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économie et finance - Page 588

  • L'Etat rémunère encore 14 personnes au service de l'ancien président Valery Giscard d'Estaing

    C'est Noël tous les jours chez Valéry Giscard d'Estaing. Selon Le Canard enchaîné, l'ancien président de la République, qui a tout de même quitté l'Elysée depuis... 1981, bénéficie toujours de 14 personnes payées à l'Etat. Et il ne veut surtout pas en avoir un de moins. Le Canard raconte ainsi que l'Elysée, après avoir muté cinq fonctionnaires soupçonnés d'avoir pris en photo François Hollande et Julie Gayet depuis les appartements privés du président, a cherché à recruter des militaires plus fiables.
    Mais où les prendre en ces temps de disette budgétaire ? "Certains gisements existent, par exemple, chez les anciens présidents de la République gratifiés (aux frais de l'Etat), d'un personnel pléthorique : Giscard emploie pas moins de 14 collaborateurs (chauffeur, cuistos, agents de sécurité, secrétaires ! Dont deux marins", écrit Le Canard. Des cuistots payés par l'Etat pour un ex-président qui a quitté l'Elysée il y a 33 ans ? On se pince pour le croire. Le pire dans l'histoire, c'est que Giscard a refusé que le ministère de la Défense lui récupère un marin en allant se plaindre à Matignon. Et il a obtenu... gain de cause.

    Source : "L'Ex échappe à un attentat", Le Canard enchaîné n°4911, 11.12.2014

    Politique.net :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEAykEuFuFBWqkWjj.shtml

  • La crise grecque fait tanguer la galère européenne

    La Grèce est entrée dans la zone euro non par effraction, mais par fraude et avec la complicité des locataires. Costas Simitis (Κώστας Σημίτης), Premier ministre grec socialiste de l’époque, a fait croire à un « miracle grec » à coups de hausses d’impôts et de privatisations, pour afficher des chiffres falsifiés en matière de déficit et d’inflation. Comme d’autres pays intégrés n’étaient pas non plus aux normes sur la dette, l’irresponsabilité des dirigeants, notamment socialistes, de l’époque les a entraînés à être les complices bienveillants de l’entrée du voleur dans la maison. Les sociaux-démocrates au pouvoir en Allemagne, Lionel Jospin en France ont soutenu par camaraderie cette arrivée. La « droite » française, avec son aveuglement habituel, a fait passer le « politiquement correct » avant « l’économiquement sérieux ». Au Parlement européen, Hortefeux qui succédait à Sarkozy vota pour. Giscard eut, paraît-il, un de ces mots qui traduisent la prétention culturelle des politiciens français : « On ne fait pas jouer Platon en seconde division… » Comme s’il y avait le moindre rapport logique entre une monnaie d’aujourd’hui et un philosophe vieux de 25 siècles ! D’ailleurs, si Giscard avait lu Platon, il aurait appris à se méfier des images… Des élus CDU-CSU allemands, toujours réalistes, s’y opposèrent, malgré l’avis favorable de la Commission de Bruxelles, de la BCE et du rapport émis par l’eurodéputé luxembourgeois Goebbels, dont on mesure aujourd’hui la pertinence, l’efficacité, voire l’utilité… Mais Goldman Sachs avait accompagné le redressement – ou plutôt le camouflage – grec et Moody’s relevé la note du pays…

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  • Les USA attaquent les entreprises françaises avec des amendes, ça émeut personne

    Le pays de l’Oncle Sam nous réserve bien des surprises. On nous présente habituellement les États-Unis comme un pays où le libéralisme économique règne en maître, où l’interventionnisme étatique est inexistant et aussi palpable que les melons sur les rives de la mer de Barents.

    Pourtant en l’espace de six mois, les autorités américaines nous ont prouvé qu’elles étaient capables de hausser fortement le ton lorsqu’il s’agissait de faire respecter sa législation pour mieux défendre ses intérêts.

    En effet, ce lundi 22 décembre, le groupe industriel français Alstom a été reconnu coupable de corruption dans plusieurs pays (Égypte, Taïwan, Arabie Saoudite, Bahamas) et condamné à verser 772,29 millions de dollars, soit 630 millions d’euros dans le cadre de la loi américaine sur les pratiques de corruption à l’étranger (FCPA). Tout ceci est à remettre dans le contexte du rachat du pôle énergie du groupe français par le groupe américain General Electrics, mais cette amende devra être réglée au préalable par le groupe français.

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  • Le gouvernement et l’Hôtel de Ville concoctent une nouvelle hausse des impôts locaux à Paris

    Quand Bertrand Delanoë se rendit compte en 2008 que ses caisses étaient vides, alors qu’il les avait trouvées bien replètes en 2001, il décrêta que le taux d’imposition n’augmenterait que très modérément mais qu’il serait créé une taxe départementale qui n’existait pas jusque là.

    Premier trait de génie : on n’augmente pas les impôts, on répare seulement un « oubli ». Car Paris a ceci de particulier d’être à la fois ville et département et aucun impôt jusque là n’était levé au nom du département.

    Il oubliait simplement de dire qu’on avait bien vécu sans lui jusque là.

    Autre manœuvre qui s’apparente plus à l’astuce qu’au génie : les parisiens guettent les variations d’une année sur l’autre. La taxe créée n’était que de quelques pourcents. Pas de quoi éveiller l’attention de contribuables qui ne vivent pas avec une calculette à la main. La réalité est tout autre : le pourcentage s’applique à une assiette qui est la « valeur locative ». Et passer de 0% (absence de taxe) à 5 % (ou quelque autre valeur que ce soit), c’est augmenter la taxe d’un pourcentage infini, mais personne ne le réalise.

    Raffinement suprême : en passant de 8% environ au titre de la Ville à 8 + 5 = 13%, on augmente de 62.50% la taxe foncière. C’est ce chiffre qui est le véritable indicateur. Le contribuable est ponctionné sévèrement mais la mairie escompte que, dupé par ce coup de bonneteau, il ne se rendra pas véritablement compte du subterfuge.

    C’est ainsi qu’en 2009 et 2010 les parisiens ont vécu la plus forte hausse d’impôts locaux de leur histoire récente.

    Les caisses sont vides à nouveau et M. Ian Brossat, Maire-Adjoint en charge du logement, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, rêve de faire rendre gorge aux propriétaires de logements à Paris en ciblant les classes moyennes.

    Que faire pour y parvenir sans trop s’exposer à la critique ?

    Il existe un moyen très simple. Les taux dont il est question plus haut, qu’il s’agisse de la taxe foncière ou de la taxe d’habitation, s’appliquent à la « valeur locative« . Cette expression, il faut le préciser, est devenue abstraite. Elle n’a plus rien à voir avec les loyers réels.

    Dernier né des traits de génie, annoncer que : « la valeur locative n’est plus adaptée à la réalité, il faut la réviser ». En la corrigeant, on peut évidemment augmenter allègrement les impôts sans modifier les taux, en assurant qu’on répare une injustice.

    Cette correction laisserait à l’administration fiscale ou à la mairie qui en est bénéficiaire toute latitude pour décider une hausse des recettes avec des modalités qui évidemment n’échapperaient ni à l’arbitraire ni au clientélisme.

    On continuerait de dire à ceux qui se plaignent : « réjouissez vous au contraire, vous payez moins cher qu’à Marseille ou Bordeaux ». On oublie insidieusement de préciser que dans ces villes le coût du logement à l’achat et à la location pour les habitants est deux fois moins élevé qu’à Paris.

    On nous annonce une expérimentation pour Paris. Le moment est venu de parler haut et clair : nous en avons assez des hausses d’impôts car nos revenus gelés depuis trois ans sont en baisse après impôt à cause d’une fiscalité débridée.

    Si le gouvernement et/ou la Mairie de Paris veulent combler leurs déficits, nous sommes prêts à leur suggérer d’agir sur les nombreux postes de dépenses et de charges où la gabegie sévit, à commencer par celles qui sont destinées à l’acquisition d’immeubles entiers ou d’appartements « dans le diffus » ainsi que les centaines de millions d’euros versés sans réel contrôle à des associations dont l’intérêt général ne saute pas aux yeux.

    (…)

    Delanopolis

    http://www.fdesouche.com/548701-gouvernement-lhotel-ville-concoctent-nouvelle-hausse-impots-locaux-paris

  • Racket organisé au PS

    Dévoilé par VA :

    "Dans un courrier daté du 24 juillet 2014 que nous avons pu consulter, Bruno Le Roux enjoint ses collègues d’abonder une véritable caisse noire pour lutter contre les municipalités FN« Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale décide d’inviter chaque député membre à attribuer une subvention au titre de sa réserve parlementaire pour l’année 2015 à concurrence minimum de 1000 euros, à la Ligue de l’enseignement, opération Solidarité, progrès et démocratie. »

    Sur le papier, il ne s’agit là que d’une invitation. Dans les faits, il s’agit de rien de moins qu’un « racket organisé », selon l’expression d’un parlementaire socialiste qui goûte peu les méthodes de son président et le détournement qui est fait de la réserve parlementaire. Il est en effet difficile pour les députés de la majorité socialiste de se soustraire à cet effort de guerre. Sauf à motiver un refus. Mais on ne peut imaginer qu’un député PS puisse se défausser sous peine d’être accusé de complicité passive avec l’ennemi frontiste. Impensable ! Si bien que Jean-Marc Roirant, le secrétaire général de la Ligue de l’enseignement, peut compter sur un pactole de 289 000 euros pour « entreprendre toute campagne qui serait jugée utile pour promouvoir les valeurs républicaines », selon le cahier des charges établi avec Bruno Le Roux."

    289 000 € qui viennent de nos impôts.

    Michel Janva

  • Comprendre l'effondrement des cours du pétrole en 4 questions

    1 – Comment expliquer l'ampleur de la correction ?

    Une telle correction s'apparente à un véritable krach boursier. Comme tous les krachs, il s'explique par la combinaison d'un événement déclencheur touchant un marché dont les fondamentaux étaient notoirement fragiles. Dans le cas du pétrole, ce sont les révisions de prévisions de demande intervenues à partir du mois de juin qui ont joué le rôle déclencheur. Mais les fondamentaux du marché étaient fragiles puisque le marché est en excédent depuis 2012, alors que les prix étaient restés stables.

    Avec des prévisions de croissance de la demande pour l'année divisées par deux entre janvier et juin 2014, les acteurs du marché ont compris que le surplus d'offre allait prendre des proportions ingérables. En clair, l'accroissement de demande attendu qui devait absorber l'augmentation de la production de pétrole de schistes américain n'est pas au rendez-vous en raison de la faiblesse de la croissance économique mondiale.

    Depuis, le marché cherche le prix auquel il forcera les producteurs à réduire leur production pour la ramener au nouveau niveau de demande anticipé. Compte tenu du flou actuel sur l'estimation des coûts réels de chaque type de production (schistes, sables asphaltiques, offshore profond, OPEP), le prix baisse tant que le marché n'obtient pas d'annonce de réduction de production ou, a minima, de réduction d'investissement dans de futurs projets. A 60 dollars le baril de Brent, il n'a toujours pas obtenu les réactions attendues, ni de la part de l'OPEP, ni des producteurs américains.

    2 – Pourquoi le marché n'a pas anticipé une telle chute ?

    A posteriori, il est toujours facile de réaliser que tous les ingrédients d'un krach étaient réunis. Mais jusqu'en juin, même si les fondamentaux n'étaient pas très porteurs, ils n'étaient pas différents de ce qu'ils avaient été depuis plus de deux ans. La hausse continue de la production de pétrole de schistes, le dépassement de quotas de l'OPEP, ou l'atonie de la demande des pays de l'OCDE n'avaient pas pour autant eu d'impact sur les cours.

    Donc jusqu'en juin, le marché était en mode « business as usual », avec une volatilité faible et des prix sans tendance. Le marché du pétrole a donc été victime d'un effet d'endormissement jusqu'à ce que tous les économistes, du FMI à l'OCDE en passant par ceux des grandes banques, revoient leur scénario de croissance économique pour 2014 et pour 2015.

    Le rebond de croissance attendu n'est pas venu, et de nombreux d'économistes doutent désormais qu'il intervienne en 2015. Toutes les zones du monde sont en ralentissement, à l'exception des Etats-Unis, qui ne pourront à eux-seuls tirer la croissance mondiale. J'observe aussi que ces révisions de croissance ont déclenché une correction sur l'ensemble des marchés actions, preuve qu'elles n'ont pas été anticipées. La différence d'amplitude ne s'explique que par la conviction que les politiques monétaires accommodantes drainent des capitaux sur les actions, ce qui n'est pas le cas pour les matières premières.

    3 – Peut-on croire à la théorie du complot contre la Russie ?

    Compte tenu de son rôle stratégique évident, le pétrole est coutumier des théories du complot. Cela tient d'abord au fait que la zone principale de production, le Moyen-Orient, est la plus instable du monde. Ensuite, c'est le seul marché sur lequel il existe un cartel, l'OPEP, qui décide son niveau de production pour délibérément influer sur le prix mondial, ce qui est contraire à toutes les règles de libre-échange. Enfin, chaque décision importante de l'Arabie saoudite est toujours analysée à l'aune de l'accord historique de 1945 avec les Etats-Unis.

    Cet accord qui prévoyait une protection militaire contre un approvisionnement garanti en pétrole a parfois été mis à rude épreuve pendant soixante-dix ans, mais l'Arabie saoudite s'est toujours tenue à son engagement de ne jamais utiliser le pétrole comme une arme politique. Même en 1973, quand elle a signé à regret la décision de l'embargo, elle a ensuite œuvré pour qu'il puisse être contourné.

    La théorie d'un effondrement des cours commandité par les Etats-Unis pour peser sur la Russie n'aurait donc pas vraiment de précédent historique, et surtout ne repose sur aucun élément factuel. On serait en droit de s'interroger si l'effondrement avait été déclenché par une décision de l'Arabie saoudite ou si sa décision de ne pas réduire sa production de façon unilatérale paraissait économiquement irrationnelle.

    Or, c'est tout le contraire. L'Arabie saoudite ne produit pas plus aujourd'hui qu'elle ne produisait il y a un an et sa décision de ne pas réduire sa production pour ne pas laisser ses parts de marché à ses concurrents directs relève du simple calcul économique de bon sens. De plus, on peut légitimement se demander quel Etat accepterait de voir ses recettes budgétaires chuter de 40 % pour « rendre service » à un autre Etat. Enfin, considérant la personnalité du président russe, Vladimir Poutine, on peut s'interroger sur la pertinence d'une stratégie qui consisterait à mettre la Russie à genou économiquement pour l'inciter à négocier une sortie de l'Ukraine.

    4 – Pourquoi l'Arabie saoudite refuse-t-elle obstinément de réduire sa production ?

    Parce qu'elle considère que ce n'est pas dans son intérêt. La dynamique récente du marché du pétrole est relativement simple à résumer. La production de pétrole de schiste américain progresse plus vite que la demande. Donc si le reste de la production hors schistes et OPEP reste inchangé, le marché ne peut que cumuler des excédents qui vont grossir au fil du temps.

    Si l'Arabie saoudite réduisait sa production aujourd'hui pour rééquilibrer le marché, elle transférerait ses parts de marché et ferait remonter les cours à un niveau où le développement des pétroles de schistes continuerait de plus belle. Elle serait donc obligée de réduire sa production de nouveau dans quelques mois et ce tant que la demande ne retrouvera pas une croissance annuelle d'au moins 1,5 million de barils par jour.

    Les Saoudiens ont une politique de gestion du marché fondée sur le long terme. Au rythme de production actuel, ils disposent de soixante ans de réserves devant eux. Le prix qui leur importe est donc le prix moyen de long terme. Se garantir un prix moyen de long terme de 100 dollars le baril ne consiste pas à essayer de figer le prix autour de 100 dollars en permanence, mais à gérer les périodes où les cours doivent économiquement être très en-dessous pour ralentir la production et stimuler la demande, et d'autres périodes où ils doivent être élevés pour obtenir l'inverse.

    Il est étonnant de reprocher à l'Arabie saoudite de ne pas intervenir, alors même que pendant des années, les Occidentaux lui ont reproché le contraire. L'Arabie saoudite est le producteur qui bénéficie des coûts de production les plus bas au monde. En toute rigueur économique, elle devrait donc bien être le dernier producteur à réduire sa production en cas de baisse des cours.

    Frédéric Lasserre

    Frédéric Lasserre est Président de Belaco Capital

    source : Le Monde.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEAVEkuuuMQzZcaiY.shtml

  • Les Français ruinés par l’immigration

    Gérard Pince, docteur en économie du développement, a été récemment reçu sur TVLibertés au sujet de son récent livre datant de 2013 Les Français ruinés par l’immigration, (disponible ici). Il était interrogé par Jean-Christophe Mounicq avec lequel il aborde le sujet sans complexe en contredisant la dialectique libérale/communiste sur les bienfaits de l’immigration pour notre pays.

    http://www.contre-info.com/les-francais-ruines-par-limmigration