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économie et finance - Page 587

  • [Paris] Anne Hidalgo veut interdire aux pauvres de se déplacer en dehors du week-end !

    Salauds de pauvres : ils puent et ils polluent, c’est bien connu ! Anne Hidalgo a trouvé la solution : leur interdire de circuler en dehors du week-end !

    Anne Hildago ne veut plus du diesel à Paris d’ici 2020

    Dans le cadre d’un plan antipollution ambitieux, la maire de Paris envisage également de mettre en place des axes de circulation réservés aux véhicules propres.

    Après Manuel Valls la semaine dernière, Anne Hidalgo déclare la guerre au diesel. La maire socialiste de Paris veut interdire son utilisation dans la capitale d’ici 2020, dans le cadre d’un plan antipollution dont elle présente les grandes lignes dans le Journal du Dimanche (JDD). « Je veux la fin du diesel à Paris en 2020, et si possible au-delà du périphérique », déclare Anne Hidalgo.

    Comme l’avait annoncé le premier ministre, fin novembre, lors de la Conférence environnementale, la maire de Paris souhaite identifier sur la carte grise les véhicules en fonction de leur caractère polluant. « Grâce à des pastilles ou des puces, on pourra bientôt identifier le degré de pollution de chaque véhicule », dit-elle. Elle avertit qu’il y aura des contrôles routiers et que l’usage de caméras pourrait aussi être envisagée.

    Au-delà de 2020, la maire est « prête à imaginer une exception pour certains ménages peu fortunés possédant un vieux véhicule diesel qu’ils n’utilisent qu’occasionnellement » et qui « pourraient être autorisés à circuler le week-end ». « Aujourd’hui, 60 % des Parisiens n’ont déjà plus de voiture, alors qu’en 2001, ils étaient 40 %. Ça va vite », note-t-elle. […]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-Anne-Hidalgo-veut-interdire

  • Notre-Dame-des-Landes : une des plus grosses opérations de police sous la 5ème République

    Les moyens engagés vont être impressionnants – même si le détail, à ce moment, n’est pas connu : « Un hélicoptère EC135, des équipes cynophiles, des brigades motorisées, le service des SIC [systèmes d’information et de communication], la cellule d’appui à la mobilité, le véhicule Œil et deux véhicules blindés à roues », détaillera la gendarmerie, qui oublie un deuxième hélicoptère, des grimpeurs, une équipe de déminage, et la mobilisation des renseignements généraux. Combien d’hommes et de femmes auront été déployés ? Cinq cents sur le terrain et mille deux cents en tout dira le ministère de l’Intérieur, mais jusqu’à deux mille deux cents selon le principal syndical de police, Unité SGP Police, majoritaire chez les CRS. C’est en tout cas une des opérations policières les plus importantes des dernières décennies, voire la plus importante. 

    Hervé Kempf, Notre-Dame-des-Landes

    http://www.oragesdacier.info/

  • "Une centaine" de parlementaires seraient en délicatesse avec le fisc

    La plupart d'entre eux sous-évaluent leur patrimoine, une vingtaine de cas seraient plus sérieux, affirme Europe 1.

    Une centaine de parlementaires sont dans le collimateur du fisc, ciblés par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui continue d’éplucher leurs déclarations de patrimoine, selon les informations d'Europe 1, jeudi 4 décembre. Le "Canard enchaîné" parlait déjà de 60 élus, fin octobre.

    Sur 925 députés et sénateurs, cela fait désormais un peu plus d'un élu sur dix dont la déclaration est jugée litigieuse, selon la radio. La plupart des litiges portent sur une sous-évaluation du patrimoine et non sur des fraudes en tant que telles. Une vingtaine de cas seraient plus sérieux, toujours selon Europe 1. 

    Si les explications des parlementaires ne satisfont pas la Haute autorité, leur dossier sera transmis à la justice. Et leur noms seront rendus publics, comme pour trois cas précédents : les députés UMP Bernard Brochand (Alpes-Maritimes), Lucien Degauchy (Oise) et le sénateur Bruno Sido (Haute-Marne) avaient déjà été épinglés pour des irrégularités, notamment des comptes à l’étranger non déclarés. Le dénouement est annoncé pour le tout début de janvier prochain.

    C'est à la nouvelle législation d'octobre 2013 que l'on doit ces investigations fiscales. Pour la première fois, la haute autorité pour la transparence de la vie publique a collecté les déclarations de patrimoine des élus et les a transmises à l'administration fiscale. Les députés et les sénateurs sont en effet dans l'obligation de communiquer leurs déclarations de patrimoine.

    Source : Le Nouvel Observateur :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEZyAEAZurQvCZJTl.shtml

  • Autoroutes : jackpot de 14.7 milliards pour les concessionnaires

    L’État cherche toujours plus d’argent pour rembourser la dette, financer des projets fumeux, une politique migratoire criminelle, une classe politique corrompue. Alors que les péages d’autoroutes représentent une manne financière incroyable, nos « élites » vont renouveler les concessions aux sociétés privées pour un bénéfice estimée à 14.7 milliards d’euros.

    Lu sur20 minutes : Si l’Etat prolonge les contrats de concession des sociétés d’autoroutes, il fera gagner à ces dernières 14,7 milliards d’euros, révèle Le Parisien-Aujourd’hui en France.

    Ce scénario est plus que probable: en 2013, le gouvernement a signé un plan de relance autoroutier avec les trois majors du secteur -Abertis, Eiffage et Vinci. Le principe? Ces sociétés s’engagent à réaliser pour 3,2 milliards d’euros de travaux de rénovation et d’entretien du réseau autoroutier et en échange, elles voient la durée de leurs contrats, qui doivent s’achever entre 2027 et 2033, s’allonger de plusieurs années.

    «Selon un document que nous avons pu consulter, ce sont 14,7 milliards d’euros qu’empocheraient les autoroutiers durant les deux, trois, voire quatre ans de rab que l’Etat s’apprête à leur accorder», écrit Le Parisien-Aujourd’hui en France. Qui résume: «Là où Vinci, Eiffage et Abertis investiraient 1 euro, ils en récolteraient en moyenne 4,5».
    Un avantage fiscal conséquent

    Le quotidien rappelle par ailleurs que les sociétés d’autoroutes bénéficient d’un avantage fiscal conséquent: elles peuvent déduire de leurs impôts la totalité de leurs charges d’intérêt d’emprunt. Le fait que ces charges ne soient pas plafonnées, comme c’est le cas pour les autres entreprises, entraîne un manque à gagner pour l’Etat d’environ 60 millions d’euros par an.

    Ces avantages permettent aux autoroutiers de décrocher un «taux de rentabilité interne, qui mesure le rendement, de 7,7%», révèle le quotidien, soit plus que ce que prévoyaient les contrats (6,4%). Rappelons que le taux de profit net des sociétés d’autoroutes s’échelonne de 20 à 24% et que la privatisation du réseau autoroutier est totale depuis 2006.

    Dans une récente interview accordée à 20 Minutes, Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, rappelait qu’en dix ans, «le prix du kilomètre parcouru sur autoroute a augmenté en moyenne de 16,4%, soit deux fois plus vite que l’inflation».

    http://www.contre-info.com/autoroutes-jackpot-de-14-7-milliards-pour-les-concessionnaires#more-35743

  • Non, Manuel Valls, la France n’est pas le paradis des chômeurs

    Pour Manuel Valls, en France le chômage est “très bien indemnisé”. Mais qu’en est-il vraiment ? Les comparaisons avec nos voisins européens brisent un tabou comme le souhaite Emmanuel Macron: seuls les gros salaires bénéficient de confortables compensations.

    Manuel Valls et Emmanuel Macron relancent l’idée d’une réforme de l’indemnisation des chômeurs et Pôle emploi veut renforcer le contrôle des chômeurs suspectés de ne pas rechercher activement un emploi. L’objectif est de réduire le déficit de 4 milliards de l’assurance-chômage. Pour cela Emmanuel Macron, il doit “pas y avoir de tabou ni de posture» sur l’assurance-chômage”. Réponse attendue du Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, “la gauche n’a pas de tabous, mais elle a quelques totems”.

     

     

     

    Au delà des mots, pour les 3,4 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité en France métropolitaine la France est-elle paradis ou enfer pour les chômeurs? Sont-ils vraiment les mieux indemnisés d’Europe comme le laisse entendre Manuel Valls pour qui la France “a fait le choix d’un chômage très important et très bien indemnisé”?

     

    Les chômeurs britanniques n’ont que leurs larmes pour pleurer

    Une question simple pour une réponse plus compliquée. En fait, les systèmes d’indemnisation dépendent de plusieurs critères: les conditions d’octroi des indemnités, le montant de ces indemnités, leur durée de versement ou encore les obligations faites aux chômeurs en matière de recherche d’emploi.

    C’est donc complexe, sauf dans quelques rares pays comme la Grande-Bretagne où le montant de l’indemnisation des chômeurs est on ne peut plus simple : c’est a un forfait dont le montant ne dépend que de l’âge : quel que soit le salaire : les plus de 25 ans perçoivent outre-Manche 87 euros par semaine et les moins de 25 ans 69 euros. Point barre. La durée d’indemnisation de seulement 6 mois est, elle aussi, la même pour tous.

    C’est sans nul doute le système le moins généreux en Europe et si Manuel Valls a relancé l’indémodable polémique sur l’indemnisation des chômeurs français lors de sa récente visite officielle à Londres, ce n’est évidemment pas fortuit. Comparé aux chômeurs britanniques, les Français sont effectivement beaucoup mieux indemnisés.

    Si le calcul de l’allocation en Grande-Bretagne est des plus simples, en France c’est l’un des plus compliqués. Le taux d’indemnisation pratiqués varie entre 75 % pour les bas salaires et 57,4 %. Un jeune en contrat de professionnalisation payé en dessous du SMIC et gagnant 1 100 euros brut percevra 825 euros d’allocations, soit 75 % de son ancien salaire si l’entreprise se sépare de lui. Mais au dessus de 2.054 euros brut, l’indemnisation est de 57,4 % du salaire brut, moins la CSG et la CRDS, soit 1 401 euros net et 56 % de son salaire.

    Le paradis c’est au Danemark

    Les comparaisons de ce “taux effectif de remplacement” sont très délicates. Pour faire simple, la France compense plutôt bien l’ancien salaire, mais c’est aussi le cas dans d’autres pays comme le Danemark qui indemnise à 90%, le Luxembourg à 90%, la Suède de 50 à 80%, les Pays-Bas à 75%, mais aussi la Belgique à 65%… Quant à l’Allemagne, elle compense à 60% et même à 67% à partir d’un enfant à charge. Mais attention, c’est sur la base du salaire net. C’est donc un peu moins généreux qu’en France.

    En Espagne, l’indemnité est de 70% du salaire pendant les 6 premiers mois, puis elle tombe à 50 %. Au Portugal, elle passe de 65 à 55 %, également au 7e mois. Le système français est alors plus avantageux.

    Mais être indemnisé par Pôle emploi, pour un grand nombre de chômeurs, ce n’est pas Byzance. Les demandeurs d’emplois français perçoivent en moyenne 980 euros bruts d’allocations mensuelle. Le système français est surtout généreux pour les hauts salaires: le plafond du salaire pris en compte pour l’indemnisation étant de 12.124 euros, cela permet de percevoir jusqu’à 6.161 euros d’allocations par mois !

    Ce plafond est trois à quatre fois plus important que dans le reste de l’Europe. Il est de 2.450 euros en Allemagne, de 2.370 euros Danemark, de 1.600 euros en Belgique ou de 1.170 euros en Italie.

    Reste également à prendre en compte les conditions nécessaires pour avoir droit au chômage. En France, il suffit en effet de travailler – et donc de cotiser – quatre mois pour bénéficier d’une durée équivalente d’allocation chômage. Et cette durée de cotisation est strictement égale à celle de l’indemnisation chômage jusqu’à 24 mois. Pour les plus de 50 ans, cela passe à 36 mois.

    No limit en Belgique

    C’est beaucoup plus généreux qu’en Allemagne où, lorsque vous avez travaillé un an, vous ne percevez des allocations que pendant six mois, contre 12 en France. Et vous n’avez pas le droit au chômage si vous n’avez pas travaillé au moins un an au cours des 2 dernières années. Même principe pour la durée maximale d’indemnisation de 24 mois: il faut avoir travaillé 48 mois.

    En Espagne ou en Italie, c’est encore plus dur puisque la durée de cotisation ouvre droit à une durée d’indemnisation trois fois plus courte. Cela dit, les Pays-Bas et le Danemark offrent des conditions à peu près équivalentes à celles de la France. Au Danemark par exemple, il faut travailler un an pour avoir droit au chômage, mais les chômeurs bénéficient alors de 2 ans d’indemnisation.

    En terme de durée, la Belgique offre théoriquement le régime le plus favorable puisque l’indemnisation est en principe illimitée, mais elle est dégressive puis se réduit après 14 mois à un forfait de moins de 916 euros (483 euros pour un chômeur vivant avec une personne ayant un emploi) et peut être suspendue temporairement si le chômeur ne cherche pas activement un emploi.

    La France n’est donc pas le paradis pour les chômeurs, mais pas l’enfer non plus. Pour les salaires moyens ,le système d’indemnisation se situe dans la bonne moyenne européenne. En revanche, la situation est meilleure qu’ailleurs pour les ex-cadres sup débarqués du fait de leur âge avancé.

    myeurop.info

    http://fortune.fdesouche.com/362671-non-manuel-valls-la-france-nest-pas-le-paradis-des-chomeurs#more-362671

  • Bernard Connolly et l'effondrement des nations européennes

    En 1995, Bernard Connolly, économiste formé à Oxford, est haut fonctionnaire britannique de la Commission européenne. Fonctionnaire de catégorie A4, il touche un salaire de 560 000 francs par an. Dans les immeubles de l’administration de Bruxelles, Bernard Connolly participe à la mise en place de la monnaie unique. Sa mission consiste à suivre l’évolution des politiques monétaires dans les États membres de l’Union européenne et à analyser les implications nationales de la mise en œuvre de l’Union européenne et monétaire. Bernard Connolly est l’un des personnages les mieux placés pour nous parler de l’euro !
    Il rédigea un ouvrage intitulé The Rotten Heart of Europe. The dirty war for Europe’s money (Le cœur pourri de l’Europe. La sale guerre pour la monnaie européenne) qu’il fit publier sans l’autorisation préalable de son autorité hiérarchique. De nombreux extraits de ce livre furent diffusés dans le Financial Times. On reprocha à Bernard Connolly d’avoir révélé les futurs dégâts sociaux qu’occasionnerait l’euro. Il ne devait pas rendre public les objectifs recherchés par les familles oligarchiques à l’origine du projet de l’euro et de l’Union monétaire européenne. "Dès 1995, avant même l’introduction officielle de la monnaie unique, l’auteur conclut que le futur euro est le coeur pourri de l’Europe. La devise européenne est préparée de telle façon qu’elle risque de conduire à un violent conflit franco-allemand. (...) L’auteur mitraille Jacques Delors, les eurocrates, Mitterrand, Helmut Kohl et son entourage, John Major et les euro-enthousiastes britanniques, les politiciens danois, les hommes de Felipe Gonzalez, les responsables italiens, les Irlandais. Il n’est jamais plus en verve que lorsqu’il décrit les hauts fonctionnaires français abominables énarques, et il soigne tout particulièrement l’ancien directeur du Trésor, Jean-Claude Trichet, aujourd’hui gouverneur de la Banque de France, manifestement sa bête noire". (source : La Tribune, 26.06.1996.)
    Il laissait entendre que les hauts fonctionnaires et les experts des différents pays passaient des arrangements les uns avec les autres sans prévenir leurs ministres, que les commissaires de Bruxelles constituaient une nouvelle caste très dangereuse. Mais tout cela ne rappelle t-il pas ce que disait V. Boukovsky lorsqu’il établissait des parallèles judicieux entre l’Union européenne et l’Union soviétique ?
    Bernard Connolly annonce une lutte de pouvoir sans précédent entre l’Allemagne et la France. Les leaders de ces deux pays savent que détenir le contrôle de la monnaie européenne, c’est détenir le pouvoir sur leur propre avenir économique et aussi sur celui du reste de l’Europe.

  • Ces leaders syndicaux qui se gobergent aux frais des autres…

    Depuis que son cadre de vie tient le devant de la scène, il n’est pas gêné par les faits, ce garçon, mais par leur révélation.

    J’hésite : « Lepaon se déplume », ou « Qui vole dans les plumes de Thierry Lepaon ? », ou encore « Pan Pan sur Lepaon ! »… Je sais, c’est facile, mais que voulez-vous, cet homme appelle sur lui les quolibets comme le miel attire les mouches. Avec, en plus, la malveillance systématique et viscérale de ses collègues. Car il y en a qui balancent, à la CGT, ça, c’est sûr. Et qui n’ont pas balancé sur son prédécesseur. Tenez, un exemple : qui a dit que Bernard Thibault sa faisait faire des mèches, un petit balayage sur sa coupe au bol qui ne m’avait pas échappé ? Personne.

    Henri Saint-Amand, mon voisin dans ces pages, rappelait avant-hier les déboires de ce pauvre Lepaon, un homme obligé de quitter sa province pour Paris afin de satisfaire aux injonctions d’un patronat exigeant. Et, comme tout provincial exilé, incapable de se loger dans Paris intra-muros et contraint de s’exiler en banlieue, là où l’on risque toujours de prendre un mauvais coup. Dans le 9-4, d’accord, mais tout de même…

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  • La France, « défoncée » à la dépense publique improductive !

    Elle n’emprunte pas pour investir mais pour fonctionner, notamment pour entretenir une fonction publique d’un emploi sur cinq.

    Certains ferment des cadenas le long des ponts en se jurant un amour éternel, les patrons de PME qui défilaient munis de cadenas à Paris et à Toulouse souhaitaient au contraire qu’un geste d’amour des pouvoirs publics les ouvrent afin de desserrer l’étreinte réglementaire, fiscale et sociale qui les empêche d’investir et de croître… Alors ils demandent aux fonctionnaires et aux élus de revoir trois copies rédigées en méconnaissance de la réalité vécue.

    – Il est impossible à certaines petites entreprises, en raison de leur type d’activité, d’embaucher des salariés pour un minimum de 24 heures par semaine.

    – La complexité de la mise en œuvre du compte pénibilité pour la retraite est d’une gestion trop lourde pour des patrons qui préfèrent se consacrer à la marche de leur entreprise plutôt qu’à la paperasse administrative, laquelle justifie au contraire le surnombre des emplois publics.

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  • La BCE va-t-elle acheter des titres de dettes souveraines contre la déflation ? Explications

  • Le libéralisme inclut le principe de subsidiarité

    Intéressante contribution de Chantal Delsol sur le libéralisme dans La Nef du mois de décembre :

    F"[...] En ce qui concerne le libéralisme économique, c’est plus compliqué parce que l’expression est victime des jugements idéologiques les plus divers et les plus violents. Pour l’opinion française, il n’y a pas de libéralisme, il n’y a que de l’ultra-libéralisme – c’est-à-dire que ce courant n’existe que dans sa perversion, exactement comme le nazisme. Mais c’est faux. Il existe naturellement un ultra-libéralisme, mais seulement à la marge, et par ailleurs devenu bien rare dans le monde.

    Le libéralisme économique signifie que la production et l’échange sont laissés à l’initiative des particuliers et des groupes (la définition du socialisme est à l’inverse : « étatisation des moyens de production et d’échange »). C’est tout.Cela n’empêche pas de se rendre compte que l’État doit fixer et faire appliquer des règlespour empêcher la concurrence déloyale, faire respecter les contrats, et aussi protéger les malchanceux et aussi les paresseux qui ne survivent pas dans un système de liberté, et que les initiatives privées ne sont pas parvenues à aider suffisamment. Car le libéralisme inclut le principe de subsidiarité. Naturellement on va débattre et se quereller pour savoir jusqu’où doit aller le rôle de l’État. C’est pratiquement l’essentiel du débat dans les démocraties modernes.Ou cela devrait l’être. Car nous savons bien aujourd’hui, enfin si nous acceptons de tenir compte de l’histoire récente, que le socialisme économique ne fonctionne pas, il appauvrit toujours les pays dans lesquels il s’applique – l’Union Soviétique s’est effondrée essentiellement par marasme économique, et en ce moment même, depuis plus de vingt ans, la Chine a dû mettre en œuvre une NEP, c’est-à-dire un libéralisme économique de stratagème, pour permettre au despotisme politique de durer…

    Il va de soi que je ne considère pas le libéralisme comme une structure de péché. Car alors quelle serait la structure du bien ? La planification et le socialisme ? mais celui-ci affame ses peuples et termine dans la Corée du Nord ! Voit-on une alternative différente ? En revanche, je crois que l’alternative, dans une culture de la personne, est entre la liberté maîtrisée et la liberté illimitée. Le libéralisme ne doit pas être pratiqué n’importe comment. C’est un système qui garantit, protège et assume la liberté de produire et d’échanger, ce qui est le meilleur moyen à la fois de susciter la prospérité et de respecter l’autonomie des personnes qui porte notre culture. Mais si le libéralisme économique n’est pas enraciné dans une réflexion permanente qui va au-delà de l’économie, il peut produire la misère, et couronner les égoïsmes. Cette réflexion concerne les limites de la liberté individuelle. Ces limites bien entendu dépendent de facteurs circonstanciels, mais d’une façon générale on peut dire que trop d’individualisme pervertit ce système, comme d’ailleurs tous les autres mais sans doute encore plus. Le libéralisme a besoin de faire droit aux groupes, parce que seuls les groupes peuvent l’adoucir, l’amender, l’écarter de sa tentation cynique. À cet égard le système coopératif viendrait à point nommé, dans nos pays, pour contrecarrer les excès du capitalisme mondialisé."

    Michel Janva