du débat, qui prévaut dans celui de la politique et des valeurs. Qu’est-ce qui doit alors l’emporter ? Je pense que le plus souvent, ce sont les exigences de la sécurité qui doivent primer sur le principe du libre-échange. Et je pense aussi qu’il est parfaitement légitime que le libre-échange puisse être limité au nom des choix politiques, des valeurs et de la culture d’un pays.

    Prenons quelques exemples. La défense est de plus en plus une affaire de technologie et de matériels. La sécurité d’un pays comme la France dépend de sa capacité de produire et d’innover dans les secteurs des armements, des moyens informatiques, des moyens de transport et de transmissions. Cette capacité doit être préservée et développée, même si cela doit coûter plus cher que ce ne serait le cas dans une situation de libre-échange. La même exigence s’applique à la production d’énergie, à celle des biens intermédiaires stratégiques et, dans toute la mesure du possible, des matières premières stratégiques. Et il ne va pas du tout de soi que les fournisseurs étrangers doivent avoir accès aux marchés publics de la défense. Une telle restriction d’accès semble d’ailleurs être la règle aux Etats-Unis d’Amérique, alors que les normes de l’Union européenne sont bien moins protectrices. Selon les estimations données en septembre 2013 par notre ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur l’ensemble des marchés publics, de défense ou autres, 95 % d’entre eux sont ouverts aux entreprises étrangères alors qu’aux Etats-Unis, ce taux n’est que de 30 %. La protection des activités stratégiques peut être onéreuse, mais la sécurité a un coût, et il n’est pas moins rationnel d’accepter ce coût que ce n’est le cas pour un particulier ou une entreprise lorsqu’ils s’assurent contre des risques.

    De la même façon, il est naturel pour un pays de se protéger contre les risques sanitaires ou environnementaux en fixant des normes et en empêchant la circulation de produits étrangers qui ne respectent pas ces normes. Bien entendu, cela restreint le libre-échange. Cela ne manque pas d’être critiqué par les libre-échangistes et par les groupes d’intérêts favorables au commerce international. Mais souvenons-nous de l’exemple de Marseille en 1720. Un navire, le Grand Saint Antoine, arrive en vue de Marseille alors que neuf décès par la peste ont déjà été enregistrés. Le capitaine fait escale secrètement près de Toulon pour prévenir les armateurs. Il faut aller vite parce que la cargaison, d’une valeur de 100 000 écus, doit absolument arriver bientôt à la Foire de Beaucaire. Alors, on fait pression sur l’administration sanitaire pour alléger l’application des règles de sécurité ; on écourte la quarantaine ; on tente de nier l’existence même de la peste. Résultat : environ 50 000 morts, soit la moitié de la population de la ville. Même scénario à San Francisco lors de l’apparition de la peste en 1900 dans le quartier chinois. Le quartier est tout d’abord mis en quarantaine ; on exige des Chinois quittant la ville un certificat de vaccination. Mais bientôt les pressions se multiplient : ces mesures sont jugées discriminatoires, racistes et coupables d’entraver le commerce ; elles sont dénoncées par les puissantes organisations commerciales chinoises. La quarantaine est abolie après deux semaines. La présence de la peste ne sera admise officiellement que onze mois après, alors qu’il était déjà trop tard pour éviter la dispersion du bacille.

    Ces exemples historiques nous rappellent que la sécurité ne doit pas être sacrifiée au profit du libre-échange. Cet enjeu est aujourd’hui devenu majeur : les négociations commerciales internationales portent beaucoup moins sur les tarifs douaniers, qui sont devenus très bas dans un grand nombre de secteurs, que sur ce que l’on appelle les obstacles non tarifaires, notamment les normes techniques de qualité et de sécurité, les normes sanitaires, les règles environnementales. Dans le contexte de la négociation de l’accord de libre-échange transatlantique ouverte en juillet 2013 entre les Etats-Unis et l’Union européenne, le niveau des droits de douane entre ces deux partenaires est évalué à moins de 5 % ; l’effet estimé des barrières non tarifaires est bien supérieur : elles seraient équivalentes à un droit de douane de 50 % pour les produits agricoles et de 30 à 40 % pour les produits manufacturés et les services. Mais en quoi serait-il justifié d’abaisser ces barrières ? Faut-il que les conceptions de la sécurité, les règles de protection contre les risques soient les mêmes partout ? Et pour quels avantages ?

    Je me bornerai à évoquer encore un autre sujet : celui du libre-échange et de la culture. Dans le milieu des entreprises mondialisées, les différences culturelles, notamment linguistiques, sont souvent perçues comme des barrières à l’échange : elles occasionnent des coûts supplémentaires – traduction, étiquetage, adaptation aux modes de vie et aux usages locaux ; elles freinent les économies d’échelle ; elles empêchent d’accroître les parts de marché. Les protections linguistiques et culturelles, comme la fixation de quotas ou l’usage obligatoire de la langue du pays, sont alors dénoncées comme déloyales et inefficaces.

    Ces critiques sont parfois fondées. Les mesures de protection peuvent avoir pour effet de favoriser encore plus le clientélisme dans l’intervention culturelle publique, d’avantager des producteurs médiocres et sans talent. Mais ces mesures sont-elles pour autant illégitimes, alors qu’elles se placent sur un autre terrain que celui de l’échange ? alors que leurs objectifs peuvent être ressentis par la population comme tout aussi importants, voire plus importants que la liberté des échanges et le bien-être économique ? Et d’ailleurs, du strict point de vue économique, est-ce qu’une forte identité culturelle, favorisée par une légitime protection, n’est pas de nature à accroître la confiance des gens en eux et entre eux, à mieux les faire travailler ensemble et à les rendre plus efficaces ? En d’autres termes, pourquoi faudrait-il critiquer chez les Etats et chez les nations ce que les libre-échangistes trouveraient certainement très bien lorsque c’est fait par les entreprises ?

    Une dernière question enfin : les libre-échangistes vantent les bienfaits de la concurrence et ils n’aiment pas les monopoles ; mais alors, pourquoi faudrait-il avoir peur des protections en matière culturelle, si elles permettent de maintenir le pluralisme des cultures, si elles permettent d’éviter que l’une d’entre elles acquière une position dominante ?

    Philippe Baccou 23/11/2013

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-exces-du-libre-echangisme-et-les-limites-a-apporter-au-libre-echange-35/

  • Les excès du libre-échangisme et les limites à apporter au libre-échange (1/5)

    Philippe Baccou, ENA. Conseiller-Maitre à la Cour des comptes (ER), essayiste, contributeur de Polémia

    ♦ Voici un texte ancien sur les limites à apporter au libre-échange. C’est la reprise d’une intervention tenue à l’université du Club de l’Horloge le 23 novembre 2013 mais, comme tous les bons textes, il s’est bonifié en vieillissant. Il est long. Polémia le publiera sous forme de PDF global et en 5 parties :

    1-Libre-échange versus protectionnisme : les fondements du débat ;

    2-Les hommes ne sont pas des choses : l’immigration n’est pas l’objet du libre-échange ;

    3-La sécurité stratégique, l’identité culturelle, la protection de l’environnement ne sont pas bradables ;

    4-Il est légitime de se protéger de l’échange inégal et déloyal ;

    5-Garder le sens des proportions, ne pas jouer sur les peurs.

    Polémia

    1-Libre-échange versus protectionnisme : les fondements du débat

    Le 16 juin 2013, l’International Herald Tribune a cité d’intéressants propos du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Ces propos, tenus quelques jours auparavant, critiquaient la position, exprimée par la France, que la culture soit exclue, au moins initialement, des négociations sur un accord de libre-échange transatlantique à ouvrir entre les Etats-Unis et l’Union européenne

    Selon M. Barroso, tout cela, « c’est une partie de ce programme anti-globalisation que je considère comme complètement réactionnaire. Certains disent qu’ils appartiennent à la gauche, mais en fait ils sont culturellement extrêmement réactionnaires ».

    Cette condamnation de la position de la France a soulevé un tollé de la part des socialistes français. L’un des plus vigoureux fut le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui déclara dans Le Parisien du 26 juin : « Barroso est un homme dépassé. Il n’a rien compris au film, sa manière d’agir est insupportable (…). Mais surtout, Barroso incarne une Europe qui ne correspond plus au monde actuel. C’est l’Europe du XXe siècle, celle de la libre circulation des marchandises et des capitaux, de la marche forcée vers l’austérité. Barroso, ce n’est pas l’Europe du XXIe siècle, plus protectrice, plus préoccupée par la croissance et l’emploi ».

    Quelques jours auparavant, le 23 juin, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avait affirmé : « Barroso est le carburant du Front national. Voilà la vérité », ce à quoi José Barroso avait immédiatement répondu, le 24 juin : « Certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l’extrême droite ».

    Prudemment, le socialiste Pascal Lamy, à l’époque encore directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, s’était alors tenu sur la réserve, mais cela ne l’a pas empêché de déclarer quelques semaines après, le 17 septembre 2013, à propos du patriotisme économique cher à Arnaud Montebourg, « je crois que tout ce qui tourne autour du protectionnisme à la papa ne fait pas sens ».

    Cet incident, dont la portée ne doit évidemment pas être surestimée, est révélateur d’une certaine crispation du débat sur le libre-échange. Voilà donc des hommes de gauche, ou venus de la gauche – M. Barroso, aujourd’hui homme du centre, fut maoïste dans sa jeunesse –, et dont les options ne sont sans doute pas si éloignées que cela, qui s’accusent mutuellement d’être passéistes, voire, suprême injure, de faire le jeu des populistes !

    Quelle opinion peut-on avoir de tout cela lorsqu’on n’est ni centriste, ni socialiste ?

    Je serai d’emblée très clair sur un premier point. N’attendez pas de moi une apologie du protectionnisme. Je pense au contraire que dans les controverses actuelles, bon nombre des arguments des avocats du libre-échange sont tout à fait recevables.

    Ces avocats nous disent qu’il n’y a guère de controverse qu’en France à propos du libre-échange. Ce n’est pas faux.

    Ils nous expliquent que les mécanismes de l’échange et de la spécialisation ne sont pas fondamentalement différents, que l’on se place à l’échelle de l’individu, de l’entreprise, de la région ou à celle d’un pays ou d’un continent. Que si le protectionnisme est absurde chez l’individu, qui ne saurait vivre comme Robinson sur son île, il l’est donc tout autant aux autres niveaux. Cet argument n’est pas sans valeur.

    Ils ne sont pas d’accord avec l’idée souvent exprimée aujourd’hui qu’une dose de protectionnisme européen serait une bonne solution à nos difficultés. Je ne vois pas non plus, pour ma part, en quoi la protection économique des frontières serait une meilleure chose à l’échelle de l’Europe qu’à celle de la France.

    Ils nous disent que derrière les arguments hostiles au libre-échange, il y a souvent non pas des raisons d’intérêt général, mais des intérêts corporatifs puissants, qui cherchent à garder ou à accroître leurs rentes : on met en avant les petits qui souffrent pour mieux préserver les plus gros qui se portent très bien. C’est souvent exact, et le même jeu existe d’ailleurs aussi bien en ce qui concerne les échanges internes à un pays qu’en ce qui concerne l’échange international.

    Ils affirment que l’Europe n’est pas une passoire : les droits de douane dans l’Union européenne, aux Etats-Unis et au Japon représentent à peu près le même pourcentage du commerce de chacun d’entre eux ; en moyenne, les droits chinois ne sont pas supérieurs à ceux de l’Europe : et l’Europe se protège tout autant, voire plus que les Etats-Unis par des barrières non tarifaires. Tout cela mérite d’être entendu.

    Ces avocats rappellent encore que les protectionnistes acceptent le libre-échange entre pays de même niveau et qu’ils centrent leur argumentaire sur la concurrence des pays émergents. Or, nous disent les libre-échangistes, un pays comme la France réalise 60 % de ses échanges commerciaux avec l’Union européenne et près des trois quarts avec des pays de son niveau, alors que la Chine représente moins de 10 % de nos importations. Même si ces chiffres peuvent prêter à discussion (car, par exemple, une partie des exportations chinoises est réimportée en provenance d’autres pays de l’Union européenne), l’argument reste acceptable. On peut l’exprimer d’une autre façon en disant qu’en vingt ans l’Europe, contrairement à la France, n’a pas perdu de part du marché mondial ; que d’autres pays parmi nos voisins ont donc fait mieux que nous ; et qu’avant de rétablir des barrières douanières avec ses voisins, il vaudrait sans doute mieux chercher à remédier à d’autres causes de notre moindre performance.

    Ces avocats ont enfin beau jeu de nous rappeler les résultats peu encourageants obtenus par des pays qui ne pratiquent pas le libre-échange, à commencer aujourd’hui par la Corée du Nord. Mais on pourrait aussi citer notamment, pour les échanges de capitaux, le cas du Venezuela, cher à M. Mélenchon, où l’instauration d’un contrôle draconien des changes n’a servi qu’à produire le rationnement et la pénurie, avec une inflation de l’ordre de 30 % en 2013.

    Mais cela étant dit, il y a aussi des bémols et des limites à poser au libre-échange. Toute idée peut devenir folle si elle est poussée jusqu’au-delà du raisonnable. Lorsque le libre-échangisme, doctrine du libre-échange, oublie ses propres conditions de validité, lorsqu’il devient un impératif moral, une sorte de religion économique, il ne peut qu’engendrer des excès, et c’est ce qu’on lui reproche aujourd’hui de plus en plus.

    Je centrerai mon propos sur les relations économiques internationales, sur lesquelles se focalise le débat, et je l’organiserai autour de quatre questions qui permettent de bien marquer les limites de l’extension et des bienfaits du libre-échange :

    Qui échange, et qu’est-ce qu’on peut échanger ?

    A quelles activités le libre-échange est-il susceptible de s’appliquer ?

    Comment l’échange fonctionne-t-il ?

    Et enfin, quels sont les enjeux du libre-échange ?

    Philippe Baccou 23/11/2013

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-exces-du-libre-echangisme-et-les-limites-a-apporter-au-libre-echange-15/

  • Marine Le Pen appelle à souscrire à un « emprunt patriotique » à 3 %

    Emprunt-patriotique-600x295.jpg

    Emprunt patriotique : tel est le nom de l’appel au peuple militant que lance Marine Le Pen pour, dit-elle, financer les campagnes des candidats FN aux élections législatives. Dans une vidéo mise en ligne ce matin, Marine Le Pen s’en prend au « système », qui ne permettrait au FN d’avoir les moyens financiers de ses ambitions électorales et déclare notamment :

    « Votre épargne est une armée qui dort. En la mobilisant au service des candidats du Front national et du Rassemblement Bleu Marine, ce sont vos idées que vous mènerez à la victoire. […] En prêtant au Front national, vous obtiendrez 3 % d’intérêts, une rémunération exceptionnelle pour un placement sans risques. »

    Un site dédié, empruntpatriotique.fr est en ligne, dont le nom avait été réservé dès le 22 mars 2017 par une société connue pour être un prestataire habituel du Front national.

    A noter que si le Front national emprunte au taux « exceptionnel » de 3 %, les candidats FN aux législatives se voient eux proposer la possibilité de financer leur campagne en souscrivant un prêt au taux de 5 %.

  • Marine Le Pen appelle à souscrire à un « emprunt patriotique » à 3 %

    Emprunt-patriotique-600x295.jpg

    Emprunt patriotique : tel est le nom de l’appel au peuple militant que lance Marine Le Pen pour, dit-elle, financer les campagnes des candidats FN aux élections législatives. Dans une vidéo mise en ligne ce matin, Marine Le Pen s’en prend au « système », qui ne permettrait au FN d’avoir les moyens financiers de ses ambitions électorales et déclare notamment :

    « Votre épargne est une armée qui dort. En la mobilisant au service des candidats du Front national et du Rassemblement Bleu Marine, ce sont vos idées que vous mènerez à la victoire. […] En prêtant au Front national, vous obtiendrez 3 % d’intérêts, une rémunération exceptionnelle pour un placement sans risques. »

    Un site dédié, empruntpatriotique.fr est en ligne, dont le nom avait été réservé dès le 22 mars 2017 par une société connue pour être un prestataire habituel du Front national.

    A noter que si le Front national emprunte au taux « exceptionnel » de 3 %, les candidats FN aux législatives se voient eux proposer la possibilité de financer leur campagne en souscrivant un prêt au taux de 5 %.

  • Le prochain krach économique pourrait bien venir de Chine !

    Marc Rousset

    Seuls l’or, l’argent et les biens réels dans une moindre mesure, survivront un jour dans la tempête inimaginable, l’effondrement mondial généralisé à venir…

    Méfions-nous de l’eau qui dort avec l’apparition soudaine d’un cygne noir. Il y a quelques jours, ce fut le sauvetage in extremis d’une importante banque de l’immobilier sous-capitalisée en Ontario, grâce à l’argent des braves retraités d’une caisse de retraite. Les médias en ont très peu parlé, mais la faillite du Kreditanstalt à Vienne en 1929 n’avait pas commencé autrement…

    Aujourd’hui, ce n’est pas l’Italie, la Grèce, la Deutsche Bank, les produits dérivés ou la dette publique américaine qui font de nouveau parler d’eux, mais la Chine, avec un taux d’endettement de 256 % de son PIB. Alors que l’endettement public est estimé à seulement 46 % du PIB, celui des ménages à 47 %, l’endettement des entreprises non financières privées et publiques est estimé à 163 %.

    Comme en Italie, les banques chinoises détiennent donc des créances douteuses de plus en plus dangereuses et importantes.

    C’est la raison pour laquelle Moody’s a dégradé la note de la dette souveraine de l’empire du Milieu de AA3 à A1, tout comme l’avait déjà fait Standard & Poor’s. La croissance de la Chine ralentit, sa population vieillit et son endettement augmente.

    La dette publique des États-Unis, de 20.000 milliards de dollars, soit environ 10 fois celle de la France, atteindra 117,4 % du PIB en 2022. La dette du monde est de 152.000 milliards de dollars, soit 225 % du PIB mondial. Nous vivons à l’ère de la folie de l’hyper-endettement généralisé tous azimuts, urbi et orbi, ne faisant que repousser la date de l’inéluctable catastrophe à venir en l’aggravant.

    La France, avec 1 % de la population mondiale et 3,5 % de la production mondiale, assume 15 % des transferts sociaux de la planète et une invasion migratoire dont le coût astronomique a été estimé par Yves Marie-Laulan, de l’Institut géopolitique des populations, à 70 milliards d’euros par an !

    Dormez bien, braves gens, au milieu des bombes islamiques, de la bulle financière de Wall Street et du CAC 40 avec des taux d’intérêt ridiculement bas ; écoutez les litanies affairistes tranquillisantes du banquier Macron et des médias, et achetez du papier financier, des actions, des obligations avant d’être un jour complètement ruinés !

    Seuls l’or, l’argent et les biens réels dans une moindre mesure, et même pas les bitcoins, survivront un jour dans la tempête inimaginable, l’effondrement mondial généralisé à venir…

    Source cliquez là

  • Politique & éco n°133, la tribune des économistes N° 3 - La vérité sur l’Euro : un faux problème

  • Objectif : se serrer la ceinture

    « Les Français dépensent trop ! » C’est le message que, dès le lendemain de son élection à la présidence de la République française, Emmanuel Macron a reçu  du président de la commission européenne Jean-Claude juncker.

    Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d'argent et ils dépensent au mauvais endroit », a déclaré, depuis Berlin où il était en visite, le patron de la Commission européenne. Avant de préciser « Les Français consacrent entre 53 % et 57 % de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics ; compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée. » Jean-Claude Juncker a donc invité le nouveau président français à faire un geste, en engageant les réformes nécessaires.

    Le propos d'un des hommes les plus influents de Bruxelles prouve très clairement que le bilan du quinquennat qui se termine, et dont François Hollande paraît si satisfait, est bien mauvais. Mais surtout il signifie que nous allons continuer dans la voie de l'austérité.

    Certes, à Bruxelles, on est plutôt heureux de l'élection d'Emmanuel Macron, et pas seulement parce qu'il a battu Marine Le Pen. Le nouveau président a surtout pour lui d'être un bon petit soldat de l'Union européenne - et tant pis si cela nous a valu de sa part quelques propos tout à la fois incohérents et mensongers.

    Son programme électoral prévoit ainsi une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros en cinq ans, par le biais notable de la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. On comprend que d'aucuns, la fièvre du dimanche soir passée, commencent à faire la grimace...

    Il en fait même un peu trop, au point que Jean-Claude Juncker s'est dit réservé sur son souhait de voir instituer un ministre des Finances de la zone euro. « Cela annonce une gestation très difficile, car tous les États de la zone euro ne sont pas d'accord pour que quelqu'un soit assis à Bruxelles ou ailleurs et décide, au-dessus des Parlements nationaux, de la manière dont les budgets doivent être faits », a commenté le président de la Commission européenne. En France, il y aura donc d'autant moins d'état de grâce - l'expression paraît d'ailleurs renvoyer désormais à Mathusalem... - que le commissaire européen spécialement en charge de cette question, un certain Pierre Moscovici, français et socialiste, a renchéri le lendemain, en appelant Emmanuel Macron à sortir son pays de la procédure de déficit excessif lancée à son encontre par l'Union européenne.

    Bruxelles avant la France

    « Nous avons, a-t-il assuré sur un ton apparemment aimable, toutes les raisons de penser que l'objectif de passer en dessous de 3%, de respecter les critères, est tout à fait tenable », expliquant que, pour cela, « la France a un effort très minime à faire ».

    Bref ! Pierre Moscovici se veut bienveillant « Mon message n'est pas un message de pression, en aucun cas un message de sanction, c'est un message de confiance et de bienvenue. »

    Bienvenue dans la dictature européenne, en quelque sorte ! Une dictature chère, qui plus est, car, comme tout le monde le sait, nous payons désormais plus de 44 milliards d'euros d'intérêts sur notre dette. Un système bien trop juteux, en définitive, pour l'abandonner.

    On comprend que, à ce rythme, notre déficit ne fasse que se creuser (29,6 milliards fin mars), aggravant ainsi régulièrement une dette que le commun de nos concitoyens est incapable de lire du premier coup.

    Berlin entend néanmoins soutenir Emmanuel Macron à son arrivée à l’Élysée. Dès le lendemain de son investiture, le nouveau président français devait d'ailleurs rendre visite à Angela Merkel.

    Et le tout-puissant ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, ne cesse, depuis le 7 mai, de souligner les points de convergence de l'Allemagne avec le successeur de François Hollande, notamment sur les questions d'intégration. Reprenant une proposition du programme d'En Marche !, il a ainsi souligné la volonté allemande de créer « un Parlement de la zone euro », afin d'approfondir l'intégration européenne.

    Sur ce point, l'exécutif allemand ne rencontre guère d'opposition. Martin Schulz, l'ancien président du Parlement européen, qui se présente en septembre contre Angela Merkel, se déclare, lui aussi, favorable à un projet de budget commun des pays de la zone euro.

    Et même les agences de notation Moody's, Standard and Poor's et Fitch Ratings ont souligné l'aspect positif du programme du nouveau président - tout en appelant à se méfier de la capacité d'Emmanuel Macron à dégager une véritable majorité lors des élections législatives de juin, afin de dépasser le peu de crédit réel qu'il possède aujourd'hui au sein de ses propres concitoyens.

    En clair, Emmanuel Macron, à défaut de relever la France, pourrait apparaître comme le sauveur d'une Union européenne en décapilotade, notamment par le manque de volonté politique de son prédécesseur.

    Hugues Dalric monde&vie 18 mai 2017

  • Le nombre de banquiers millionnaires en nette hausse en France

    Les quatre grandes banques françaises comptent 102 banquiers gagnant plus de 1 million d’euros dans l’Hexagone. Un chiffre en hausse de 24 % par rapport à l’année 2015. 
    En 2016, les grandes banques françaises se sont révélées beaucoup plus généreuses envers leurs banquiers millionnaires... installés en France. Dans l'Hexagone, 102 collaborateurs de BNP Paribas, de Société Générale, du Crédit Agricole et de Natixis se sont vu attribuer plus de 1 million d'euros chacun l'an dernier. Un chiffre en hausse de 24 % par rapport à 2015. Des quatre grands groupes, la banque de la Défense est celle qui en compte le plus sur le territoire (42 banquiers millionnaires).
    Partout ailleurs en revanche, le cercle de ces bénéficiaires s'est restreint, en particulier en Grande-Bretagne, où se concentre le gros de ces troupes. A la Société Générale, la part des banquiers millionnaires à l'étranger est passée de 72 % à 52 % entre 2015 et 2016. Chez Natixis, celle-ci a reculé de 62 % à 52 %, après avoir grimpé de 20 points entre 2014 et 2015. 
    Chez BNP Paribas, on note également une légère baisse en Asie (avec 39 banquiers millionnaires en 2016, contre 44 l'année précédente) et au Royaume-Uni (68 contre 71). Ainsi, à l'échelle des quatre groupes bancaires, ce sont au final quelque 40 financiers à l'étranger qui ont perdu le statut de banquier millionnaire. 
    Une raison inattendue 
    Les raisons de ce recentrage sur l'Hexagone sont multiples. « Cette augmentation s'explique notamment par le fort développement de nos activités de banque de grande clientèle », indique Natixis, évoquant ses résultats en banque d'affaires. Un autre établissement souligne aussi un net redressement de ses performances dans certains métiers en France, comme les taux. 
    Avec le déclenchement du Brexit , les grands groupes français ont aussi pu vouloir relâcher leurs efforts de rémunération en Grande-Bretagne, la visibilité manquant et la concurrence des talents se relâchant. Leur priorité était d'organiser d'éventuels transferts. Une banque explique d'ailleurs la hausse du nombre de ses banquiers millionnaires en France par le retour d'expatriés de l'étranger. Cette tendance pourrait se confirmer en 2017. Les banques du continent européen commencent en effet à menacer de quitter la City, car Londres veut renchérir leurs coûts d'exercice . 
    Un dernier facteur, plus inattendu, tend cependant à montrer que cet excès apparent de générosité des banques françaises vis-à-vis de leurs financiers de l'Hexagone pourrait ne pas durer, car il tient aussi à... des réductions d'effectifs en France . « Ces chiffres tiennent compte des indemnités de départ, souligne une banque. et nous avons enregistré plus de départs en 2016 qu'en 2015. » Dans ces situations, un salarié peut ainsi voir subitement son salaire doubler et acquérir très momentanément le statut de millionnaire dans les statistiques de la banque... 
    Source

  • Sortir de l'économisme et porter le combat sur le terrain civilisationnel, spécificité de la (vraie) droite

    6a00d83451619c69e201bb099e5cab970d.pngPour Minute, les législatives sont déjà gagnées pour Emmanuel Macron :

    "[...] Face à la nouvelle donne politique qui découle de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, il y a, du moins il y aura, après les législatives, deux façons de s’opposer : l’une consiste à dénoncer à corps et à cris le triomphe de l’ultra-libéralisme et de la mondialisation sauvage ; l’autre consiste à porter le combat sur le terrain civilisationnel, qui est la spécificité de la droite, ce qui fait sa raison d’être, et passe nécessairement par une vision européenne de l’avenir des pays liés par un destin commun.

    Etudier, de près, les évolutions gagnantes des partis conservateurs – et libéraux ! – des autres pays d’Europe, plutôt que de se contenter de les regarder avec une lecture hexagonale bloquée sur les « valeurs de la République » et les « ordonnances de 1945 », serait un premier pas pour appréhender la réalité. Il n’y aurait rien de plus mortifère que de rester figé sur les scléroses françaises."

    Michel Janva

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