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économie et finance - Page 632

  • La Russie ferme le robinet de gaz pour l’Ukraine

    Ce lundi 16 juin, l’entreprise publique russe Gazprom annonçait par communiqué passer à un système de prépaiement pour les livraisons de gaz au groupe ukrainien Naftogaz. Concrètement, cela signifie l’arrêt de toute fourniture de gaz de la part de la Russie à l’Ukraine en absence de régularisation par celle-ci de ses factures impayées. Ce système de prépaiement instauré par Gazprom impose d’abord à la partie ukrainienne de payer au préalable pour le gaz livré au cours du mois suivant. Retour sur le litige gazier qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines en arrière-fonds des troubles qui secouent l’Ukraine…

    En 2010, la Russie accordait à l’Ukraine un rabais de 100 dollars sur le prix de 1000 m³ de gaz naturel. Cette première réduction était contractuellement liée à la prolongation du bail que la Russie payait à l’Ukraine pour la base navale de sa flotte de la mer noire à Sébastopol, en Crimée. Un deuxième rabais a été consenti par la partie russe à l’issue de négociations entre Vladimir Poutine et Viktor Ianoukovitch en décembre 2013, le prix des 1000 m³ de gaz à destination de l’Ukraine baissant ainsi jusque 268,5 dollars tandis que le reste de l’Europe importait alors du gaz russe à un prix de 382,5 dollars les 1000 m³.

    La Crimée et la ville de Sébastopol étant désormais des sujets de la Fédération russe en vertu d’un référendum aux résultats incontestables, la flotte russe de la mer noire ne stationne plus en territoire étranger et l’accord liant Ukraine et Russie à ce sujet est logiquement devenu nul et non avenu avec toutes ses clauses concernant une adaptation du prix du gaz. Par ailleurs, à la suite de la destitution illégale du président Viktor Ianoukovitch, le gouvernement russe a décidé d’annuler la réduction négociée en décembre entre Moscou et Kiev. On peut aisément comprendre que le Russie ne se soit pas sentie investie de l’impérieux devoir de subventionner un pouvoir ukrainien putschiste dont la principale caractéristique est une russophobie d’une rare violence. La suppression de ce régime de faveur dont bénéficiait l’Ukraine a eu pour conséquence immédiate la fixation parGazprom du prix d’exportation du gaz pour ce pays à 485 dollars les 1000 m³.

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  • Pétition : Soutien à la Grande Muette

    Trop, c’est trop. Nous apprenons que de nouveaux efforts budgétaires pourraient être encore demandés prochainement à nos armées.

    Nous n’ignorons pas que les militaires ont un devoir de réserve. C’est pourquoi, nous, citoyens Français, avons décidé de dire haute et fort notre refus catégorique.

    Il n’est pas admissible de considérer nos dépenses militaires comme une simple variable d’ajustement budgétaire.

    C’est la survie de la France comme nation indépendante qui est en jeu.

    Nous sommes d’autant plus choqués de ces nouvelles exigences du gouvernement que, par ailleurs, ce dernier semble n’avoir aucune difficulté à trouver des milliards d’euros à jeter dans le tonneau des Danaïdes de l’Etat-providence et du clientélisme électoral. [...]

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  • Europe : pourquoi Angela Merkel n'acceptera pas de modifier le calcul des déficits

    Le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel a défendu l'idée d'un changement de calcul des déficits publics en Europe. Une proposition qui devrait rester lettre morte. 
    Pour certains, c'était le message que toute l'Europe attendait. Le vice-chancelier allemand, ministre de l'Economie, Sigmar Gabriel s'est ouvertement, lundi, déclaré favorable à un changement de mode de calcul des déficits publics dans le cadre du pacte de stabilité, en excluant « le coût des réformes structurelles » afin d'accorder plus de temps aux pays qui, précisément, mettent en œuvre ces réformes. Le numéro deux du gouvernement allemand vient donc à l'aide de la France et promeut des règles qui permettraient à l'Europe d'échapper au phénomène de japonisation dans laquelle elle s'enfonce inexorablement. Mais il faut se garder de tirer trop hâtivement des conclusions et y voir une inflexion à venir de la politique allemande.
    Les Sociaux-démocrates très discrets jusqu'ici sur l'Europe
    Jusqu'ici, les Sociaux-démocrates allemands s'étaient montrés particulièrement discrets sur la politique européenne de l'Allemagne. Depuis la constitution du nouveau gouvernement de « grande coalition », ils s'étaient concentrés principalement sur les questions de politique intérieure, particulièrement sur le salaire minimum. Dans le « contrat de coalition » signé avec la CDU et la CSU, la SPD avait, du reste, abandonné ouvertement la plupart de ses positions européennes défendues durant la campagne électorale. C'était le prix des concessions obtenus par ailleurs. Pourquoi alors cette proposition qui, comme le rappelle l'éditorial passablement agacé de la Frankfurter Allgemeine Zeitung de ce mardi, « ruinerait ce que la chancelière avait péniblement bâti durant la crise de la zone euro, autrement dit un durcissement du pacte de stabilité » ?
    Une SPD qui se sent plus fort
    La réponse est encore sans doute à chercher dans la politique intérieure allemande. La SPD a plutôt le vent en poupe ces temps-ci, même si c'est une brise modérée. Certes, les sondages fédéraux sont peu favorables (23 % des intentions de vote pour le dernier d'entre eux), mais plusieurs faits sont plus positifs. Le résultat de la SPD aux européennes (27,5 %), sans doute dopé par la présence de Martin Schulz comme candidat à la présidence de la commission et par l'abstention, a été ressenti comme une victoire, car même s'il est loin des scores historiques du parti, c'est une progression par rapport aux dernières européennes (où les 20 % obtenus représentaient un niveau historiquement faible) et par rapport aux élections fédérales de septembre (25 %). Surtout, les Sociaux-démocrates ont transformé l'essai ce dimanche en remportant quelques succès notables lors des élections municipales en Rhénanie du Nord Westphalie. La mairie de Düsseldorf, notamment, un bastion CDU, est tombée dans leur escarcelle. La SPD se sent donc en position de force.
    L'abandon partiel et progressif du « schrödérisme »
    Sigmar Gabriel considère que ce qui permet à la SPD de progresser, c'est précisément l'abandon progressif du « schrödérisme. » Sous son impulsion, le parti a clairement rompu avec certaines « réformes » de l'ancien chancelier. Le salaire minimum est une réponse à la précarisation et à la modération salariale introduite par l'agenda 2010. De même, la SPD a défendu une réforme du système des retraites qui permet à certains salariés de toucher leur pension dès 63 ans, ce qui est un accroc direct dans la réforme de 2007 mise en place par la SPD et qui repoussait l'âge de départ à la retraite jusqu'à 67 ans à partir de 2030. Et tout ceci n'a pas nuit, loin de là, aux scores de la SPD : c'est un élément important pour Sigmar Gabriel qui a toujours défendu cette politique de distanciation vis-à-vis de Gerhard Schröder, mais qui devait compter avec des résistances internes. Mais le vice-chancelier sait que les mauvais scores de la SPD depuis 2002 s'expliquent d'abord par un rejet par une partie de sa base des réformes de l'ancien chancelier.
    Le « nein » de la chancelière
    On comprend alors mieux la volonté de Sigmar Gabriel de pousser davantage son avantage en lançant ce débat sur les déficits. Mais la SPD peut-elle pour autant infléchir la politique européenne du gouvernement allemand ? Pour le moment, Angela Merkel et son très orthodoxe ministre fédéral des Finances Wolfgang Schäuble ont toujours rejeté toute modification des règles de calcul du déficit. Il est peu probable qu'ils évoluent sur ce point.
    La pression d'AfD
    Car la chancelière est soumise à la pression importante qu'exerce le parti eurosceptique Alternative für Deutschland sur la CDU. Avec ses 7 % aux européennes, ce parti est devenu l'obsession de l'aile droite du parti d'Angela Merkel. La très influente députée CDU Erika Steinbach s'est prononcée pour une coopération avec AfD et un responsable local du Brandebourg a annoncé avoir passé un accord avec les Eurosceptiques. L'idée qui se cache derrière cette coopération est simple : la disparition du parti libéral FDP de la scène politique allemande condamne la CDU à gouverner avec la SPD ou les Verts, autrement dit avec la gauche. Il faut donc trouver un nouvel allié à droite. Et AfD est la seule possibilité.
    Angela Merkel ne peut assouplir sa position européenne
    Angela Merkel ne veut évidemment pas de cette alliance qui devrait l'amener à compromettre toute sa politique européenne fondée sur la sauvegarde de la zone euro. Elle doit donc apaiser cette grogne et briser toute tentative de débat sur ce point au sein de la CDU. Pour cette raison, il ne lui est pas possible de donner l'impression de baisser la garde sur la question des déficits en zone euro. Accepter la proposition de Sigmar Gabriel reviendrait à créer un appel d'air en faveur d'AfD non seulement au sein des cadres de la CDU, mais aussi au sein d'une certaine partie de l'électorat CDU. L'éditorial assez violent de la FAZ de ce lundi accusant la SPD de ne connaître que « les dettes comme moyen de créer la croissance » montre que l'heure n'est pas encore à l'apaisement sur ce front outre-Rhin.
    Or, AfD, malgré ses difficultés internes, dispose désormais, grâce à son alliance au niveau européen avec les Tories, d'une image beaucoup moins sulfureuse. Il n'est plus possible de jeter l'anathème sur ce parti en le qualifiant « d'extrême-droite. » Il devient donc une option pour l'électorat conservateur allemand. Et dans les sondages, il est désormais donné au-delà des 5 % dans les sondages sur une future élection fédérale. Le dernier, réalisé le 11 juin par l'institut Forsa, lui attribue même 8 % des intentions de vote, ce qui poserait un vrai problème à la CDU.
    La polémique autour de la question du droit de vote de la Bundesbank au sein du conseil des gouverneurs de la BCE qui enflamme la presse allemande montre combien la question européenne est encore sensible outre-Rhin. Angela Merkel, qui ne veut pas ouvrir la boîte de Pandore d'une renégociation du statut de la BCE, ne peut encore se permettre de jeter de l'huile sur le feu en acceptant un assouplissement des règles de déficit en Europe, alors même qu'elle a fondé tout son discours depuis 2011 sur leur renforcement comme garantie de la « stabilité » de l'euro et de « l'argent des contribuables allemands. » Elle aurait alors bien du mal à justifier sa position devant son électorat conservateur.
    Wolfgang Schäuble, plus puissant que Sigmar Gabriel
    Aussi ne doit-on pas oublier que face à Sigmar Gabriel se trouve Wolfgang Schäuble qui, lui, ne cesse de pester contre la politique de la BCE et réclame même une rapide remontée de ses taux. Or, ce dernier est le vrai numéro deux du gouvernement. Dans la constitution fédérale, le ministre des Finances dispose d'une puissance inédite ailleurs : lui seul peut ainsi autoriser des dépenses exceptionnelles, même contre l'accord du chancelier (article 108). Plus concrètement, c'est lui qui dirige l'essentiel de la politique européenne par sa participation à l'Eurogroupe. Sans l'accord de Wolfgang Schäuble, le plus fidèle soutien à la politique européenne d'Angela Merkel, la proposition de Sigmar Gabriel restera lettre morte. Or, on voit mal Wolfgang Schäuble, qui est obsédé par la question de « l'aléa moral » autrement dit de cette idée selon laquelle tout adoucissement des règles provoque des excès chez les « mauvais élèves », accepter l'idée de son collègue.
    Faire sentir la pression de la SPD à Angela Merkel
    Sigmar Gabriel joue donc son jeu politique. Sa position n'est pas aisée. En charge d'un dossier brûlant et difficile (la transition énergétique), il sait aussi que la SPD n'est pas en position de force au sein du gouvernement et n'est que le partenaire « junior » d'Angela Merkel. Il doit donc utiliser tous les moyens possibles pour maintenir la pression sur la chancelière et lui montrer que, lui aussi, dispose d'un « pouvoir de nuisance. » Mais son influence sur la politique européenne demeure très limitée. Angela Merkel ne peut se permettre politiquement de donner à la SPD trop de gages sur ce dossier. François Hollande ne doit donc pas trop compter sur un assouplissement des règles de déficits.

    Romaric Godin La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupFpEkpplfFDUnUGL.shtml

  • Le scandale des intermittents permanents : la preuve par Canal+

    La plupart des producteurs de TV s’engraissent grâce au service public et aux intermittents indemnisés par l’UNEDIC.   

    En ce lundi après-midi, les intermittents du spectacle emmenés par la CGT campent sous les fenêtres du ministère de la Culture, attendant qu’Aurélie Filippetti, comme les héroïnes romantiques, apparaisse à son balcon.

    Nourris au même lait que les cheminots, les « travailleurs-travailleuses » du spectacle tiennent en main une arme bien rodée : le chantage. Quand les uns refusent de faire rouler les trains, les autres sabordent les festivals.

    Ceux-là dénoncent l’accord signé le 22 mars dernier par la CFDT, FO et le MEDEF, qui « plafonne les indemnités à 5.475 euros brut par mois » et « prévoit l’augmentation de deux points des cotisations sociales des intermittents, soit une perte de salaire net de 0,8 % », comme l’expliquait à l’époque Agnès Verdier-Molinié sur le site Atlantico.

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  • Une coupe du monde... qui déborde !

    La coupe du monde de balle-au-pied est une occasion de soulever quelques questions sur la société dans laquelle nous vivons, au-delà même de ce sport à la fois mobilisateur et révélateur.

    Ainsi, une question sur l’attitude des autorités politiques d’un Etat comme le Brésil qui ont fait voter, dès mars 2012, la « Lei Geral da Copa », c’est-à-dire la « loi générale de la Coupe » qui octroie des droits incroyables à la Fédération Internationale de Football (Fifa) et à ses partenaires économiques, y compris au détriment du droit du travail et aux dépens des commerçants locaux et des Brésiliens eux-mêmes. Sur le site du Figaro (11 juin 2014), on apprend que « grâce à ce texte, la Fifa a décroché le droit de vendre des billets sans tenir compte du demi-tarif pratiqué pour les étudiants et les retraités. Mais surtout, l’instance mondiale du football a obtenu l’autorisation de vendre de l’alcool dans les stades brésiliens afin de satisfaire le partenaire officel Anheuser-Busch, fabricant de la bière Budweiser. Cette interdiction datait de 2003 et servait à endiguer la violence dans les enceintes sportives. » Que ne ferait-on pas pour engranger de meilleurs profits, quand on est une multinationale et que l’on vante les mérites d’une mondialisation qui n’est, en somme, qu’une vaste marchandisation du monde ? D’ailleurs, les minutes publicitaires des marques partenaires de la Fifa sont, à ce sujet, très explicites, vantant une sorte de mondialisation heureuse qui gomme les différences spatiales, culturelles et sociales, et dont le sport serait la meilleure illustration, joyeuse et musicale... Ainsi, la mondialisation des multinationales remet au goût du jour la fameuse formule de Saint-Just pour qui « le bonheur est une idée neuve » (en fait éternellement neuve) désormais étendu à la planète entière, de façon quasi-obligatoire : qui ne sourit pas est donc un dangereux personnage dont le scepticisme ou le silence cache sûrement des secrets inavouables ! Les Saint-Just contemporains sont publicitaires, financiers ou marchands, sportifs ou dirigeants sportifs, et ils peuvent s’appeler Coca-Cola, Adidas ou Platini...

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Chômage, consommation des ménages, recettes fiscales,… C’est la cata !

    Tout va mal ! C’est le terrible constat des différentes statistiques économiques. 14.800 chômeurs supplémentaires en avril et l’Unédic (qui gère l’Assurance chômage) qui annonce déjà une hausse de 103.000 demandeurs d’emploi pour cette année 2014 qui est loin d’être terminée.

    Et la sécurité sociale ? Les chiffres de 2013 qui viennent d’être rendus publics confirment un déficit de 15,4 milliards d’euros, soit 1,2 milliard de plus que prévu.

    Les recettes fiscales ? Deux fois moins élevées que ce qui était attendu !

    Le logement ? C’est l’effondrement d’un tiers des ventes de logements neufs en un an…

    La consommation des ménages ? Encore un recul de 0,3 % alors qu’elle était au plus bas.

    Bref, le budget de l’Etat n’est pas réalisable et la France continue de s’enfoncer en même temps que la cote de popularité de François Hollande.

    http://medias-presse.info/chomage-consommation-des-menages-recettes-fiscales-cest-la-cata/11349

  • Vers la fin du dollar comme référence mondiale ?

    Pierre Hillard, prolifique analyste des dessous de table de l'Histoire contemporaine, notamment au sujet de l'Union Européenne et de ses parrains, rassemble quelques éléments probants à l'appui de cette thèse dans un articleparu sur Boulevard Voltaire. Sur ce thème, voir également ici, ou , et ailleurs très certainement.

    Heu, ... les prétendants de 2017 ? C'est quoi votre plan "B" si ça arrive ?

    Paula Corbulon

  • Les campagnes s’appauvrissent, mais sont oubliées des actions de réduction des inégalités sociales

    La ministre  Najat Belkacem (photo) propose de rénover la politique de la ville destinée à réduire les inégalités sociales entre territoires. L’objectif ? Recentrer la manne publique sur les seuls secteurs les plus nécessiteux. Seront concernées les zones de population dense, dont plus de la moitié disposent d’un revenu inférieur à 60 % du revenu médian national.

    Or, 85 % des ménages pauvres n’habitent pas dans les quartiers dits « sensibles ». La pauvreté moyenne des campagnes est supérieure de 20 % à celle des zones urbaines. Pourtant, la part des prestations sociales dans leurs revenus est moins élevée qu’en ville. L’Etat a abandonné ces populations rurales au profit de la politique de la ville qui coûte des centaines de millions chaque année.

    Pourtant, la pauvreté des campagnes n’engendre pas autant de délinquance qu’en ville. Le criminologue Xavier Raufer a réduit à néant les justifications de la culture de l’excuse, en démontrant clairement qu’à niveau de pauvreté similaire, la délinquance était très inférieure dans les campagnes que dans les banlieues de l’immigration. Des mal-pensants font remarquer que la composition de la population n’est pas la même.

    http://fr.novopress.info/169638/les-campagnes-sappauvrissent-oubliees-actions-reduction-inegalites-sociales/