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économie et finance - Page 604

  • Le directeur général de l’OMS s’en prend aux entreprises pharmaceutiques

    Le docteur Margaret Chan, à la tête de l’Organisation mondiale de la santé, dénonce l’avidité des grands groupes pharmaceutiques, responsable selon elle du retard dans l’apparition d’un traitement contre le virus Ebola. Elle explique ainsi qu'« une industrie guidée par le profit n’investit pas dans des produits pour des marchés non solvables. L’OMS essaye depuis très longtemps d’attirer l’attention sur cette question. Maintenant chacun le voit par lui-même. » Les premiers tests de vaccins devraient se dérouler en décembre.

    L’OMS comptabilise au 31 octobre 13.567 cas d’Ebola, dont 4.951 mortels. Pour le docteur Chan, c’est la crise sanitaire la plus grave des temps modernes. Les Etats-Unis ont déclaré en septembre que le virus Ebola constituait une menace pour la sécurité internationale, tandis que la France en est toujours aux recommandations.

    Radio Courtoisie : Bulletin de réinfo du 4 novembre.

     http://www.oragesdacier.info/

     

  • Radio Courtoisie : « Faut-il avoir peur de la déflation ? » (Audio)

    Le lundi 03 novembre 2014, dans son “Libre journal” sur Radio Courtoisie, Henry de Lesquen recevait  et Pascal Salinprofesseur émérite à l’Université de Paris IX Dauphine, spécialiste de la théorie monétaire et de la finance publique et ancien président de la Société du Mont-Pèlerin

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Crise financière : quand le FMI fait son mea culpa…

    Le FMI bat sa coulpe. Les remèdes préconisés en 2010 par l’institution monétaire pour relancer l’activité après la crise financière ont été “loin d’être efficaces” et ont focalisé trop tôt sur des mesures d’austérité budgétaire, selon un audit interne publié mardi 4 novembre.

    “Le cocktail de mesures (promu par le Fonds) a été loin d’être efficace dans le soutien à la reprise et a contribué à la volatilité des flux de capitaux sur les marchés émergents“, écrit le bureau d’évaluation indépendant (IEO) du Fonds monétaire international.

    Selon ce rapport à la tonalité très critique, le Fonds a certes d’abord apporté une réponse appropriée à la récession mondiale de 2008-2009 en appelant à une relance budgétaire massive dans les pays riches.

    “Mais son appel en 2010-2011 à un basculement vers la consolidation budgétaire (réduction des déficits, ndlr) dans quelques-unes des plus grandes économies était prématuré“, a écrit l’IEO.

    L’audit note également que le Fonds a alors appelé les grandes banques centrales à adopter des politiques monétaires extrêmement accommodantes, mêlant taux d’intérêts bas et rachats d’actifs, afin de soutenir l’activité.

    Ce mélange n’était pas “approprié“, la relance monétaire étant “relativement inapte” à doper la demande après une crise financière, assure l’audit interne, qui note que le Fonds n’a pas prêté assez tôt attention aux effets néfastes de ces politiques sur les pays émergents (volatilité financière, chute des devises…).

    Pour l’avenir, le rapport affirme également que le mécanisme censé permettre au FMI de détecter les nouveaux risques financiers est devenu “trop complexe“.

    “La quantité d’analyses est très difficile à absorber, pour les dirigeants politiques comme pour les équipes du FMI“, assure l’audit.

    En réponse, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué un rapport “équilibré” tout en ssurant ne “pas partager” le diagnostic sur le remède anti-crise du FMI.

    “Je crois profondément que conseiller aux économies ayant un fardeau croissant de dette de s’orienter vers une consolidation budgétaire était la bonne décision à prendre“, déclare-t-elle dans un communiqué distinct.

    Challenges

    http://fortune.fdesouche.com/360969-crise-financiere-quand-le-fmi-fait-son-mea-culpa

  • L’UMP Ciotti fait trembler les djihadistes !

    En souhaitant supprimer le RSA aux jeunes qui partent faire le djihad, Éric Ciotti a choqué la direction de l’État islamique.

    La décision les a stupéfaits. Interrompu par ses lieutenants en pleine séance d’arrachage de globes oculaires, Abou Bakr al-Baghdadi a réuni en urgence les instances de Daech. Le calife, visiblement démoralisé, a déclaré que – grâce au prophète en soit rendue – les soldats de l’islam sauront répliquer à la menace.

    La menace, en effet, est littéralement effroyable : le député UMP Éric Ciotti envisage de supprimer les droits au RSA pour les jeunes Français partis faire le djihad. Martial, vêtu de son légendaire treillis de campagne, le président du conseil général des Alpes-Maritimes a posté sur Twitter sa déclaration de guerre :

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  • Faut-il se libérer du libéralisme ?

    La question, que certains n'ont pas manqué de poser à la suite de la crise financière de 2008, est d'autant plus complexe à traiter que le terme "libéralisme" recouvre différentes acceptions : politique, économique, philosophique. C'est justement parce qu'il s'agit d'une réalité ambivalente complexe que la Nef a lancé, en partenariat avec l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, une vaste enquête à ce sujet. Une quarantaine d'analystes, la plupart chrétiens, aux vues différentes voire opposées, ont été contactés par le mensuel, qui publiera leurs contributions tout au long de l'année.

    Voici celle deDenis Sureau, responsable de la revue Transmettre et de la lettre Chrétiens dans la cité, parue dans lenumérotout frais du mois d'octobre. Sa thèse : le libéralisme est un étatisme.

    "Face à l’omnipotence d’un État toujours plus spoliateur, absorbant la majorité des richesses du pays, multipliant les contraintes légales et réglementaires de toute sorte, certains de nos contemporains se croient libéraux parce qu’ils aspirent à davantage de libertés concrètes. Dans le même temps, face aux immenses dégâts politiques, économiques, culturels, sociaux et écologiques causés par la dérégulation des marchés et une mondialisation prédatrice, d’autres s’imaginent « chrétiens sociaux » en prônant un État fort.
    Or les uns comme les autres ont tort, car le libéralisme est un étatisme, si bien que l’État ne saurait être la solution aux problèmes provoqués par le système libéral. Un petit rappel historique s’impose. L’invention de l’État et sa structuration entre 1450 et 1650 sont certes antérieures à l’apparition du libéralisme et s’expliquent par une multitude de causes – principalement le financement des guerres – que nous ne pouvons détailler ici (1). Toutefois, ce sont les fondateurs du libéralisme qui vont penser sa légitimité, Hobbes et Locke les premiers. Plus explicitement, le passage de la souveraineté monarchique à la souveraineté populaire va radicaliser cette évolution.L’individualisme possessif qui fonde le libéralisme utilise l’État, d’abord sous sa forme de « monarchie absolue », ensuite en tant que produit du système démocratique, pour détruire la société dans ses diverses composantes (famille élargie, clans, domaines, seigneuries, corporations, paroisses, municipalités, provinces, universités, ordres, cours de justice…). L’objectif est de créer un espace social simple à la place de l’espace complexe (cette distinction est de John Milbank) propre aux sociétés traditionnelles. Simple parce qu’à terme seuls doivent subsister l’individu et l’État reliés directement. D’ailleurs la société n’existe pas (Margaret Thatcher dixit), et la justice sociale n’est qu’un mirage (Hayek).

    L’application du projet libéral de mise en concurrence et de marchandisation de toutes les activités humaines (y compris l’éducation, la santé) nécessite un État fort : les exemples des États-Unis, du Chili de Pinochet (laboratoire des thèses de Milton Friedmann) et, plus récemment, de la Chine, sont très éclairants.Après avoir réussi à vider les pays des libertés concrètes de leurs communautés constitutives, le libéral-étatisme accompagne au XXe siècle le stade ultime de cette évolution, avec l’érosion des libertés nationales au profit du grand marché global. C’est là bien l’œuvre des grandes institutions internationales (Union européenne, OMC, FMI, Banque mondiale…) qui s’emploient à démanteler les frontières pour assurer la plus parfaite circulation des ressources financières, commerciales et humaines. Inutile d’imaginer des conspirations : ce sont les États eux-mêmes qui organisent ce processus. (On notera en passant l’incohérence souverainiste qui justifie la première étape de simplification de l’espace social national au nom du mythe de l’État-nation, mais se cabre contre la constitution d’un espace unitaire planétaire procédant de l’eurojacobinisme et du mondialisme qui n’est pourtant que son extension logique.)

    Tentons d’exposer autrement le mécanisme libéral-étatiste. À la base du grand récit libéral, on trouve l’individu, libre, mû par son propre intérêt. Cependant, il doit établir des relations avec ses semblables et dépasser le stade mortel de la guerre de tous contre tous. Le contrat social grâce auquel les contrats privés pourront être garantis est le mécanisme qui permet de transcender les volontés individuelles dans une volonté générale. Je me protège de l’appétit des voisins en transférant ma volonté individuelle au souverain. Or l’État est l’institution chargée de la protection de ce grand pacte social. Les individus se libèrent de leurs dépendances et interférences mutuelles, hier organisées au sein de leurs communautés. Où l’on voit ici que les droits de l’homme peuvent être utilisés contre les droits ou libertés des communautés d’appartenance et provoquer leur atomisation. Après la ruine des réseaux transversaux de solidarité, l’État devient l’unique garant de ces droits et, pour assurer cette mission, se dote d’un immense appareil symbolique, idéologique (école, médias), bureaucratique et coercitif de contrôle d’une société qui tend à fusionner avec lui.
    Le mouvement Communion et libération organise des conférences sur la subsidiarité ayant pour accroche Moins d’État, plus de société. Il me semble urgent que les chrétiens d’aujourd’hui renouent avec cette grande vision qui est à la base d’une doctrine sociale de l’Église droitement interprétée. Nous devons dénoncer le caractère intrinsèquement pervers de l’État tel que nous le connaissons (radicalement différent d’une authentique autorité politique), nous opposer avec la même détermination à toute forme du libéralisme, et dans le même temps contribuer au développement de communautés vivantes qui sauront le moment venu – si Dieu veut – recréer d’en-bas, subsidiarité oblige, de nouvelles formes d’autorité légitime. Alors le libéralisme dépérira et les libertés renaîtront."

    Déjà parues également, les contributions deFalk van Gaver, initiateur et maître d'oeuvre du projet de la Nef, et de l'économisteJacques Sapir, "Qu'est-ce que le libéralisme ?".

    Louise Tudy

  • Les potentialités énergétiques de la France sont-elles bien exploitées ?

    Dans Alternatives économiques de l’été 2014, Guillaume Duval, tout en rappelant que la paix en Europe, même si elle nous semblait historiquement acquise, n’était pas forcément « un acquis irréversible », insistait sur d’autres réalités incontournables que nos sociétés et les États d’Europe semblent dangereusement méconnaître, au risque d’en payer un prix très lourd demain : « Au regard des véritables enjeux du XXIe siècle, les historiens, et nos enfants, jugeront en effet probablement sévèrement les heures, les mois, les années perdus dans ces discussions byzantines autour des 3 % de déficit...

    La grande affaire de l’Europe, c’est, ou plutôt cela devrait être, d’accélérer enfin la conversion écologique de son économie. (…) Ici et maintenant, parce que nous sommes la zone au monde la plus dépendante de ressources extérieures qui vont être de plus en plus rares et chères (…). Nous occupons en effet l’espace le plus anciennement industrialisé de la planète et nous sommes pour cette raison ceux qui ont déjà le plus épuisé les ressources minières et les énergies fossiles de leur sol. L’économie européenne ne se redressera jamais durablement si nous ne sommes pas capables de réduire drastiquement et rapidement cette dépendance.

    Or, un des effets les plus marquants de l’obsession « austéritaire » qui s’est emparée des Européens, y compris lorsqu’ils sont de gauche comme les dirigeants français actuels, c’est de freiner cette conversion en limitant et en retardant les investissements nécessaires. » Et de souligner, en conclusion de cet article et à propos du projet de loi sur la transition énergétique présentée par Mme Royal que « dans le contexte actuel, il paraît peu probable que les moyens dégagés puissent être à la hauteur des ambitions affichées », ce qui est confirmé par le débat parlementaire de ces semaines dernières sur ce sujet et les réactions qu’il a suscitées parmi ceux qui s’inquiètent des enjeux écologiques de demain pour la France comme pour le reste du monde. Au moment même où le GIEC tire le signal d’alarme sur un réchauffement climatique qui semble s’accélérer, non pour des raisons naturelles mais du fait des activités humaines, industrielles comme individuelles, c’est regrettable...

    En fait, ce n’est pas tant l’abandon de l’écotaxe, abandon plutôt bienvenu au regard des conditions de sa récolte laissée à une société privée... autoroutière (70 % des parts d’Ecomouv’ sont détenues par la société italienne Autostrade, ce qui est plutôt surprenant au regard de la taxe elle-même !), qui est le plus ennuyeux dans cette affaire de réchauffement climatique et de transition écologique (même si c’est de cela dont on a beaucoup parlé ces jours derniers) : ce qui est le plus inquiétant, c’est le flou des moyens pour atteindre les objectifs annoncés et la faiblesse de ces derniers au regard des enjeux. La montagne semble bien avoir accouché d’une souris...[....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-potentialites-energetiques-de

  • FIAC : la fiente en frac

    De Fabrice Hadjadj, écrivain et philosophe :

    "Toutes les époques, il y a eu des nuls et des imposteurs. Mais le nom de FIAC m'a toujours indisposé: les acronymes sont déjà des échecs artistiques et n'augurent rien de bon, d'autant que mon oreille tend à n'y entendre que le mot-valise de la «fiente en frac». Cela foire, effectivement. Aujourd'hui chacun sait qu'il n'y a rien de plus ringard que de militer sous la bannière des avant-gardes. Quant aux partis-âneries, comme vous dites, elles tombent toujours dans les affirmations massives: l'accueil en masse ou la condamnation en bloc. On veut s'épargner un vrai travail de discernement, quelque chose qui ne soit pas que de l'adhésion mondaine ou du rejet épidermique, mais qui se pense à partir de la considération des recherches formelles et d'une mise en perspective dans l'histoire de l'art. Parmi les contemporains, il y a des charlatans, certes, mais il y a aussi de vrais artistes, dignes des grands de jadis. Je pense à Gerhard Richter, à Bill Viola, à James Turell, à Yuri Ancarani, à Rineke Dijkstra et tant d'autres. Tous ceux-là ne prétendent pas à un avant-gardisme en complète rupture avec le passé. Ils entendent au contraire s'inscrire dans la plus pure tradition, revendiquant même un lien avec le Quattrocento ou le Moyen-Âge. [...]

    L'art contemporain est vu par ses contempteurs tantôt comme l'apothéose du potache, tantôt comme le comble du cynisme. On perd de vue les grands drames qui sont à l'origine de ces tendances. En 1915, à Zurich, est fondé le mouvement Dada, qui décide de se moquer de l'académisme et de tourner en dérision les chefs-d'œuvre. Pourquoi cette dérision? Parce qu'il y a la Première Guerre Mondiale. Les grandes civilisations, avec leurs beaux musées, leurs beaux théâtres à l'italienne, n'ont pas empêché la tuerie de masse. Cette soudaine désillusion face à la «religion de l'art», dont on voit les traces dans la dernière partie de la Recherche du Temps perdu, est le premier choc, qui conduit à une première défiance. Il y en aura une seconde, avec la Deuxième Guerre, et le pouvoir nazi. Il ne faut pas oublier que le nazisme fut un esthétisme. Il n'y a pas en lui que les chambres à gaz. Il y a aussi Hugo Boss, les opéras de Wagner, le philharmonique de Berlin, les grands sons et lumières de Nuremberg qui pousseront Drieu La Rochelle, hésitant encore avec le communisme, à pencher finalement pour le pseudo-renouveau hitlérien… Dès lors, toute beauté «grand public» peut devenir douteuse, suspectée de complicité hypnotique avec le fascisme. Et comme Hitler avait aimé la grande musique tonale et méprisé le dodécaphonisme, comme il avait vanté l'art populaire ou antique et condamné l'art «dégénéré», on a cru faire acte de résistance en vantant l'art dégénéré et les compositions atonales. Si vous ajoutez à cela Mai 68, et la crainte désormais du petit bourgeois de paraître en dehors du coup, vous pouvez mieux comprendre pourquoi la transgression est devenue une norme, et pourquoi la subversion bénéficie de subventions d'État… [...]

    Michel Janva

  • Des Bonnets rouges comparaissent – portique écotaxe

     

    Destruction du portique écotaxe de Guiclan, Finistère

    « Sept Bonnets rouges devant le Tribunal »

    Ce jeudi 30 octobre près de 300 personnes étaient venues soutenir leurs collègues devant le Tribunal de Grande Instance de Brest. Les sept prévenus, six hommes, exploitants agricoles et une femme, salariée agricole étaient entendus par la justice pour leur « participation » à la destruction du portique écotaxe de Guiclan dans le Finistère le 2 août 2013. Il y avait alors, près de 500 manifestants… Cette opération, soutenue par les « Bonnets Rouges », était l’une des nombreuses manifestations lancées par les Bretons pour dénoncer la pression fiscale, l’explosion de leurs charges et le « racket » de l’écotaxe. Le parquet de Brest a requis une relaxe et des peines de prison avec sursis. La décision sera rendue le 1er décembre prochain.

    Armel Joubert des Ouches a suivi la manifestation pour Réinformation tv.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/