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économie et finance - Page 633

  • Loi Duflot : après avoir mis l’immobilier à genoux, le gouvernement recule

    En deux ans, les gouvernants socialistes auront réussi à tuer le secteur de l’immobilier. Il semblerait qu’ils commencent à comprendre que l’idéologie se heurte à la réalité et qu’il ne suffit pas de voter une loi décidant que 500.000 logements sortent de terre pour que ceux-ci se mettent à pousser par eux-mêmes !

    Après la loi Duflot qui voulait que les riches construisent tout en payant plus d’impôt, les outils de défiscalisation ayant été quasiment supprimés et les conditions de loyer se rapprochant d’une prestation sociale, la ministre écologiste nous avait pondu début 2014 la loi dite « Alur ». Sommet de bêtise socialiste, cette loi ne contient pas loin de 200 nouvelles contraintes sur les logements !!!

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  • Gauche du travail ou gogauche du social ?

    C'est le social qui a tué la France. Le budget de la Sécurité sociale est plus grand que celui de l'État.   

    L’amie Altana ne nous avait pas habitués à ça. L’indignation n’est pas bonne conseillère. J’ai cru lire un libelle dont la gogauche a le secret, ce camp du bien qui nous enjoint d’aimer son prochain, de voir en chaque individu un déshérité chargé de toutes les vertus, et de pratiquer la politique des bons sentiments.

    C’est la même morale saint-sulpicienne qui, nous tenant de guide, a poussé quelques étudiants, encore shootés à l’humanitaire façon Kouchner et l’abbé Pierre, à aller crier « Leonarda, reviens » : bêtise compassionnelle et dolorisme pleurnichard, apitoiement sur les exclus et les blessés de la vie, et les clandestins refoulés aux frontières ou à la mer.

    Faut-il rappeler que les SDF en question sont des RMIstes qui bénéficient de la solidarité nationale, de soins non payants et d’une quantité d’autres prestations à titre gratuit, qu’ils sont à plaindre non pas tant par leur état de clochard mais parce qu’ils ont été réduits à ne pas travailler et à coucher dehors à cause de 40 années de politique économique taxant à outrance l’emploi productif ou le travail actif et 40 années de politique du logement criminelle décourageant la construction immobilière et réservant le parc social aux nouveaux immigrants.

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  • 4.500 ruches "mortes" dans la région de Perpignan

    L'hécatombe est survenue pendant l'hiver, dans les Pyrénées-Orientales et l'Ariège. Les apiculteurs perpignanais manifestent.

    Une cinquantaine d'apiculteurs se sont rassemblés samedi 7 juin 2014 à Perpignan pour réclamer "une réaction officielle du ministère de l'Agriculture". Ils s'alarment d'une mortalité massive des abeilles dans leurs deux départements l'hiver dernier. 

    "Plus de 4.500 ruches mortes" pendant l'hiver 2013-2014 

    "Nous réclamons la considération du ministère de l'Agriculture alors que nos départements des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège ont connu cet hiver une mortalité massive d'abeilles", a expliqué le président de l'Union syndicale apicole du Roussillon, Michel Barcelo, joint par l'AFP sur place. 

    Apiculteur professionnel depuis 35 ans à Ortaffa (Pyrénées-Orientales), M. Barcelo a assuré que "plus de 4.500 ruches étaient mortes" au cours de l'hiver dans ces deux départements réunis. 

    "HYPOTHÈSE". Sans vouloir porter d'accusations, il a évoqué "l'hypothèse selon laquelle ces pertes considérables pourraient être dues à l'utilisation de produits phytosanitaires dans les bâtiments d'élevage, la désinsectisation". 

    "Des organismes officiels nous avaient proposé une enquête, la mise en place d'un protocole de surveillance, pour savoir comment ces abeilles pouvaient mourir de la sorte dans des zones de montagne, mais aucune mesure n'a été annoncée", a-t-il affirmé.

    Source : http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140609.OBS9884/a-perpignan-les-abeilles-meurent-et-les-apiculteurs-manifestent.html

    http://www.oragesdacier.info/

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml

  • Convergences et divergences anglo-allemandes

    Hollande a rangé depuis 2012 la France, dans la pratique, aux abonnés absents du jeu diplomatique international. Ceci s'applique aussi, quoi que l'on cherche à nous faire croire, aux prises de décisions institutionnelles en Europe. Nous pouvons, peut-être, déplorer cette éclipse. D'autres s'en féliciteront. Mais cette réalité objective est constatée par tous les acteurs.

    Or, depuis plus d'un quart de siècle, les conceptions dominantes, celles qui avaient conduit à la rédaction, à la négociation et à la ratification du traité de Maastricht en 1991-1992, étaient conduites par des équipes essentiellement parisiennes. Celles-ci, notamment les rédacteurs Delors et Lamy, se montraient alors particulièrement influencées par le type d'idées socialistes que l'on professe dans notre hexagone en voie de décomposition, celles qui s'étalent dans nos médiats médiocres, celles qui s'imposent, à droite comme à gauche, dans toutes nos instances de pouvoir. On doit les rejeter comme celles qui conduisent n'importe quel pays sur les voies de la décadence et, à plus ou moins long terme, de la servitude. Il ne s'agit, soulignons-le, pas seulement de l'économie, trop souvent analysée sur la base de statistiques artificielles, il s'agit de toute la société.

    Que de telles influences mortifères puissent être mesurées en recul doit donc être salué comme une bonne nouvelle par tous les esprits libres.

    La scène européenne ne comporte certes pas seulement de gros États, autrefois puissances rivales. Elle ne se limite pas non plus aux 28 membres actuels de l'UE. Elle ne saurait négliger les aspirations et les influences de pays aussi importants que l'Italie, l'Espagne, ou la Pologne.

    Il se trouve cependant que deux gouvernements principaux risquent fort de se trouver, et ils s'inscrivent dès maintenant, au cœur des débats sur le devenir de notre continent : celui de Londres et celui de Berlin.

    Leurs divergences traditionnelles sont suffisamment connues pour ne pas avoir à y revenir. Elles ont joué un rôle essentiel (1)⇓ dans le déclenchement du premier conflit mondial, – responsabilités à partager, évidemment, avec les revendications territoriales des gouvernants de France et de Russie. Depuis l'époque de la Déclaration Schuman de 1950, considérée comme texte fondateur, on sait aussi que les conceptions européennes respectives se sont séparées. Ce qu'on appelle "construction européenne" ne tend pas en effet à "bâtir" l'Europe : celle-ci existe depuis des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Le mouvement ainsi maladroitement dénommé ne saurait se proposer que de la doter d'institutions communes.

    Or sur quoi celles-ci doivent-elles porter ? Quelle communauté de destins s'agit-il de gérer ? Londres se refuse à une ingérence trop grande dans la vie des nations notamment parce que l'on croit de moins en moins en Angleterre à des "projets de société" à des "redistributions", à des interventions économiques, conduites par des bureaucrates. On ne veut surtout pas d'un "Super-État", éternel procès d'intention lancé contre la Commission européenne.

    Mais à y regarder de plus près, on constate d'abord que l'idéologie "constructiviste" n'émane pas spécialement des Allemands. Elle reflète surtout l'influence des idées "françaises" que l'on devrait, d'ailleurs, plutôt qualifier … d'antifrançaises, idées chères à nos technocrates, bons élèves du jacobinisme, du bonapartisme, du saint-simonisme, etc.

    De plus ni la chancelière, ni d'ailleurs les trois partis de sa "große Koalition", constituée au lendemain de la victoire historique d'Angela Merkel de septembre 2013 ne semblent désormais enthousiastes à l'idée de continuer vraiment dans la voie artificiellement idéologique tracée par Delors et ses successeurs.

    Car à Berlin comme à Londres on croit aux idées basées sur des faits, on croit un peu moins aux dogmes de notre république égalitaire et centralisatrice.

    De graves négociations concrètes vont donc se développer en vue du tournant 2015-2017, qui s'annonce pour décisif quant à l'appartenance britannique à l'UE et pour le devenir du Royaume-Uni lui-même. Elles ont commencé. Elle se dérouleront sans les dirigeants français, faut-il le redire ?

    On saisira donc très prochainement l'occasion d'évoquer bientôt ces anciennes divergences et ces nouvelles convergences entre Anglais et Allemands.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1)  cf. "Psychologie de la Guerre" rééditée aux Editions du Trident
    .http://www.insolent.fr/2014/06/convergences-et-divergences-anglo-allemandes.html

  • Paris : comment on chasse les SDF

    « Barres ou piques métalliques, cactus.. le mobilier urbain s’équipe de tout un arsenal d’options qui visent à chasser les SDF des trottoirs, porches et autres devantures. Les pouvoirs publics affirment être impuissants, il ne s’agirait que « d’initiatives privées émanant de particuliers ». Pas si sûr… »

    Quand la société moderne préfère cacher la misère qu’elle sécrète et entretient…

    http://www.contre-info.com/

  • Comment l'Etat va réaliser quatre milliards d'euros d'économies supplémentaires en 2014

    Le gouvernement prévoit 4 milliards d'euros d'économies supplémentaires cette année pour contenir le déficit. L'Etat prendra sa part à hauteur de 1,6 milliard. Revue de détail.
    Le collectif budgétaire du gouvernement pour 2014 a été présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Certes, il détaille le contenu du pacte de responsabilité, mais pas seulement. En effet, contraint par la Commission européenne de tenir sa trajectoire de réduction du déficit public - 4,3% en 2013, objectif de 3,8% en 2014 et 3% en 2015 -, le gouvernement a dû se résoudre à trouver 4 milliards d'euros d'économies complémentaires en 2014 pour tenir son engagement. In fine donc, sur les années 2014/2017, c'est un plan d'économies d'un montant de 54 milliards d'euros que l'Etat s'est engagé à réaliser, soit plus de 2,5 points de PIB…
    1,1 milliard d'euros d'économies sur la protection sociale
    Dans le détail, pour 2014, 1,1 milliard d'euros d'économies seront trouvées sur les prestations sociales et les dépenses de santé (dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif, présenté la semaine prochaine). Ainsi, 300 millions d'économies seront réalisés grâce au décalage d'une année de la revalorisation des prestations sociales (sauf les minima sociaux), annoncé en avril par le Premier ministre. Et 800 autre millions seront trouvés par la réduction de l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam).
    1,3 milliard d'euros supplémentaire d'économies sera réalisé via d'autres mesures. Ainsi, 600 millions d'euros proviendront de l'application à compter du 1er juillet 2014 des nouvelles règles d'assurance chômage et 400 autres millions en revoyant à la baisse les dépenses liées « aux investissement d'avenir » décidés dans le cadre du grand emprunt lancé par Nicolas Sarkozy.
    Les propres dépenses de l'Etat amputées de 1,6 milliard d'euros
    Mais le plus gros morceau, 1,6 milliard d'euro, proviendra des économies réalisées dans les dépenses de l'Etat, prévues par ce collectif budgétaire. Au total, si l'on tient compte des économies déjà programmées dans la loi de finances initiale, c'est une réduction de plus de 3,3 milliards d'euro qui sera effectuée par rapport à la loi de finance initiale de 2013.
    Dans le détail, comment l'Etat va-t-il s'y prendre? Grâce notamment à un coup de rabot général dans les dépenses des ministères. Ainsi, 1 milliard d'euros seront dus à des annulations de crédits qui n'étaient pas mis en réserve et 600 millions d'euros seront puisés dans la réserve de précaution, mise de côté chaque année par les ministères pour les dépenses imprévues.
    350 millions en moins pour la Défense
    Par exemple, le budget de la Défense sera amputé de 350 millions d'euros, celui de l'Education nationale de 189 millions d'euros cette année, celui du ministère des Finances de 150 millions, celui de l'Ecologie de 113 millions ou encore celui du ministère du Travail de 127 millions d'euros.
    Par ailleurs, au-delà de toutes ces économies, le service de la dette, qui désigne les intérêts de la dette payés chaque année par l'État à ses créanciers, est aussi revu à la baisse en 2014 à hauteur de 1,8 milliard d'euros sur un total initialement prévu à 46,7 milliards d'euros. Le projet de loi estime maintenant que le service de la dette se stabilisera tout juste en dessous de 45 milliards d'euros.

    Jean-Christophe Chanut

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140611trib000834591/comment-l-etat-va-realiser-quatre-milliards-d-euros-d-economies-supplementaires-en-2014.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupkVuZElpxYWdFGyX.shtml

  • Le Grand Traité Transatlantique (#TAFTA) expliqué aux nuls

    Bien caché derrière cette campagne européenne calamiteuse, on commence à entendre en sourdine une inquiétante mélodie… des acronymes obscures : TAFTA. GMT. TTIP. PTCI. APT. J’ai décidé de retenir le nom de TAFTA qui signifie Transatlantic Free Trade Area pour vous expliquer le plus simplement possible ce qui se cache derrière le Grand Traité Transatlantique. Âmes sensibles s'abstenir !

    Le TAFTA, kézako ? 

    Derrière le TAFTA, on retrouve l’idée tenace de mettre en place une zone de libre échange transatlantique. Déjà après la chute du mur de Berlin, la poussière n’était pas encore retombée que les États-Unis et les États européens signaient déjà une première « résolution transatlantique ». Mais le TAFTA irait bien plus loin, puisqu’il prévoit une véritable zone de libre échange total pour le commerce et les investissements entre les USA et l’UE. En gros, on veut demander aux États de se plier aux normes créées par et pour les multinationales, de l’ultra-libéralisme total. 

    Cela nous concerne-t-il tous ? 

    Ce Traité ne concerne pas uniquement les politiciens et les chefs d'entreprise. Aujourd’hui, l’économie réunit tous les domaines de la société et cetaccord mettrait dans la balance notre sécurité alimentaire, notre politique concernant l’écologie, l’énergie, la santé, la culture, l’emploi et la sécurité sociale, le secteur public en général, la liberté du web etc. Pour faire bref, il pourrait transformer le modèle « social » français en celui des États-Unis, vous savez, ce pays modèle dans lequel plus de 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté… 

    Faut-il dire NON au TAFTA ? 

    TAFTA veut harmoniser les normes existant aux États-Unis et en Europe. A priori, dans un monde honnête et juste, rien d'alarmant... Par exemple, pour notre sécurité alimentaire, l’UE interdit certains produits car les OGM qu’ils contiennent ne respectent pas certaines normes. TAFTA pourrait permettre d'harmoniser cette décision partout dans le respect des consommateurs citoyens. Mais non, c'est l'inverse qui risque de se produire. 

    On le saurait si les accords commerciaux se préoccupaient de notre santé. C’est bien le commerce qui doit être favorisé par le Traité. 

    Accepter ce Traité, c’est ouvrir les portes à un cheval de Troie dépossédant les « élus » de leurs capacités à poser des garde-fous aux désirs cupides des multinationales. Et donc de voir les OGM débarquer dans nos assiettes en toute légalité et sans aucun recours citoyen possible ! 

    Les « élus » pourront-ils freiner le TAFTA ? 

    Cet accord garantit des conditions de commerce optimales dans toute la zone du monde dit « occidental ». Qui dit conditions de commerce optimales dit que tout État qui tentera de s’élever contre une décision d’une multinationale devra répondre de ses actes devant un Tribunal international indépendant. Qui dit indépendant des États dit non démocratique. Ces tribunaux, au nom du sacro-saint commerce, donneront donc naturellement raison aux multinationales et à leurs velléités face au désir des États de protéger leurs citoyens. Nos élus ne pourront pas freiner le TAFTA une fois celui-ci mis en place. 

    Les entreprises porteront plainte dès qu’elles jugeront qu’un État, par ses lois et règles, porte atteinte à ses profits réels ou espérés.

    S’il y a de quoi s’indigner, ce genre de pratiques existe déjà : le cigarettier Phillip Morris a attaqué l’Uruguay et l’Australie à cause de leur législation anti tabac, une société américaine a attaqué le Canada parce que le pays refuse l’extraction du gaz de Schiste, plusieurs pays européens ont attaqué l’Égypte parce que le pays à augmenté le salaire minimum… (vive la mondialisation économique !) 

    Demain avec le TAFTA, l’Europe dira bonjour aux médicaments testés on ne sait comment aux États-Unis, aux OGM, à l’exploitation du gaz de Schiste, au poulet chloré, au bœuf aux hormones, au porc à la ractopamine etc. En revanche, elle pourra dire adieu au salaire minimum, à la neutralité du net, à la sécurité sociale, à l’exception culturelle etc. 

    Le TAFTA retirerait le peu de souveraineté politique qui restait au peuple. Cette souveraineté ira toute entière aux plus gros groupes économiques du monde. Le rêve ! 

    Pourquoi vouloir du TAFTA ? L’arnaque du CEPR 

    Après avoir lu tout cela, vous devez vous demander pourquoi nos chers élus veulent de ce Traité puisqu’il a l’air si mauvais ? Voilà pourquoi. 

    Selon un rapport du CERP, le Traité provoquera un essor économique en Europe et permettra à tous les ménages de gagner la bagatelle de 500€/an en plus à partir de 2029 ! Mais comme je sais que vous êtes intelligents vous devez vous dire : Oui, mais d’ici 15 ans avec l’augmentation du coût de la vie, ces 500€ ne vaudront plus grand chose ! Et puis attendre 15 ans, pour ça, la belle affaire ! Et vous avez raison. 

    L’arnaque va beaucoup plus loin, car savez-vous qui a dirigé l’étude du CERP (Center of Economic Research Policy) ? C’est Guillermo de la Dehesa, un conseiller de la magnifique banque Goldman Sachs, entouré entre autres d’un conseiller d’un laboratoire pharmaceutique et d’un ancien dirigeant de Coca-Cola. D’autres puissantes multinationales poussent en faveur de la validation du TAFTA : Walt Disney, Michelin, Nestlé, Unilever, la Warner, Microsoft etc. 

    Comme un malheur n'arrive jamais seul, on retrouve aussi dans les ardents défenseurs du TAFTA Michael Taylor, ex vice-président de la multinationale à boycotter, Monsanto. Il s’exprime désormais au nom de la FDA, Food and Drug Association. 

    Ce monde tourne à l’envers non et j’ai mal à la tête, pas vous ? 

    Voyez au grand jour le visage de ce que l’on appelle la « démocratie occidentale » : un traité opaque dont les médias ne parlent pas sciemment et dont les citoyens n’ont pas connaissance, soutenu par les plus grosses entreprises du monde, pourrait venir supplanter les souverainetés étatiques afin de porter l’ultra-libéralisme à son paroxysme. Injustice total(itair)e ! 

    Conclusion 

    Le TAFTA sera LE moyen LEGAL pour les lobbies et autres groupes d’influence de faire valider en Europe toutes les « saletés » qu’ils ont cherché à faire passer sans succès depuis une quinzaine d’années. Il est encore temps d’empêcher ce désastre et cette future tyrannie des multinationales sur les États et les peuples. 

    Soyez-en sûrs, une fois mis en action d'ici fin 2015 ce Traité sera indestructible. Alors il faut agir, et maintenant ! Faites tourner le message ! 

    NB : Voici les différents noms utilisés pour faire référence au Traité transatlantique (pour mieux tromper l'ennemi - le peuple -, la meilleure technique est de lui faire ignorer jusqu'au nom de ce qu'il veut combattre ! 

    TAFTA - Transatlantic Free Trade Area 

    TTIP - Transatlantic Trade and Investment Partnership 

    GMT - Grand Marché Transatlantique 

    APT - Accord de Partenariat Transatlantique 

    PTCI - Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement.

    Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-grand-traite-transatlantique-152544

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/le-grand-traite-transatlantique-tafta.html

  • L’AFFAIRE BYGMALION

    Les "affaires" s’inscrivent dans une tradition inhérente à la République, qui favorise les arrivistes sans scrupule, des chefs de bande en col blanc à la solde des puissances financières.

    Gérard Leclerc faisait remarquer dans France catholique que, malgré les bourrasques qui secouent la République, nous n’étions pas sous la IVe, et que les institutions de la Ve étaient suffisamment solides pour subir sans faillir une telle épreuve. Sans doute a-t-il raison. Le contexte est différent : en 1958, la guerre d’Algérie avait miné le pouvoir et, à l’heure des grandes décisions, l’opinion se tournait vers l’homme du 18 juin. Aujourd’hui, si ce qui reste de la Ve, grignotée par les réformes constitutionnelles, dont l’instauration du quinquennat, dispose d’une administration pléthorique, elle peut s’effondrer doucement, sans heurt et sans même que l’on s’en rende compte.

    L’armée des fonctionnaires

    Ce qui est frappant, c’est que les sollicitations populaires restent l’épreuve majeure de ce système, ou plutôt de ceux qui, le temps d’une mandature tiennent le pouvoir. Ceux ci, en s’appuyant sur une armée de fonctionnaires zélés, s’y entendent merveilleusement , alternance ou pas, pour faire en sorte que rien ne change, en dehors de la lente dégradation qu’ils préfèrent ignorer ou minimiser. Les élections, fréquentes dans notre pays, si elles sont l’occasion d’affrontements spectaculaires entre les différentes factions qui vivent du système et le nourrissent, ne semblent pas, même quand les urnes leur éclatent au nez, apporter d’enseignements, et ne peuvent en aucun cas modifier la feuille de route libérale. Ne parlons pas des pétitions d’initiative populaire, prévues par les textes mais systématiquement balayées d’un revers de main, que ce soit en France avec la Manif pour tous ou auprès de l’Union européenne avec l’association Un de nous.

    Tout est bloqué et la course au pouvoir n’est plus qu’une affaire de carrière de politiciens professionnels. Au vrai, c’est le peuple qui gêne dans cette curieuse démocratie où tous les coups sont permis. Après les affaires DSK, Tapie, Cahuzac, voilà l’affaire Sarkozy maquillée en affaire Bygmalion. De temps en temps, on entend aussi parler de l’affaire Karachi, histoire de nous rappeler que ces transgressions s’inscrivent dans une tradition durable de la République, quelle que soit la bande placée au faîte de l’État. L’homme étant ce qu’il est, et la concurrence rude, on peut expliquer, sinon comprendre, ces faiblesses récurrentes d’un système fermé et occupé savamment par des oligarques qui maîtrisent les techniques, les réseaux et les règles du Monopoly politique.

    On va nous rétorquer que notre propos est dangereux et qu’il favorise la montée des extrêmes. Mais nous ne disons pas "tous pourris", du moins pas seulement. Nous souhaitons souligner que le système, tel qu’il est conçu par nos énarques, favorise les seuls arrivistes sans scrupule, sans foi ni loi, qui sont en mesure de participer à cette compétition érigée en principe. Comment un honnête homme pourrait- il faire valoir des arguments de bien commun dans une telle foire d’empoigne  ? Peu a peu, la République française, notre Marianne désincarnée, en s’adaptant aux règles intouchables du marché, favorise l’émergence d’aventuriers, de chefs de bande en col blanc, de nouveaux notables à la solde des puissances financières apatrides. Des gens fort intelligents au demeurant, qui auraient pu choisir d’être cadres supérieurs dans quelque société multinationale, mais qui ont choisi la politique, non par amour de la patrie, mais pour réussir dans la vie. « La vanité », dit Al Pacino dans L’Associé du diable, « c’est le pêché que je préfère, c’est lui qui fait marcher le monde ».

    Laissons mourir la République !

    C’est pourquoi, à l’Action française, il ne nous suffira pas de dénoncer Copé, Hollande ou Sarkozy, mais cette fumeuse République tenue à bout de bras par la fonction publique que nous tenons pour responsable de cet état de fait qui n’est que la partie visible d’un vaste pourrissement généralisé. Il faut mettre fin à l’acharnement thérapeutique, et arrêter les perfusions. Il semblerait que les Français prennent peu à peu conscience de cette nécessité. L’Action française doit jouer sa partition dans le frémissement de renaissance nationale que nous vivons aujourd’hui et faire comprendre à nos compatriotes que cette République n’est pas la France et que nous aurions tort de la sauver encore une fois, que ce soit en la restaurant ou bien en suscitant une VIe.

    Je cherche un homme, disait Diogène avec sa lanterne. Un homme associé par sa famille à l’histoire de notre patrie commune, indépendant des factions et disposant d’une autorité légitime pour protéger le peuple contre le désir de puissance des féodaux d’aujourd’hui. Le temps est venu pour nos princes de se lever et de parler.

    Olivier Perceval, Secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-AFFAIRE-BYGMALION