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économie et finance - Page 603

  • "Il y a des familles polygames qui touchent 18.000 euros par mois !" (RMC)

  • Un dirigeant de TPE sur deux voit favorablement le FN

    Le parti de Marine Le Pen est jugé «proche des préoccupations des Français» par 49% des patrons d'entreprises de moins de vingt salariés, selon un sondage.

    Près d’un dirigeant de très petite entreprise (TPE) sur deux estime que le Front national est le parti politique «le plus proche des préoccupations des Français aujourd’hui», selon un sondage réalisé par l’institut Ifop pour la société Fiducial.

    Le sondage a été mené auprès de 1 002 chefs d’entreprises de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs) interrogés par téléphone du 30 juin au 15 juillet 2014.

    Avec 49% de réponses positives, le FN devance nettement l’UMP (32%) et le Parti socialiste (17%) chez les patrons de TPE, indique Fiducial dans un communiqué diffusé lundi. Ils sont aussi 24% à considérer que le FN «possède des dirigeants de qualité», soit plus que le PS (23%), mais moins que l’UMP (35%).

    Le parti d’extrême droite arrive en revanche bon dernier lorsque l’on interroge les dirigeants de TPE sur sa capacité à «redresser le pays» : avec 15% de réponses positives, le FN fait moins bien que le PS (19%), l’UDI (33%) et l’UMP (41%). L’enquête Ifop met toutefois en exergue une «défiance généralisée à l’égard de la République et de ses institutions», en particulier les partis politiques : seuls 9% des patrons de TPE leur font confiance, alors que 85% jugent qu’ils «échouent dans leur mission d’amélioration de la situation du pays».

    Une large majorité souhaite un changement de ligne politique de l’exécutif (75%), qui passerait soit par une ouverture du gouvernement à «des personnalités du centre et de la droite» (71%), soit par des élections législatives anticipées (53%). Les dirigeants de TPE sont encore plus nombreux à demander «un profond renouvellement de la classe politique», avec davantage d’élus issus du monde de l’entreprise (98%), de milieux populaires (86%) ou de l’immigration (57%), mais aussi plus de jeunes (92%) et de femmes (87%).

    source : Libération

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEpZZAlAAfbXgPyXu.shtml

  • Enquête sur les subventions distribuées par la ville de Rennes

    Le 12 mars 2014, Le Salon Beige dénonçait le montant des subventions distribuées par Rennes et la communauté d'agglomération (168,2 millions en 2012).

    La chambre régionale des comptes depuis a enquêté sur le théâtre national de Bretagne, financé évidemment sur des fonds publics, et par la communauté d'agglomération. Le rapport n'est pas en ligne, mais il y a déjà quelques échos :

    D’après le rapport de la CRC, le Théâtre national de Bretagne (TNB) a dépensé163 078 euros en frais de réception, de mission et de déplacement en 2009.En 2012, ces dépenses se sont élevées à 129 082 euros. A comparer avec les frais de réception et de déplacement du Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, géré par une régie privé, qui étaient compris entre 28 190 euros et 31 840 euros par an entre 2009 et 2012.

    La direction du TNB utilise par ailleurs pas moins de cinq cartes bleues qui ne possèdent "aucun plafond de dépenses".

    Michel Janva

  • La fête de L'Huma rendez-vous du pseudo-modèle social

    Ce 14 septembre au soir Le Monde mettait en ligne sa rubrique "les 5 infos à retenir du week-end". Le quotidien plaçait évidemment au premier rang l'atroce traitement d'un de leurs otages par les islamo-terroristes. Mais, une fois passée l'émotion occidentale légitime, il invitait ses lecteurs à considérer, somme toute, que la grande question demeure celle des bleus à l'âme de la gauche européenne.

    On compatit en effet, tout en se demandant s'il n'existe pas un lien, entre les nuisances et les aveuglements du politiquement correct de gauche, depuis et l'affaiblissement de l'Europe face aux dangers qui la menacent de plus en plus. Un dernier point concernait certes l'actualité sportive, mais le centre de ce petit monde nombriliste se situait bien à l'inoxydable Fête de L'Huma.

    Évoquons quand même d'abord nos amis scandinaves. On parle en effet, on va parler du regain électoral de la coalition gaucho-écolo en Suède ce 14 septembre.

    Le quotidien officieux de la politique française observe tout de même que les sociaux-démocrates suédois crédités de 31,3 % des voix, restent dépourvus d'idées. Certes, ils écartent avec horreur toute coopération avec le parti "populiste" des "démocrates suédois" qui vient de doubler son score, 12,9 % contre 5,7 % il y a quatre ans. Il manque pourtant quelque 20 sièges à la coalition qu'ils pourraient former avec les écologistes et le "parti de gauche" pour obtenir une majorité absolue. (1)⇓

    En vérité, après huit ans de pouvoir le cartel sortant de centre-droit subissait le phénomène courant dans toutes les démocraties qui s'appelle l'usure du pouvoir. Et ses adversaires n'ont su développer depuis 2012 que des critiques sur la privatisation de certaines maisons de retraite, l'une d'entre elles était devenu un objet de scandale, sans personne que ne s'interroge sur les conditions réelles des établissements publics du même ordre qu'on ne veut plus appeler des "hospices". Dans une Europe vieillissante et sénescente tout ceci fait peur à un électorat de plus en plus important qui rejette le miroir de sa propre réalité.

     

    La différence entre la France et la Suède est que cette dernière avait eu le courage ces dernières années de remettre en cause ce "modèle suédois" dont on nous avait tant gavé dans les années 1960 et dont les "heureux bénéficiaires" avaient soupé.

    Au contraire le gouvernement Valls, présenté pour réformateur, décrié comme "continuateur" d'une "austérité" qui, en fait n'a jamais commencé s'accroche à la fiction du maintien en l'état du prétendu "modèle social", c'est-à-dire des options périmées remontant à 30, 50, voire 70 ans.

    La deuxième nouvelle soulignée par Le Monde portait en effet sur une décision annoncée, curieusement, par le Secrétaire d'État aux relations avec le parlement. Jean-Marie Le Guen, au lieu et place de Marisol Touraine ministre, elle, des Affaires sociales a cru bon de revenir sur le constat gouvernemental des jours précédents : celui d'une évolution des indices de prix ne justifiant pas l'augmentation des pensions.

    N'importe les règles d'indexation, bienvenue aux "coups de pouce" : tout ceci pour ne pas donner aux Français l'impression

    qu'ils sont entrés dans une phase de rigueur, ne parlons même pas des "réformes structurelles" que réclament nos partenaires européens, devenus nos bailleurs de fonds.

    Tout ceci sert de toile de fond aux remugles venus de La Courneuve où se retrouvait, fidèle au poste chaque année, la "varie gauche", celle des amis et des alliés d'un parti communiste de moins en moins audible en direct mais de plus en plus présent dans les coulisses.

    La nouvelle sociologie de cette organisation, toujours puissante, toujours nuisible, dément de longue date ses propres théories. Ses cadres d'origine ouvrière représentaient il y a 30 ans encore quelque 45 % de l'appareil. Ce pourcentage s'est divisé par 5, tombant à 9 % alors que les ouvriers représentent aujourd'hui 23 % de la population active du pays. Le gros de la troupe des adhérents et cotisants du PCF se recrute chez les enseignants, c'est-à-dire chez les gens qui formatent impunément, aux frais des contribuables, les esprits des jeunes Français de toutes origines, et chez les salariés des collectivités locales, en nombre croissant.

    Qu'un Mélenchon, épaulé cette année par la venue de son nouvel ami Kerviel, ait réaffirmé en cette occasion sa convergence avec un Montebourg, cette écume des choses, est retenue comme un événement par nos médiats. En réalité, déjà en 2011, toujours à la fête de L'Huma, ils avaient fait ensemble exactement la même déclaration que nous relevions alors. (2)⇓

    JG Malliarakis
     Notes : 

    1.  Cette appellation de "parti de gauche" désigne en Suède un parti qui s'est appelé successivement : Parti social-démocrate de gauche de Suède de 1917 à 1921 puis parti communiste de Suède de 1921 à 1967, puis "parti de gauche – les communistes" de 1967 à 1990. Avec ces gens, il n'est pas considéré comme "immoral" de gouverner. .
    2.  cf. L'Insolent du 19 septembre 1971
  • Les retraités vont payer !

    Les médias, en boucle, disent que les Français ne peuvent pas payer le dernier tiers provisionnel, ils ne parlent pas de ceux qui ne peuvent plus rien payer.   

    La semaine passée, une information est restée de façon surprenante presque sans réaction. Rien de la part de la soi-disant « opposition », rien des « opposants de gauche » et pourtant…

    Le gouvernement – Valls en tête – a décidé de ne pas revaloriser les retraites en octobre, contrairement à ce qui avait été promis. Il avait été annoncé, en début d’année, que la revalorisation de ces retraites, même les plus petites, serait repoussée au mois d’octobre. Comme la parole politique n’a plus aucune valeur, il était évident qu’à la première occasion, au premier prétexte, Hollande reviendrait sur celle-ci.

    C’est fait : même les retraites qui sont sous le seuil de pauvreté ne seront pas revalorisées. Le prétexte, cette fois-ci… il n’y a pas eu d’inflation (sic). Comme tous les Français, je ne m’en étais pas rendu compte. Les augmentations de taxes, d’impôts, de prix de toutes sortes ne faisant pas partie du calcul de l’inflation.

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  • La taxe du jour

    La nouvelle mouture de l'écotaxe rapportera moins que la précédente. D'aprèsles Echos, le gouvernement aurait donc prévu de relever de 2 centimes la taxe (TICPE) sur le gazole. Cette hausse s'ajouterait à la "taxe carbone" qui entrera en vigueur en 2015, et qui devrait, elle, faire grimper de 2 centimes le prix du litre de gazole et de 1,8 centimes celui de l'essence. Une taxe carbone qui est censée augmenter encore l'année suivante.

    Ce gouvernement veut nous mettre au pas.

    Louise Tudy

  • Légumes d’antan, retour gagnant

    Crosne, panais, pâtisson, rutabaga : ces légumes aux noms curieux, longtemps laissés à l’abandon, sont de retour sur les étals de nos maraîchers, mais aussi dans la grande distribution. Tombés en désuétude peu après la Seconde Guerre mondiale au profit d’une agriculture intensive, leurs noms sont associés à des périodes de malheur ou de disette.

    Pourtant, ces légumes ont désormais le vent en poupe. Ce succès ne traduit-il pas un réel besoin d’un retour à l’authentique ? Ces racines rustiques aux formes bizarres incarnent apportent une certaine diversité dans les assiettes. Les chefs étoilés sont à l’origine de cet engouement et aujourd’hui, après les marchés, la grande distribution suit la tendance.

    Réalisé par Frédéric Jacovlev (2012)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La conséquence de l’endettement public est le démantèlement des territoires

    Lu sur le blog de L'Homme Nouveau :

    "Épinglée par la Commission européenne en raison de son déficit public, la France se voit sommée de payer le prix d’un endettement non maîtrisé. Certes, depuis les années 1990, les emprunts publics se sont démocratisés et la dette publique est devenue la norme mondiale.

    Toutefois, à la suite de la crise de 2008, la France s’est retrouvée silencieusement créancière des fonds souverains de puissances émergentes, qu’il s’agisse du Qatar, de l’Arabie saoudite, du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, ou de l’Afrique du Sud. Ceci s’est naturellement soldé par un affaiblissement économique. Cela a également contraint la France à réexaminer sa politique de puissance.

    À l’inverse, un État comme la Russie, qui a réussi à passer au-dessous du seuil des 25 % d’endettement par rapport au P.I.B., remboursant en 2006 ses créances auprès du Club de Paris, se trouve actuellement dans une situation nettement plus favorable. Son embellie économique a permis la mise en place d’une véritable politique de puissance adossée à une diplomatie redoutablement efficace. Notre endettement croissant ne saurait donc être pris avec une insouciance légère. D’ailleurs, qu’advint-il de Gênes minée par le déficit public et endettée de deux millions de livres auprès du roi Louis XV ? Elle dut lui céder la Corse aux termes du traité du 15 mai 1768. L’on ne saurait oublier que la conséquence ultime de l’endettement public est celle du démantèlement des territoires débiteurs au profit des États créanciers."

    Michel Janva

  • Russie-Iran: de belles perspectives de coopération (Poutine)

    La Russie et l’Iran ont de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique, a indiqué vendredi à Douchanbe, au Tadjikistan, le président russe Vladimir Poutine.
    « Nous avons de gros projets conjoints achevés et en cours de réalisation. Nous avons également de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique »
    , a déclaré le chef de l’Etat lors d’une rencontre avec le président iranien Hassan Rohani en marge des travaux du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    russie-iran

    Et d’ajouter que les relations entre Moscou et Téhéran se développaient impétueusement.

    Créée en juin 2001 à Shanghai, l’OCS est une organisation régionale qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. L’organisation compte également cinq Etats observateurs (Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie et Pakistan) et trois partenaires de discussion: la Biélorussie, le Sri Lanka et la Turquie.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/russie-iran-de-belles-perspectives-de-cooperation-poutine_116409.html#more-116409

  • Le goût des pesticides : Résumons-nous... (1/3)

    Pourquoi traiter du problème des insecticides dans une rubrique consacrée au vin ? Peut-être, d'abord, parce que les vignerons français restent de gros consommateurs de produits de traitement de l'agriculture française (elle-même la quatrième plus grosse consommatrice avec une oscillation constante autour de 80 000 tonnes de pesticides par an depuis 30 ans, après les États-Unis, le Brésil et le Japon - la Chine étant hors contrôle). La vigne française consomme ainsi 14,4 % des pesticides utilisés en France pour... 3,3 % de la surface agricole utile (1).

    Peut-être ensuite parce que nombre d'études récentes font état de « dommages collatéraux » importants. En dépit de la législation, un certain nombre de domaines continuent de pulvériser leurs produits - dont les bidons arborent des têtes de mort - près d'habitations, d'écoles, d'hôpitaux ou même par « grand vent » (2). La semaine dernière, alors que nous marchions dans une parcelle en Loire, le vigneron d'à côté nous a littéralement aspergés de produit en passant en tracteur dans son dernier rang - que nous longions - sans même s'arrêter, tout en nous regardant... Anecdote pour préciser qu'il reste quelque progrès à faire dans la mentalité de certains vignerons.

    Peut-être surtout, parce que des résidus se retrouvent dans les vins, comme l'a montré une étude coup de poing récente de Que choisir (3). Ici se pose une vaste question de santé publique : jusqu'où sommes-nous prêts à nous exposer à ces produits quand « l'implication de pesticides dans plusieurs pathologies, en particulier des pathologies cancéreuses, des maladies neurologiques et des troubles de la reproduction » a été démontrée ces dernières années, comme le précise une récente étude de l'Inserm (4). En outre, une autre étude parue en juin 2014 fait état de liens entre exposition aux pesticides (principalement aux deuxième et troisième mois de grossesse) et autisme(5).

    D'une manière générale, les études de santé de la MSA ont montré cela depuis de nombreuses années : vivre à la campagne assure une meilleure qualité de vie... sauf face à certains types très précis de cancers directement liés aux produits de traitement agricoles. Car il faudrait être bien naïf pour croire que les nouvelles générations d'insecticides - qui s'attaquent directement aux systèmes nerveux des bestioles - ne puissent avoir aucune incidence sur celui de l'homme, ce que confirme l'Inserm : « Les pesticides sont, par définition, des substances destinées à lutter contre des organismes vivants considérés comme nuisibles pour d'autres organismes vivants. (...) Il n'existe pas de pesticide totalement spécifique d'un nuisible. Les organismes vivants partagent, quel que soit leur rang taxonomique, des processus et mécanismes physiologiques partiellement communs. De ce fait, un pesticide, destiné à lutter contre un nuisible, présente un potentiel toxique plus ou moins étendu pour d'autres organismes qu'il ne cible pas » (Cf. note n°4). bat ainsi les arguments de l'hyper ciblage entendu par certains fabricants de produits (voir fa publicité du Roundup avec le chien par exemple). Le phénomène « pesticides » dépasse donc très largement l'exposition de certains riverains râleurs aux traitements de certains vignerons non consciencieux.

    Elise Canavesio monde & vie du 9 juillet 2014

    1) agriculture.gouv.fr/L-utilisation-des-pesticides-en

    2) Pourtant interdit au-delà de 19 km/h

    3) Que Choisir, n°518, octobre 2013.

    4) Institut national de la santé et de la recherche médicale. Etude de juin 2013 disponible en téléchargement gratuit : www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualit es-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm

    5) www.lepoint.fr/sante/un-lien-entre-autisme-et-pesticides-23-06-2014-I838740_40.php On lira aussi avec"grand intérêt l'enquête sur le Bordelais, parue dans la revue XXI d'avril-mai-juin 2014, pages 92 à 103.