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économie et finance - Page 583

  • “Manger français” : certaines cantines ont déjà fait le choix du localisme

     

    Source : france3-regions.francetvinfo.fr - Mercredi les agriculteurs ont manifesté à l’appel de la FNSEA. Parmi leurs revendications : le manger français. Ils veulent entre autres inciter la restauration collective à privilégier les producteurs locaux. A Saint Côme en Gironde, la cantine scolaire s’est déjà lancée dans l’aventure.

    Produire français pour manger français. Les agriculteurs pointent l’absence de patriotisme, jusque dans les collectivités. C’est une des raisons pour les quelles ils ont manifesté mercredi. (…)

    Pour autant certaines collectivités ont déjà décidé de favoriser les productions locales. C’est le cas à Saint Come en Gironde où la cantine est approvisionnée par les producteurs de la zone qui livrent eux-même la petite cantine scolaire. La marchandise (viande, lait etc.) est ensuite cuisinée sur place.

    Les enfants s’alimentent ainsi sainement et participent une une philosophie de vie, même si ce sont leur parents qui ont eux-même choisi les producteurs. Au final, le repas leur coûte 2,50 euros. Le reste étant pris en charge par le syndicat à vocation scolaire.

    Cette filière courte a évidemment de réels avantages. Et de nombreux producteurs girondins seraient à la recherche de débouchés dans les cantines scolaires.

    http://fr.novopress.info/

  • L'art c'est plutôt fait pour élever l'âme

    Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français :


    "L'art c'est plutôt fait pour élever l'âme... par BFMTV

    Michel Janva

  • Les élus sont les serviteurs des banques qui les ont fait élire… Le tour de la question en 2 minutes 30 (Vidéo)

    Étienne Chouard, né le 21 décembre 1956 à Paris, est un enseignant français dans un lycée à Marseille. Principalement connu comme blogueur, il bénéficie d’une notoriété grandissante depuis 2005, en argumentant alors pour le « non » à l’occasion de la campagne du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l’Europe. Source

    Intéressant constat par Etienne Chouard, du système ploutocrate d’où sont issus les dirigeants qui sont à la tête de la France depuis deux cents ans.

    Petit rappel historique:

    La Révolution de 1789 a été fondamentalement une révolte de la haute bourgeoisie contre la Royauté et la Religion. Louis XVI s’est vu imposer comme Ministre des Finances le banquier suisse, protestant et franc-maçon, Jacques Necker, qui, prêtant de l’argent pour combler le déficit de la France, tenait la politique du Roi. La France était alors déficitaire bien qu’elle fut le pays le plus riche du monde. Mais les grands bourgeois immensément riches, ne contribuaient qu’infiniment peu au Trésor public. (Comme les grandes entreprises qui se réfugient dans les paradis fiscaux, ou qui bénéficient des largesses de l’Etat…) Ils voulaient imposer un système économique libéral inspiré de celui d’Angleterre.

    C’est cette situation, mais aujourd’hui en France, que décrit Etienne Chouard. En deux minutes trente, il dresse un constat très juste de l’aveuglement des électeurs face à la prétendue démocratie, même si dans cette courte intervention on ne comprend pas très bien les solutions qu’il préconise. Il était l’invité, en septembre dernier, de Frédéric Taddeï dans l’émission de France 2, « Ce soir ou jamais ».

    E.D.

     

    http://www.medias-presse.info/les-elus-sont-les-serviteurs-des-banques-qui-les-ont-fait-elir-le-tour-de-la-question-en-2-minutes-30-video/17812

  • "C'est l'Etat qui paye" ! Mais d'où vient l'argent de l'Etat ?

    Christian Combaz analyse à son tour la pitoyable intervention de "Moi, je" à la TV hier :

    "Tout le monde a pu observer dans les casinos, le comportement de ces joueurs qui ne ne résolvent pas à quitter le tapis ou la machine à sous parce qu'ils sont persuadés que la chance va tourner en leur faveur. L' obstination absurde de celui qui refuse de tenir compte de la réalité s'observe aussi dans l'industrie où certaines entreprises au bord de la faillite sont menées à la ruine la plus complète par un dirigeant persuadé que sa vision est juste et qu'il existe un marché pour son produit, même si personne ne l'achète. [...]

    Ce qui frappe une fois de plus, c'est la fréquence indécente du Moi-je. A l'écoute de ses annonces dont certaines semblaient improvisées on était frappé par le nombre invraisemblable des j'ai voulu, j'ai décidé, je veillerai, voilà quel est mon cap, je maintiens les crédits, je veux que la France. [...]

    Au chapitre des annonces burlesques, à une sexagénaire qui déplore de n'avoir pas d'emploi à deux ans de la retraite «vous bénéficierez d'un emploi aidé comme ça quand vous prendrez votre retraite vous serez au travail».

    Mais le clou de la soirée aura été ce dialogue consternant entre un modeste diplômé en droit issu de l'immigration, dont le français était clair et remarquable, et un président au langage redondant, approximatif, qui ne termine jamais une phrase sauf pour proférer une pignouferie à l'égard de son interlocuteur. Ce jeune homme qui a décroché un diplôme de capacité en droit déplore que ses efforts ne se soient traduits par aucune embauche. Réponse du président, en sabir dans le texte: «je vais vous faire une proposition on va avoir cet enjeu de la politique du climat on a besoin de faire des diagnostics on va créer des emplois d'avenir sans condition de diplôme». Pas mal, non? Le pauvre garçon regrette que son diplôme ne mène à rien, on lui répond qu'on va aider les non-diplômés.

    -Mais ça coute très cher, objecte le journaliste.

    -Non c'est l'état qui paye, répond le président."

    Et qui finance l'Etat, gros malin ?

    Michel Janva

  • Cash Investigation Les Secrets Inavouables De Nos Telephones Portables

  • Justice et Loto : selon que vous serez sans-dent ou Jean-Claude Juncker

    Lu sur Le Contrarien :

    "Alors cette mamie qui organisait des lotos, de façon illégale semble-t-il, vient de subir la force de notre justice en étant condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende ce jeudi par le tribunal d’Arras [Ce n'est pas une blagueNDMJ].

    Yvette Bert est âgée de 76 ans, vit en maison de retraite et gagne 650 euros de pension de retraite. D’après l’enquête, elle aurait bien reversé l’ensemble des sommes gagnées à une organisation caritative et il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel.

    Mais c’est vrai qu’en ce bas monde, les sans-dents illettrés voyageant en car que nous sommes doivent être surveillés de près,pensez donc, si tout le monde commence à se débrouiller pour trouver des sous pour alimenter les organisations caritatives, l’État pourrait vite devenir et se sentir inutile, surtout vu ce qu’il nous coûte.

    Mamie Yvette passera donc peut-être, si elle continuait ses lotos ou si elle ne peut pas payer les 100 000 euros d’amende (avec 650 euros par mois, cela va être assez compliqué pour elle), quelques mois en prison. Yvette menace la société française dans ses fondements et il faut la neutraliser. Ce fut fait par une justice qui n’a pas tremblé devant un tel danger.

    Le (nouveau) président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est le plus grand escroc de l’évasion fiscale en bande organisée… Il vient d’avoir une promotion ! [...] Le chef de cette bande d’escrocs, permettant à tous la plus grande évasion fiscale jamais organisée et durant des années, vient d’avoir une superbe promotion puisqu’il vient d’être nommé (il n’y a aucune élection démocratique en Europe au suffrage universel direct sauf pour le Parlement qui ne sert à rien) à la tête de la Commission européenne, son boulot consistant à défendre les intérêts de ses amis à savoir les grosses boîtes et en aucun cas les peuples d’Europe, composés de mamies et papys Yvette, d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux, d’enfants, en un mot… d’êtres humains, les siens, ceux son troupeau, troupeau qu’il est censé dans le cadre des principes du bien commun protéger, choyer.

    « Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

    Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa.Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi la BCE est au bord de la guerre civile

    Les critiques internes contre Mario Draghi, révélées par Reuters, visent moins le style de l’Italien que sa politique. Et la Bundesbank pourrait bien jouer la politique du pire.

     

    La BCE est donc devenue une poudrière. Selon une information publiée mardi 4 novembre par Reuters, « des sources internes » à l’institution de Francfort contesteraient le mode de direction et l’individualisme de Mario Draghi. En cause principalement, l’évaluation du « gonflement » du bilan visé de la BCE. Contrairement aux engagements pris en interne, Mario Draghi a indiqué un objectif : revenir à une taille du bilan proche de celle de début 2012, ce qui laissait penser que la BCE chercherait à ajouter environ 1.000 milliards d’euros à son bilan.

    Autrement dit, le président aurait indirectement donné un objectif chiffré, « exactement ce que nous voulions éviter », indique la source de Reuters. Plus généralement, cette source semble se plaindre d’une gestion « individualiste » de Mario Draghi qui prendrait des initiatives sans consulter en interne, sans même informer les six membres du directoire de la BCE.

    La Buba vent debout

    Disons-le immédiatement : cette « information » de Reuters est une offensive violente contre le président de la BCE et il convient d’en rechercher la cause. Depuis quelques mois, la Bundesbank a repris ses attaques, un temps stoppées, contre la BCE. La banque centrale allemande s’est ainsi ouvertement opposée aux mesures prises par Mario Draghi en septembre, notamment la politique d’expansion du bilan par des rachats de crédits titrisés.

    Le président de la Buba, Jens Weidmann, ne manque aucune occasion de dire tout le mal qu’il pense d’un éventuel assouplissement quantitatif (Quantitative Easing ou QE), autrement dit l’achat massif de titres par la BCE sans « stérilisation » (rachats de titres pour un montant équivalent).

    Le cauchemar des Allemands

    Il est vrai que le QE, qui est de la création monétaire pure, est un cauchemar pour les économistes allemands qui y voient un tremplin vers l’hyperinflation. Plus concrètement, la Buba et plusieurs économistes allemands redoutent également les effets de ce QE sur le marché immobilier allemand qui s’est déjà beaucoup tendu et qui pourrait se muer en bulle. Par ailleurs, l’établissement d’un taux de dépôt négatif a beaucoup ému en Allemagne.

    Toutes les institutions financières sont, depuis juin, vent debout contre cette décision. La Buba a mis en garde récemment contre le risque que ce taux négatif faisait porter à la « culture de l’épargne » allemande. Face à une opinion publique déchaînée, Buba et gouvernement fédéral ne peuvent qu’aller dans le sens du vent allemand, contre la BCE.

    Enfin, un QE impliquant des titres souverains européens – qui n’est pas officiellement à l’ordre du jour mais qui a été évoqué par certains membres du directoire de la BCE – représenterait pour les Allemands une « socialisation » de fait des dettes européennes dont ils ne veulent pas. La Buba, en accord avec le gouvernement allemand sur ce point, est donc depuis l’été vent debout contre la politique de Mario Draghi.

    Draghi vs Merkel

    Du reste, l’observateur avisé n’aura pas manqué de souligner combien Mario Draghi n’a cessé de viser, depuis son fameux discours de Jackson Hole, fin août, l’inertie du gouvernement allemand. Le QE souverain représentait alors pour lui une sorte de moyen de pression : si l’Allemagne ne voulait pas de cette « arme atomique », il lui fallait organiser une relance européenne. Mais sans doute le président de la BCE a-t-il sous-estimé l’influence allemande au sein de sa propre institution.

    Dans l’esprit de Mario Draghi, et comme il l’a souligné à plusieurs reprises depuis Jackson Hole, la banque centrale a, dans la zone euro, atteint les limites de ce qu’elle pouvait faire. Pour redresser des anticipations d’inflation qui s’affaissent inexorablement, il faut accompagner la politique expansionniste de la BCE d’une politique budgétaire expansionniste des pays qui le peuvent, principalement l’Allemagne.

    Deux loups dans la bergerie de la BCE

    Or, pour mener cette stratégie, Mario Draghi ne peut compter sur la Buba. Selon le magazine allemand Focus, la communication entre lui et Jens Weidmann est « quasiment impossible. »

    Mais cette impossibilité de discuter pourrait bien aussi prendre place au sein même du directoire. Deux de ses membres sont en effet des « faucons » avérés : le Luxembourgeois Yves Mersch, et l’Allemande Sabine Lautenschläger. Ces deux membres du directoire doivent leur nomination à l’action d’Angela Merkel.

    La candidature d’Yves Mersch, en 2012, avait été rejetée par le Parlement européen, mais imposée au Conseil par la volonté de la chancelière. Quant à Sabine Lautenschläger, elle a été nommée directement par Angela Merkel suite aux élections allemandes de 2013. La chancelière avait alors obtenu la démission de Jörg Asmussen, un social-démocrate proche de Mario Draghi, nommé à un poste subalterne au ministère fédéral du Travail, et elle l’avait remplacé par cette proche de Jens Weidmann. C’était mettre le loup dans la bergerie.

    Guerre interne

    Mario Draghi a donc bien des raisons de se méfier de certains de ses camarades du directoire avec lequel il semble évident qu’il est en conflit. Une preuve suffira à s’en convaincre. Fin septembre, Benoît Coeuré, le membre français du directoire qui, lui, semble proche de Mario Draghi, a publié une tribune dans Les Echos et la Berliner Zeitung pour reprendre les arguments de Jackson Hole et réclamer explicitement une action allemande.

    Or, cette tribune a été cosignée par… Jörg Asmussen ! Un vrai défi lancé au nez et à la barbe de Sabine Lautenschläger et Jens Weidmann. Et une preuve que Mario Draghi n’a qu’une confiance limitée dans certains de ses collègues.

    La nostalgie de Jean-Claude Trichet

    Un autre fait est significatif : celui que les « sources » de Reuters regrettent avec beaucoup d’insistance, Jean-Claude Trichet, qui se montrait plus à l’écoute et qui cherchait davantage le « consensus. » En réalité, le Français était surtout à l’écoute des préoccupations allemandes, et sa prudence, qui a fait perdre un temps précieux à la BCE de 2007 à 2011, ne visait qu’à rassurer les Allemands sur son orthodoxie.

    On se souvient notamment des deux célèbres hausses des taux décidées par Jean-Claude Trichet : en juillet 2008, deux mois avant la faillite de Lehman Brothers et, trois ans plus tard, en juillet 2011, en pleine crise de la dette souveraine. Ce qui est regretté chez Jean-Claude Trichet par les « sources » de Reuters, ce n’est pas la gestion du Français, c’est bien sa discipline monétaire.

    Offensive contre la politique de Mario Draghi

    On l’aura compris : derrière les accusations de tyrannie interne, c’est bien la politique de Mario Draghi qui est visée. L’offensive vient évidemment d’Allemagne et est une réponse au « chantage » du président de la BCE vis-à-vis de Berlin. Il s’agit évidemment de l’affaiblir et de faire douter les marchés de l’unité de la BCE, et donc de la capacité d’action de cette dernière.

    Mais ce jeu est excessivement dangereux. La BCE, depuis l’arrivée de Mario Draghi en novembre 2011, s’est montrée la seule institution européenne capable d’agir. C’est elle qui a apaisé la crise de la dette souveraine en juillet 2012, et c’est elle qui, depuis octobre dernier, tente d’agir – comme elle le peut, sans doute trop peu et trop lentement – pour éviter une rechute de l’économie de la zone euro où les politiques menées depuis 2010 la conduisent inexorablement. L’affaiblir, c’est encore affaiblir la zone euro et lui ôter une chance de continuer à jouer les contrepoids.

    Négatif pour la zone euro

    Encore une fois, l’Allemagne joue ici un rôle négatif au niveau européen. Pour prouver sa détermination à sauver la « culture de la stabilité » aux épargnants qui craignent les taux négatifs et à la presse qui craint l’hyperinflation, la Buba s’attaque à la seule institution de la zone euro qui s’est montrée efficace. Tout ceci en accord avec un gouvernement fédéral plus que jamais obsédé par son « schwarze Null », l’équilibre de son budget en 2015.

    Face au constat lucide de Mario Draghi à Jackson Hole, la Buba et le gouvernement allemand ont répondu par une contre-offensive dont la conséquence pourrait être l’inertie future de la BCE. Mario Draghi n’est certes pas en position de démissionner comme le soupçonnent certains, mais peut-il tenir longtemps dans un environnement hostile ?

    Lors de sa conférence de presse d’octobre, il s’était déjà montré nettement moins offensif sur son exigence d’action budgétaire des Etats. Pour calmer le jeu, il pourrait se contenter durablement des mesures prises jusqu’ici, qui sont notoirement insuffisantes puisque les anticipations d’inflation ne cessent de baisser. Le grand perdant en serait la zone euro. Mais il semblerait qu’il ne s’agisse pas là de la priorité de la Buba et de Berlin.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/361245-pourquoi-la-bce-est-au-bord-de-la-guerre-civile#more-361245

  • Fiscalité : vive l’Ancien Régime !

    Article trouvé sur Le Point qui a le mérite de rétablir quelques vérités concernant l’imposition en France durant deux époques.

    Dernière trouvaille de nos chasseurs de primes de Bercy : un impôt supplémentaire de 20 % sur les résidences secondaires « en zone de tension » (les grandes agglomérations). Personne ne sait si cette géniale initiative ira à son terme, une précédente tentative, en 2012, s’étant piteusement ensablée face à une levée de boucliers des élus. Mais ce ballon d’essai est emblématique d’une démarche désespérée pour trouver de l’argent par n’importe quel moyen afin de boucher le trou abyssal de nos finances publiques. Nullement en cherchant à réaliser des économies sur le fonctionnement de l’État ou des collectivités territoriales mais en aggravant encore une pression fiscale qui, en deux ans et demi, s’est déjà alourdie de 70 milliards d’euros.

    Jadis, sur les bancs de nos écoles publiques, laïques et républicaines, des instituteurs à blouses grises apprenaient à des enfants uniformément vêtus de tabliers noirs que la Révolution française avait, notamment, été provoquée par l’excès d’impôts. Ils égrenaient la capitation, la gabelle, le centième, la taille, le vingtième. Ils décrivaient – avec quelques exagérations – la condition pitoyable des paysans exsangues et expliquaient doctement que la charge était devenue insupportable. D’où la révolution. CQFD.

    Le jour de la « libération fiscale »

    Des historiens tout à fait sérieux, dont le remarquable Pierre Goubert, ont démontré que la somme de ces impôts de l’Ancien Régime était, somme toute, proportionnellement beaucoup plus légère que la fiscalité moderne. Tout le monde n’était pas logé à la même enseigne : les « pays d’états » (Bretagne, Bourgogne, Provence, Languedoc) possédaient des assemblées qui négociaient âprement le montant de la taille avec les intendants du roi. Ce que ne pouvaient pas faire les « pays d’élection », déjà soumis à la centralisation monarchique. Aujourd’hui, personne ne peut échapper à la broyeuse.

    Un paysan consacrait entre vingt et trente jours de travail au paiement de l’impôt. De nos jours, certains instituts d’inspiration libérale (Institut Molinari, Contribuables associés) fêtent chaque année, en juillet, le jour de la « libération fiscale », c’est-à-dire la journée à partir de laquelle le citoyen-contribuable pourra enfin travailler pour son propre compte, ayant rempli, les six mois précédents, ses obligations fiscales et sociales diverses.

    http://www.contre-info.com/fiscalite-vive-lancien-regime#more-35340

  • Rapport choc sur la gestion du droit d'asile

    Le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, sort un rapport sur les failles du système d'accueil des demandeurs d'asile en France.

    • 30.000 dossiers sont aujourd'hui en attente à l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra)
    • La demande de protection internationale s'est accrue de 85 % entre 2007 et 2013.
    • L'hébergement des demandeurs d'asile est devenu une charge insupportable, alors que la capacité en places des centres d'accueil pour demandeur d'asile (Cada) a quadruplé, passant de 5282 places en 2001 à 24.689 places à la fin du premier semestre 2014.
    • Coût de l'hébergement: 220 millions d'euros.
    • Le coût unitaire de la nuitée hôtelière est estimé à 17,17 euros, auxquels s'ajoute une aide temporaire d'attente de 11,45 euros par jour, soit un total mensuel de 870,50 euros par personne.
    • l'aide temporaire d'attente (ATA), versée aux demandeurs d'asile, a progressé de 367 % entre l'année 2007 et l'année 2013. Elle était versée à 42 115 personnes au 31 décembre 2013, contre 37.600 à la fin de l'année 2012.

    Michel Janva