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économie et finance - Page 632

  • GPA : les acheteurs gardent le jumeau sain et refusent l’handicapé


    Une jeune Thaïlandaise de 21 ans avait accepté de devenir mère porteuse
    pour résoudre les problèmes financiers de sa famille, et avait conclu le marché avec un couple d’Australiens l’an passé.

    Pendant la grossesse, les médecins ont découvert qu’elle attendait des jumeaux, une petite fille en bonne santé et un petit enfant souffrant du syndrôme de Down. Le couple d’Australiens, apprenant la nouvelle a demandé à la mère porteuse d’avorter, ce qu’elle a refusé, invoquant ses convictions religieuses.

    Au moment de l’accouchement, les Australiens ont donc adopté le bébé en bonne santé refusant le petit handicapé et le laissant aux bons soins de sa mère et considérant sans doute la « marchandise » imparfaite, ils n’ont pas réglé entièrement leur dû. La mère attend toujours les 2341 dollars promis après l’accouchement.

    Cette dernière a alors témoigné, appelant à la vigilance : « Ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’argent, a-t-elle confié au Sydney Morning Herald. Si quelque chose tourne mal, personne ne vous aide et si le bébé est abandonné de la société, nous devons en prendre la responsabilité ».

    Le « bébé-marchandise » n’est pas parfait, ils ont refusé de régler leur dû

    Pour tenter d’élever et de venir en aide au petit garçon, cette jeune mère a fait appel à la générosité sur internet, et les Australiens, choqués, ont été très généreux.

    Grâce à l’argent récolté, le petit garçon, âgé de six mois, a pu être hospitalisé pour une grave infection pulmonaire, en Thaïlande. Son état de santé est jugé inquiétant. Les autorités australiennes, répondant à une vague d’indignation populaire ont ouvert une enquête sur ce drame.

    Une fois encore, lorsque l’idéologie s’incarne, elle devient dramatique et il en est encore pour s’offusquer des conséquences d’une cause qu’ils continuent à soutenir… Si l’enfant devient une marchandise que l’on peut vendre et acheter, les clients le traiteront comme tel : c’était évidemment un drame prévisible, comme il y en aura d’autres si l’on ne stoppe pas cette idéologie destructrice.

    http://www.contre-info.com/

  • Trahison européiste: un avant-goût du TAFTA/TTIP

    Le TISA, vous connaissez? Pour en savoir plus, cliquez ici, et vous aurez une confirmation de l'irresponsabilité qui caractérise nos assemblées parlementaires, et en particulier ceux qui y représentent l'oligarchie.

    TAFTA/TTIP ne vous disent rien: retrouvez les notes de votre blog préféré ici,ici, et .

    Paula Corbulon

  • Avec ou sans sanctions, les affaires des Européens en Russie en souffrance

    Adidas manquera ses objectifs cette année, les fabricants allemands de machines-outils aussi: le mal est déjà fait pour beaucoup d’entreprises actives en Russie, avant même l’entrée en vigueur de sanctions économiques contre Moscou dont l’impact supplémentaire est difficile à évaluer.

    Sur fond de crise ukrainienne, l’Union européenne a décidé d’interdire à partir de vendredi d’exporter certains produits vers la Russie et de bloquer l’accès aux marchés financiers européens à certaines banques russes.

    Mais pour les entreprises implantées en Russie, cela fait déjà des mois que les affaires sont en souffrance, souligne la fédération allemande VDMA des fabricants de machines-outils.

    Pour ce secteur, l’un des plus importants de l’économie allemande, la Russie est un gros client, gourmand en centrales électriques, en machines agricoles. Or les commandes russes de machines avaient déjà plongé au seul premier trimestre de plus de 17%, et l’ensemble des exportations allemandes de 14% vers le pays entre janvier et avril.

    L’Allemagne la plus exposée

    Les sanctions financières imposées à Moscou vont renforcer cette tendance en empêchant potentiellement les clients russes d’accéder à des financements. Qui plus est, le conflit avec la Russie «freine la demande dans plusieurs gros marchés pour notre secteur», expliquait jeudi Ralph Wiechers, économiste de la VDMA.

    En conséquence, les fabricants de machines-outils ne sont plus en mesure d’atteindre leur objectif de production pour cette année, selon la fédération.

    «Parmi les grands pays européens, l’Allemagne est la plus exposée au risque russe», souligne Holger Schmieding, économiste en chef de la banque Berenberg.

    L’équipementier sportif allemand Adidas a nettement revu à la baisse jeudi ses prévisions de bénéfices pour cette année, citant notamment le cours du rouble et les risques pesant sur la confiance des consommateurs en Russie, un gros débouché pour lui, avec plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel.

    Pour le fabricant de baskets, les sanctions – qui visent des technologies sensibles dans l’énergie et le secteur de la défense – n’auront un impact que par leur effet de ricochet sur la conjoncture russe et le pouvoir d’achat des ménages. Et éventuellement par le biais de mesures de rétorsion russes.

    Cela vaut aussi pour beaucoup d’autres acteurs européens, par exemple le distributeur Metro, ou les constructeurs automobiles. Selon Ferdinand Dudenhöffer, expert automobile de l’université de Duisbourg-Essen, ce sont les fabricants généralistes, comme Ford ou Opel, qui seront en première ligne. Le français Renault a jugé cette semaine très difficile d’évaluer l’impact des sanctions.

    Risque de débordement

    De manière générale même ceux qui pourraient être touchés directement par celles-ci répugnent à pronostiquer quoi que ce soit. Le pétrolier français Total, qui est en train de construire une usine géante de liquéfaction de gaz naturel en Russie, explique qu’il est «prématuré» d’évaluer l’effet des mesures décidées cette semaine.

    L’énergéticien allemand EON préfère rester muet sur le sujet, de même que Wintershall, filiale du chimiste BASF très implantée en Russie. Chez le conglomérat Siemens, qui exporte vers la Russie trains et turbines à gaz pour 2 milliards d’euros par an, le patron Joe Kaeser ne voit pas d’effet notoire sur les résultats cette année mais ne se prononce pas sur l’année prochaine. Le britannique BP, partenaire du russe Rosneft, s’est tout de même ouvertement inquiété pour «(sa)situation financière et le résultat de (ses) opérations».

    Mais ce n’est pas le manque à gagner des industries sous le coup des sanctions qui pèsera le plus, juge Marcel Fratzscher, de l’institut économique allemand DIW. «Le plus gros facteur de coût c’est l’incertitude» qui diffère commandes et projets d’investissement, ce qui «peut rapidement déborder de secteurs précis à l’ensemble de l’économie», dans une zone euro en convalescence.

    Moscou a également agité cette semaine la menace de prix de l’énergie en hausse, une éventualité qui serait lourde de conséquences pour l’économie européenne. Mais le gros des contrats d’approvisionnement en gaz russe sont des contrats de long terme à prix fixe.

    AFP (via 20 minutes)

    http://fortune.fdesouche.com/349861-avec-ou-sans-sanctions-les-affaires-des-europeens-en-russie-en-souffrance#more-349861

  • Les sanctions d’Obama contre la Russie sont vouées à l’échec

    Une nouvelle Guerre Froide était bien la dernière chose qu’Obama avait encore à l’esprit lorsque la nuit tombait sur le campus universitaire de l’université Lynn, en Floride, le 22 octobre 2012. C’était la nuit des longs couteaux, celle du fameux débat de politique étrangère de la campagne présidentielle, durant lequel Obama a vertement mouché son opposant républicain, Mitt Romney, en ridiculisant son assertion selon laquelle la Russie constituait la plus grande menace géopolitique pour les Etats-Unis au 21ème siècle.

    Voici comment Obama administra sa fameuse rebuffade à Romney : « Monsieur le gouverneur, je suis content que vous reconnaissiez qu’al-Qaïda est une menace, car lorsque que l’on vous demandait, il y a quelques mois, quelle était la plus grande menace pour les Etats-Unis, vous avez répondu la Russie – et non pas al-Qaïda – vous avez dit la Russie. Et les années 1980 n’appellent pas au retour de leur politique étrangère parce que, savez-vous, la Guerre Froide est terminée depuis plus de 20 ans. Mais, Monsieur le gouverneur, lorsqu’il s’agit de politique étrangère, vous semblez vouloir importer la politique étrangère des années 1980 ».

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  • L’amende américaine plombe les chiffres de BNP Paribas

    BNP Paribas a subi une perte nette de 4,3 milliards d’euros au deuxième trimestre, sa première depuis la fin 2008, après les lourdes sanctions infligées à la banque aux Etats-Unis fin juin.La banque française a enregistré dans ses comptes trimestriels une charge exceptionnelle de 5,95 milliards d’euros liée au règlement de l’amende américaine.

    Au total, BNP Paribas a accepté de payer 6,6 milliards d’euros pour éviter un procès mais la banque avait déjà provisionné 798 millions d’euros dans ce dossier. Hors éléments exceptionnels, le groupe se targue d’avoir réussi à dégager un bénéfice net de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 23,2% par rapport à la même période de 2013, un bond lié notamment aux performances de sa banque de financement et d’investissement.Mais la bonne santé de ses activités opérationnelles a été plombée par ses ennuis judiciaires aux Etats-Unis, dont la législation s’est appliquée puisque les opérations incriminées, du négoce de gaz et de pétrole avec le Soudan, l’Iran et Cuba, étaient libellées en dollars.

    Dans le détail, BNP Paribas, qui avait plaidé coupable fin juin, a enregistré une charge de 5,75 milliards d’euros pour payer son amende et une autre de 200 millions d’euros dans le cadre des mesures qu’elle doit mettre en place pour éviter de reproduire les faits qui lui étaient reprochés. Il s’agit notamment de la création d’un département chargé de s’assurer que la banque respecte les lois américaines à New York, où seront dorénavant traités tous ses flux en dollars.

    En revanche, BNP Paribas continue d’afficher une structure financière solide. Si les sanctions américaines ont ramené son ratio de fonds propres « dur » (fonds propres mis en réserve rapportés aux crédits consentis) à 10%, contre 10,6% fin mars, celui-ci reste nettement au-dessus des exigences des régulateurs.

  • [Entretien exclusif Novopress] Joachim Veliocas : “Je ne m’attendais pas à voir le sujet en Une du Figaro“

    Joachim Veliocas de l’Observatoire de l’islamisation a semble-t-il réussi le buzz médiatique de ces derniers jours. En effet, son enquête portant sur la vente de livres jihadistes dans les magasins Carrefour pendant le Ramadan s’est retrouvé à la Une du Figaro et est même désormais relayée par la presse étrangère. Novopress l’a rencontré à cette occasion.

    Propos recueillis par Arnaud Naudin

    Joachim Veliocas, vous venez de frapper un bon coup. En effet, notamment le Figaro, la presse relaie votre enquête sur la vente de livres jihadistes lors du Ramadan chez Carrefour. Comment la presse a-t-elle été informée de votre enquête ?

    La presse a été informée via les réseaux sociaux. Judith Waintraub duFigaro a « retweeté » notre enquête vidéo dès le 18 juillet, et ses autres confrères du journal ont fait de même comme Stéphane Kovacs. Ils avaient 15 jours de décalage mais c’est mieux que Le Monde qui n’en parle toujours pas aujourd’hui alors que la polémique est relayée dans la presse internationale ce jour même. Stéphane Kovacs a écrit l’article de lundi dernier, et eut la délicatesse de me prévenir avant parution. Je ne m’attendais pas à voir le sujet en Une du Figaro !

    Pouvez-vous revenir sur votre enquête ?

    Deux auteurs sont visés dans mon enquête. L’un, l’imâm Nawawi,(1233- 1277) est un des fondateurs de l’école juridique shaféite du sunnisme, qui compte quatre écoles, les autres étant le malékisme, le hanbalisme et le hanéfisme. Une référence intemporelle, son surnom est quand même « Le cheikh de l’islam », ses livres sont dans toutes les librairies musulmanes, même à l’Institut du monde arabe, un incontournable de la jurisprudence islamique. Dans deux livres vendus dans les 1.000 points de ventes (dont Carrefour, Fnac etc.) Les 40 hadith et Les Jardins des Saints il prescrit, et cela n’a jamais été suspendu car il se base sur les propos de Mahomet, de tuer les apostats, de tuer les couples non mariés. Concernant le jihad, Nawawi rapporte les paroles de Mahomet qui aurait déclaré : « Parcourir le monde signifie combattre pour la cause de Dieu » dans Le Jardin des Saints édité chez AlBouraq . Il ne s’agit pas de simplement se défendre mais d’imposer la parole d’Allah plus haute que celle des autres religions, le prophète des musulmans dit encore : « Le combat mené pour que la parole de Dieu soit la plus élevée est le combat pour la cause de Dieu ». Plus élevée que les lois impies de la république française par exemple…

    Le même ouvrage interdit aux esclaves de quitter leurs maîtres, l’esclavage n’a jamais été aboli par les juristes musulmans, et pour cause le prophète lui même l’a autorisé ! Il faut savoir que l’esclavage est largement pratiqué aujourd’hui dans les Etats islamiques, comme au Niger, en Mauritanie, au Nigeria, au Soudan, en Arabie Saoudite, au Qatar. Pendant mes études, j’avais un camarade marocain, Mohamed, qui m’assurait que ses parents avaient un esclave noir à la maison. Une charge qui s’hérite de père en fils, ils seraient heureux et bien traités selon cet ami avec qui j’avais étudié et entretenais d’excellents rapports. Mais cet esclavage-là n’intéresse pas Christiane Taubira qui considère le sujet uniquement comme une arme pour culpabiliser les Français blancs.

     

    L’autre ouvrage, très médiatisé en ce moment est La Voie du Musulmanécrit par un cheikh algérien toujours vivant, qui a ensigné de longues années à l’Université islamique Dar al Hadith de Médine, Abou Bakr al Jazairi. On ne parle pas d’un marginal ou d’un déviant, son livre est la meilleure vente des livres musulmans en France, pour l’avoir vu en surexposition dans bien des librairies islamiques de France. Dans ce livre, le jihad armé peut clairement être « offensif » afin « d’éradiquer toute autre adoration que celle du Seigneur ». On lit aussi : « Le jihad a pour finalité de prohiber toute autre adoration que celle de Dieu ». Du Al Jazairi dans le texte, qui précise bien que son livre est écrit pour guider le musulman à notre époque ! Il rappelle la triple alternative  pour les chrétiens et les juifs : la conversion, l’impôt et la dhimmitude ou la mort. Quant aux églises, selon lui « le prophète est formel », il faut interdire leur construction. Toutes ces citations n’ont pas été faites par les médias, qui ont même fait des erreurs de transcription… L’éditeur libanais se défend en disant que seules quelques lignes posent problème, qu’elles doivent être replacées dans leur contexte. Mensonges.

    Pour l’instant vous vous êtes concentré sur Carrefour quant à la distribution de ces livres. Comptez-vous faire la même enquête chez les autres enseignes de la grande distribution ?

    Je n’ai pas le temps d’aller dans tous les magasins, mais la presse a bien précisé que ces livres étaient en vente dans de nombreuses enseignes. Je tiens à féliciter LCI qui est la seule chaîne qui a réalisé un sujet en allant dans une Fnac et dans un Carrefour, pour filmer sur place les ouvrages et recueillir des témoignages de clients outrés. L‘étouffement par le CSA de cette très bonne chaîne est encore une illustration de la perversité du Système.

    http://fr.novopress.info/173337/entretien-exclusif-novopress-joachim-veliocas-mattendais-pas-voir-sujet-en-du-figaro/#more-173337

  • Asphyxie

    Les entreprises, travailleurs indépendants et autres employeurs ont de plus en plus de mal à payer leurs charges sociales. Malgré les facilités de paiements mises en place depuis le début de la crise par l'Acoss (la Caisse nationale du réseau des Urssaf). Près de 272 000 demandes de délais de paiement de cotisations sociales ont été enregistrées en 2013. Ce total est supérieur à celui de 2009 au plus fort de la crise. 165 800 ont reçu une réponse positive.

    Dans son rapport annuel, l'Acoss fait état d'une hausse de 8 % des demandes de délais par rapport à 2012 et de 20 % depuis 2010, année où elles avaient sensiblement reflué par rapport au pic de 256 500 demandes, touché en 2009.

    Près de 90% des demandeurs de délais ont moins de 10 salariés ; et près de 80 % des délais ont une durée inférieure ou égale à trois mois.

    Autre signe inquiétant, de plus en plus de débiteurs sont obligés de faire plusieurs demandes de délais au cours de la même année.

    Michel Janva

  • Europe : Moscovici, veni, vidi et pas vici

    Le recyclage, durable et équitable, c’est aussi un peu la marque de fabrique de ce gouvernement. Ainsi, Pierre Moscovici… L’homme n’a pas fait ses preuves à Bercy, c’est le moins qu’on puisse prétendre. C’est plus un strauss-kahnien qu’un hollandais de stricte observance, plus un joyeux viveur qu’un véritable politique ; remarquez que l’actuel premier des Français…

    Il n’empêche… que faire de Pierre Moscovici ? Le recaser à l’Europe comme commissaire européen, pardi ! Cimetière des éléphants du PS ou de l’UMP : elle en sait quelques chose, Rachida Dati. Mais il fut un temps où la France pouvait se permettre ce genre de petits caprices, temps où l’Allemagne – géant économique – demeurait nain politique. Depuis que la nouvelle génération de chanceliers – et de chancelière, en l’occurrence – n’est plus celle inhibée par la défaite et les horreurs de la guerre, ce n’est plus tout à fait la même affaire.

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  • Espagne : Taxation des comptes bancaires, début du plus grand hold-up de l’Histoire ?

    C’est parti : le 7 juillet, l’Espagne a décidé de taxer de façon rétroactive tous les dépôts bancaires de 0,03%. Et devinez pourquoi ? Pour relancer la croissance et la création d’emploi, bien sûr ! À chaque fois que nous nous disons « ils n’oseront pas » nous nous trompons. « Ils » c’est bien sûr les fonctionnaires omniscients et leurs conseillers intéressés. La chypriotisation, la confiscation des assurances vies en Pologne, les taux négatifs, la taxe Lagarde… Quelle couleuvre n’avalerait-on pas pour la croissance et l’emploi ?

    Pourtant, pendant des milliers d’années, l’économie – c’est à dire la production de biens et services et les échanges commerciaux librement consentis entre bipèdes – s’est développée sans ces artifices. En effet, nous produisons plus qu’à l’Âge de pierre et les biens et services circulent plus librement qu’au XIXème siècle. Ce résultat a été obtenu le plus souvent malgré les taxes douanières, les escroqueries monétaires, de malheureux épisodes guerriers ; nous avons connu des hauts et des bas, mais sommes arrivés à produire et à échanger plus et mieux.

    Aujourd’hui, toutefois, on nous explique que des administratifs et des fonctionnaires sont seul aptes à savoir ce qui est bon pour la croissance et l’emploi. Ce qui leur donne le droit de confisquer notre argent.

    En réalité, cette mesure est un pas de plus vers la répression financière. Le niveau de dettes publiques est devenu insupportable et il va bien falloir taper dans l’épargne de ceux qui ne vivent pas de redistribution achetée à crédit. Si cela peut vous réconforter, c’est partout pareil.

    Le Financial Times nous apprend que la Fed envisage d’imposer des frais de sortie aux fonds d’investissement obligataires dans le but de rendre ce marché de 10 000 milliards de dollars moins vulnérable.

    Si les investisseurs avaient la mauvaise idée de se diriger ensemble vers la sortie, les actifs détenus par les fonds pourraient devenir invendables, s’inquiète – sans rire – la Federal Reserve. Des frais de sortie décourageraient les retraits et limiteraient la casse. C’est le principe bien connu du racket : un individu peu recommandable vous fait payer pour vous assurer contre le dommage que ce même individu a provoqué.

    L’économiste Kenneth Rogoff suggère dans une autre tribune du Financial Times de purement et simplement supprimer le cash, prétendant ainsi lutter contre le crime. En réalité cette mesure permet d’appliquer aux malheureux déposants des taux d’intérêts négatifs, voire une taxe Lagarde, justifie plus loin notre docte universitaire. Supprimer le cash c’est s’assurer de 0 fuite dans le système.

    Dans cette répression financière sans précédent historique par sa violence et son échelle mondiale, il semble bien que l’or et l’argent auront leurs rôles à jouer… La relique barbare appréciera certainement de renaître dans un monde sans cash dans lequel tout investissement devient une prison !

    Surtout, ne faites pas trop confiance à votre banque : la finance, servante dévouée de la politique de la dette saura se transformer en servile collecteur d’impôts au premier appel.

    économie matin

    http://fortune.fdesouche.com/348863-espagne-taxation-des-comptes-bancaires-debut-du-plus-grand-hold-up-de-lhistoire