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économie et finance - Page 586

  • États-Unis : Attention au krach pétrolier

    “Il n’est pas dans l’intérêt des producteurs de l’OPEP de baisser leur production, quel qu’en soit le prix“, a déclaré au Financial Times Ali al-Naimi, le ministre saoudien du pétrole depuis 1995, la personnalité considérée comme la plus influente de l’industrie énergétique mondiale. Même si le prix du baril atteignait 20 dollars, précise-t-il.

    Dans la revue spécialisée Middle East Economic Survey, il affirme que, selon lui, le baril de pétrole ne reviendra jamais à 100 dollars, suggérant par-là que les prix actuels perdureraient sur le long terme.

    Pourquoi une telle obstination? Cette politique n’a rien de suicidaire, au contraire : si l’Arabie Saoudite se mettait à baisser sa production, “les prix repartiraient à la hausse, et les Russes, les Brésiliens et les producteurs américains de pétrole de schiste prendraient notre part“, explique-t-il.

    Manifestement, les pays du Golfe veulent absolument éviter que les États-Unis deviennent énergiquement indépendant, et cherchent carrément à saborder un pan entier de leur économie. La première puissance mondiale va-elle rester les bras croisés, ou va-t-elle rappeler que leur sécurité dépend d’elle ? Nous verrons, mais la tendance écrite par les prix est très claire.

    Pour bien enfoncer le clou, le ministre saoudien a rajouté que l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe pouvait aisément supporter un prix du baril de pétrole extrêmement bas puisque leur coût de production s’élève à 4 à 5 dollars. À l’inverse, celui du pétrole de schiste américain est estimé entre 70 et 80 dollars. “Ils seront blessés avant que nous ressentions la moindre douleur“.

    La facture de ce baril à prix bas risque d’être douloureuse : “La chute des prix du brut menace de mort 1.000 milliards de dollars de projets énergétiques” titre le Financial Times. Aux États-Unis, les producteurs pétroliers ont emprunté environ 500 milliards de dollars pour financer leurs nouveaux forages. Comment vont-ils rembourser cette dette avec un prix du baril inférieur à leur coût d’extraction ?

    Une grande partie de la timide reprise économique américaine provient du secteur pétrolier, mais désormais il semble qu’il faille se préparer à l’éclatement d’une bulle. Car au-delà des fondamentaux (un baril à 100 dollars, ce qui rentabilise l’exploitation du schiste), désormais hors-jeu, ces investissements ont été excessivement encouragés par la politique de taux zéro de la Fed, exactement comme les subprimes avaient reçu le renfort de la baisse des taux initiée par Alan Greenspan après 2001.

    Jamais autant de projets n’auraient été lancés avec des taux d’intérêt réels positifs et significatifs, ce qui correspond à la situation normale d’une économie. Encore une fois, la Fed peut s’en mordre les doigts.

    Bien sûr cette baisse du prix du pétrole augmente mécaniquement le pouvoir d’achat des Américains, avec tous les effets positifs que cela induit, mais la progression des revenus des ménages jusqu’en 2007 n’a en rien amoindri le krach des subprimes, ces grandeurs ne fonctionnent pas dans le même registre.

    Nous n’en sommes qu’au début, mais cette bulle du pétrole qui éclate illustre les méfaits du dirigisme en économie : l’OPEP qui n’est rien d’autre qu’un oligopole cherchant à contrôler les prix (pourquoi l’OMC et l’UE n’engagent-elles pas de poursuites pour défendre la concurrence “libre et non faussée” ?), et la Fed qui impose son taux directeur à zéro. Ces deux organismes étatiques sont lancés comme deux trains fonçant l’un vers l’autre, le choc va faire mal.

    Par Philippe Herlin

    24HGold

    http://fortune.fdesouche.com/370073-etats-unis-attention-au-krach-petrolier#more-370073

  • Un économiste français en vogue, Thomas Piketty, refuse la Légion d’honneur!

    L’économiste, Thomas Piketty faisait partie de la promotion du 1er janvier 2015 avec L’infirmière française de Médecins Sans Frontières contaminée par Ebola et désormais guérie, l’écrivain Patrick Modiano (déjà récompensé par le Prix Nobel), les économistes Thomas Piketty et Jean Tirole, (ce dernier déjà récompensé par le prix Nobel également), l’actrice Mimie Mathy. Cette promotion civile comptait 691 décorés dont 571 chevaliers, 95 officiers, 19 commandeurs, cinq grands officiers. Et un seul grand’croix, le résistant et historien de la Seconde guerre mondiale Jean-Louis Crémieux, dit Crémieux-Brilhac.

    Jean-Louis Crémieux… a-t-il un rapport avec le ministre Crémieux, auteur du décret Crémieux ? Pour rappel, le 24 Octobre 1870, un décret promulgué à Tours donne la nationalité française à 37 000 juifs d’Algérie, mais un autre décret prévoyait que les musulmans d’Algérie soient ravalés au statut d’indigènes. Le ministre, auteur de cette loi était un « juif du pape », originaire de Carpentras.

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  • L'euro c'est l'appauvrissement

    Hier soir, François Hollande a encore soutenu l'euro, mais sans trop y croire réellement. Fini les grands discours sur le thème "l'euro c'est la croissance, l'euro c'est la prospérité"... :

    "Avec l’Europe, ce n’est pas en cassant ce qui existe ou en prétendant sortir de la zone euro que nous convaincrons, c’est en redressant notre propre compétitivité, c’est en mobilisant tous les leviers économiques pour nous écarter de la stagnation en Europe et c’est en donnant une assise démocratique à la zone euro."

    Il faut souligner que le bilan est médiocre :

    "L'euro a creusé ses pertes mercredi et achevait sa pire année depuis 2005 face à un dollar en pleine forme qui bénéficiait d'un contexte de confiance sur l'économie américaine, dans un marché aux échanges très limités avant le Nouvel An. Vers 22h00 GMT (23H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,2097 dollar, contre 1,2154 dollar mardi vers 22H00 GMT, évoluant à son plus bas niveau depuis juillet 2012. Depuis le 1er janvier 2014, l'euro s'est déprécié d'environ 12% face à la monnaie américaine, enregistrant sa pire année face au dollar depuis 2005, lorsqu'il avait perdu 12,6%. L'indice dollar, ou "Dollar Index", termine lui l'année face à un panier de 10 grandes devises sur une hausse de 11%."

    Bienvenue à la Lituanie dans la zone zéro... Selon un sondage réalisé il y a 15 jours par le parti UEDémocrates, 26% des Lituaniens sont favorables à l’euro ; 49% sont opposés à ce que leur pays adopte la monnaie unique. Mais ils n'ont pas le choix.

    Michel Janva

  • L'Etat rémunère encore 14 personnes au service de l'ancien président Valery Giscard d'Estaing

    C'est Noël tous les jours chez Valéry Giscard d'Estaing. Selon Le Canard enchaîné, l'ancien président de la République, qui a tout de même quitté l'Elysée depuis... 1981, bénéficie toujours de 14 personnes payées à l'Etat. Et il ne veut surtout pas en avoir un de moins. Le Canard raconte ainsi que l'Elysée, après avoir muté cinq fonctionnaires soupçonnés d'avoir pris en photo François Hollande et Julie Gayet depuis les appartements privés du président, a cherché à recruter des militaires plus fiables.
    Mais où les prendre en ces temps de disette budgétaire ? "Certains gisements existent, par exemple, chez les anciens présidents de la République gratifiés (aux frais de l'Etat), d'un personnel pléthorique : Giscard emploie pas moins de 14 collaborateurs (chauffeur, cuistos, agents de sécurité, secrétaires ! Dont deux marins", écrit Le Canard. Des cuistots payés par l'Etat pour un ex-président qui a quitté l'Elysée il y a 33 ans ? On se pince pour le croire. Le pire dans l'histoire, c'est que Giscard a refusé que le ministère de la Défense lui récupère un marin en allant se plaindre à Matignon. Et il a obtenu... gain de cause.

    Source : "L'Ex échappe à un attentat", Le Canard enchaîné n°4911, 11.12.2014

    Politique.net :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEAykEuFuFBWqkWjj.shtml

  • La crise grecque fait tanguer la galère européenne

    La Grèce est entrée dans la zone euro non par effraction, mais par fraude et avec la complicité des locataires. Costas Simitis (Κώστας Σημίτης), Premier ministre grec socialiste de l’époque, a fait croire à un « miracle grec » à coups de hausses d’impôts et de privatisations, pour afficher des chiffres falsifiés en matière de déficit et d’inflation. Comme d’autres pays intégrés n’étaient pas non plus aux normes sur la dette, l’irresponsabilité des dirigeants, notamment socialistes, de l’époque les a entraînés à être les complices bienveillants de l’entrée du voleur dans la maison. Les sociaux-démocrates au pouvoir en Allemagne, Lionel Jospin en France ont soutenu par camaraderie cette arrivée. La « droite » française, avec son aveuglement habituel, a fait passer le « politiquement correct » avant « l’économiquement sérieux ». Au Parlement européen, Hortefeux qui succédait à Sarkozy vota pour. Giscard eut, paraît-il, un de ces mots qui traduisent la prétention culturelle des politiciens français : « On ne fait pas jouer Platon en seconde division… » Comme s’il y avait le moindre rapport logique entre une monnaie d’aujourd’hui et un philosophe vieux de 25 siècles ! D’ailleurs, si Giscard avait lu Platon, il aurait appris à se méfier des images… Des élus CDU-CSU allemands, toujours réalistes, s’y opposèrent, malgré l’avis favorable de la Commission de Bruxelles, de la BCE et du rapport émis par l’eurodéputé luxembourgeois Goebbels, dont on mesure aujourd’hui la pertinence, l’efficacité, voire l’utilité… Mais Goldman Sachs avait accompagné le redressement – ou plutôt le camouflage – grec et Moody’s relevé la note du pays…

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  • Les USA attaquent les entreprises françaises avec des amendes, ça émeut personne

    Le pays de l’Oncle Sam nous réserve bien des surprises. On nous présente habituellement les États-Unis comme un pays où le libéralisme économique règne en maître, où l’interventionnisme étatique est inexistant et aussi palpable que les melons sur les rives de la mer de Barents.

    Pourtant en l’espace de six mois, les autorités américaines nous ont prouvé qu’elles étaient capables de hausser fortement le ton lorsqu’il s’agissait de faire respecter sa législation pour mieux défendre ses intérêts.

    En effet, ce lundi 22 décembre, le groupe industriel français Alstom a été reconnu coupable de corruption dans plusieurs pays (Égypte, Taïwan, Arabie Saoudite, Bahamas) et condamné à verser 772,29 millions de dollars, soit 630 millions d’euros dans le cadre de la loi américaine sur les pratiques de corruption à l’étranger (FCPA). Tout ceci est à remettre dans le contexte du rachat du pôle énergie du groupe français par le groupe américain General Electrics, mais cette amende devra être réglée au préalable par le groupe français.

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  • Le gouvernement et l’Hôtel de Ville concoctent une nouvelle hausse des impôts locaux à Paris

    Quand Bertrand Delanoë se rendit compte en 2008 que ses caisses étaient vides, alors qu’il les avait trouvées bien replètes en 2001, il décrêta que le taux d’imposition n’augmenterait que très modérément mais qu’il serait créé une taxe départementale qui n’existait pas jusque là.

    Premier trait de génie : on n’augmente pas les impôts, on répare seulement un « oubli ». Car Paris a ceci de particulier d’être à la fois ville et département et aucun impôt jusque là n’était levé au nom du département.

    Il oubliait simplement de dire qu’on avait bien vécu sans lui jusque là.

    Autre manœuvre qui s’apparente plus à l’astuce qu’au génie : les parisiens guettent les variations d’une année sur l’autre. La taxe créée n’était que de quelques pourcents. Pas de quoi éveiller l’attention de contribuables qui ne vivent pas avec une calculette à la main. La réalité est tout autre : le pourcentage s’applique à une assiette qui est la « valeur locative ». Et passer de 0% (absence de taxe) à 5 % (ou quelque autre valeur que ce soit), c’est augmenter la taxe d’un pourcentage infini, mais personne ne le réalise.

    Raffinement suprême : en passant de 8% environ au titre de la Ville à 8 + 5 = 13%, on augmente de 62.50% la taxe foncière. C’est ce chiffre qui est le véritable indicateur. Le contribuable est ponctionné sévèrement mais la mairie escompte que, dupé par ce coup de bonneteau, il ne se rendra pas véritablement compte du subterfuge.

    C’est ainsi qu’en 2009 et 2010 les parisiens ont vécu la plus forte hausse d’impôts locaux de leur histoire récente.

    Les caisses sont vides à nouveau et M. Ian Brossat, Maire-Adjoint en charge du logement, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, rêve de faire rendre gorge aux propriétaires de logements à Paris en ciblant les classes moyennes.

    Que faire pour y parvenir sans trop s’exposer à la critique ?

    Il existe un moyen très simple. Les taux dont il est question plus haut, qu’il s’agisse de la taxe foncière ou de la taxe d’habitation, s’appliquent à la « valeur locative« . Cette expression, il faut le préciser, est devenue abstraite. Elle n’a plus rien à voir avec les loyers réels.

    Dernier né des traits de génie, annoncer que : « la valeur locative n’est plus adaptée à la réalité, il faut la réviser ». En la corrigeant, on peut évidemment augmenter allègrement les impôts sans modifier les taux, en assurant qu’on répare une injustice.

    Cette correction laisserait à l’administration fiscale ou à la mairie qui en est bénéficiaire toute latitude pour décider une hausse des recettes avec des modalités qui évidemment n’échapperaient ni à l’arbitraire ni au clientélisme.

    On continuerait de dire à ceux qui se plaignent : « réjouissez vous au contraire, vous payez moins cher qu’à Marseille ou Bordeaux ». On oublie insidieusement de préciser que dans ces villes le coût du logement à l’achat et à la location pour les habitants est deux fois moins élevé qu’à Paris.

    On nous annonce une expérimentation pour Paris. Le moment est venu de parler haut et clair : nous en avons assez des hausses d’impôts car nos revenus gelés depuis trois ans sont en baisse après impôt à cause d’une fiscalité débridée.

    Si le gouvernement et/ou la Mairie de Paris veulent combler leurs déficits, nous sommes prêts à leur suggérer d’agir sur les nombreux postes de dépenses et de charges où la gabegie sévit, à commencer par celles qui sont destinées à l’acquisition d’immeubles entiers ou d’appartements « dans le diffus » ainsi que les centaines de millions d’euros versés sans réel contrôle à des associations dont l’intérêt général ne saute pas aux yeux.

    (…)

    Delanopolis

    http://www.fdesouche.com/548701-gouvernement-lhotel-ville-concoctent-nouvelle-hausse-impots-locaux-paris

  • Racket organisé au PS

    Dévoilé par VA :

    "Dans un courrier daté du 24 juillet 2014 que nous avons pu consulter, Bruno Le Roux enjoint ses collègues d’abonder une véritable caisse noire pour lutter contre les municipalités FN« Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale décide d’inviter chaque député membre à attribuer une subvention au titre de sa réserve parlementaire pour l’année 2015 à concurrence minimum de 1000 euros, à la Ligue de l’enseignement, opération Solidarité, progrès et démocratie. »

    Sur le papier, il ne s’agit là que d’une invitation. Dans les faits, il s’agit de rien de moins qu’un « racket organisé », selon l’expression d’un parlementaire socialiste qui goûte peu les méthodes de son président et le détournement qui est fait de la réserve parlementaire. Il est en effet difficile pour les députés de la majorité socialiste de se soustraire à cet effort de guerre. Sauf à motiver un refus. Mais on ne peut imaginer qu’un député PS puisse se défausser sous peine d’être accusé de complicité passive avec l’ennemi frontiste. Impensable ! Si bien que Jean-Marc Roirant, le secrétaire général de la Ligue de l’enseignement, peut compter sur un pactole de 289 000 euros pour « entreprendre toute campagne qui serait jugée utile pour promouvoir les valeurs républicaines », selon le cahier des charges établi avec Bruno Le Roux."

    289 000 € qui viennent de nos impôts.

    Michel Janva