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économie et finance - Page 586

  • Capitalisme (5/6) : Keynes/Hayek, un combat truqué ?

    L’affrontement entre l’économiste autrichien Friedrich Hayek et son confrère britannique John Maynard Keynes a modelé la pensée économique de tout un siècle. Chacun défend ses idées pour sortir le capitalisme de la sévère dépression des années 1930, la pire qu’il ait connue.

    Pourquoi et comment ce débat qui semblait réglé ressurgit-il régulièrement, notamment depuis la crise économique de 2008 ?

    Réalisé par Ilan ZIV (2014)

    http://fortune.fdesouche.com/360487-capitalisme-56-keyneshayek-un-combat-truque#more-360487

  • Mourir à Sivens...

    La mort d’un jeune opposant à la construction d’un barrage dans le Tarn, à Sivens, est devenu ces derniers jours et ces dernières heures un événement politique, créant désormais un nouveau rapport de forces dans ce dossier, et cela au bénéfice des adversaires de ce projet porté par le Conseil général (dirigé par les socialistes) du Tarn et voulu par quelques agriculteurs qui n’en avaient sans doute pas mesuré exactement les conséquences environnementales.

    La mort de Malik Oussekine en décembre 1986 avait entraîné l’abandon définitif d’une réforme universitaire et la démission du ministre de l’Enseignement supérieur de l’époque, Alain Devaquet : il en sera sans doute de même pour ce barrage désormais « mortel » comme le titre Libération dans son édition du mardi 28 octobre.

    Si je me réjouis de l’abandon probable (et souhaitable) de ce projet inutile et mal ficelé (ce que reconnaît le rapport d’experts publié lundi mais rédigé avant le drame de dimanche), je ne peux que regretter que, une fois de plus, cela soit dans les pires conditions possibles, après la mort d’un manifestant et le soupçon jeté sur des gendarmes que les autorités légales ont envoyé dans un véritable traquenard, alors même qu’il n’y avait pas besoin de forces de l’ordre sur ce terrain, les engins de chantier ayant été déplacés et l’espace déboisé ne nécessitant pas vraiment de surveillance particulière. Un sacré gâchis ! Sans parler des exactions commises par quelques groupes plus nihilistes que véritablement anarchistes au sens doctrinal du terme, qui profitent des événements pour se livrer à leurs jeux habituels de saccage et brouiller l’image (plus complexe et colorée que les médias veulent bien le laisser croire...) des opposants à la société de consommation (elle-même éminemment nihiliste, à bien y regarder...) qui nous gouverne, souvent bien malgré nous mais avec le consentement de beaucoup de nos contemporains : cette société de consommation qui trouve sa formulation politique en Occident à travers la démocratie représentative (désormais de nature oligarchique), d’ailleurs, n’est rien d’autre que ce « désordre établi » que dénonçaient, dès les années trente, les non-conformistes dont les monarchistes Thierry Maulnier ou Jean de Fabrègues, mais aussi Bertrand de Jouvenel (lui aussi monarchiste et fidèle du comte de Paris), aujourd’hui considéré comme un des précurseurs de l’écologie politique.[...]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

     
  • Voleurs cégétistes, escrocs communistes: la trahison dans le sang

    Le 7 décembre 2011, nous avions publié sur ce blogue un article sur  les nouvelles accusations de malversations visant la CGT,  via sa mainmise sur le Comité d’entreprise de la RATP. Un rapport (accablant) de la cour des comptes avait fait état de dysfonctionnements « systématiques » dans la gestion du personnel du comité d’entreprise, de la restauration collective et des centres de vacances au cours de la période 2004-2010. Un rapport directement transmis au parquet vu la gravité des faits reprochés, qui induisait les accusations, non formulées précisément comme telles, de malversations, d’enrichissement personnel, des surfacturations, d’utilisation du CE pour un possible financement occulte. Nous évoquions dans  ce même article l’enquête ouverte en 1990 (!) sur les emplois présumés fictifs et les détournements de fonds au sein du comité d’entreprise d’EDF-GDF, la Caisse centrale des activités sociales (CCAS), pilotée depuis toujours par la CGT. Cette CCAS   apparaissait comme une pompe à fric communiste, la CGT faisant apparemment grassement profiter le PC et son quotidien L’Humanité de cette manne financière. Le journaliste Stéphane Marchand notait pour sa part dans Le Figaro en juin 2004 qu’étrangement, depuis 1980, « la Direction de la demande et des marchés, rattachée au ministère de l’Industrie, (n’a jamais procédé) aux contrôles des dépenses de la CCAS, alors que son cahier des charges l’y oblige !».

     Le 21 octobre sur le site du Point, Jean Nouailhac revenait longuement et en détail  sur cette affaire puisque « un procès s’était finalement tenu en juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris à la stupéfaction des intéressés eux-mêmes, plus habitués à être amnistiés qu’à être poursuivis. »

     Un procès qui s’est déroulé «dans une indifférence quasi générale, volontaire ou soigneusement entretenue » (par et dans les médias). Une attidude à   comparer, petite parenthèse,  avec le soin avec lequel ces mêmes médias relayent toujours avec sévérité et de nombreuses insinuations,  le moindre probléme technique ou administratif  concernant les comptes de campagne d’un maire  FN par exemple…

    « Le dossier du juge d’instruction Jean-Marie d’Huy, plus épais qu’une armoire normande, a été largement utilisé pour détailler les malversations et les détournements de fonds de la CCAS (…) ». Le juge d’Huy avait d’ailleurs entendu en 2006, rappelons-le, Bernard Thibaut,   le prédécesseur de l’actuel  patron de la CGT…

     « Passons sur les nombreuses manœuvres souterraines ou officieuses qui auront été initiées par le bloc PC-CGT pour faire durer ou capoter l’instruction de Jean-Marie d’Huy...(…). Le jugement du tribunal correctionnel est finalement rendu le 1er octobre dernier, dans un silence tonitruant (…). Alors, ce jugement, qu’avait-il de si mystérieux ou de si terrible ? Il était très clairement déshonorant pour la CGT et assenait de fort lourdes condamnations: Jean Lavielle», «qui présidait la CCAS à l’époque», «écope des dix-huit mois avec sursis réclamés par le procureur. La sénatrice communiste  Gonthier-Maurin se voit gratifiée de dix mois avec sursis et l’ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, de huit mois avec sursis. Pour les amendes, le tribunal est allé au-delà des réquisitions, condamnant à 20 000 euros d’amende la CGT et sa fédération des Mines et de l’Énergie et à 75 000 euros chacun l’Iforep et L’Humanité, les deux principaux bénéficiaires des détournements de fonds.»

     « Au total, 12 condamnations bien senties pour des faits clairement identifiés et prouvés de détournements et de malversations sur une longue période, de 1994 à 2002, au cœur d’un dispositif secret, unique au monde, dont le trésor immense semble plutôt géré par des corsaires des Caraïbes que par des syndicalistes compétents et responsables. Car, bien entendu, la gestion baroque de cette CCAS cousue d’or n’a jamais cessé ! Chiffres récents : 80 millions d’euros de pertes pour l’exercice 2010, 550 millions d’euros de dépenses pour 470 millions de recettes ! ».

     Et le journaliste du Point de rappeler que  «pour le citoyen/consommateur, les tarifs d’EDF ont été augmentés deux fois de 5 % en 2013 et en 2014 en raison de la dérive des dépenses. La justice est donc finalement passée dans ce dossier et c’est une première ! Reste une question : pourquoi donc les télévisions, les radios et les journaux ont-ils fait autant la sourde oreille ? »

    La réponse à cette question est  simple. Le mutisme médiatique  s’explique en partie par   la capacité d’intimidation, de nuisance, de rétorsion de la mafia syndicale communiste, qui  reste réelle -J. Nouailhac cite d’ailleurs à titre d’exemple le syndicat du livre  CGT qui peut bloquer la sortie des journaux. Mais aussi parce que quels que soient les agissements de ses sbires et autres prévaricateurs, les agents d’influence du  communisme ont su infiltrer depuis 70 ans  le petit monde médiatique et bourgeois.Malgré sa marginalisation électorale, son rejet par le peuple français, l’idéologie communiste jouit encore dans cette caste de relais et à tout le moins d’une certaine complaisance et tendresse…même si M. Mélenchon s’efforce avec un certain talent de comédien de nous persuader du contraire.

    Entre internationalistes marxistes et mondialistes libéraux du microcosme, issus de la même matrice, un même rejet des frontières, des enracinements, des identités et des souverainetés façonne des complicités intellectuelles plus ou moins formelles, les mêmes détestations du Mouvement national…

    Bref, dans cette affaire de la CCAS d’EDF,  les camarades communistes se sont gobergés sur les dos des  cochons de contribuables, l’UMPS ayant préféré fermer les yeux par lâcheté, pour acheter la « paix sociale ». Pourtant, si la CGT reste un « gros » syndicat,  il convient de rappeler que moins de 8% des salariés français sont syndiqués (3% dans le secteur privé).

     Nouveau scandale révélé par Le Canard Enchaîné, celui de l’appartement de l’actuel  secrétaire général de la CGT, Thierry Le Paon. Le Figaro s’y arrête également, «le président (sic) de la CGT ne s’est pas contenté de choisir son nouveau domicile dans les beaux quartiers- dans le  triangle d’or de Vincennes, la zone la plus huppée , NDLR. Il a également décidé d’entreprendre des travaux (somptuaires, NDLR) de rénovation dudit domicile, dont la facture s’avère plus que salée… 150.000 euros de travaux selon le devis initial (130.000 euros au final) dans cet appartement de 120 mètres carrés, qu’il a fait payer aux militants de la CGT. Une somme équivalente aux cotisations annuelles de 750 adhérents relève l’hebdomadaire satirique!». Voilà qui devrait précipiter l’hémorragie des adhérents  de la centrale…

     En mars dernier, interrogé sur les ralliements d’encartés CGT au FN, Thierry Lepaon affirmait qu’il s’agissait d’ actes de «désespoir» aussi vain que de « s’immoler devant Pôle emploi»(!).  Un désespoir dont il était pour sa part très éloigné dans son confortable nid douillet d’où ou il pouvait méditer  sur la lutte des classes laborieuses…à son profit. Et pour alimenter la paranoïa  du sieur Lepaon, il est vrai très contesté en interne, allez savoir si  le devis faisant état des travaux de son appartement, adressé au Canard et aux 32 fédérations de la CGT il y a plus d’une dizaine de jours, n’a pas été capté puis  envoyé  par une taupe cégéto-frontiste excédé…

     Comme de bien entendu, le citoyen Lepaon, habitué à faire  la roue antifasciste devant les caméras,   avait lancé en tout début d’année une vaste campagne cégétiste contre le FN (qui certes a fait un gros bide), la lutte contre l’opposition nationale, populaire et sociale étant élevée au rang de priorité. Est-ce la raison de ses relations courtoises empruntes de « respect mutuel » avec le patron du Medef dont faisait état mardi  soir son patron,  Pierre Gattaz,  invité du petit journal de Canal  plus ?

     Nous ne saurions le dire, mais les liens entre les apparatchiks de la  CGT et la frange la plus mondialiste du Medef, sont apparus au grand jour ces dernières années  lors de leur campagne  et déclarations conjointes  en faveur de la régularisation des clandestins et de la poursuite de l’immigration.

     Soulignons encore  les résultats du sondage Ifop, publié fin mai,  faisant état du vote aux européennes des « salariés qui se disent proches de la CGT ». Ils étaient ainsi  30% à glisser un bulletin Front de Gauche dans l’urne…Mais 22% à voter FN, devant le PS (19%). Pour information les salariés « proches de FO » ont voté FN à 33% (loin devant le PS second avec 15% et le FG 11%) et les « salariés  proches de Sud/Solidaires » ont eux aussi voté en premier lieu pour le FN (27%), loin là aussi devant le PS  (19%) et le FG (17%).

    Travailleurs français qui peuvent méditer sur les reniements de la gauche socialo-communiste immigrationniste, en relisant notamment ce passage du discours de Jean Jaurès ( « Pour un socialisme douanier »  17 Février 1894):

     « Ce que nous ne voulons pas, c’est que le capital international aille chercher la main-d’œuvre sur les marchés où elle est la plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché français et pour amener partout dans le monde les salaires au niveau le plus bas. C’est en ce sens, et en ce sens seulement, que nous voulons protéger la main-d’oeuvre française  contre la main-d’œuvre étrangère, non pas je le répète, par un exclusivisme chauvin mais pour substituer l’international du bien-être à l’internationale de la misère.»

    Travailleurs français, constate une nouvelle fois Bruno Gollnisch,  trahis par ceux là même qui jurent  la main sur le cœur qu’ils travaillent à leur défense. Trahison qui explique d’ailleurs pourquoi les plus lucides rejettent eux aussi la fausse alternative droite-gauche pour se rallier au vote FN, premier Mouvement ouvrier de France.

    http://gollnisch.com/2014/10/30/voleurs-cegetistes-escrocs-communistes-la-trahison-dans-le-sang/

  • Transition énergétique : Les Français vont passer à la caisse !

    Des groupes de pression écologistes et antinucléaires leurrent les Français et les bercent d'illusions avec des discours lénifiants sur les possibilités "mirifiques" des éoliennes et du photovoltaïque. Disons les choses clairement : les éoliennes et le solaire photovoltaïque sont nuisibles à la production électrique et aux intérêts des Français. Ces énergies intermittentes vont conduire la France vers le chaos énergétique et financier.

    De nombreux fonctionnaires et responsables politiques ont aujourd'hui le jugement engourdi et se laissent berner : ils sont atteints du syndrome du homard. En effet, un homard jeté vivant dans une eau bouillante réagit vivement et saute hors de la casserole. En revanche, si on le place délicatement dans de l'eau froide et qu'on chauffe doucement, la température de l'eau monte lentement en engourdissant les réflexes de défense jusqu'à ébullition. Le homard est cuit en douceur.

    Une documentation abondante et largement suffisante existe pour montrer tous les avantages du nucléaire pour le développement économique de la France et aussi tous les graves inconvénients, notamment socio-économiques, des éoliennes et du photovoltaïque qui conduisent directement au chaos énergétique et à l'appauvrissement des Français.

    Malheureusement, peu de personnes ont lu, ou liront, ces textes documentés, souvent longs. Ils informent pourtant clairement du danger de ces énergies renouvelables intermittentes (EnR) pour notre économie. Ils montrent aussi les avantages du nucléaire et la capacité de la France à gérer ses déchets nucléaires. Encore faut-il vouloir le voir…

    Si nos responsables persévèrent et investissent massivement dans ces énergies aléatoires qui constituent une impasse financière, alors les Français paieront très chère cette idiotie majeure dans le domaine stratégique de la production d'énergie pour les 20 ans à venir. Ils ont déjà commencé à payer via leurs impôts directs et la «CSPE» (pudiquement appelée contribution au service public de l'électricité) sur leur facture d'électricité. Pourtant, les productions éoliennes et photovoltaïques ne représentent encore que 4 % de la production d'énergie électrique en France. Malgré ce faible pourcentage, les Français payent déjà un impôt de… plusieurs milliards d'euros par an.

    Cet impôt sert principalement à payer les surcoûts dus au EnR, et il est en augmentation rapide. Il atteignait 3,6 Md€ en 2011, puis 4,3 Md€ en 2012 , puis 5,1 Md€ en 2013 et il atteindra 6,2 Md€ en 2014. De plus, ces sommes sont dépensées quasiment en pure perte, sauf pour les bénéficiaires des effets d'aubaines. 

    Les surcoûts chiffrés à 5,1 Mds€ pour 2013 progressent de 43% par rapport aux charges constatées en 2011 qui étaient déjà de 3,6 Mds€.

    Les prévisions de la Cour des comptes estiment que ce chiffre va atteindre 7,5 Mds€ en 2020 , soit la somme faramineuse de 40 Mds€ de subventions diverses versées essentiellement à l'éolien et au photovoltaïque en 10 ans.

     

    Plus récemment, le 15 octobre 2014, Philippe de Ladoucette, Président de la Commission de Régulation de l'Energie , a évalué les augmentations de la charge de service public pour l’électricité (CSPE) dues à notre transition énergétique, et essentiellement aux renouvelables (éolien et solaire)… à 100 milliards d’euros d’ici à 2025 !

    En 2025, la CSPE devrait atteindre 30 euros par mégawattheure (MWh) contre 16,5 en 2014. Les charges de service public devraient passer à 11 milliards par an en 2025, contre 6,2 milliards en 2014 et 1,4 milliards en 2003… 

    Entre 2014 et 2025, « le montant des charges de service public s'élèvera à 100 milliards d'euros, contre 30 milliards entre 2003 et 2014 ». 

    « Le parc photovoltaïque installé fin 2013 devrait coûter à lui seul 25 milliards d'euros pendant cette période ».

    Naturellement, il faudra ajouter les subventions liées au solaire installé de 2014 à 2025, ce qui va épicer la note finale. Mais il y a plus grave encore : « Les charges liées à de nouvelles installations [au-delà de 2014] résultent en grande partie de la mise en service des parcs éoliens en mer… qui devraient coûter 10 milliards d'euros jusqu'en 2025 ».

    Mme Royal a pourtant déclaré que le prix de l'électricité n’augmenterait pas du fait de la transition énergétique. Malgré la crise et les restrictions en tous genres, il y a de l'argent pour les renouvelables, et même des dizaines de milliards d’euros… Cette gabegie aboutira à une dépense bien supérieure à toutes les « économies » demandées aux Français (des "rabotages" de quelques centaines de millions). 

    Le pire, est que ces discours mielleux sur ces énergies "douces", "gratuites" et "écologiques" masquent la réalité. Ces énergies sont :

    intermittentes: elles nécessitent donc des centrales complémentaires à gaz ou à charbon comme en Allemagne ou en Espagne. Ces pays commencent à se rendre compte, un peu tard, de l'impasse financière et de la catastrophe économique. La fable des régimes de vents différents en Europe, voire en France, qui compenseraient la production variable, a été dévoilée sur le site "Sauvons le climat ",

    chères : le prix d'achat obligatoire s'étale de 8,2 c€/kWh pour l'éolien terrestre (ce sera plus de 20 c€/kWh en mer) à 50 c€/kWh pour le photovoltaïque, sans compter les coûts des soutiens dus aux fortes variations de production et à l'intermittence aléatoire (stockages, centrales thermiques complémentaires, etc …), alors que le coût de la production nucléaire est compris entre 4 et 6 c€/kWh, et loin d'être écologiques : il faut beaucoup de béton et d'acier pour chaque kWh produit par les éoliennes (plus que pour une centrale nucléaire…). Et les panneaux solaires, importés de Chine pour la plupart, ne compensent quasiment jamais le CO2 produit pour les fabriquer grâce à de l’électricité produite en Chine avec du charbon.

    Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est que ces EnR impliquent forcément une importation massive de gaz et/ou de charbon pour fournir de l'électricité pendant leurs fortes variations de production et les intermittences aléatoires qui ne correspondent pas à la demande. Et donc, aujourd'hui et pour longtemps encore, ces énergies éoliennes et solaires ne constituent absolument pas une solution d'avenir ! S'engager dans cette voie serait une erreur historique majeure dans le domaine économique, technique, industriel et social. 

    Nos gouvernants achètent cher une forme de paix sociale avec cette notion vague de "mix énergétique", ou mieux encore de "bouquet énergétique", dans lequel il faut insérer de force les EnR par la loi. Puisqu'elles ne sont pas rentables, subventions et achats obligatoires de productions sont imposés par nos élus pour ménager une frange "verte" de la population qui a une propension, parfois insistante, à vouloir imposer son point de vue pessimiste anti-nucléaire, et même anti-monde moderne et industriel. 

    Il est donc urgent d'expliquer aux Français les dangers que représentent ces éoliennes et ces panneaux photovoltaïques pour le développement économique de la France, et donc pour leur niveau de vie, et de secouer les responsables politiques qui font la sourde oreille.

    Michel Gay

    Source : Metamag

     

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEuVyFkyZDPodGOvc.shtml

  • Mères porteuses : un couple australien rejette un jumeau "du mauvais sexe"

    Un nouvel exemple de l'esclavagisme moderne et de chosification de la vie humaine :

    "Les scandales liés au recours aux mères porteuses se suivent et hélas se ressemblent... Le Daily Mail révèle que des parents souhaitant adopter ont fait appel à une mère porteuse indienne. Celle-ci a donné naissance à des jumeaux, mais le couple est reparti en Australie avec un seul des deux enfants.

    Pour le moment, les informations sur ce cas sont peu nombreuses. On sait que l’enfant aurait été abandonné en raison de son sexe, les parents ayant déjà un enfant du même sexe. Mais on ne sait pas encore s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille. L’enfant "de trop" a été donné à un autre couple... Mais les autorités australiennes craignent qu’il y ait eu à cette occasion un transfert d’argent, ce qui pourrait déboucher sur une accusation de trafic d’enfants. Cette nouvelle affaire intervient après celle de Gammy, le bébé trisomique né d’une mère thaïlandaise, abandonné à la naissance par un couple d’Australiens."[...]

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le n°1 de la CGT se fait payer 120 000€ de travaux dans son logement de fonction

     

    C’est pas beau la vie d’un homme qui milite pour la dictature du prolétariat ?

    Les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, numéro un de la CGT, en banlieue parisienne ont coûté 120 000 euros à la centrale, selon Le Canard enchaîné. Selon l’hebdomadaire satirique daté de mercredi, les travaux pour cet appartement de 120 mètres carrés ont coûté 130 000 euros à la CGT, mais le devis initial était encore plus élevé (150 000 euros). Le numéro un de la CGT aurait renoncé à quelques dépenses comme l’installation d’un home cinéma ou d’une cave à vins, selon l’hebdomadaire. Ancien de Moulinex, Thierry Lepaon, élu en mars 2013 à la tête de la confédération, habitait auparavant dans le Calvados, d’où la nécessité pour la centrale de lui trouver un appartement de fonction. Le loyer de cet appartement situé le long du bois de Vincennes, près de Paris, est de 2 000 euros, selon Le Canard enchaîné.

    Source :Le Point

    http://www.contre-info.com/

     

  • Le traité transatlantique n’est pas qu’une affaire de clignotants

    TRIBUNE - Afin de désamorcer les craintes, les gouvernements et les fédérations d’entreprises assurent que le TAFTA n’aura aucune influence sur les normes environnementales ou alimentaires, ni sur la protection ou l’information du consommateur. C’est doublement critiquable.

    Le but du TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement) est avant tout de gommer les hiatus entre les normes appliquées aux produits de part et d’autre de l’Atlantique. Hélas, ces barrières non tarifaires concernent non seulement les normes purement techniques, comme l’introduction d’une couleur unique pour les clignotants de voiture ; mais aussi l’homologation des produits chimiques, l’étiquetage des produits alimentaires ou encore les conditions de travail, différentes en Europe et aux Etats-Unis. C’est là que le bât blesse : la suppression des obstacles commerciaux risque de vider de leur substance les législations européennes sur l’environnement et la protection du consommateur. [...]

    Thilo Bolde - La suite sur Libération

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-traite-transatlantique-n-est

  • Livre : Parution : La gauche en soutien au capital , Comprendre la domination Libérale

    Charles Robin offre, avec La gauche du capital, un regroupement de ses études sur la généalogie du libéralisme libertaire. Sa thèse est connue des lecteurs de Jean-Claude Michéa. Il n’y a pas un « libéralisme » économique, de « droite », qui s’oppose à un « libertarisme » sociétal, de « gauche ». Il y a un seul mouvement qui transforme la société, et passe par des acteurs socio-politiques qui se partagent le travail mais font, précisément, le même travail. Le libéralisme est en d’autres termes toujours en phase avec le libertarisme car il s’agit de déconstruire tous les liens, tous les enracinements, toutes les communautés pour aboutir à un homme nu, donc désaliéné selon l’extrême gauche, mais aussi totalement ouvert au libre marché, à la consommation mondiale unifiée, selon les libéraux. C’est le même homme suradapté à un monde de plus en plus intégralement marchandisé, postpolitique qui convient aux libéraux (dits de droite) et aux libertaires (dits de gauche). 

    Le travail de désencastrement de l’homme, de désincarnation (au profit de sa liquéfaction), de « libération » de toutes les valeurs et de tous les liens, est convergent, qu’il soit opéré par la droite « libérale avancée » ou par la gauche « libérale-libertaire », et concourt à un même résultat. Car, de fait, l’homme sans liens devient homme sans qualité, sans spécificité, sans identité culturelle, sans classe, sans syndicat, et est livré au marché, et celui qui est livré au marché est bel et bien « libéré », comme le rêve l’extrême gauche, de la famille, de la durabilité, de la transmission, de la « patrie », de la « solidarité de tribu » (ou de métier), du sexisme, du machisme, au profit de la consommation hédoniste de la sexualité et du relationnel en général (les « amis » que l’on a sur Facebook…).

    Résumons. Le libéralisme n’est pas conservateur, il n’y a rien de plus révolutionnaire. Quant à la gauche elle n’est pas socialiste, elle est « la gauche du capital », elle est la pointe avancée de la déconstruction des peuples. Qui profite à qui ? Au capital.

    Voilà notamment ce que développe, rigoureusement, Charles Robin. Autant dire que son livre est essentiel.

    Pierre Le Vigan

    notes : Charles Robin, La gauche du capital, ed. Krisis, 244 pages, 18 €

    source :Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEuulEEppKoiQJcAe.shtml

  • « C’est fini » : vie et mort d’une ferme

    Voici la chronique touchante d’un blogueur de Rue89 sur la vie d’une exploitation agricole. C’est affligeant de voir à quel point les paysans sont dépendants des divers subventions. L’agriculture contemporaine française est incapable de s’auto-suffire.

    Ce n’est pas un souvenir gai.

    Le voisin est déjà dans la caravane de mon ami quand on y rentre. Une vieille caravane percluse de bord de champ. Il est tôt. C’est juillet. Il fait chaud. On ne s’attendait pas à le voir là. Mais on sait pourquoi il y est. On a deviné la nouvelle.

    Il se planque. Silencieux.
    Pas un mot. Puis : « C’est fini »

    Personne ne dit rien. Ses yeux marnent dans l’ombre de sa casquette rase. Sa tête est basse. Son souffle est court. Il se retient.

    Mon ami prépare trois cafés. Solubles. On se serre autour de la table unique. Trois tasses fument. Trois bouches se taisent. Trois regards évitent de se croiser. Par la fenêtre : la brume se dissipe. C’est les foins. On entend la batteuse avaler le retard de cette année de pluie. Les vaches pleurent leurs veaux. L’automne est loin devant.

    Ça dure un temps. Pas un mot. Pas même une banalité. Rien.

    Puis un soupir.

    Puis : « C’est fini… » A mi-voix. Cavalcade.

    Et puis rien d’autre. Juste une bruyante gorgée de café refroidi. Et mon ami qui secoue la tête en faisant mine de regarder par la fenêtre. « Et ben… »

    Parfois, j’aimerais qu’ils explosent, les paysans. Qu’ils se mettent à crier. A pleurer. A se rouler par terre. A lancer des imprécations. Des cris de rage.

    Lire la suite sur Rue89…

    http://www.contre-info.com/

  • Exprimez votre refus total de la modulation des allocations familiales !

    Les 4 Vérités mettent en ligne une pétition adressée aux députés, pour s'opposer à la modulation des allocations familiales :

    "Madame, Monsieur le Député,

    Je tiens à vous exprimer mon refus total de la modulation des allocations familiales. Le principe même de la politique familiale française exige qu’on ne la confonde pas avec la politique sociale. Les allocations familiales n’ont qu’un but : permettre à chaque ménage, quel que soit son niveau de revenus, d’accueillir un enfant sans perdre de pouvoir d’achat.
    Il est évident que, si l’on touche au principe d’universalité des allocations familiales, c’est l’ensemble de la politique familiale que l’on renverse.
    Et c’est bien cela que les socialistes ont voulu faire. La famille résiste, en effet, un peu trop à leur goût à leurs visées collectivistes.
    La meilleure preuve que c’est la famille qui est visée comme telle, c’est que les socialistes se sont bien gardés de toucher à une inégalité beaucoup plus criante et beaucoup plus coûteuse.
    En effet, que les fonctionnaires perçoivent un supplément familial de traitement. Ce supplément aux allocations familiales – réservé aux salariés du public, « clientèle » électorale principale du Parti socialiste – est, quant à lui, « modulé » en fonction du salaire : plus un fonctionnaire gagne un salaire élevé, plus son SFT est élevé. C’est-à-dire l’exact inverse de la logique prétendument égalitaire de la modulation des allocations familiales en fonction du revenu. Ajoutons que ce SFT coûte quelque 2 milliards d’euros, à comparer aux 800 millions d’« économies » qu’est censée permettre la fameuse modulation. 
    Nous savons que ce gouvernement est profondément hostile à la famille et, avec  cette nouvelle attaque contre les allocations familiales, il le prouve une fois de plus.
    Nous ne sommes pas dupes.
    C’est pourquoi nous vous prions, Madame, Monsieur le Député, de vous opposer fermement à cette mesure inique."

    Pour signer, c'est ici.

    Marie Bethanie