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économie et finance - Page 546

  • Communiqué : 100 millions pour rien !

    Communiqué de la Dissidence Française

    Évènement ! Manuel Valls a décidé de « débloquer 100 millions d’euros sur trois ans » !

    Mais 100 millions pour quoi ?

    Pour rééquiper nos armées, nos forces de police ou de gendarmerie, dont le matériel vétuste nuit depuis trop longtemps à l’accomplissement de leurs missions essentielles et menace leurs capacités opérationnelles ? Ou pour financer une diminution de cette pression fiscale qui étrangle ménages et entreprises, et paralyse l’activité économique de notre pays ? Ou encore pour lutter efficacement contre l’immigration de masse en procédant aux expulsions immédiates des milliers de clandestins qui, à Calais comme ailleurs, menacent la tranquillité et la sécurité des Français ? Ou alors, pour financer la construction de nouvelles places de prisons et permettre ainsi l’application réelle des peines infligées à des criminels, notamment multirécidivistes ?

    Pas du tout ! Tous ces sujets n’intéressent pas Manuel Valls ! Ce qui intéresse Manuel Valls, c’est le racisme et l’antisémitisme. Surtout l’antisémitisme. L’éternel attaché à Israël s’est donc servi dans les caisses, et compte lancer une grande « campagne contre le racisme et l’antisémitisme », aux frais du contribuable bien évidemment. 100 millions d’euros pour une campagne de pub et pour accroitre la censure sur internet, voilà qui ravira nos militaires en OPEX qui peinent à s’approvisionner en munitions, et qui ravira tout autant les salariés de Florange qui attendent toujours les résultats concrets des promesses de Hollande en 2012.

    Une fois encore, la preuve est faite que l’État Français est pris en otage par cette république des partis, des loges et des lobbies qui ne représente qu’elle-même et qui précipite notre pays vers l’abîme, n’ayant même pas la décence de dissimuler ses honteuses tractations clientélistes…

    Compte-tenu du caractère dramatique de la situation de notre pays, la Dissidence Française poursuivra son action, et appelle désormais l’ensemble des fonctionnaires au sein des ministères et des préfectures à la désobéissance civile, à la grève du zèle, et ce afin de paralyser les administrations, de déstabiliser ce gouvernement antinational, et de préparer ainsi le coup de force qui vient…

    L’Histoire, ça se brusque !

    Vincent Vauclin, Coordinateur National

    Nicolas Roch, Secrétaire Général

    La Dissidence Française

  • Traité transatlantique : Mythes et réalités sur les tribunaux d’arbitrage privés

    C’est sans conteste le meilleur argument des opposants au traité transatlantique Tafta/TTIP, qui organisent samedi 18 avril une mobilisation mondiale contre la négociation en cours entre les États-Unis et l’Union européenne : l’intégration au futur accord de l’ISDS, un mécanisme d’arbitrage privé qui menacerait de détruire toutes les règlementations environnementales, sociales ou sanitaires dans le seul but de préserver les profits des multinationales.

    Au cœur d’une intense bataille diplomatique et politique au sein de l’UE depuis plusieurs mois, l’investor-state dispute settlement (mécanisme de règlement des différends investisseurs-États) s’attire toutes les critiques : on le tient responsable d’avoir permis à Philip Morris d’empêcher la mise en place du paquet neutre de cigarette en Australie, à Veolia d’avoir contesté la mise en place d’un salaire minimal en Égypte, à Lone Pine d’avoir attaqué l’interdiction du gaz de schiste au Québec et même à Vattenfall de s’opposer à la sortie du nucléaire en Allemagne.

    C’est à dire de remettre en cause sur le terrain judiciaire des décisions démocratiques prises par les gouvernements selon la volonté des peuples. De purs mensonges, selon les défenseurs de l’ISDS, qui dénoncent une entreprise de désinformation sur un mécanisme indispensable dans un contexte de mondialisation.

    En bref : comment marche l’ISDS

    Plusieurs milliers de traités d’investissement bilatéraux et multilatéraux contiennent un mécanisme d’ISDS, qui peuvent différer d’un contexte à l’autre. Si le futur traité transatlantique en intégrait un, voilà comment cela pourrait fonctionner : un investisseur américain (généralement une multinationale) qui exerce une activité sur le territoire français (ou de toute autre pays européen) pourrait attaquer l’État français devant un tribunal arbitral pour obtenir une compensation s’il s’estimait lésé par une décision française.

    Pour avoir gain de cause, il devrait prouver que la France a enfreint certaines dispositions du traité transatlantique. Trois arbitres seraient amenés à trancher, selon la formule la plus répandue : un nommé par l’investisseur, un par la France, tandis que le troisième devrait faire l’objet d’un consensus entre les deux parties ou, à défaut, être nommé par le président. A l’issue de la sentence, si la France était condamnée à indemniser l’investisseur, elle n’aurait aucune possibilité d’appel, et serait contrainte de s’exécuter.

    1. Les multinationales peuvent-elles vraiment remettre en question une décision politique ?

    Oui, mais indirectement. Contrairement à ce que l’on entend souvent, les tribunaux ISDS n’ont généralement pas le pouvoir formel d’« annuler » des décisions politiques comme une « super-cour » internationale. Ils doivent se contenter de juger en « responsabilité », c’est à dire qu’ils peuvent containdre un État à verser une compensation financière à une entreprise s’ils estiment que celui-ci a brisé ses engagements internationaux.

    Cette réalité se retrouve dans le cas opposant Vattenfall au gouvernement allemand : en déposant sa plainte en 2012, le géant suédois de l’énergie a assuré qu’elle « ne remet[tait] pas en question la décision allemande de sortie progressive du nucléaire », mais cherchait par le biais de cette procédure à « recevoir une compensation pour la perte financière subie » par la fermeture de ses deux centrales nucléaires.

    A l’inverse, dans sa plainte de 2011 contre le gouvernement australien, le cigarettier Philip Morris a réclamé non seulement une réparation financière, mais également une suspension ou un retrait pur et simple de la loi imposant le paquet neutre sur les cigarettes votée quelques semaines plus tôt. Une possibilité visiblement ouverte par le traité Hong-Kong-Australie qu’elle a invoqué pour déposer plainte, mais qui est clairement proscrite dans les traités négociés par les États-Unis et l’Union européenne ces dernières années.

    Toutefois, il ne faut pas perdre de vue un effet indirect de l’ISDS sur les politiques publiques : le « chilling effect », ou « effet dissuasif ». Considérant le risque du recours en arbitrage, certains gouvernements peuvent être amenés à s’auto-censurer dans leurs choix politiques pour limiter les risques d’être attaqués en arbitrage et de devoir régler plusieurs millions, voire milliards d’euros d’amende (sans compter les très onéreux frais de procédure).

    C’est exactement ce qu’il s’est produit dans les années 1990, quand le gouvernement canadien a voulu instaurer le paquet neutre pour lutter contre le tabagisme, avant d’y renoncer. Parmi les raisons qui présidèrent à cette reculade figure en bonne place la menace d’un ISDS brandie par le cigarettier américain R.J. Reynolds Tobacco dans une lettre envoyée aux parlementaires canadiens. Aujourd’hui encore, la Nouvelle-Zélande a décidé de suspendre la mise en place du paquet neutre jusqu’à la décision arbitrale dans l’affaire Philip Morris/Australie.

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  • Politique militaire de la France au Sahel : la logique de la Défense Cofinoga

    Spécialiste des questions stratégiques, Pierre Lellouche, 63 ans, est délégué général de l'UMP en charge de la politique étrangère. Député de Paris, il a été secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, puis au Commerce extérieur. Interrogé par Jean-Dominique Merchet dans l'Opinion, il estime que la France, en soutenant une politique militaire et solitaire au long cours au Sahel, risque à la longue de s'y ensabler. Il souligne l'incohérence d'une politique de défense qui n'alloue pas les budgets suffisants aux buts recherchés :

    Pierre_lellouche_pays_reuters

    Pierre Lellouche : «Une Françafrique bottée, pleine de bonne conscience socialiste, mais dont les bottes sont trouées»

    [...]"L’armée française a été conçue, et donc financée, comme une armée d’intervention rapide, pas comme une force d’occupation. Lui faire jouer ce rôle est à la fois dangereux, au plan politique, car nous finirons par passer pour une force d’occupation, et intenable financièrement. Aujourd’hui, l’impasse budgétaire est flagrante, même si le ministère de la Défense invente des solutions invraisemblables pour boucler ses fins de mois, comme les sociétés de projet (SdP) pour louer des matériels que nous n’avons plus les moyens de nous payer. C’est la logique de la Défense Cofinoga ! On sait bien qu’avec le coût du crédit et de l’assurance, la facture sera plus élevée à la fin.[...]

    La leçon est claire : nous sommes engagés dans quelque chose que nous ne finançons pas. Cette improvisation stratégique et financière est irresponsable.[...]

    Il faut intervenir rapidement lorsque nos intérêts sont directement menacés et sortir aussi vite, mais s’interdire toute présence permanente. C’est aux Africains de trouver eux-mêmes les solutions à leurs problèmes régionaux. Dans un contexte marqué par la confessionnalisation des conflits, on voit, en Afrique et au Moyen-Orient, que les frontières coloniales ont beaucoup de mal à se maintenir. Je pense que nous entrons dans la deuxième phase de la décolonisation. Nous ne pouvons plus régler les problèmes dans ces zones avec une politique de la canonnière, comme au temps de la colonne Marchand. Nous ne devons pas installer ces pays dans la dépendance vis-à-vis des anciennes puissances tutélaires. Je crains que la militarisation de la politique de la France en Afrique et au Moyen-Orient ne conduise à un enlisement périlleux et solitaire."[...]

    Marie Bethanie

  • Entre potes : les députés européens vont se voter une augmentation qui coûtera 13 millions d’euros pour 2016

    "Il n'y a pas de mal à se faire du bien" rétorqueront-ils à propos de ce petit tapis d'euros qui provoque l'accord des eurodéputés de gauche et de droite : 

    "Les eurodéputés s’apprêtent à augmenter de 18 000 euros par an l’enveloppe à disposition de chaque élu pour la rémunération de ses assistants. Cela représente une hausse, pour ce poste budgétaire, d’environ 13 millions d’euros pour 2016.

    Cette augmentation de 7 %, réclamée à l’origine par le PPE (droite, premier groupe du parlement, dont l’UMP), est désormais aussi soutenue par les sociaux-démocrates du S&D (dont le PS). À eux deux, ces groupes sont majoritaires dans l’hémicycle".

    Lahire

  • Chute de la production américaine de pétrole

    Washington annonce un recul des extractions aux Etats-Unis pour la première fois depuis la baisse des prix du brut. Les majors encaissent un spectaculaire repli de leurs découvertes. Et l’Arabie Saoudite révèle une très forte accélération du rythme de forage dans ses champs existants.

    On l’attendait, mais peut-être pas si vite. La production américaine de pétrole marque un important repli en rythme hebdomadaire et mensuel, selon les chiffres rendus publics cette semaine (02/04/2015) par Washington. Ce sont les premières baisses des extractions enregistrées depuis l’effondrement des cours du baril.

     

    La production américaine de brut a diminué la semaine dernière de 36 000 barils par jour (b/j), pour s’établir à 9,386 millions de barils par jour (Mb/j), selon les estimations publiées hier par Washington. Cette baisse constitue l’une des plus fortes baisses hebdomadaires jamais enregistrées aux Etats-Unis, souligne l’agence Bloomberg.

    Les extractions américaines ont pour la première fois fortement chuté au mois de janvier, de 135 000 b/j, d’après les données mensuelles les plus récentes disponibles, également publiées cette semaine par le gouvernement américain (données cette fois non plus estimées mais consolidées). Il ne s’agit pas d’une variation saisonnière.

    “Ce pourrait bien être le début d’une tendance”, estime à Houston un analyste cité par le Wall Street Journal.

    La diminution de près de moitié depuis le mois d’octobre du nombre d’appareils de forage (“rigs“) en activité à travers les Etats-Unis est sans doute la cause fondamentale de cette évolution.

    Après s’être accrue à un rythme sans précédent en 2014, la production de pétrole américaine, puissamment tirée vers le haut par le boom des pétroles “de schiste”, a créé une situation de surapprovisionnement sur le marché mondial, situation qui a été le facteur principal au cours des derniers mois de la chute des cours du baril, lesquels ont cédé plus de 50 % de leur valeur depuis l’été dernier.

    Cette chute des prix de l’or noir a entraîné en retour un brutal ralentissement des activités de forage de pétrole “de schiste” (ou plus exactement de roche-mère) aux Etats-Unis. Or par nature, cette forme de pétrole non-conventionnel réclame de conserver un rythme très élevé de forages afin de maintenir à niveau les extractions : la fracturation hydraulique libère d’emblée la production maximale des puits de pétrole (ou de gaz) de roche-mère, une production qui s’effondre ensuite très rapidement, en général dès les premiers mois d’exploitation.

    Le boom du pétrole de roche-mère constitue jusqu’ici la plus prometteuse planche de salut de l’industrie pétrolière confrontée au pic de production historique atteint en 2008, selon l’Agence internationale de l’énergie, par le pétrole conventionnel, le pétrole liquide classique qui constitue encore les 4/5e de l’offre mondiale d’or noir.

    La plupart des compagnies pétrolières ont fait part au cours des derniers mois de fortes réductions de leur capitaux investis dans le développement de la production, suite à la chute des cours de l’or noir. Le phénomène concerne aussi bien les majors occidentales (dont les investissements d’exploration vont être réduits de pas moins de 30 % cette année, selon l’agence Wood Mackenzie) que les grandes compagnies nationales du golfe Persique, du Venezuela ou encore de Chine. Au Brésil, le développement des ressources offshore ultra-profond devrait nettement marquer le pas, faute d’investissements suffisants, dans un contexte où la compagnie nationale Petrobras subit en outre les conséquences d’un vaste scandale de corruption politique.

    La production existante de pétrole conventionnel connaît depuis plus d’une décennie un déclin dit “naturel” – correspondant à ce qu’il se passerait si les investissements visant à soutenir cette production existante étaient totalement interrompus – de l’ordre de 5 % par an. Cela signifie que grosso modo l’équivalent d’une nouvelle mer du Nord doit être chaque année mise en production, ne serait-ce que pour compenser ce déclin de la production existante.

    Sur ce front-là, les dernières nouvelles apparaissent également préoccupantes pour l’industrie.

    Les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz des majors historiques occidentales (ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total) ont à nouveau fortement marqué le pas l’an dernier, pour s’établir à 2,3 milliards de barils d’équivalent pétrole, un chiffre en repli d’un quart par rapport à 2013 et de moitié quasiment par rapport à 2011, selon Morgan Stanley.

    Cette évolution s’inscrit dans un contexte où la production totale de brut de ces majors, laquelle constitue environ un dixième des extractions mondiales, connaît un fort déclin depuis une décennie (évolution mise au jour sur ce blog), en dépit des efforts d’investissements sans précédent consentis au cours de cette même période.

    Un analyste de Morgan Stanley, Martijn Rats, constate :

    “Les découvertes s’épuisent. C’est de plus en plus dur de trouver du pétrole en dehors des Etats-Unis. Il y a de grandes success stories aux Etats-Unis avec le gaz et le pétrole de roche-mère, mais en dehors de ça, les forages conventionnels aboutissent de moins en moins.”

    La difficulté croissante à maintenir la production existante se manifeste également du côté de la reine de la planète pétrole : l’Arabie Saoudite.

    Le nombre de rigs de forage de pétrole et de gaz actifs en Arabie Saoudite a atteint l’an dernier un niveau sans précédent, doublant depuis 2011 en passant de près d’une centaine cette année-là à 140 en 2012, puis à 150 en 2013 et enfin à 210 en 2014, selon les estimations fournies la semaine dernière par l’agence Reuters. Ce nombre paraît être encore en augmentation ces derniers mois, précise l’agence.

    Une partie de cette accélération des activités de forages reflète la volonté de la Saudi Aramco, la très secrète compagnie pétrolière nationale saoudienne (ainsi que la plus puissante du monde), de développer ses ressources en gaz naturel. Le but : offrir une échappatoire à la consommation effrénée de pétrole des Saoudiens pour l’électricité ou la désalinisation de l’eau. Une consommation qui grève les capacités d’exportation d’or noir du royaume.

    Mais il n’y a pas que ça.

    Ancien vice-président exécutif de l’Aramco chargé des extractions, le géologue Sadad al-Husseini, aujourd’hui expert indépendant que certains (dont moi) ont appris à considérer comme une sorte de voix off des ingénieurs de l’Aramco, déclare à l’agence Reuters :

    “Il vous faut forer davantage si [comme l'Aramco] vous produisez 10 Mb/j et vous voulez conserver votre marge de manœuvre. (…) C’est également un phénomène naturel dans le business du pétrole, plus vous produisez, plus vous épuisez vos réserves, et plus les capacités de vos champs déclinent. Il vous faut forer plus de puits plus fréquemment, juste pour maintenir la production.”

    Ghawar, le premier champ pétrolier saoudien et le plus grand de la planète, est officiellement arrivé “à maturité” (c’est-à-dire qu’il est à peu près à moitié vide) au milieu des années 2000.

    Où tout cela peut-il bien mener ?

  • Etat et grandes villes se renvoient la balle de la hausse des impôts locaux

    Plusieurs municipalités, de droite comme de gauche, justifient des hausses d'impôts locaux par la baisse des dotations de l'Etat, qui accuse lui les collectivités locales, notamment celles passées dans l'opposition il y a un an.

    Depuis janvier, municipalités et intercommunalités votent leurs budgets avec cette contrainte: disposer de 2 milliards d'euros en moins du fait de la cure d'austérité imposée par l'Etat (3,7 milliards au total pour les collectivités). Et certaines n'échappent pas à une hausse de la fiscalité.

    Ainsi, Toulouse, passée à l'UMP en mars 2014, a voté une hausse de 15% des impôts locaux (taxe d'habitation et foncière). Le maire, Jean-Luc Moudenc, avait prévenu début avril qu'il ne pourrait pas tenir sa promesse de stabilité fiscale.

    Interrogé en marge d'une conférence de presse mardi, le ministre des Finances, Michel Sapin, a renvoyé la responsabilité aux collectivités territoriales.

    "Ce n'est pas moi qui vais expliquer à la place du maire de Toulouse pourquoi il a augmenté les impôts alors qu'il a fait campagne sur la stabilité des taux !", a réagi le ministre, incitant "l'opposition" qui demande "baisse des dépenses" et "baisse des impôts", à "montrer l'exemple" dans les collectivités qu'elle dirige.

    A Marseille, la municipalité UMP, qui a voté son budget lundi avec une hausse de 4,9%, met en avant la baisse de dotation générale de fonctionnement de l'Etat (-20,4 millions d'euros). Yves Moraine, le président du groupe UMP au conseil municipal, a fustigé devant la presse la politique du gouvernement, qualifiée de "scandaleux transfert de l'impopularité fiscale".

    Idem à Bordeaux, ville dirigée par Alain Juppé, où la hausse a été fixée à 5%. L'ancien Premier ministre UMP avance aussi la baisse des dotations de l'Etat. En face son opposition (Verts, PS, FN) lui renvoie des projets "pharaoniques" entre le stade de foot et la cité des civilisations du vin.

    Début mars, c'est le tout nouveau président de l'Association des maires de France (AMF), l'ancien ministre de l'Economie François Baroin, qui prédisait un "désastre", "un effet de souffle" dans les budgets et demandait à Manuel Valls un report de la baisse des dotations.

    Pour le député UMP Thierry Solère, l'Etat est "hypocrite" "en fermant le robinet de l'argent" aux collectivités locales, dont certaines utilisent "la facilité" d'une hausse fiscale. "Les collectivité paient l'incurie du gouvernement", a dénoncé officiellement l'UMP de son côté via le maire de Mulhouse, Jean Rottner.

    - 'Bonne motivation' -

    "Qu'on ne vienne pas nous refaire le coup de la baisse des dotations locales! L'UMP veut diminuer de 150 milliards les dépenses publiques mais ses élus ne sont pas capables de faire des économies", a réagi pour sa part le porte-parole du groupe PS à l'Assemblée, Hugues Fourage.

    Toujours difficile d'établir des comparaisons. Ainsi à Paris, la maire socialiste n'a pas touché aux impôts locaux stricto sensu mais il y a eu une hausse de la taxe de séjour, de la taxe sur les résidences secondaires, de la taxe sur les bureaux vides, une hausse des tarifs de stationnement...

    Début janvier, la métropole de Lyon a voté une hausse de 5% pour les taxes foncières et impôts locaux, justifiée selon le président PS de la métropole, Gérard Collomb, par la baisse des dotations. A Strasbourg, qui n'avait pas connu de hausse depuis dix ans, l'augmentation atteint 3%, avec en parallèle des baisses de dépenses de personnel décidée par la municipalité PS.

    Pour Michel Sapin, si ces hausses permettent des investissements, alors il y a "une bonne motivation".

    A Lille, où la taxe foncière augmente de 10,5%, le premier adjoint chargé des Finances, Pierre de Saintignon, a expliqué à l'AFP que la ville était parmi les villes de 100.000 habitants qui en demandaient le moins aux propriétaires. La taxe d'habitation est elle maintenue mais la ville a réduit ses investissements (91 millions d'euros en 2014 contre 75 millions en 2015).

    "Si le gouvernement, donc, comme il semble décidé à le faire, augmentait de nouveau ses dotations aux collectivités, nous sommes prêts de notre côté à revoir à la hausse le niveau de nos investissements", a-t-il dit.

    source : Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukApVpVVFRPFHoKqV.shtml

  • Le hold-up de Mme Lebranchu sur le traitement des fonctionnaires

    Madame Lebranchu donne un coup de canif mais le gouvernement n’établit pas un nouvel impôt et ne s’en prend qu’à un million de fonctionnaires. Le pouvoir peut donc jurer, les yeux dans les yeux, qu’il tient ses promesses.

    Non seulement le pouvoir socialiste se sert sans vergogne dans les poches de ses administrés, mais en plus il prend un ton outragé et traite de voleurs ceux qu’il dépouille. Ainsi vient d’agir madame Lebranchu, ministre de la Fonction publique. En 1998, Lionel Jospin avait fortement augmenté le taux de la CSG. Or, cette taxe s’applique à tous les revenus quels qu’ils soient. En échange, les cotisations qui pesaient sur les seuls salaires étaient abaissées. Or, les fonctionnaires touchent une part non négligeable de leur traitement en primes. Un grand nombre d’entre eux étaient donc perdants.

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  • Révélation sur le financement des syndicats, Nicolas Perruchot, dans GMB - 18/10

  • Hausse (encore) des impôts en France et annulation (encore) d’une dette africaine

    « Les uns après les autres, les maires des grandes villes, qui avaient fait campagne sur la stabilité fiscale, renient leur promesse, quelle que soit leur couleur politique. Ils ont parfois la main leste: Toulouse, dirigée par l’UMP Jean-Luc Moudenc, a ainsi voté vendredi une hausse de 15 % de la taxe d’habitation et de la taxe foncière. Lundi, ce sont Bordeaux, Lille et Marseille qui ont alourdi la facture pour leurs administrés. Quant aux Lyonnais et aux Strasbourgeois, ils ne seront pas non plus épargnés. » (source et suite)

    Dans le même temps, on apprend que le ministre français des Finances Michel Sapin a informé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta de l’annulation de 64,8 millions d’euros de la dette du Mali, comme l’ont affirmé vendredi les deux parties.  Et cela sans motif précis, si ce n’est une aide vague « aide à la lutte contre le terrorisme ».

    http://www.contre-info.com/

  • Avec Anne Hidalgo, le Conseil français du culte musulman paye un loyer de 100 €/an pour un local de 100 m2 à Paris

    La Ville de Paris va louer au Conseil français du culte musulman (CFCM) les locaux qu’il occupe actuellement pour un loyer symbolique de 100 euros par an, selon une délibération approuvée mardi par le Conseil de Paris.

    La délibération prévoit de louer au CFCM ses locaux de plus de 100m2 à l’angle de la rue de la Croix-Nivert et de la rue Lecourbe pour un loyer annuel hors charge de 100 euros par an, soit une aide en nature de 30.683,14 euros par an.
    Le CFCM se verra aussi remettre gracieusement 90% de la dette constituée par les redevances qu’il n’a pas été en mesure de régler, en 2013 et en 2014. Cette aide représente un montant de 49.216 euros.

    De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette décision. De son côté, Charles Beigbeder a pointé du doigt “le clientélisme de la mairie de Paris qui abaisse le loyer du CFCM de 28 000€ à 100€ et annule sa dette de 50 000€“.

    http://fr.novopress.info/185778/conseil-paris-offre-locaux-quasi-gratuits-conseil-francais-du-culte-musulman/#more-185778