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économie et finance - Page 585

  • La vidéo de l’aveu! – Les Français vont payer la facture de l’Ukraine!

    Français et Allemands, à vos porte-feuilles! La France est grande, elle est généreuse sur le dos des contribuables!

    Alors que l’oligarque Arseni Iartsienouk, inféodé à Washington, vient d’être reconduit à son poste de Premier Ministre par Pietro Porochenko qui remporte les élections en Ukraine d’une très courte tête devant lui, ce n’est pas Washington qui paiera la note de gaz d’une Ukraine corrompue jusqu’à la moelle, mais bien les Français et les Allemands!
    Les Ukrainiens vont donc se chauffer sur notre compte! C’est peut-être ce que voulait dire Ségolène Royale lorsqu’elle déclarait que les augmentations de la facture EDF  ne concernaient pas la transition vers les énergies renouvelables… Mais alors que concerne-t-elle cette augmentation de 2,5% (ENOOORME!)?

    Parmi les gabegies, le cadeau que nos gouvernants viennent de faire à l’Ukraine pour les beaux yeux de Washington, est-il compris dans la note ? Il faut craindre que non! Nous ne sommes pas au bout des augmentations!

    Vidéo fort éloquente de ce qui nous est soigneusement caché, de l’aveu même de Iartseniouk et du ministre des affaires étrangères de Russie: Sergeï Lavrov, avec une petite entrée en matière par un journaliste allemand!  A vos porte-feuilles!

    E.D.

    http://www.medias-presse.info/les-francais-vont-payer-la-facture-de-lukraine/17357

  • Traité transatlantique : c’est plus grave encore que ce qu’on pensait

    Secrets and lies, c’est le titre d’un admirable film de Mike Leigh. Secrets et mensonges, c’est aussi la pratique constante des responsables européens et de la plupart de nos dirigeants en France lorsqu’ils évoquent leur projet de Traité transatlantique ou Tafta.

    On savait déjà bien des choses sur les méga-risques liés à ce méga-traité négocié dans l’opacité la plus totale. Je les avais explicitées notamment dans ce billet d’avril dernier : Le grand marché transatlantique en deux pages.

    Le secret favorise le mensonge et le mensonge a besoin du secret. Mais peu à peu, nous aussi nous découvrons le pot aux roses. Et il s’avère pire que ce que j’écrivais il y a six mois. Je m’appuie en partie sur un texte de Raoul-Marc Jennar de septembre 2014 dont le titre est : « Le GMT/TAFTA : pas amendable ! ». Je commence par quelques-uns des mensonges, avant d’en venir au pire.

     

    Mensonges : Des exemples parmi d’autres

    On nous a dit par exemple que, grâce à l’intervention française, la défense et la culture ont été exclues du champ de la négociation. Pour la défense, l’argument est stupide : en vertu de l’article 20 du GATT, les industries d’armement et les questions de défense sont exclues du champ d’application de TOUT TRAITE DE CE TYPE, ce qui est rappelé à l’article 12 du mandat de négociation. La France n’y est pour rien.

    S’agissant de « la culture », seul l’audiovisuel (art. 21 du mandat) est exclu, et seulement provisoirement car l’article 42 permet à la Commission D’INTRODUIRE ULTERIEUREMENT DEVANT LE CONSEIL DES MINISTRES TOUT SUJET N’AYANT PAS FAIT L’OBJET DU MANDAT ! Quant aux théâtres, opéras, bibliothèques, musées, archives… ils tombent bien sous le coup du mandat actuel.

    On nous dit : « il n’est pas question d’appliquer les normes environnementales ou agricoles américaines en France ». Mais le mandat de négociation exige (art. 25) que « les mesures de chaque côté se fondent sur la science et sur les normes internationales d’évaluation scientifique des risques ». C’est précisément l’argument américain : il faut des preuves scientifiques (et surtout pas cet horrible principe de précaution) pour imposer des interdictions en matière sanitaire ou phytosanitaire. Or, les dirigeants américains considèrent qu’il n’y a pas de justification scientifique pour interdire les OGM, le bœuf aux hormones, le poulet chloré, le porc à la ractopamine…

    Nos élus nous ont dit : « nous exercerons notre devoir de vigilance et notre pouvoir d’influence tout au long des négociations ». Or, les Parlements nationaux sont exclus de toute information ou association à la négociation ! Et la Commission européenne informe avec réticence et parcimonie un nombre limité de parlementaires européens.

    C’est pire que ce qu’on croyait

    On observe à gauche la tendance suivante : si nous parvenons à bloquer ce qu’il y a de plus indéfendable, nous pourrions signer un accord amendé, réduit et acceptable. Ils pensent principalement à cet abcès de fixation en effet purulent qu’est le mécanisme privé de « règlement des différends », lequel, selon le mandat de négociation, se substituerait aux juridictions officielles pour juger d’un conflit entre firmes privées et pouvoirs publics. Ils pensent aussi aux services publics ou à la préservation de certaines normes sociales, environnementales, sanitaires et techniques en vigueur en France ou en Europe. Ils constatent que, déjà, la question du règlement des différends semble devoir être refusée par l’Allemagne voire par de nombreux élus étatsuniens et qu’elle a donc du plomb dans l’aile.

    Pourtant, je crois sincèrement, comme Raoul-Marc Jennar, que, s’agissant de ce traité, entrer dans la voie des amendements, c’est tomber dans un piège. Un piège fort bien représenté par les articles 43 et 45 du mandat européen de négociation (j’y ajoute l’article 42, que j’ai cité plus haut).

    Car avant le mécanisme de règlement des différends figurant à l’article 45, les rédacteurs ont prévu le piège de l’article 43 que voici : « L’Accord mettra en place UNE STRUCTURE INSTITUTIONNELLE en vue de garantir un suivi efficace des engagements découlant de l’Accord ainsi que pour promouvoir la réalisation progressive de la compatibilité des régimes réglementaires ». Jennar en propose l’interprétation suivante, que je crois réaliste dans l’état actuel des informations disponibles :

    « Cette « structure institutionnelle » qui chapeautera donc les deux entités (UE et Etats-Unis) pour veiller au respect du traité, aura également pour tâche de « promouvoir la réalisation progressive de la compatibilité des régimes réglementaires ».

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  • Le Bon Coin : les transactions entre particuliers bientôt taxées par l’Etat ?

    Le Bon Coin ferait perdre plusieurs centaines de millions d’euros de recettes à l’Etat, car aucune TVA ne s’applique à ses transactions.

    C’est dans une question écrite adressée au gouvernement hier que le député socialiste Jacques Cresta s’est interrogé sur le manque à gagner pour l’Etat au sujet du site Le Bon Coin. Une semaine plus tôt, une autre élue s’était posée la même question, comme l’indique France TV Info.

    Le député indique que près de 312 millions d’euros seraient perdus en recettes fiscales tous les ans à cause au site de petites annonces. La raison ? Les transactions entre particuliers ne sont pas frappés de la TVA. Le Trésor Public voit une taxe providentielle lui échapper lors des ventes par petites annonces.

    Le Bon Coin peut-être bientôt soumis à de nouvelles réglementations

    Comme l’indique le site d’information, les élus regrettent également une concurrence déloyale mise en oeuvre par les sites de mises en ligne gratuite de petites annonces immobilières, comme peut le faire Le Bon Coin. De son côté, le site Next Impact, qui s’est posé la question, pense que l’évaluation faite par les membres de l’Assemblée Nationale est inexacte.

    Toutes les annonces ne se concluent en effet pas sur une vente, et il existe une multitude de biens proposés à la vente, du livre à 1 euro à la maison à plus de 500 000 euros. Cependant, Le Bon Coin ne devrait pas échapper à l’application de nouvelles réglementations, demandées par les élus, pour tirer profit de la « professionnalisation » de l’activité de vente par certains particuliers.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Le scénario des aides à la polygamie

    Ce 30 octobre sur le site du quotidien turc Hürriyet, figurait un émouvant album de photos : celui d'une famille qui compte à ce jour 32 enfants. L'heureux papa, Halit Tekin est aujourd'hui âgé de 52 ans. Il déclare, bien évidemment qu'i les aime tous autant. Fort de ses 4 épouses il escompte bien arriver à 50 descendants immédiats.

    Les démographes ne manqueront pas d'observer son cas avec intérêt. Après avoir eu 5 enfants seulement avec sa première femme, épousée en 1982, alors que lui-même n'avait que 15 ans, on ne dit pas l'âge des dames, il a eu respectivement 14 enfants avec la seconde, 5 avec la troisième et 8 avec la quatrième. Les 4 mères vivent dans quatre maisons séparées, mais on nous assure que tout le monde s'entend très bien.

    Cette grande famille, ou cette petite tribu, recense déjà aussi 18 petits-enfants.

     Cela se passe certes dans une province un peu lointaine, le Hatay. Les lecteurs de mon livre sur la Turquie n'ignorent pas dans quelles conditions la France radicale-socialiste a cédé à Ankara ce territoire pour lequel elle avait reçu un mandat de la Société des Nations, et qu'on appelait alors le sandjak d'Alexandrette. (1)⇓

     Les Turcs n'y constituaient qu'une minorité, selon les recensements officiels des années 1930. Grâce à quelques bons citoyens comme celui-là, assistés par d'excellentes citoyennes, l'ingénierie démographique n'a pas eu besoin de procéder à des massacres pour transformer la minorité en majorité.

    Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son. Je consulte donc régulièrement deux journaux turcs, Hürriyet et Zaman. Le second est proche des milieux musulmans-libéraux, c'est-à-dire de l'honorable confrérie inspirée par Fethullah Güllen, qui, après avoir soutenu un temps l'ascension d'Erdogan se trouve aujourd’hui en opposition directe avec l'homme fort du pays.

    Or, ni dans Hürriyet ni dans Zaman je ne trouve la trace de réserves quant à cette famille qu'en France, et dans les 28 pays de l'Union européenne, tout le monde jugerait monstrueuse.

    Le premier journal "Hürriyet" passe, pourtant, pour beaucoup plus proche, au moins en apparence, de ce nous appelons les "valeurs" européennes. Il se veut "laïc", kémaliste, etc.

    Soulignons au besoin qu'il est supposé incarner aussi une vision moderne de la femme.

    Voilà, par exemple, ce qu'écrivait en 1970, à propos des héritières d'alors du groupe Dogan propriétaire de cet organe de presse le Figaro, en 1970 : "Les quatre filles Dogan symbolisent la femme turque moderne et active, aux antipodes des clichés habituels sur le machisme ottoman." (2)⇓

    L'héritière de la génération suivante, Arzuhan Dogan Yalcindag s'inscrit dans la continuité. Études au lycée français puis dans une université anglaise. Elle fut de 2007 à 2010, la première femme présidente de la confédération patronale Tüsiad.

    Or depuis 2009 c'est, en même temps que la vision de la femme turque, l'indépendance de la presse qu'ébranle de dangereuse façon la dérive autoritaire du régime Erdogan. De très fortes pressions sont exercées sur le groupe d'affaires et de presse. (3)⇓

    On se trouve obligé de rapprocher cette évolution de l'absence totale de critiques à l'endroit de la situation qu'ils décrivent.

    Il faut consulter le rival "Zaman" pour retrouver à ce sujet l'information clef : les 3 femmes surnuméraires de cet heureux chef de famille, bientôt de tribu, n'ont pas été épousées "officiellement". Car, rappelle le journal, la polygamie n'est pas reconnue en Turquie.

    La nuance est très importante. Car on va le voir, elle s'applique exactement à la France, où la législation est semblable.

    Ce père polygame turc contrevient aux dispositions du code civil. Il s'en moque sans doute puisqu’il a pour lui le droit coranique, qui lui permet traditionnellement quatre épouses. On ne va pas attenter à sa liberté religieuse, que diable ! 

    Et c'est ainsi que raisonne la branche famille de la sécurité sociale française.

    Rappelons que si le code civil ne permet pas, en France comme en Turquie, de procéder à des mariages polygames, le code pénal ne sanctionne pas vraiment l'état de polygamie comme délictueux.

    De temps en temps on entend parler ainsi, dans des journaux mal pensants, de familles très nombreuses, un père, trois femmes, douze enfants. Le père reçoit la délégation pour encaisser des "allocs", d'autant plus considérables que celles des femmes surnuméraires comportent des allocations aux parents isolés.

    Ces dispositifs sociaux, sous prétexte d'aider "toutes les familles", en commençant, comme il se doit, par "les plus démunies" subventionnent donc la démographie des familles polygames.

    Ne pourrait-on pas se pencher sur les réductions de dépense publique qui permettraient de résorber cette curiosité ?

    JG Malliarakis
    Apostilles

    1.  cf. "La question turque et l'Europe"
    2.  cf. Le Figaro du 1er juillet 1970 repris sur le site du Figaro-Magazine le 19 juillet 2008. Ce groupe de presse, traditionnellement pro-turc, laisse désormais percer quelques critiques. Elles sont rédigées comme si, bien entendu, il avait toujours informé ses lecteurs sur les "ambiguïtés" de la relation franco-turque. Ça ne s'est jamais trompé un journal bourgeois.
    3.  cf. La protestation de Reporters sans frontières en 2010 contre "l'amende" de 2009, fixée d'abord à 9 milliards de livres turques, soit 1 milliard d'euros. Dictée par le pouvoir exécutif aux juges elle avait été revue à la baisse moyennenant des "concessions" 

    http://www.insolent.fr/2014/10/le-scenario-des-aides-a-la-polygamie.html

  • Capitalisme (6/6) : Karl Polanyi, le facteur humain

    Le Hongrois Karl Polanyi a peut-être eu raison trop tôt en pointant, en 1944, le danger représenté par une société qui devient tributaire de l’économie, et non l’inverse. Ce cri d’alarme a rencontré plus d’échos au XXIe siècle que dans la seconde moitié du précédent.

    Les études de Polanyi sur les sociétés antiques de Sumer et Babylone peuvent peut-être éclairer de façon salutaire le monde d’après 2008, dans lequel un régime d’austérité imposé écrase les pays endettés et dans lequel les élus des démocraties semblent impuissants face aux décisions anonymes assenées par les marchés financiers.

     

    Réalisé par Ilan ZIV (2014)

  • L'incroyable impunité de la CGT


    On a beau avoir vu pas mal de choses du même genre, on reste quand même surpris de l'arrogance du vieil appareil stalinien de la CGT.

    Cette bonne vieille nuisance, reliquat des idées de lutte des classes du XIXe siècle, aurait pu marquer une pause, s'interroger sur les dérives de sa propre direction, nettoyer son secrétariat général.

    Les révélations du Canard Enchaîné, en date de ce 29 octobre marquent quand même un point fort dans la découverte de l'imposture misérabiliste d'une centrale si puissamment aidée par des ressources qui n'ont rien à voir avec les cotisations de ses adhérents.

    Dès que ces informations furent connues des salles de rédaction, c'est-à-dire la veille dans la soirée les médias ont réagis.

    À 19 h 13, sur son site internet, Le Figaro commence ainsi le résumé de la situation : "Le syndicat a payé au prix fort la rénovation d'un appartement de 120 m2 à deux pas du château de Vincennes."

    Et curieusement il titre : "Lepaon fait payer ses 130 000 euros de travaux par les militants de la CGT"(1)⇓

    Cette présentation biaise un peu la réalité. En effet, s'il y a bien longtemps que les excellentes chroniques de feu Michel-Pierre Hamelet ne donnent plus au vieil organe de presse bourgeois "les informations que L'Humanité refuse à ses lecteurs" ceux-ci ne peuvent pas ignorer que le financement de la centrale communiste repose sur une base qui échappe à la notion de militantisme.

    Plus prudent "Le Monde", à peine une demie d'heure plus tard, à 19 h 40, met en ligne un article qu'il consacre à la "coûteuse rénovation de l'appartement de Thierry Lepaon". À noter que désormais le patronyme du secrétaire général est orthographié en un seul mot, peut-être s'agit-il d'une consigne destinée à éviter les confusions.

    "L'Humanité" du 30 octobre, publie un petit article sur le mode objectif : "L’appartement de Thierry Lepaon fait polémique". La journaliste laisse cependant poindre une légère irritation car s'indigne-t-elle : "Manuel Valls saute sur l’occasion". Et de donner le lien avec la réaction de la centrale.

    Dès la veille, 29 novembre le bureau confédéral siégeant à Montreuil avait diffusé une note qu'il destinait "aux organisations et aux militants de la CGT." Ceux-ci ont probablement été émus puisque leur bureaucratie dirigeante parle des "pressions médiatiques", certainement cruelles, qu'ils subiraient à proportion de cette affaire. Mais les staliniens tiennent bon et concluent sur le mot d'ordre bravache, qui nous ramène plusieurs décennies en arrière : "… cela démontre que la CGT gêne et que tous les prétextes sont bons pour essayer de l'affaiblir.

    Pour autant nous devons rester concentrés et déterminés à nous battre face au recul social sans précédent que les salariés subissent. Le prochain Comité Confédéral National permettra de débattre de notre stratégie revendicative dans la période et fixera les perspectives qui nous permettront de continuer à amplifier la mobilisation des salariés."

    Impavide en effet, l'appareil stalino-cégétiste reste généralement impuni dans la pratique. Le jugement du 1er octobre condamnait quelques bureaucrates pour les détournements au comité des œuvres sociales d'EDF, pour des pratiques qui durent depuis 1946, et qui alimentent le parti communiste et L'Humanité. Mais qu'on se rassure, c'est pour de rire : personne n'ira en prison, personne ne repassera par la case départ, et personne ne remboursera un sou. (2)⇓

    La centrale communiste prépare donc actuellement la grève dans les transports. Destinée à empoisonner la vie des gens le 4 novembre, cette mobilisation n'a aucun caractère revendicatif concret. Elle se propose d'agiter l'opinion contre ce que la CGT-Cheminots appelle la "privatisation" et "le dumping social". En fait, elle se dresse contre toute notion de concurrence. Rien n'assure d'ailleurs que ce "mouvement" rencontrera le succès espéré, à la SNCF mais aussi dans les transports urbains, les tramway, les métro, le RER.

    Mais qu'importe : il s'agit de faire de la politique et de montrer que la CGT reste la seule force syndicale susceptible de faire reculer la classe politique et geler, encore plus, toutes les réformes nécessaires au redressement du pays.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  sur le site du Figaro. 
    2.  On se reportera à notre chronique du 7 octobre "L'Omertà de la CGT fonctionne toujours". Depuis, un bon article est paru dans Le Point le 20 octobre. 

    http://www.insolent.fr/2014/10/lincroyable-impunite-de-la-cgt.html

  • Le choc de simplification : très simple à comprendre

    François Hollande avait annoncé le grand chantier de son quinquennat : le choc de simplification, un terme générique censé rapporter 12 milliards d’euros en 3 ans ! Mazette ! Quand les socialistes ont des idées pour gagner de l’argent sans prélever plus, c’est que l’affaire est sérieuse !

    Donc rendez-vous cet après-midi à l’Elysée pour assister au grand show du grand choc ! Et là, la quasi-totalité du gouvernement est réuni pour nous annoncer une grande nouvelle : Internet existe ! Et oui !

    Devant le choc d’une si grande découverte, la salle de ce show qui vient de subir ce choc se lève d’un seul homme, choquée, pour applaudir chichement la choquante découverte gouvernementale !

    Allez, ne soyons pas méchant : vous voulez finir ces quelques lignes en sachant réellement ce que cache ce choc ? Ne cherchez pas : dorénavant, il sera possible de faire par Internet ce qui se faisait par papier. Pas forcément idiot, très utile, il était même temps ! Mais il n’y aura aucune simplification, juste une numérisation qui permettra de ne pas renouveler des fonctionnaires.

    Ne soyez pas choqués, il n’y a même pas de quoi être déçus !

    Xavier Celtillos

    http://www.medias-presse.info/le-choc-de-simplification-tres-simple-a-comprendre/17291

  • Le gouvernement décide de résilier le contrat avec Ecomouv’

    La société n’exclut pas de demander jusqu’à 1,5 milliard d’euros de dommages et intérêts devant la justice.

    Après avoir suspendu sine die l’écotaxe le 9 octobre, l’État l’a définitivement enterrée jeudi après-midi. « Le gouvernement a décidé de résilier le contrat de partenariat conclu le 20 octobre 2011 avec Écomouv’ », a déclaré au Sénat Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports. La fin de la tragi-comédie de l’écotaxe qui empoisonne l’État depuis un an ?

    Pas sûr car le gouvernement va se retrouver confronté à un autre casse-tête : comment faire pour ne pas payer à Écomouv’ les pénalités prévues en cas de résiliation du contrat. Elles s’élèvent à 800 millions d’euros. Auxquels il faut ajouter 250 millions de loyers pour l’année 2014. Sans compter le manque à gagner de 450 millions par an qu’aurait rapportés cet impôt. Et la dizaine de millions nécessaires pour démonter et stocker les portiques. Un sacré gâchis que les Français auront du mal à supporter alors que le gouvernement leur impose tous les jours de nouveaux sacrifices.

    Pour ne pas payer sa note, l’État fourbit ses armes. La lettre de résiliation du contrat avec la société chargée de percevoir l’écotaxe fait mention de « doutes » émis sur « la validité du contrat initial, au regard des exigences constitutionnelles qui s’imposent à l’État lorsqu’il confie à des personnes privées la gestion de certaines activités », affirme Alain Vidalies. En clair, le gouvernement suggère que ce contrat serait inconstitutionnel car il confie la perception d’une taxe à un opérateur privé. Une piste chère à la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, qui avait demandé avant l’été au cabinet d’avocat de Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, de plancher sur ce sujet.

    C’est qu’en cas d’inconstitutionnalité, le gouvernement serait en position de force pour négocier une sacrée remise sur sa note supérieure à un milliard d’euros.

    Reste que la probabilité que ce contrat soit déclaré inconstitutionnel est faible. Car ce PPP (partenariat public-privé) a déjà été examiné sous toutes les coutures. Et qu’il s’agisse du Conseil d’État en 2011 ou de la commission d’enquête sénatoriale formée sur le sujet au premier trimestre 2014, toutes ces instances ont affirmé que ce contrat était parfaitement légal.[....

    La suite dans Le Figaro.fr

  • Bernard Monot (FN) fait le point sur la situation économique en Europe et en France

  • Les conseillers ministériels ne connaissent pas la crise

    Ce soir, Le Point se penchait sur les rémunérations des conseillers de tout poil dans les ministères, qui paraît-il atteignent des proportions stupéfiantes :

    "Évidemment, ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires pour s'apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de... 7, 1 % entre 2013 et 2014. Les primes, appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 % tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6, 5 % de plus cette année que l'an passé. L'inflation, pour mémoire, est passée de 0, 6 % en septembre 2013 à 0, 3 % aujourd'hui."[...]

    Seraient-ils tous en train de s'en mettre plein les poches avant que le navire France ne sombre tout-à-fait ?

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html