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économie et finance - Page 548

  • Tsípras : un suicide grec ?

    Plus le temps passe, plus la conduite du nouveau Premier ministre grec devient problématique. On finit par se demander quelle stratégie il poursuit et même s’il en a une !

    Plus le temps passe, plus la conduite du nouveau Premier ministre grec devient problématique. On finit par se demander quelle stratégie il poursuit et même s’il en a une !

    Il n’a absolument rien obtenu de l’Union européenne. La BCE vient de fermer le robinet monétaire en interdisant aux banques grecques, qu’elle maintient à flot, de prêter de l’argent à leur gouvernement. Les États-Unis et les Russes se contentent de belles paroles sans aucune aide financière concrète. Seule la Chine a consenti à verser une maigre obole dans la sébile de monsieur Tsípras et a souscrit quelques bons du Trésor après que ce dernier s’est résolu à leur vendre un des derniers bijoux de famille : le port du Pirée.

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  • États-Unis : Face aux détracteurs du gaz de schiste, les géants de l’énergie ripostent

    Aux États-Unis, comme en Europe, l’exploitation du gaz de schiste suscite le débat. Ses partisans veulent accélérer son exploitation, potentiellement génératrice de croissance économique.

    Mais ses détracteurs dénoncent le procédé de fracturation hydraulique ou “fracking” qui consiste à aller chercher le gaz sous la terre à l’aide d’explosifs et de produits chimiques. Un procédé néfaste pour l’environnement.

    Dans le Colorado, les habitants de sont mobilisés pour faire interdire ce qu’ils appellent le “fracking” dans plusieurs villes, mais les géants de l’énergie contre-attaquent.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La France condamnée pour ne pas avoir relogé gratuitement une famille camerounaise

    Et ce n’est que le début… Il y a 59 000 autres dossiers en attente…

    La France a été condamnée jeudi par la Cour européenne des droits de l’Homme. L’instance européenne lui reproche de ne pas avoir relogé une famille. Et ce alors qu’une décision de justice lui permettait d’obtenir un logement, dans le cadre de la loi au logement opposable.

    La requérante, Elisabeth Tchokontio Happi, est une quadragénaire camerounaise vivant avec sa fille et son frère. Elle avait obtenu en 2010 un jugement enjoignant l’Etat de la reloger, mais elle ne l’avait toujours pas été plus de trois ans et demi après. Elle avait pourtant franchi toutes les étapes permettant de bénéficier du droit au logement opposable (Dalo). Un dispositif qui oblige l’Etat à trouver une solution de logement pour les plus démunis.

    Plus de 59 000 ménages en attente d’un relogement en France

     

    Faute de l’avoir fait, l’Etat a dû verser plus de 8000 euros à un fonds spécial, mais cela n’a pas réglé le problème de l’intéressée. « C’est pour cela que l’on s’est tourné vers la CEDH » en 2012, a expliqué à l’AFP son avocat, Maître François Ormillien. Pour autant, l’arrêt de jeudi n’est pas encore définitif. Les parties disposent de trois mois pour demander un réexamen de l’affaire par la Grande chambre de la Cour.

    C’est « un espoir pour tous ceux et celles qui, vivant dans des taudis, en instance d’expulsion sans relogement, ou étant sans logis, attendent depuis des années d’être relogés », s’est réjoui de son côté l’association Droit au Logement (DAL).

    Source : lexpress

    http://www.contre-info.com/la-france-condamnee-pour-ne-pas-avoir-reloge-gratuitement-une-famille-camerounaise#more-37485

  • Un succès en trompe l'œil de la CGT

    Ce 9 avril la CGT organisait une journée théoriquement intersyndicale de grèves et de manifestations "contre l'austérité".

    Il est loin le temps où la CGT cherchait, ou feignait de chercher, à se rapprocher de la CFDT. Ni celle-ci, ni les trois autres syndicats réformistes, la CFTC, la CFE-CGC, et l'UNSA ne s'associent plus aux soi-disant démarches "unitaires" lancées par les cégétistes.

    Il ne semble donc pas inutile de considérer les alliés avec lesquels Martinez entend conduire la lutte politico-syndicale de son mouvement : aux côtés de la CGT, étroitement liée au parti communiste on trouve naturellement la FSU, scission communiste devenue majoritaire il y a 20 ans dans l'Éducation nationale, mais on trouve aussi le mouvement clairement gauchiste "Solidaires". Cette union interprofessionnelle revendique quelque 90 000 adhérents. Elle "entend mettre en œuvre un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salariés et transformation de la société. Un syndicalisme de lutte pour la construction de réels rapports de forces pour contrer les politiques libérales."

    Il convient d'évoquer dès lors la position de Force Ouvrière qui confirme de plus en plus, sous la direction de Jean-Claude Mailly, son virage trotskiste-lambertiste, plus discret à l'époque Blondel. Certes FO continue de recruter des militants qui critiquent encore, ou affectent de rejeter les liens de leur centrale d'origine avec le PCF. La scission de 1947 demeure l'acte fondateur de ce qui n'est plus qu'une bureaucratie. Mais l'objectif de "réunification du mouvement ouvrier", c'est-à-dire, en clair, de réconciliation des ex-trotskistes avec les ex-staliniens, reste sous-jacent à tous les actes de cette direction, en décalage total, faut-il le souligner, avec les vrais problèmes actuels de la France en général et des salariés français en particulier. Comment s'étonner dans de telles conditions, si le mot d'ordre de grève interprofessionnelle lancé par Mailly en février au congrès de Tours de sa centrale, n'a reçu aucun écho.

    La ligne de mobilisation définie par le nouveau chef cégétiste (1)⇓"contre l'austérité, pour les salaires, les services publics, l'emploi, la protection sociale" se révèle au bout du compte purement politique. Les références syndicalistes ne figurent que pour la forme. "Le mot d'ordre, a-t-il déclaré à l'AFP, c'est : contre l'austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef, revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu'on puisse développer l'emploi."

    Dès lors on ne s'étonnera pas non plus si, pour impressionner les foules et redonner le moral à des troupes sérieusement troublées par l'affaire Le Paon, Martinez a tout misé sur le rassemblement parisien, affrétant plus de 250 cars afin de faire converger vers la capitale 18 000 permanents et militants, soit probablement le tiers des manifestants, le reste étant alimenté, en grande partie, par les fonctionnaires et autres employés municipaux. Le secteur privé restait comme toujours infinitésimal, en dépit de l'affirmation, non démontrée, selon laquelle les personnels de "800 entreprises privées et publiques" participaient au défilé. Les calicots et les drapeaux rouges démontraient l'écrasante domination des cégétistes dans le cortège.

    Martinez revendique sans hésiter 120 000 manifestants, la réalité étant plus proche de la moitié. Il parle ainsi d'un "succès retentissant" et prépare ce qu'il appelle un "1er mai unitaire", ayant en vue la consolidation de sa direction qui devrait intervenir en avril 2016, dans le cadre du prochain congrès cégétiste qui se tiendra à Marseille.

    Contrepartie de la démonstration parisienne CGT les rassemblements en région se comptent en recul par rapport à la journée équivalente de 2014, déjà organisée conjointement avec FO, la FSU et Solidaires, passant de 140 le 18 mars 2014 à 86 ce 9 avril.

    Selon la police 7 000 personnes défilaient à Marseille, 4 000 à Toulouse, 4 700 à Bordeaux, 4 200 à Lyon.

    Quand la direction de la CGT parle de 300 000 manifestants dans toute la France elle se moque donc du monde.

    L'audience du mot d'ordre grève lancé pour la même journée est demeurée strictement marginale. Elle s'est limitée à des corporations significatives, enseignants, contrôleurs aériens, Radio France, la Tour Eiffel et le musée du Louvre. Aucun préavis n'ayant été déposé à la RATP et à la SNCF, les transports en commun n'ont pas été perturbés. A La Poste, on a compté moins de 7 % de grévistes.

    Tout cela manifestait surtout une préoccupation politique. Il s'agit pour le PCF de fédérer ce qu'on appelle encore "la gauche de la gauche". On passe aux choses sérieuses, le dernier bastion du Val-de-Marne ayant été préservé, après le 29 mars, grâce au vote, le 2 avril, de l'intégralité des conseillers socialistes. (2)⇓

    Le but du jeu pour l'appareil stalinien consiste à montrer à ses sympathisants qu'il se désolidarise totalement de la politique gouvernementale.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. à son sujet la Chronique des événements courants de l'Institut d'Histoire sociale du 4 février "Le stalinien Martinez à la tête de la CGT" 
    2.  cf. "PCF Val-de-Marne : qui trompe qui ?".

    → Pour être tenu au courant de nos chroniques, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion de L'Insolent en adressant un message à : <courrier.insolent-subscribe@europelibre.com>

    http://www.insolent.fr/

  • Elus parisiens logés en HLM : après le PS, l'UMP

    Après la révélation du Point sur 9 membres, anciens et actuels, du cabinet du maire PS du 13ème arrondissement de Paris logés dans le parc social, c'est au tour du Parisien de révéler des cas similaires concernant des élus UMP dans le 15ème :

    "Selon nos informations, neuf élus du XVe — des conseillers d’arrondissement, des conseillers de Paris mais aussi des adjoints du maire d’arrondissement — sont logés dans le parc social (...) Selon un militant UMP, « dans le XVe arrondissement, il y a un système de copinage qui perdure depuis Galy-Dejean (NDLR : ancien maire RPR de 1983 à 2008, dont Philippe Goujon a été le premier adjoint avant de lui succéder) (...)

    Le top au top ! Gérard Gayet, l’adjoint (UMP) au commerce du maire du XVe arrondissement, bénéficie d’un penthouse (appartement en toit-terrasse) de 110 m2, rue de la Fédération (XVe), avec terrasse de 70 m2. C’est dans ce même immeuble (...) que vivait Frigide Barjot avant de s’en faire expulser. L’ex-égérie de la Manif pour tous, non sans humour, le qualifiait d’« immeuble plutôt UMP » (...)

    On pourrait ranger dans la catégorie croquignolesque le cas Jean-Raymond Delmas. L’adjoint (UMP) du XVe chargé du tourisme, membre de la commission locale d’attribution des HLM, est locataire… de Paris Habitat, un des bailleurs sociaux de la Ville. Mais, à sa décharge, il était déjà dans les murs quand l’office a racheté son immeuble. Il paye un loyer 6 500 € pour 250 m2. Le bail comprend un appartement, mais aussi un local commercial abritant un restaurant, le Toucan et une salle en sous-sol. Pour l’anecdote, le restaurant, très prisé par l’UMP, dont le siège est presque en face, a été surnommé « la cantine du parti »."

    Philippe Carhon

  • Poursuite de la grève à Radio France… malgré des avantages considérables pour les salariés

    Après trois semaines de grève à Radio France, le conflit s’enlise

    Pourtant, la semaine dernière, la Cour des comptes a publié un rapport au vitriol sur Radio France (photo) : vacances abondantes, primes en tous genres, avantages en nature, placards inutiles…  Les conditions de travail sont “très favorables” au sein des radios publiques.

    Exemples :

    Les journalistes ont droit jusqu’à 68 jours de congés par an.
    La Radio rembourse les amendes de ses salariés.
    Les syndicats pèsent 8 % des effectifs, et exercent un chantage permanent à la grève. Résultat : la direction cède aux conflits pour y mettre fin par « l’octroi de mesures catégorielles : primes spéciales, avancements garantis ».
    Enfin, plusieurs services sont pointés du doigt pour leurs sureffectifs, comme la communication (100 personnes). Radio France ne compte pas moins de 582 techniciens du son !

    Et ces journalistes donnent des leçons à tout le monde !

    La réponse à cette gabegie ? Pour Dominique Wolton, chercheur sur les médias (invité très régulièrement sur Radio France et payé par le CNRS), plutôt que de chercher à réaliser des économies : “Si on veut sauver Radio France, il faut augmenter la redevance”. Alors qu’elle va déjà augmenter en 2015 !

    Radio Courtoisie, elle, est nettement mieux gérée. Et sans subventions ni publicités.

    http://fr.novopress.info/

  • Le casse-tête de la croissance

    Le monde est confronté à un dilemme majeur. Si une croissance économique rapide, comme celle des 50 dernières années, est essentielle au développement, nous savons aussi aujourd’hui qu’elle peut avoir des conséquences néfastes, en particulier pour l’environnement. Comment pouvons-nous équilibrer les impératifs de la croissance et du développement avec la nécessité de garantir la durabilité ?

    La croissance sans précédent du revenu par habitant au cours des vingt dernières années a sorti plus d’un milliard de personnes de l’extrême pauvreté. Dans les pays en développement, l’espérance de vie a augmenté de 20 ans depuis le milieu des années 1970 et le taux d’analphabétisme des adultes a été réduit de moitié environ ces 30 dernières années.

    Mais cette croissance économique rapide a exercé d’énormes pressions sur l’environnement. Elle a de plus été accompagnée d’inégalités croissantes des revenus qui ont aujourd’hui atteint des niveaux historiques dans plusieurs pays (même si entre les pays mêmes, ces inégalités se sont atténuées). Dans ce contexte, l’on pourrait défendre l’idée qu’une croissance plus lente serait bénéfique pour le monde.

    Dans ce cas, la solution est en vue. Selon un nouveau rapport publié par le McKinsey Global Institute (MGI), le vieillissement démographique et la baisse du taux de fertilité dans plusieurs régions du monde pourraient considérablement freiner la croissance mondiale au cours du prochain demi siècle.
    En fait, même si la productivité augmentait au même rythme que ces cinquante dernières années, la croissance mondiale déclinerait de 40 pour cent, soit bien en-dessous du taux de croissance anémique des cinq dernières années. La croissance de l’emploi devrait également se ralentir considérablement. En conséquence, même compte tenu du ralentissement de la croissance démographique, la croissance du revenu par habitant déclinerait de 19 pour cent environ.

    Le PIB mondial n’en serait pas moins multiplié par trois et le revenu par habitant par deux au cours des 50 prochaines années. Mais ce taux de croissance à long terme constitue une rupture avec la multiplication par six du PIB et de presque par trois du revenu par habitant ces cinquante dernières années.

    Malgré ses avantages potentiels, en particulier pour l’environnement, ce ralentissement imminent de la croissance comporte des risques importants. Si la croissance n’est pas une fin en soi, elle permet de réaliser un large éventail d’objectifs sociétaux, notamment la création de possibilités économiques et d’emploi pour des millions d’individus pauvres et vulnérables, et de fournir des biens publics, tels l’éducation, les soins de santé et les retraites.

    Comment faire en sorte que ces impératifs soient concrétisés, malgré les contraintes démographiques et environnementales ? La première étape est d’assurer une croissance économique au moyen de gains de productivité.

    La nécessaire accélération de la croissance de la productivité – de 80 pour cent pour maintenir la croissance du PIB global et de 22 pour cent pour maintenir le revenu par habitant aux taux du dernier demi siècle – paraît presque irréalisable. Mais sur la base d’études de cas dans cinq secteurs économiques, le rapport du MGI conclu que, tout en étant « un défi majeur », il est possible d’y parvenir, sans tabler sur des avancées technologiques imprévues.

    Les trois quarts de cet accroissement de la productivité pourraient provenir d’améliorations de « rattrapage ». Les pays devraient mettre en œuvre diverses mesures –  dont la modernisation du secteur du commerce de détail, la consolidation de la construction automobile dans un nombre réduit d’usines plus grandes, une meilleure efficacité des soins de santé et la réduction du gaspillage dans le conditionnement alimentaire – qui ont déjà fait leur preuve.

    Le quart restant proviendrait d’innovations technologiques, opérationnelles et commerciales – avec, par exemple, le développement de nouvelles semences pour accroître les rendements agricoles, l’utilisation de nouveaux matériaux (dont les matériaux composites de fibres de carbone) pour construire des voitures et des avions plus légers et plus solides, ou la numérisation des dossiers médicaux.

    Une autre avenue de croissance se présente avec la valorisation de l’emploi et de la productivité des femmes. Aujourd’hui, près de la moitié seulement des femmes en âge de travailler sont employées. Elles ne gagnent que les trois quarts de la rémunération des hommes à travail égal, et sont surreprésentées dans les emplois informels, temporaires et à faible productivité.

    Le MGI estime qu’une meilleure intégration des femmes à la population active pourrait se traduire par une croissance potentielle de la main d’œuvre de près de 60 pour cent au cours du prochain demi siècle.

    Pour réaliser ce potentiel, des efforts devront être consentis à la fois par  les gouvernements et les employeurs pour éradiquer les pratiques discriminatoires qui entravent l’embauche, la rétention et la promotion des femmes. Des politiques de soutien financières, fiscales et familiales seront également nécessaires pour aider les salariées à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie de famille.

    Dans le même temps, afin d’atténuer les répercussions environnementales d’une croissance rapide constante, les pays doivent grandement améliorer l’efficacité des ressources. Le MGI et d’autres études ont identifié de nombreuses occasions de croissance, responsables au plan écologique, issues d’une utilisation plus intelligente de ressources limitées.

    Prenons par exemple l’amélioration de l’efficacité énergétique, qui pourrait réduire de moitié la demande énergétique prévue entre aujourd’hui et 2020. Comme l’a démontré la Californie – la huitième économie mondiale – des normes strictes d’efficacité énergétique peuvent être bénéfiques à la fois pour la croissance et l’emploi.

    En fait, ces politiques ont permis à la Californie de maintenir une demande énergétique constante par habitant ces trente dernières années – alors qu’elle augmentait de 50 pour cent dans le reste des États-Unis – sans compromettre la croissance.

    Il y a de très bons arguments, du point de vue des entreprises comme des consommateurs, en faveur d’une meilleure productivité des ressources puisqu’elle peut se traduire par des économies de coût substantielles. Heureusement, les politiques qui sous-tendent ces objectifs rallient une adhésion de plus en plus grande, à la fois dans les pays en développement et les pays avancés.

    Même si une plus grande participation des femmes à la vie active et une croissance de la productivité liée à une utilisation efficace des ressources permettent des taux élevés de croissance, un problème majeur persiste : l’inégalité des revenus. En fait, il n’existe pas de relation simple entre la croissance et l’inégalité des revenus ; les inégalités vont croissants à la fois dans les économies développées à faible croissance et dans les économies émergentes à croissance rapide.

    Selon l’économiste Français Thomas Pikkety, l’inégalité des revenus augmente lorsque le rendement du capital excède la croissance économique, signifiant qu’une croissance économique plus rapide réduirait de manière inhérente les inégalités. Utilisant une autre approche, des économistes du Fonds monétaire international trouvent également une relation positive entre une moindre inégalité des revenus et une croissance plus rapide, concluant qu’une politique de redistribution des revenus peut encourager une croissance plus rapide et plus durable.

    La croissance reste importante. Alors que le vent arrière démographique se transforme en un vent contraire et que les problèmes environnementaux sont chaque jour plus évidents, les entreprises et les gouvernements doivent soigneusement réfléchir à la manière d’améliorer l’efficacité des ressources tout en encourageant une croissance économique plus inclusive.

    Project Syndicate

    http://fortune.fdesouche.com/379763-le-casse-tete-de-la-croissance#more-379763

  • Radio France : les scandales relevés par la Cour des comptes

    Cela fait 21 jours que près de 200 techniciens et journalistes sur environ 4300 collaborateurs du groupe Radio France (France Bleu, France Info, France Inter etc…) ont commencé un mouvement de grève « pour défendre l’emploi à Radio France ».  La Cour des comptes révèle pourtant les abus scandaleux et lourds de conséquences sur le budget de cette « institution » financée avec notre argent.

    Extraits :

    Des journalistes à 14 semaines de vacances

    Les enquêteurs de la Cour des Comptes ont pris leur calculette : en plus des 25 jours de congés payés légaux, les journalistes de Radio France bénéficient de 5 jours de repos dus au passage de 40h à 39h, 4 jours dits « de modernisation », 15 jours pour récupération de jours fériés, 16 jours de RTT (si leur travail est planifié en 5/2) et encore 5 jours au-delà de 8 années d’ancienneté. Total selon la Cour : jusqu’à 68 jours ouvrés de congés et de RTT, soit près de 14 semaines de repos. Certains journalistes sont encore plus gâtés : 56 d’entre eux travaillent sur le rythme 4/3 (quatre jours de travail – trois jours de repos), 5/4/5 et même 5/3/3/5.

    > Des programmes à 20.000 euros l’heure

     

    La Cour a évalué le coût horaire de production des différentes antennes du groupe. Celui de France Culture atteint 6.215 euros, soit près du double de celui de France Info, et près de 10 fois celui de France Bleu. Les fictions diffusées par la station culturelle expliquent cet écart : elles coûtent 20.000 euros par heure à produire. Un chiffre élevé pour des audiences assez minimaliste souligne le rapport : diffusé le samedi soir, “Drôle de drames” n’a été écouté que par 39.000 auditeurs en moyenne.

    > Des auditeurs de plus en plus vieux

    La Cour souligne le vieillissement rapide des auditeurs de Radio France. Leur âge moyen est passé de 54 à 57 ans entre 2009 et 2013. Ceux de France Musique culminent à 68 ans, devant ceux de France Bleu, France Inter et France Culture – 59 ans -, France Info – 53 ans-, FIP -49 ans – et Mouv’ 34 ans.

    > Des orchestres qui ne rapportent rien

    Les recettes de billetterie des formations musicales de Radio France couvrent à peine 10% de leurs dépenses (39,1 millions d’euros), un taux deux fois inférieur à celui de la radio danoise ou à celui de l’Orchestre de Paris. Et encore : ce ratio serait encore pire si l’on tenait compte des rémunérations de la direction de la musique de la Maison ronde et les dépenses des fonctions support. Malgré de nombreuses captations de concerts, les produits dérivés (CD et DVD) n’ont rapporté que 24.000 euros en 2013.

    > Des musiciens à moins de 500 heures par an

    Grâce à leur convention collective, les musiciens bénéficient déjà d’un régime avantageux : ils n’ont que 1.110 heures de travail à effectuer par an, bien moins que la durée légale annuelle de 1607 heures. Mais grâce aux combats successifs de leurs représentants syndicaux, ceux de Radio France ont obtenu encore mieux : 739 heures pour les musiciens de l’orchestre philarmonique et 703 heures pour ceux de l’orchestre national de France. Quatorze musiciens ont même travaillé moins de 500 heures !

    > 134 emplois pour les syndicats

    Radio France compte pas moins de 388 élus ou délégués syndicaux, soit 8% de ses effectifs. Le crédit d’heures syndicales dont ils disposent représente l’équivalent annuel de 134 ETP. Des chiffres « supérieurs à ceux qui découlent du code du travail », note le rapport. De plus, la direction met à disposition des syndicats 8,5 permanents syndicats et six secrétaires.

    > Un orgue à 5 millions d’euros

    En avril 2006, le ministère de la Culture, a jugé que la Maison de la Radio n’avait plus besoin des deux orgues qui équipaient les studios 103 et 104. Ils ont donc été cédés pour 1 euro symbolique. Changement de pied en mars 2008 : la tutelle exige un orgue pour le nouvel auditorium en construction. Son achat et les travaux à entreprendre pour l’installer ont coûté près de 5 millions d’euros, selon la Cour. Au total, le chantier de rénovation de la Maison de la Radio pourrait coûter 575,5 millions d’euros, contre 261,9 millions prévus initialement.

    > 103 salariés chargés de la communication

    Radio France ne lésine pas pour faire parler d’elle. Selon le rapport, l’entreprise emploie plus de 100 personnes dans ses différents départements communication : 70 équivalent temps plein (ETP) au sein des différentes antennes et 33,5 ETP directement rattachés à la direction du groupe.

    http://www.contre-info.com/radio-france-les-scandales-relevees-par-la-cour-des-comptes#more-37469

  • La nouvelle affiche de Robert Ménard

    Après l'affiche mettant en valeur le "nouvel ami" des policiers municipaux de Béziers, Robert Ménard, soutenu par le FN, s'en prend à la propriétaire des Galeries Lafayette dont le magasin va fermer dans la cité de l'Hérault alors qu'elle s'apprête à en ouvrir un au Qatar...

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    Marie Bethanie

  • Le coût de l'immigration

    O-MIGRATIONS-POUR-LES-NULS-570On ne présente plus Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l'Afrique et les migrations, docteur en sciences de l'information et de la communication, et auteur de "Les migrations pour les nuls", déjà présenté iciau mois d'octobre.

    Interrogé par Joachim Véliocas, Jean-Paul Gourévitch cite les chiffres de l'immigration :

     

    Marie Bethanie