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économie et finance - Page 544

  • 277 banquiers français au-dessus d’1 million d’euros !

    « Merci la finance anonyme et vagabonde.
    En dépit du séisme financier de 2008, de ses conséquences économiques catastrophiques et des multiples déclarations d’intention pour plus d’honnêteté et de vertu, la finance a continué d’étendre sa toile mortifère avec pas moins de 277 banquiers dits « régulés » (c’est-à-dire dont les maisons mères sont contrôlées par Bruxelles et doivent depuis l’année dernière déposer un certain nombre d’informations financières précises), qui gagnent plus d’1 million d’euros par an (fixe et primes incluses).

    A partir des données agrégées de l’Autorité bancaire européenne, ils étaient sans doute seulement 177 en 2013 et 162 en 2011. Ce, pour les seules trois banques qui ont communiqué ces éléments : la BNP (le salaire moyen est de 52 018 euros) avec 149 millionnaires, la Société Générale (salaire moyen 54 846 euros) 109 et 19 chez Natixis. On attend avec intérêts ceux du Crédit Agricole, etc.
    Trois banquiers de la BNP touchent plus de 3,5 millions d’euros (un gagne plus de 4 millions d’euros) et 20 gagnent entre 2 et 4 millions d’euros. A la Société Générale, 18 touchent entre 2 et 4 millions d’euros. Chez Natixis, 5 touchent entre 2 et 4 millions d’euros. C’est bien pire outre-Rhin, où à la Deutsche Bank, on compte 816 millionnaires, dont 201 entre 2 et 4 millions d’euros et 56 au-dessus de 4 millions d’euros. »

    Source Faits et Documents n°396

  • Complémentaires : le traitement de choc du Medef pour les retraites

    Départ à 65 ans, pensions baissées... le texte présenté demain par le Medef pour sauver l'Agirc-Arrco est explosif.

    Douche froide en vue pour les futurs retraités ! A compter du 1er janvier 2019, un véritable serrage de vis est envisagé sur les retraites complémentaires pour les générations nées à partir de 1957. La potion proposée dans le projet d'accord du Medef que nous nous sommes procuré, pour redresser les comptes des caisses Agirc (cadres) et Arrco, risque d'être amère.

    Si le patronat a lâché un peu de lest, l'objectif est toujours de reculer l'âge des départs : à 65 ans, contre 67 ans dans la dernière version.

    Création d'un malus jusqu'à 65 ans. Selon la dernière mouture du texte, qui doit être examinée demain par les partenaires sociaux, il s'agit de mettre en place des « mesures d'incitation à décaler l'âge effectif de départ à la retraite ».

    Ainsi les générations nées à partir de 1957 se verront appliquer des malus, ou abattements dégressifs et temporaires (d'une durée maximale de trois ans), sur le montant de leur retraite complémentaire, calculés en fonction de l'âge. Exemple : si le futur retraité a 62 ans, sa retraite complémentaire serait amputée de 30 % la première année, de 20 % la seconde, 10 % la troisième année et puis plus rien. Les salariés ayant commencé à travailler à 16 ou 17 ans pourront, eux, toujours partir à 60 ans, ou 61 ans, mais avec des abattements (de 30 %, 20 % et 10 % entre 60 et 62 ans). Les retraités les plus modestes, non assujettis à la CSG, seront épargnés (voir ci-contre). On atteindrait 1,8 Md€ d'économies en 2020.

    Sous-indexation des pensions de 1,5 point par rapport à l'inflation. Autre mesure choc sur la table, la valeur des points des régimes Agirc et Arrco qui servent au calcul du montant de la pension, revalorisée chaque année en fonction des augmentations de salaires, sera « indexée sur les prix à la consommation et diminuée de 1,5 point ». Ce qui revient à une baisse du rendement des points... donc du montant des pensions. Une mesure d'économie prévue de 2016 à 2018. Enfin, la date de revalorisation sera décalée de six mois, et fixée au 1er novembre. En ce qui concerne les pensions de réversion, versées aux conjoints de retraités décédés, elles seront conditionnées au fait que le conjoint survivant ait atteint 55 ans au lieu de 60 dans la proposition précédente. Le montant sera calculé au prorata des années de mariage et ne sera donc plus illimité jusqu'au décès du survivant. On atteindrait 4,4 Mds€ d'économies en 2020. Parmi les autres mesures envisagées, il est prévu de fusionner les régimes Agirc et Arrco. De quoi faire bondir le syndicat de l'encadrement CFE-CGC, qui redoute la fin du statut des cadres. Au total, le patronat estime que les mesures proposées permettront 6,9 Mds€ d'économies d'ici à 2020 et 10,8 Mds€ d'euros en 2030 pour un besoin de financement évalué entre 8,4 et 11,2 Mds€ selon les scénarios.

    Les négociateurs ne devraient pas accorder leurs violons demain. Une nouvelle séance de négociation est d'ailleurs prévue... en septembre, pour une signature finale en octobre. L'été ne sera pas de trop pour tenter de faire passer la pilule auprès des salariés !

     

    Catherine Gasté

    source : Le Parisien  lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuFulyVZpypKrfJkHQ.shtml

  • Fin du dollar Roi ? – suite – la Chine crée son propre système électronique bancaire

    Le pétrodollar n’est pas le seul levier de la puissance américaine contesté par les BRICS. Le contrôle des flux financiers pourrait aussi échapper en partie à l’Oncle Sam, au profit de la Chine.

    Si Vladimir Poutine peut sourire – personne ne l’a vu faire – il en aurait l’occasion avec les derniers développements financiers de la région. Après avoir mis en place un méga-contrat de fourniture énergétique avec la Chine en yuans, la Russie aura bientôt la possibilité de se faire payer via un système électronique indépendant des USA et donc du dollar.

    La Chine vient en effet d’annoncer qu’elle testait sur 20 banques, dont 13 Chinoises, une nouvelle technologie de transmission bancaire appelée CIPS – Système de Paiements Internationaux Chinois.
    SWIFT est l’actuel système de transactions financières interbancaires. C’est un standard de communication créé en 1973 et utilisé par 10.800 institutions financières et 215 pays. Il est indispensable pour recevoir vos relevés bancaires, mais aussi pour transférer des fonds partout dans le monde, donner des autorisations de signatures dans une entreprise ou faire fonctionner un cash-pool. Voilà pourquoi un blocage de SWIFT signifierait la mort de l’activité économique d’un pays ou d’une banque, un peu comme si on vous interdisait d’utiliser le langage informatique Java : fini les achats en ligne avec votre Visa, vos consultations de comptes, les réservations sur le web, et extinction des téléphones sous Androïd.
    La dernière utilisation de cette arme de destructions massive financière a eu lieu en 2012. Les USA et leurs alliés ont poussé SWIFT à retirer de son réseau 30 institutions financières iraniennes (y compris la Banque centrale). Cette sanction visait à stopper des milliards de dollars d’exportations de pétrole et mettre les entreprises iraniennes à l’arrêt.
    Il s’avère que beaucoup de banques iraniennes avaient déjà paré cette attaque d’une manière presque embarrassante. Au lieu d’utiliser le système SWIFT pour envoyer et recevoir leurs ordres de paiement, ils ont simplement décroché leur téléphone ou envoyé un courriel. Certes cela est moins efficace et prend un peu plus de temps, mais au final fonctionne tout aussi bien et il n’y a rien que SWIFT ou quelqu’un d’autre puisse faire pour empêcher les banques de communiquer directement entre elles.
    Cette approche « Peer to Peer » en dehors d’un système centralisé comme SWIFT a exaspéré les USA qui ont demandé à toutes les banques de refuser tout ordre de transfert « papier », soit par simple fax ou mail, officiellement pour des raisons de sécurité, et ont directement attaqué les banques qui avaient osé travailler avec l’Iran. D’où les amendes record contre la BNP, HSBC ou la Standard Chartered.
    La vengeance des États-Unis se comprend d’autant mieux que la NSA, leur service d’écoute massive, enregistrait depuis des années toutes les opérations passées par le réseau SWIFT, comme pour Google ou Facebook. Les documents remis par le transfuge Edward Snowden allaient dans ce sens et les services américains ont invoqué une simple mesure antiterroriste qui ne s’appliquait pas aux transactions privées. Les protestations de l’Union Européenne se sont vite étouffées et il est à parier que rien n’est changé dans cette pratique. L’attaque récente contre la FIFA au motif que des sommes en USD auraient des provenances douteuses nous en fournit une nouvelle preuve.
    Par contre ce scandale de surveillance illégale pourrait explique pourquoi les dirigeants de SWIFT n’ont pas cette fois obéi aux demandes Américaines contre le système bancaire Russe suite au coup d’État d’Ukraine. Bien au contraire, au lieu de lui couper le réseau ils ont proposé en mars dernier une place d’administrateur à la Russie dont ils se méfient pourtant.

    Mais clairement la Russie avait déjà préparé une solution de repli avec la Chine qui annonçait alors le lancement d’un réseau de communication concurrent à SWIFT.
    Le bruit de la mise en place d’un tel système était déjà parvenu aux marchés fin 2014, mais n’était pas considéré comme sérieux, car bien trop limité en termes de flux internationaux. Et techniquement trop complexe.
    Mais le Yuan représente déjà 9 % des transactions mondiales et fait partie des 5 devises les plus utilisées au monde. Si la Chine parvient à rallier autour de son système les autres BRICS – Brésil/Russie/Inde/Chine/Afrique du Sud – alors l’internationalisation du yuan sera une réalité et la monnaie chinoise trouvera en confrontation directe avec le dollar US.

    Et les moyens technologiques mis en place semblent sans mesure avec les estimations occidentales puisque les tests du CIPS sont en bonne voie et que la Chine pense pouvoir mettre son système en service dès septembre de cette année. La Russie est bien évidemment cliente, mais d’autres pays en dehors du cercle des émergents sont aussi très positifs face à cette initiative comme le Japon qui a déjà signé un accord « Yen/Yuan » en 2012 et de fait se dispense ainsi d’utiliser le dollar US.
    Ce système va aussi aider les PME chinoises à accéder plus facilement aux marchés internationaux en leur évitant une très lourde charge administrative relative aux opérations de change.

    La véritable question est de savoir quel est le plan à long terme de la Chine : Risquer des tensions avec les USA sur le terrain des devises n’est pas anodin, alors pour quel avantage au final alors que tous les voyants semblent au vert pour ce pays ?
    Peut-être s’agit-il tout simplement de fierté nationale. ? La Chine est devenue la première puissance économique mondiale et comme elle le fait en renforçant sa puissance militaire et spatiale elle veut maintenant être reconnue comme une place forte financière.
    Sur un plan plus terre à terre, un yuan reconnu internationalement permettrait de stabiliser les prix des matières premières utilisées par les usines chinoises qui sont encore achetées en USD.
    Sans oublier que les entrepreneurs chinois pourront emprunter localement des devises à plus faible coût en ouvrant le marché des capitaux internationaux.
    Mais ce qui est certain est que les autorités chinoises garderont le contrôle total de leur devise, et en particulier de sa parité.

    http://fr.novopress.info/189466/fin-du-dollar-roi-suite-chine-cree-systeme-electronique-bancaire/

  • Le triste feuilleton grec, révélateur des blocages de la zone euro ?

    Le feuilleton grec continue : depuis plus de cinq ans, c’est « un jour sans fin », éternellement recommencé et une dette qui, elle, s’accroît autant que les misères des Grecs eux-mêmes. Mais qui s’en soucie vraiment en cette Union européenne qui, depuis si longtemps, ne s’adresse qu’au portefeuille des consommateurs et néglige le suffrage des électeurs ? Quant au Fonds Monétaire International, il poursuit son œuvre de destruction des services publics et de tous les obstacles qui peuvent entraver le globalitarisme libéral, quitte à enfermer les peuples dans des pièges d’endettement et à les empêcher de se relever tant que les Etats n’ont pas « réformé », verbe devenu synonyme malheureux de « privatiser »…

    Bien sûr, les Grecs, ou du moins leurs dirigeants démocratiques du moment, ont triché pour entrer dans la zone euro, mais c’est oublier un peu vite qui les ont acceptés dans celle-ci, et pourquoi ! Sans négliger le rôle malsain de certains employés de haut rang de banques comme Goldman Sachs… Et puis, ne disait-on pas à Bruxelles et à Francfort, que la Grèce pesait trop léger pour menacer l’équilibre de la nouvelle zone monétaire en cours de construction ? Aujourd’hui, les regrets que l’on entend émanent souvent de gens qui, au début des années 2000, promettaient à toute l’Union que la monnaie unique permettrait d’écarter toute crise durable et qu’elle était la marque d’une solidarité interne entre les peuples d’un continent riche et développé. Ces mêmes gens qui prédisaient que l’euro protégerait du chômage de masse ! En 2014, l’Union comptait plus de 26 millions de chômeurs et encore plus de travailleurs précaires… Beau résultat !

    Les gauches françaises, dans les années 30, dénonçaient, non sans quelques bonnes raisons (qui n’empêchaient pas, aussi, les mauvaises…), « le mur de l’argent » : depuis, ce mur semble avoir bien grandi et, surtout, s’être bien consolidé, et les inégalités entre les plus hauts revenus du capital et les plus faibles du travail sont devenues démesurées, donc injustes. Pourtant, les mouvements contestataires de ce règne de l’Argent sont peu audibles et presque invisibles, et les voix fortes de quelques polémistes sur ce sujet sont recouvertes par les invectives de ceux qui les dénoncent dans, parfois, de bien mauvais procès et sous l’accusation méprisante et horrifiée de « populisme »… Et l’Argent semble toujours le plus fort, désiré par tous (ou presque…) et, donc, validé jusque dans ses pires aspects, y compris par ceux qui en manquent cruellement mais espèrent, par quelque miracle de jeu, respirer quelques unes de ses effluves, pourtant censées être inodores…

    Ainsi, les Grecs, endettés et révoltés, sont-ils mal considérés par les autres Européens qui s’imaginent passer à travers les mailles d’un filet qui se resserre, que cela soit en France ou en d’autres pays méditerranéens : dans les rues de Paris, la « solidarité avec le peuple grec » se limite à quelques maigres manifestations rituelles d’une extrême-gauche en manque de crédibilité et à quelques graffitis dans les couloirs du métro, parfois accompagnés de fleurs-de-lys stylisées. C’est bien peu, tout de même !

    Il serait plus simple, pour le royaliste que je suis, de reprendre le discours « raisonnable » des économistes et des socialistes, et de vilipender à mon tour ces « maudits Grecs qui menacent l’Europe » : mais, justement, je suis royaliste et je n’oublie pas que la justice sociale est « chose royale », au-delà même du fait historique que l’inventeur de cette formule n’est autre que le roi Louis XVI en personne, au temps où sa tête était encore bien assurée sur son tronc !

    Je n’oublie rien des fautes passées commises par les Grecs mais je n’exempte pas non plus de leurs responsabilités ceux qui les ont poussés au dilettantisme économique, et j’aspire à une plus grande sévérité à l’égard de ces derniers et une plus juste clémence à l’égard des premiers. Au-delà, je souhaite et prône une réflexion digne de ce nom (et des enjeux économiques et sociaux) pour sortir la Grèce de cette ornière fatale et établir un nouvel équilibre des forces économiques, politiques et sociales en Europe, en France bien sûr et au-dehors. Mais en Grèce comme ailleurs, il faudra en passer par la (re)construction d’Etats politiques forts et susceptibles, non seulement d’être écoutés et respectés par leurs citoyens mais aussi et surtout par les grands groupes financiers et industriels qui prônent la gouvernance pour mieux saboter ou contourner les gouvernements souverains…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1229:le-triste-feuilleton-grec-revelateur-des-blocages-de-la-zone-euro-&catid=49:2015&Itemid=60

  • Christiane Taubira est favorable à l'esclavage

    Le garde des Sceaux, Christiane Taubira, a estimé que les enfants nés à l'étranger de gestation pour autrui (GPA) avaient le droit à leur inscription à l'état civil. A quelques heures de l'examen du sujet par la Cour de Cassation, le ministre de la Justice encourage donc la marchandisation des corps et l'esclavage moderne, à l'étranger pour commencer.

    Michel Janva

  • Manifestation contre la vente d'enfants par GPA

    Ludovine de La Rochère interrogée :

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    La manifestation :

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    Le discours de Ludovine :

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    Devant le palais de justice :

    Suite et fin ici :

  • La destruction de la famille continue

    Communiqué de Jacques Bompard :

    "Le gouvernement socialiste continue sa politique de destruction de la famille. Le 1er juillet, les allocations familiales seront attribuées en fonction des ressources des ménages. Cette conception mathématique d’une entité charnelle qu’est la famille est méprisante. La famille cellule de base de la société, cœur vibrant de la France, est atteinte ! La politique familiale qui visait à soutenir la natalité et le pouvoir d’achat des Français est mise à mal. Le gouvernement socialiste illustre ainsi son mépris pour les familles. Parents et enfants sont abandonnés à un monde individualiste qui les déteste. Ce qui constitue un grave danger pour notre société car « Une société à la mesure de la famille est la meilleure garantie contre toute dérive de type individualiste ou collectiviste, car en elle la personne est toujours au centre de l'attention en tant que fin et jamais comme moyen. » [Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, 213]

    Désormais, les familles dont les ressources annuelles sont comprises entre 55 950€ et 78300€ ne recevront plus que la moitié des aides accordées par l’Etat. Quant à ceux qui dépassent les 783000€ ils ne recevront plus qu’un quart de ce qu’ils perçoivent. Cette mesure porte atteinte à 659 000 ménages [Selon la CNAF (Caisse nationale d’allocations familiales)]. Or, chaque ménage, chaque famille est la transmission de ce que nous sommes. Cette atteinte à la famille est la destruction de notre identité.

    Depuis le début de l’année, cette politique ne cesse. Citons la libéralisation de l’autorisation du travail dominical qui tue l’unité de la Nation et les instants privilégiés des familles, la promotion mortifère de l’avortement qui banalise toute vie humaine, la légalisation de l’euthanasie qui détruit toute notion de dignité ... 

    Cette politique tue l’économie des foyers et de la France. De façon plus insidieuse, il tue aussi le respect dû à la famille et à ses membres. Cette politique destructrice est la mise à mort de notre pays. La famille n’a plus sa place et la fuite ou sa disparition sont les seules solutions proposées par l’état socialiste. Combattons pour que ces communautés vivantes et libres puissent toujours l’être ! Combattons contre cette politique d’anéantissement ! Combattons pour la vie et la promotion des familles !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Algérie est en état de pré-faillite

    Le dernier message sur le site de Bernard Lugan, africaniste réputé, est consacré à l’Algérie où François Hollande a effectué sa seconde visite lundi. Ce pays, avec qui la France entretient des relations d’ambivalence, est « En état de pré faillite ».

    Le président Bouteflika est moribond et le pouvoir est quasi vacant depuis longtemps. Le pays est gouverné par l’équilibre entre plusieurs clans régionaux et politiques se partageant les deux piliers de l’État, l’armée et les services de renseignements.

    Le pays serait dans une situation de crise économique 

    Il subit aussi de plein fouet une crise économique et sociale. L’accumulation de la corruption et des détournements de fonds alimentent des scandales à répétition au sein des élites du pays. Des élites politico affairistes qui achètent le silence d’une population de plus en plus jeune et de plus en plus instable. Il faut donc craindre le pire quant à l’infiltration des réseaux islamistes au sein de cette société dont l’équilibre est vital pour notre sécurité selon Lugan.

    La chute des prix du pétrole a t elle déséquilibré l’économie ? 

    Le système, qui jusqu’alors était stabilisé, s’effondre progressivement avec la chute des prix des hydrocarbures. En effet, l’Algérie bénéficiait d’une rente gazière et pétrolière très importante avec un baril de brut à 110 $, ce qui était le prix d’équilibre budgétaire du pétrole, selon le FMI. Actuellement, son pétrole est passé à moins de 60 $ le baril.

    Quelles sont les conséquences de cette crise ? 

    Face à la chute de sa rente pétrogazière, l’État providence algérien est condamné à prendre des mesures impopulaires comme l’abandon de projets sociaux et la construction d’infrastructures. Il est aussi condamné à importer des biens de consommation vitaux. Comme dans les années 80, la crise politique et sociale semble alors inéluctable.

    http://fr.novopress.info/