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économie et finance - Page 548

  • -Media S2e13 - Comment gagner des millions en baratinant sur la diversité

  • Déficit de l’État : la Cour des comptes pointe un dérapage de 10 milliards en 2014

     (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Le gouvernement se félicitait récemment d’avoir maîtrisé sa gestion budgétaire en 2014. C’était avant que la Cour des comptes ne publie son rapport annuel du budget de l’État, venant contredire les prévisions optimistes de l’Exécutif.

    Selon ce rapport, avec 85 milliards d’euros de déficit, le budget de l’État est « deux fois supérieur à celui d’avant la crise » (38 milliards en 2007). Un déficit qui a augmenté de 10 milliards par rapport à 2013, alors qu’il diminuait depuis 2010. Ce n’est pas tout, les recettes fiscales sont inférieures de 9 milliards aux prévisions initiales
    Cela s’explique en partie par une croissance plus faible que prévu. Mais aussi par les hausses de fiscalité que les contribuables ont notamment dû subir : 2 milliards pour la baisse du plafonnement du quotient familial ou la hausse de TVA, par exemple.

    Avec 1528 milliards d’euros, la dette atteint un record 
    Elle a continué de croître de 71 milliards entre 2013 et 2014. Grâce aux faibles taux d’intérêt, la charge de la dette a toutefois baissé par rapport à celle de 2013. La Cour estime que pour stabiliser le poids de la dette dans le PIB, le déficit budgétaire aurait dû être limité à 11 milliards, soit 7 fois moins que celui constaté.

    Stabilisation des dépenses
    Les dépenses ont continué à être stabilisées, comme en 2013. Ce qui constitue un progrès selon Didier Migaud, président de la Cour des comptes. Cependant, ces dépenses ont été contenues par des annulations de crédits en cours des années (des coups de rabot) davantage que par des économies pérennes et structurelles, a déploré l’institution.

    Quelques dérapages non contrôlés 
    Les opérations extérieures de l’armée ont coûté plus cher que prévu : 1,2 milliard, alors que le budget initial tablait sur 450 millions. Certains dispositifs ont par ailleurs été sous évalués, principalement en matière d’aides sociales, comme l’hébergement d’urgence, les aides personnelles au logement, l’allocation aux adultes handicapés, l’allocation temporaire d’attente, l’aide médicale d’État et le RSA.

    http://fr.novopress.info/

  • En Seine-Saint-Denis, les collégiens obtiennent toujours plus

    Un « chèque réussite » sans condition de ressources vient s'ajouter à l'allocation de rentrée scolaire qui, en 2014, s'élevait à 382,64 euros pour un collégien âgé entre 11 et 14 ans.

    Avant, les élèves marchaient au bâton et à la carotte. L’Éducation nationale a, depuis des lustres, supprimé le premier pour privilégier la seconde. Cela ne fonctionne pas ? C’est qu’il faut donner plus de carottes.

    Pour la rentrée 2015, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis remettra à chacun des 18.000 élèves entrant en 6e dans ses 125 collèges un « chèque réussite » d’une valeur de 200 euros, sous forme de bons utilisables dans les commerces du département. Les élèves pourront alors acheter des fournitures scolaires, des livres, une tenue de sport et… tablette ou ordinateur !

    Ils avaient pourtant été déjà drôlement gâtés, les élèves de Seine-Saint-Denis, avec un gros chèque de « réussite » pour la rentrée 2014 : 12 nouveaux collèges qui ont coûté 5,5 millions d’euros, avec pour chacun d’eux 60 portables, 1 vidéo-projecteur interactif et 1 autre en 3D, 1 imprimante 3D et… 400 PC et 200 tablettes !

    Les outils numériques, précise le porte-parole du conseil départemental, ne sont pas des dépenses superflues. Parce que ce département est à la fois le plus jeune et le plus pauvre de France avec des familles « d’élèves scolarisés dans le public appartenant aux catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées », fait valoir le conseil.

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  • Plus de 50 députés pour faire la vérité sur le financement de l'Etat islamique

    Joseph Thouvenel, président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, ont lancé le site « Nouveaux martyrs » pour sensibiliser l’opinion sur les exactions commises contre les chrétiens et les minorités dans le monde. Le 20 mai, ils demandaient

    "la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin de s’assurer que pas une goutte de pétrole, commercialisée par le groupe terroriste Daech, n’était achetée par des sociétés Françaises.

    En quelques jours, c’est plus de 50 députés qui ont cosigné la proposition de résolution présentée par leur collègue, Jean-Frédéric POISSON, député des Yvelines.

    Résolution dont l’article unique stipule : « en application des articles 137 et suivants du règlement, il est créé une commission d’enquête de 30 membres sur la participation de fonds français au financement de Daech ».

    De son côté, Monsieur Laurent FURST, député du Bas-Rhin, a interrogé officiellement le Ministre des Affaires Etrangères sur l’identité des états qui rachètent l’or noir du terrorisme.

    « Nouveaux Martyrs » appelle l’ensemble des parlementaires, quelles que soient leurs orientations politiques, religieuses ou philosophiques, à soutenir les démarches de Messieurs POISSON et FURST."

    Louise Tudy  

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Intercités : un service public qui déraille

    Le démantèlement d’Intercités creuse encore à grandes pelletées l’irréductible fossé entre la France périphérique (Christophe Guilluy) et les métropoles mondialisées.

     

    Économiquement peu rentables, déficitaires, des lignes de moins en moins fréquentées, un matériel et des infrastructures vieillissants, nécessité impérieuse d’ouvrir à la concurrence… Tels sont, égrenées sur le long chapelet d’une France en lambeaux qui n’en finit pas de se défaire, les lourds griefs peccamineux d’un réseau ferroviaire Intercités qui, bien que ne concernant « que » 100.000 voyageurs par jour, permet à la France des invisibles de partir travailler dès potron-minet. Un rapport pondu par un obscur député socialiste à la demande d’un non moins obscur ministre préconise donc de sabrer des tronçons considérés comme « surdimensionnés et peu fréquentés ».

    Qu’en cette épaisse langue euphémistique et jargonnante ces choses-là sont malhonnêtement dites. Une fois de plus, il ne s’agit rien moins que de réduire comme peau de chagrin un service public ferroviaire qui faisait naguère la fierté de notre pays (les trains, alors, partaient et arrivaient à l’heure), à l’instar de sa Poste (ex-PTT) et de son université. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. C’est une implacable réalité. Les trains accusent systématiquement du retard, soit pour fait de travaux, de grèves, de caténaires endommagées, de suicides ou tout autre motif dont seule la SNCF et ses initiés détiennent l’ésotérique secret. […]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Intercites-un-service-public-qui

  • Europe : l'échec de la stratégie du "containment"

    En jouant la ligne dure contre la Grèce, les créanciers voulaient faire un exemple politique. Cette stratégie semble avoir échoué entièrement, comme le démontrent les élections de dimanche en Espagne et en Pologne.

    Les élections locales espagnoles du dimanche 24 mai signent, au-delà du contexte local, l'échec de la stratégie des Européens depuis le coup de tonnerre de la victoire de Syriza le 25 janvier dernier. Le refus du compromis avec le gouvernement grec a été caractérisé par le rejet complet des « listes de réformes » présenté par Athènes, par la mise en place d'un processus d'asphyxie financière de la Grèce et l'insistance sur des mesures d'austérité que l'on hésitait à imposer au gouvernement conservateur d'Antonis Samaras.

    Les buts des créanciers de la Grèce

    Quel était le but de cette stratégie ? Certainement pas, comme on essaie de le faire croire, assurer le remboursement des dettes contractées par la Grèce auprès de ses « partenaires. » Assure-t-on un tel remboursement en menant un pays au bord du défaut, en réduisant les moyens d'action de son gouvernement et en faisant peser sur sa croissance la menace d'un défaut et d'une sortie de la zone euro ? Quoi qu'en disent les experts patentés, la raison eût voulu dans cette affaire que les créanciers, tout en prenant des garanties que les Grecs étaient prêts à leur donner, laissent travailler le nouveau gouvernement grec. L'accord du 20 février, où Athènes acceptait de payer son dû et se reconnaissait liée par les « accords existants », ce qui était déjà des concessions considérables, aurait dû suffire aux créanciers. L'intérêt économique de toute l'Europe était de rapidement réglé cette affaire grecque afin de se concentrer sur la timide reprise.

    La stratégie du « containment »

    Mais on a tout fait pour faire durer la crise grecque. C'est que, en réalité, la stratégie des créanciers était avant tout politique. Effrayés de voir débarquer dans leurs réunions feutrées des énergumènes sans cravate et professant des idées horriblement keynésiennes, les dirigeants européens ont voulu « faire un exemple » afin de « contenir » la poussée de ceux qui osent remettre en cause les choix pris depuis 2010. Cette stratégie était la même que celle du président américain Harry Truman, au début de la guerre froide, ce « containment » dont la Grèce fut, une des plus cruelles victimes par une guerre civile qui l'a durablement marquée. Pour éviter d'autres « dominos » de tomber, pour éviter que d'autres pays victimes de la logique des « sauvetages de l'euro » ne demandent à leur tour une restructuration de leurs dettes, il fallait mettre le gouvernement Tsipras à genoux. Il fallait que le premier ministre hellénique finisse par reconnaître la vérité des choix économiques imposés par les créanciers. Alors, preuve eût été faite qu'il « n'y a pas d'alternative » puisque même ceux qui professe une alternative finissent par accepter le bréviaire. Dès lors, à quoi bon voter encore contre la pensée économique dominante ?

    La leçon espagnole

    Ce calcul a échoué. Quoi qu'il advienne, non seulement la résistance grecque place les créanciers désormais dans la position de devoir prendre le risque d'un défaut hellénique, mais la recherche d'une capitulation politique grecque n'a pas permis de contenir les oppositions ailleurs. C'est le principal enseignement des élections espagnoles du 24 mai. Certes, il convient de rappeler que le parti populaire (PP) de Mariano Rajoy demeure le premier du pays. Il faut aussi souligner combien le mouvement anti-austérité Podemos semble être un phénomène urbain. Mais « l'exemple grec » n'a pas dissuadé les électeurs espagnols de « châtier » les deux grands partis qui avaient soutenu l'austérité en 2011. Podemos, que les sondages disaient en déclin, a frappé les esprits en s'imposant comme une force centrale à Madrid et Barcelone, mais aussi à Saragosse. Quant au parti « centriste » Ciudadanos, sorte de copie du grec Potami, parti « rénovateur », mais « pro-européen », il a percé de façon bien plus limitée que ce que l'on pensait. Enfin, la poussée de la gauche, toute tendance confondue, est très nette. Bref, si Podemos n'est certes pas « au porte du pouvoir » et si l'Espagne n'est pas la Grèce, la stratégie du « containment » a certainement échoué ce dimanche.

    Cauchemar espagnol

    Ce résultat est un vrai cauchemar pour les dirigeants européens. D'abord, parce que, comme la victoire de Syriza le 25 janvier, le succès de Podemos à Madrid et Barcelone et l'effondrement partout des Conservateurs permet de relativiser le « miracle économique espagnol » qui serait le fruit des « réformes douloureuses. » Les Espagnols ont, dans les urnes, ruiné ce storytelling devenu récurrent pour faire accepter lesdites réformes, notamment de ce côté-ci des Pyrénées. Ensuite, parce que les élections du 20 novembre présentent un défi délicat pour l'Europe. Si Podemos participe au pouvoir, il y aura une remise en cause de l'idéologie dominante en Europe, et un nouveau domino tombera. Si, en revanche, les deux partis traditionnels s'allient dans une « grande coalition » qui fait tant rêver les fonctionnaires européens, Podemos deviendra la première force d'opposition et on risque de reporter la chute du domino espagnol à plus tard.

    Suite au Portugal et en Irlande ?

    Le « containment » semble avoir échoué dans les autres pays qui ont connu les visites de la troïka. Si la greffe « Podemos » n'a pas pris au Portugal et si l'extrême-gauche n'y progresse pas, les Socialistes portugais n'hésitent plus à reprendre des éléments de langage de la gauche radicale et évoquent notamment désormais une négociation sur la dette. En Irlande, le Sinn Fein pourrait aussi l'an prochain faire une percée et prendre la première place, ce qui, là aussi, viendrait, là aussi, remettre en cause le fameux « retour du Tigre celtique grâce à l'austérité. » Dans ces deux cas non plus, le traitement infligé aux Grecs n'a pas eu l'effet espéré par les dirigeants européens.

    Les Eurosceptiques de droite ont aussi le vent en poupe

    Mais il y a encore pire. La stratégie du « containment » n'a pas davantage réussi à calmer l'essor des Eurosceptiques de droite. Pour une raison simple : la dureté avec laquelle les Grecs sont traités a alimenté le fonds de commerce « anti-Grec » et plus largement anti-euro de ces mouvements. La méfiance des créanciers de la Grèce a été prise comme preuve de la réalité des clichés contre ce pays. Une bénédiction pour des mouvements comme les Finnois de Timo Soini, arrivé en deuxième position le 19 avril lors des élections législatives finlandaises, mais plus généralement pour tous les Eurosceptiques du nord. De même, l'utilisation par les créanciers des oppositions internes à la zone euro entre les « bons élèves pauvres » (baltes ou d'Europe centrales) et « les mauvais élèves » du sud pour faire céder Athènes a été du pain béni pour les mouvements nationalistes de ces pays. Sans compter que ces pays ont pu aussi voir dans la renaissance de la crise grecque la confirmation de trois de leurs présupposés : l'incapacité de la bureaucratie bruxelloise, la mise en danger par l'Europe de l'argent des contribuables et la faillite des « sauvetages » de 2010-2011.

    Aussi l'euroscepticisme fleurit-il toujours davantage au nord et à l'est. Dimanche où les électeurs polonais ont infligé une gifle retentissante à Bruxelles en élisant contre toute attente à la présidence de la République le conservateur eurosceptique Andrzej Duda, contre le candidat du président du Conseil européen et ancien premier ministre Donald Tusk !

    L'appel de Matteo Renzi

    Le « containment » prend donc l'eau de toute part. Les dirigeants européens devraient donc d'urgence repenser leur stratégie vis-à-vis de la Grèce, mais, plus généralement, les fondements de leur pensée économique. Les électeurs n'ont pas toujours tort et leurs « protestations » révèlent aussi une forme de réalité économique que les dirigeants s'obstinent à ne pas vouloir appréhender au nom du « long terme. » Cet aveuglement qui fait de toute politique alternative un « populisme » mène l'Europe dans le mur. Matteo Renzi qui, ce week-end, devra faire face à des régionales difficiles, a, une nouvelle fois, appelé l'Europe à « changer. » Sera-t-il entendu ? Tout commencerait par la construction d'une vraie discussion avec Athènes. Plus que jamais l'avenir de l'Europe se joue en Grèce.

    Romaric Godin La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFkZAEVyZyWEfYqKd.shtml

  • Blanchiment, racket, pots de vin : ce que la justice reproche à la Fifa

    Blanchiment, comptes cachés, millions de dollars de pots-de-vin: la justice américaine a dressé mercredi un état des lieux accablant d'une corruption selon elle «endémique» au sein de la Fifa, en annonçant 14 inculpations à New York.

    Les 47 chefs d'inculpation retenus contre neuf responsables de la Fifa, dont deux vice-présidents, et contre cinq partenaires, les accusent notamment de complot de «racket, fraude et blanchiment», sur une période de 25 ans, durant laquelle ces responsables du football mondial sont accusés «d'avoir sollicité et reçu plus de 150 millions de dollars en pots-de-vin et rétrocommissions» en échange «des lucratifs droits médiatiques et marketing pour les tournois internationaux de football».

    «C'est la Coupe du monde de la fraude. Aujourd'hui, nous avons sorti le carton rouge», a déclaré un responsable du fisc américain Charles Weber.

    La ministre de la Justice des Etats-Unis, Loretta Lynch, a accusé en conférence de presse les personnes poursuivies d'avoir «corrompu les affaires du football mondial pour servir leurs intérêts et pour s'enrichir personnellement».Et elle a lâché une bombe, concernant le Mondial-2010 en Afrique du Sud: «Même pour cet événement historique, des dirigeants de la Fifa et d'autres ont corrompu le processus en utilisant des pots-de-vin pour influencer la décision d'attribution» à un pays africain pour la première fois, a-t-elle dit.

    Enveloppes de cash 

    L'acte d'accusation contre les 14 inculpés, dont sept ont été arrêtés mercredi à l'aube à Zurich, la ville où se trouve le siège de la Fifa, fait 164 pages. Il évoque une corruption devenue «endémique». Il raconte des entreprises écrans, des paradis fiscaux, des comptes cachés à l'étranger, des enveloppes de cash, l'achat de propriétés et l'utilisation aussi «d'accords de services de consultants et autres types de contrats pour créer une apparence de légitimité pour des paiements illicites».

    Des dizaines de millions de dollars ont été retrouvés dans des comptes à Hong Kong, aux îles Caïman ou en Suisse, a précisé Charles Weber.

    Le FBI a aussi perquisitionné mercredi le siège de la Confédération d'Amérique du nord, centrale et Caraïbes (Concacaf) à Miami.

    Les inculpations de mercredi «ne sont que le début, pas la fin de notre effort», a déclaré le procureur de Brooklyn par intérim Kelly Currie.

    Les autorités américaines n'ont pas voulu dire si d'autres inculpations étaient à attendre. Elles ont également refusé de répondre à toutes les questions sur le président de la Fifa Sepp Blatter, qui doit briguer vendredi un cinquième mandat à la tête de la surpuissante et richissime institution.

    Pour l'édition 2016 du centenaire de la Copa America, prévue aux Etats-Unis, «notre enquête a montré que ce qui aurait dû être l'expression de l'esprit sportif international a servi à remplir les poches des responsables, pour un total de 110 millions de dollars. Presque un tiers du coût légitime des droits des tournois concernés», a aussi déclaré Loretta Lynch.

    Plusieurs années d'enquête 

    Elle a ajouté que la prochaine étape était une demande d'extradition des accusés arrêtés en Suisse vers les Etats-Unis pour qu'ils y soient jugés. Six des sept ont déjà fait savoir qu'ils s'y opposaient. «Tous ces accusés ont abusé du système financier américain et violé la loi américaine, et nous avons l'intention de les tenir pour responsables», a ajouté la ministre.

    L'enquête a duré plusieurs années. Selon Mme Lynch, la corruption et les pots-de vin se sont également étendus à l'élection présidentielle de la Fifa en 2011, et à «des accords concernant le parrainage de l'équipe nationale de football du Brésil par une grande entreprise d'équipement sportif américaine». Dix autre personnes avaient plaidé coupable dans ce dossier entre juillet 2013 et mai 2015, dont Charles Blazer, ancien secrétaire général de la Concacaf et ancien membre du comité exécutif de la Fifa, et deux fils de Jack Warner, selon les autorités américaines. Charles Blazer avait en 19 ans accumulé plus de 11 millions de dollars qu'il n'avait pas déclarés au fisc, selon Charles Weber.

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_mondialisme/EuFkZlAFZVRdpoKYhg.shtml

  • Un banquier suisse explique pourquoi le système monétaire mondial va exploser

    Il s’agit de François de Siebenthal, économiste et banquier, qui en quelques instants explique bien simplement pourquoi le système monétaire mondial ne peut qu’exploser et ce qui a conduit au bord de ce gouffre. Il est à noter également que ce banquier se dit convaincu de l’existence d’un complot maçonnique mondial…

    http://www.medias-presse.info/un-banquier-suisse-explique-pourquoi-le-systeme-monetaire-mondial-va-exploser/32097

  • Hausse des dépenses et baisse des recettes : la mauvaise gestion de l'Etat

    La Cour des comptes a publié un rapport montrant que le déficit de l’Etat est évalué à 85,56 milliards d’euros, soit 3,9% du PIB, alors que la France s’était engagée à ne pas dépasser les 3,6%. 

    Le budget de l’État en 2014 est en hausse de 10,69 Md€ par rapport à 2013. Le déficit de 2014 est supérieur de 2,99 Md€ à celui fixé en loi de finances initiale (LFI). La dette de l’État est passée de 1 457 Md€ fin 2013 à 1 528 Md€ fin 2014.

    En 2014, les recettes de l’État se sont élevées à 291,9 Md€, en diminution de 9,3 Md€ par rapport à 2013, sous l’effet d’une baisse des recettes fiscales, la première depuis 2009, à hauteur de 9,7 Md€. Des hypothèses de croissance économique exagérément optimistes et des hypothèses d’élasticité des recettes également trop élevées sont à l’origine d’un niveau de recettes inférieur de 10 Md€ aux prévisions initiales.

    A lire ici.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Disparition de Robert Chardon : la piste du "Secret défense"?

    Il avait twitté : 

    Trc

    Depuis, il a disparu, son compte twitter (@RobertChardon) a été fermé. A t-il été interné d'office? Votre blog et Boulevard Voltaire s'étaient faits les relais de ce douteux concours de circonstances.

    Aujourd'hui Riposte laïque revient sur le passé professionnel de Robert Chardon et sur l'implication de son entreprise dans le nucléaire et l'équipement de la dernière série de sous-marins :

    "L’étrange et mystérieuse disparition de la vie publique du maire UMP de Venelles (Bouches-du-Rhône) Robert Chardon, devenu un « secret défense », pourrait aussi avoir des répercussions pour l’entreprise ISOIngénierie, présente par de multiples activités dans les domaines de la défense nationale française, et dont le PDG est Robert Chardon, avec des clients aussi prestigieux que DCNS, CEA, MAN Diesel, Wellman Defense.

    Lorsqu’on sait que Robert Chardon et les 25 ingénieurs de sa société Aixoise ont participé à l’élaboration des fonctions de sécurité du programme Barracuda et des sous-marins nucléaires d’attaque français lanceurs d’engins nucléaires, nos inquiétudes sur le devenir et l’intégrité physique de Robert Chardon sont grandement fondées. Aussi, dès que la  disparition de Robert Chardon s’est prolongée, j’ai saisi la justice. Car la disparition de Robert Chardon, vu son implication dans les projets de la Défense Nationale, c’est un peu comme si Bernard Bajolet , directeur de la DGSE, disparaissait sans laisser de trace en plein Paris. Ou comme si le « père » des missiles balistiques soviétiques s’était évaporé en pleine « guerre froide ».

    L'actualité sur ce sujet sur twitter : #RobertChardon

    Lahire