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économie et finance - Page 630

  • AME : « Ici, on soigne gratis ! » Jusqu’à quand ?

    Le budget alloué à l’AME (aime médicale de l'État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé.   

    Marisol Touraine l’a avoué tout à trac, le 3 juin dernier devant les sénateurs : oui, le budget alloué à l’AME (aime médicale de l’État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé, augmentant en un an de près de 30 % (soit une hausse de 156 millions d’euros). Oui, de véritables filières existent, filières organisées qui usent et abusent du système.

    Alors, Le Parisien a enquêté. Il a enquêté, dit-il, malgré la préfecture de police, claquemurée dans son silence ; il a enquêté malgré les Hôpitaux de Paris, « magnifique exemple de langue de bois ». Et les résultats qu’il a livrés dans son édition de lundi sont édifiants : filières chinoises, tchétchènes, géorgiennes (des repris de justice trentenaires, ayant contracté une forme grave de la tuberculose en prison, nécessitant des mois voire des années de traitement, expliquent ainsi benoîtement qu’en Géorgie, on propose « un protocole France »), consultations fictives, prescriptions gonflées de médicaments, et bien sûr… croissance exponentielle du nombre de clandestins.

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  • Roland Hélie : Les nationalistes français contre le traité transatlantique

  • BNP Paribas : le fruit amer de la servilité française

    Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National
    L’accord en passe d’être conclu entre la justice américaine et la banque française BNP Paribas, autour d’un contentieux obscur sur des activités prétendument illégales dans des pays étrangers, est une menace directe et grave contre les intérêts des salariés de la banque mais aussi des déposants français, clients de BNP Paribas.
    Cet accord semble en effet prendre les formes du scénario le plus sombre envisagé, soit une amende extravagante supérieure à 8 milliards de dollars, des sanctions contre les dirigeants du groupe et surtout une interdiction temporaire de fait d’exercer sur le territoire américain.
    Ces sanctions, si elles devaient se confirmer, démontreraient la soumission totale de notre pays aux États-Unis.
    Les dirigeants français ont ainsi été incapables de défendre les intérêts de la France, sur ce dossier comme sur d’autres, et manquent donc gravement à leur devoir de protéger nos concitoyens, en l’occurrence des millions de déposants et les salariés du groupe.
    Cela n’étonnera pas vu le degré de servilité de notre pays devant la puissance américaine depuis les présidences Sarkozy et Hollande.
    Le Front National demande que le Président de la République prenne ses responsabilités et fasse preuve d’une plus grande fermeté, en condamnant cette parodie de justice et en exerçant à son tour des pressions sur les intérêts économiques américains en France, à commencer par ceux de l’affaire Alstom.

    http://www.frontnational.com/2014/06/bnp-paribas-le-fruit-amer-de-la-servilite-francaise/

  • Mairie de Paris : qui va payer les 400 millions d'euros manquants ?

    Le gros mensonge d’Anne Hidalgo n’aura pas résisté longtemps à l’épreuve de la réalité. Quelques semaines après son élection, la nouvelle maire de Paris a été contrainte de reconnaitre publiquement ce qu’elle niait farouchement depuis des mois : la situation financière de la capitale que Bertrand Delanoë lui a laissée en héritage est absolument désastreuse. Selon ses propres aveux, il manquera 400 millions d’euros l’an prochain pour boucler le budget de la ville, un trou colossal comme jamais Paris n’en avait enregistré dans son histoire. Pour donner le change, Julien Bargeton, l’adjoint aux finances a fait mine de découvrir avec stupéfaction cette mauvaise nouvelle, que Capital avait dévoilé dès mars dernier. 

    Autant dire, que, comme nous l’avions prédit sous les quolibets de la candidate et sur notre réponse publiée sur le site, l’héritière de Bertrand Delanoë va devoir faire valser de toute urgence les impôts des Parisiens, au mépris de ses promesses. De combien au juste ? Une simple règle de trois permet de se faire une idée du coup de massue qui attend les contribuables de la capitale : 400 millions d’euros, cela représente en moyenne 285 euros par foyer fiscal, ou si l’on préfère l’équivalent des deux tiers du produit annuel de la taxe d’habitation versé à la ville. La première magistrate n’a cependant pas encore osé dévoiler ce traitement de choc à ses administrés : elle jure pouvoir régler le problème en louant à l’Etat les locaux et les 130 hectares de terrains (par exemple le zoo de Vincennes) que la municipalité met aujourd’hui gracieusement à sa disposition.

    Simple illusion ! Même en mettant les choses au mieux, ces recettes de poches n’atteindront tout au plus que quelques millions d’euros par an, autant dire une goutte d’eau dans le gouffre parisien. Pour boucher le trou laissé par son prédécesseur (et par elle-même, puisqu’elle était sa première adjointe) Anne Hidalgo envisage aussi de vendre une partie du patrimoine foncier de la capitale, comme le terrain Guébriant dans le vingtième arrondissement, qui sert aujourd’hui de parking aux fonctionnaires de la DGSE. Problème, ces rentrées d’argent ne pourront servir qu’une seule fois, alors que les déficits, eux, reviendront tous les ans. Mais à l’Hôtel de ville de Paris, cela fait longtemps qu’on ne s’arrête plus à de tels détails…

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/mairie-de-paris-qui-va-payer-les-400.html

  • France : Les scénarios de la catastrophe

    La France est-elle une cocotte-minute sur le point d’exploser. C’est ce que pense l’essayiste Serge Federbusch. Dans Français, prêts pour votre prochaine révolution ?, il décrit les trois scénarios de notre avenir proche. Deux sont catastrophiques. Le pire, c’est que c’est crédible !

    En quoi la France de 2014 vous paraît présenter des analogies avec les cas d’effondrement par désagrégation interne que la France a connus ?

    Les analogies sont nombreuses. Le déficit et la dette publics représentent à peu près les mêmes masses financières, par rapport à la richesse du pays, qu’en 1788. La crise budgétaire est ouverte et rien ne semble pouvoir l’enrayer. Le gouvernement a perdu sa souveraineté, son autonomie, en matière de politique monétaire et financière.

    En 1788, on subissait encore la conséquence de la banqueroute de Law, près de 70 ans plus tôt. Calonne, qui s’était essayé à manipuler le titrage en or des louis et ducats, avait été accusé de fraude, presque de crime contre le bien public. De nos jours, l’État est dépendant des décisions de Bruxelles et de la Banque centrale européenne.

    Hier comme aujourd’hui, la perte de crédit et de prestige du souverain et de son gouvernement sont considérables. L’affaire du collier de la reine avait beaucoup miné l’autorité royale. Quantité de libellistes écrivaient sous le manteau des textes d’une hostilité farouche au roi et à la reine. De même, aujourd’hui, nombre de blogueurs critiquent le pouvoir.

    Les journalistes ne sont plus ni écoutés ni respectés, mais au contraire pris à partie. La frustration générale de l’opinion, la montée du chômage, la stagnation du pouvoir d’achat par habitant depuis bientôt dix ans se constatent aux deux époques. Comme en 1788, le pouvoir n’est plus obéi ni respecté.

    La paralysie de l’État s’aggrave de mois en mois. Il n’est même plus capable de régler une question aussi secondaire que celle des portiques écotaxe. Le système centralisé, clientéliste et corporatiste a vécu, en 2014 comme en 1788. Reste à savoir d’où viendra l’étincelle. Je pense que ce sera la crise de l’euro ou une dissolution ratée, ou encore les deux à la fois, qui rendront le pays ingouvernable.

    La France, écrivez-vous, a «cherché à tirer parti des avantages de la 3e révolution industrielle (…) sans en payer le prix»: en quoi ?

    Depuis plus de trente ans, les Français sont atteints de schizophrénie. Comme consommateurs, ils bénéficient de la baisse du prix de nombreux biens et services grâce à ce qu’on nomme «mondialisation». Comme producteurs, nombre d’entre eux ont vu leurs emplois disparaître ou leurs salaires stagner du fait de la concurrence internationale.

    Jusqu’à présent, la France a plus ou moins réussi à avoir le beurre et l’argent du beurre. Le développement de l’emploi public et de la dette a permis à une large majorité de la population de bénéficier de cette situation davantage qu’elle n’en souffrait. Mais aujourd’hui, il faudrait commencer à rembourser.

    Et le système ne tient que parce que les prêteurs pensent que, derrière la France, il y a la discipline germanique qui nous protège. Mais c’est un baril de poudre près d’un brasier.

    Vous n’êtes pas tendre pour la haute fonction publique, vous qui avez fait l’Ena…

    La France souffre d’une boursouflure du système politico-administratif français dans ses rapports avec les corporations. Le noyau du système dirigeant est une sorte de duopole qui comprend élus à vie et hauts fonctionnaires.

    Ils s’appuient sur une administration dilatée et gouvernent par des accords avec les corporations et les cadres des grandes entreprises. Mais les dirigeants de ces deux dernières sont plus solidement installés que les politiciens, ce qui finit par fragiliser l’État. On retrouve ici un trait commun à tous les régimes français depuis plus de deux siècles: il est difficile de concilier gouvernement centralisé, régime économique libéral et parlementarisme de circonscriptions.

    S’y substitue donc un dialogue direct entre pouvoir exécutif et corporations qui finit par être paralysant car il n’existe pas d’arbitre légitime à leurs inévitables désaccords. C’est ce qui explique, au fond, les déboires actuels de Hollande qui affronte le stade terminal de cette évolution délétère.

    Bruxelles : bouc émissaire de nos difficultés ou vrai coupable ?

    Les deux, forcément! L’État s’est servi du prétexte européen pour tenter de résister à certaines pressions corporatistes et a trouvé des subventions allemandes repeintes aux couleurs de l’Europe pour faciliter les délicates mutations du monde rural français. Par la suite, le marché financier européen a permis d’obtenir des financements plus abondants et de s’endetter à moindre coût.

    Mais le prix à payer était la monnaie unique. Sinon les marchés auraient continué à attaquer le franc, la peseta et le lire en faisant monter le mark. Aujourd’hui, l’euro agit comme un nœud coulant autour de l’économie française. Toute réforme de structure «vertueuse» est rendue vaine par la montée du taux de change de l’euro qu’elle entraîne. En effet, les marchés en espèrent un redressement budgétaire dans la zone euro, qui contraste avec la situation américaine, anglaise ou japonaise.

    Nous sommes entrés dans l‘euro avec un taux de change du franc surévalué. Les Allemands, qui d’ailleurs jouent des délocalisations en Europe de l’Est pour améliorer leur compétitivité, ont pu dès le départ accroître la productivité de leur industrie. Depuis plus de dix ans, ils progressent surtout aux dépens des économies sud européennes, notamment celle de la France. Cette situation est perverse et sans issue.

    Vous imaginez trois scénarios pour l’avenir proche. Le premier: Hollande est un nouveau Louis XVI. Que pourrait-il se passer ?

    C’est un scénario tout à fait plausible. Face à l’échec quasi assuré des mesures de redressement budgétaire, entre autre en raison de la persistance d’un euro surévalué qui déprime l’activité, Hollande, tôt ou tard, sera sommé de mettre en œuvre de vraies mesures d’austérité. Il ne le voudra ni ne le pourra car un nombre croissant de députés socialistes préfèreront «tomber à gauche», comme on disait sous la Quatrième République. Du reste, Hollande se dira que sa seule chance d’être réélu est une cohabitation.

    Comme le niveau atteint par le Front national conduira à de nombreuses triangulaires, la victoire de l’UMP sera étriquée. Si la droite est maligne d’ailleurs, elle refusera de constituer un gouvernement tant qu’Hollande n’aura pas démissionné. Bref, on sera en pleine crise de régime avec un budget en capilotade. Rien ne s’opposera plus à une remontée des taux d’intérêt et une spirale de troubles politiques, économiques et sociaux. Les prétextes à une explosion ne manqueront pas: regardez déjà du côté de la SNCF, des banlieues ou des intermittents.

    Rêvons un peu: un de Gaulle se présente. Quelle feuille de route lui donnez-vous ?

    Terminer ce qui a été commencé en 1958 et 1962 avec les moyens nouveaux dont dispose la démocratie. S’appuyer sur un recours régulier au référendum, diminuer drastiquement le nombre d’élus et surtout empêcher que quelqu’un vive toute sa vie de politique. Réformer la chose publique pour réduire le poids de l’État, libéraliser au maximum le fonctionnement de l’économie et, dans l’immédiat, taper du poing sur la table pour que l’euro se déprécie d’au moins 40 % faute de quoi tout ceci ne sera pas possible.

    Si nos partenaires refusent, il faudra quitter l’euro, quelle qu’en soit la difficulté. C’est une question de survie. Ou alors, préparez-vous à la guerre civile: je ne pense pas que Marine Le Pensoit en mesure de faire face à cette situation avec un programme inspiré de celui du parti communiste des années 1970 et alors qu’une part très importante de la population est prête à l’affronter durement.

    Le scénario catastrophe: un régime autoritaire, fût-il éclairé, à savoir un nouveau Napoléon III. En quoi cette hypothèse n’est pas à exclure ?

    La nature politique a horreur du vide. Il faut bien que la société fonctionne et les esprits me semblent d’ailleurs, aujourd’hui, étrangement en attente d’une reprise en main ferme par le pouvoir. Ce n’est pas étranger au succès qu’avait connu Sarkozy en 2007. La France est restée frustrée de ce candidat dont le mandat semble avoir bifurqué, un quart d’heure et cinquante mètres de marche après son élection, d’une procession gaullienne sur les Champs Élysées à un pot entre amis au Fouquet’s.

    Le figaro

    http://fortune.fdesouche.com/345555-france-les-scenarios-de-la-catastrophe-2#more-345555

  • Des malades étrangers s'organisent pour se faire soigner gratuitement en France

    INFOGRAPHIE - La ministre de la Santé a reconnu début juin que ces cas de fraudes faisaient gonfler le nombre de bénéficiaires à l'aide médicale de l'Etat, faisant exploser le budget alloué à cette prestation.

    Les fraudes à l'aide médicale de l'Etat préoccupent la ministre de la Santé. Si le phénomène n'est pas nouveau, Marisol Touraine a remis le problème sur le devant de la scène en reconnaissant devant les sénateurs début juin que des filières de patients venus d'ailleurs abusaient de cette aide destinée aux ressortissants en situation irrégulière et précaire. La ministre de la Santé a même admis que ces cas de fraudes gonflaient - en partie - le nombre des bénéficiaires à cette aide, qui a progressé de 35% sur ces deux dernières années. Résultats: le budget alloué à cette prestation a explosé, s'élevant à 744 millions d'euros en 2013 au lieu des 588 prévus au budget, rappelle une enquête du Parisien ce lundi. Pour 2014, le budget de l'AME est prévu en loi de finances à 600 millions d'euros.

    Difficiles à identifier, ces cas de fraudes sont très variés: site Internet chinois proposant des cartes AME payantes, médecins escrocs produisant des actes fictifs pour revendre des médicaments à l'étranger, association présentant des copies dossiers AME, sans oublier des réseaux de personnes étrangères qui fraudent pour se faire soigner dans certains hôpitaux français. C'est notamment le cas d'une filière géorgienne, détaillée par Le Parisien dans son édition de lundi.

    Le cas des Géorgiens tuberculeux

    Ils ont une trentaine d'années et sont hospitalisés à Paris ou dans sa proche banlieue depuis plusieurs mois. A l'origine de leur hospitalisation? Ils sont porteurs d'une forme grave et résistante aux antibiotiques (la forme XDR) de la tuberculose, qui nécessite une prise en charge spécifique (chambre spécialisée à pression négative) et un long traitement (entre 6 et 7 médicaments, pas tous commercialisés en France), écrit le quotidien.

    Le problème, c'est qu'ils bénéficient de l'AME alors qu'ils ne l'ont jamais demandée et qu'ils n'y ont pas droit. «Beaucoup arrivent avec un visa de touriste, délivré par l'ambassade de France en Géorgie, et attendent le dernier jour de validité pour débarquer à l'hôpital», explique un médecin au Parisien. Une hospitalisation de dernière minute à moindre frais: quand leur visa n'est plus valide, c'est l'hôpital qui finance ces soins vitaux. Autrement dit, l'aide médicale de l'Etat (AME) prend le relais à partir du 91e jour. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) a répertorié 57 cas. Montant de la facture? Près de 13,7 millions d'euros pour l'ensemble de ces dossiers, affirme Le Parisien, qui évoque aussi le cas d'une filière tchétchène.

    Pour autant, ce phénomène est loin d'être massif. Selon Médecins du monde, «seuls 9% des étrangers en situation irrégulière disposent d'une couverture maladie» et «la santé personnelle ne représente que 2,3% des raisons ayant motivé la migration». «Ces chiffres démontrent combien les discours contre les migrants qui viendraient profiter des systèmes de santé européens sont infondés», conclut l'association citée par Le Parisien.

    Mieux repérer les fraudes

    Pour mieux détecter ces abus, la ministre de la Santé a déclaré début juin qu'elle souhaitait poursuivre les contrôles engagés dans les différentes caisses primaires. «Nous devons évidemment (...) lutter contre les abus qui pourraient être constatés, a-t-elle déclaré. A partir de 2015, nous disposerons de statistiques permettant de comparer les taux d'acceptation ou de refus de l'aide médicale de l'Etat caisse par caisse», afin de savoir s'il existe ou non un recours excessif à ce disposif. Autre possibilité: mieux coopérer avec les pays d'origine pour que ces personnes étrangères aient un meilleur accès aux soins dans leur pays.

    Pour limiter la hausse du nombre de bénéficiaires, la gouvernement Fillon avait instauré un droit de timbre fixé à 30 euros en 2011. Ce système, qui avait fait baisser de 20.000 le nombre de bénéficiaires, a été supprimé le 4 juillet 2012, juste après l'élection de François Hollande. Hausse des demandeurs, déparage des dépenses... Le député UMP de Paris, Claude Goasguen avait déjà tiré la sonnette d'alarme fjn 2013. Le rapporteur de la loi de finances 2014 pour le budget de l'aide médicale d'État (AME) avait proposé de «repenser globalement le dispositif» et de recentrer l'AME «sur les besoins urgents, à l'instar des pratiques de nos voisins européens».

    Ce qu'il faut savoir sur l'AME

    En vigueur depuis janvier 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin, l'aide médicale de l'Etat est destinée aux étrangers en situation irrégulière et précaire. Cette prestation a été crééé dans l'idée d'éviter la propagation de certaines maladies sur le territoire national. Pour en bénéficier, les demandeurs doivent résider de manière stable sur le territoire depuis plus de trois mois et avoir des revenus inférieurs à 8593 euros par an (12.890 euros pour un couple). Tout enfant mineur de parents en situation irrégulière est d'office éligible. L'AME est attribuée sans condition aux mineurs dont les parents sont en situation irrégulière même lorsque ces derniers n'en bénéficient pas encore ou dépassent le plafond de ressources, précise l'Assurance maladie sur son site Internet.

    L'AME donne droit à la prise en charge à 100 % des soins médicaux et d'hospitalisation en cas de maladie ou de maternité dans la limite des tarifs de la sécurité sociale, sans avoir à avancer les frais. En revanche, les cures thermales et les actes techniques, examens, médicaments et produits nécessaires à la réalisation d'une aide médicale à la procréation ne sont pas pris en charge.

    source

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/des-malades-etrangers-sorganisent-pour.html

  • Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !

    On connaît tous les mésaventures de Frigide Barjot qui a bénéficié des années durant d’un logement social à prix défiant toute concurrence pour elle et son mari dans les plus beaux quartiers de Paris. Quand elle était l’égérie de la manif pour tous, la justice l’avait condamnée à être expulsée, mais, celle-ci étant rentrée dans le rang, il semble que la décision de justice n’ait pas été exécutée et qu’elle continue donc à résider dans son duplex de 173 m², avec terrasse et vue sur la tour Eiffel. Rien de nouveau dans la ripoublique, cette dernière sait récompenser ses agents.

    Et Frigide Barjot n’est pas un cas isolé. Les élus parisiens (PS, EELV, Front de Gauche ou UMP) -qui ne cessent de parler d’égalité- profitent eux aussi sans vergogne du logement social en dépit de leurs revenus confortables. Ainsi un article du Point nous apprend que « Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale EELV, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l’un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l’élue a bonne conscience. »

    Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement vit, quant à lui, depuis 2000 dans un appartement de 113 m², géré par la RIVP, loué 1 900 euros. Dans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s’agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu’il était salarié du conseil régional d’Ile-de-France.

    Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l’innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d’un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu’elle n’exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 m² serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché.

    Plus rigolo est la réaction de Raphaëlle Primet (Front de gauche), qui occupe un appartement HLM « de base » dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s’en défend : « Ma situation est très particulière. (…) Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer » se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n’est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d’attente. Pour elle, partir reviendrait à trahir ses électeurs nous apprend Le Point.

    Les élus de gauche ne sont pas les seuls à être présents à la gamelle, ceux de l’UMP ne sont pas en reste. Avec des arguments tout aussi déroutants. Ainsi, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d’un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d’un bien dans le privé. Mais pour l’heure, elle n’a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. « Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois » réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler « la précarité d’un élu pour qui une réélection n’est jamais assurée. » Elle nous arracherait presque une larme si on ne se rappelait pas que sa précarité politique s’élève à 4 186 euros bruts par mois.

    http://www.contre-info.com/ces-elus-de-paris-qui-beneficient-de-logements-sociaux

  • Le plan d'économie de 50 milliards d'euros va supprimer 60.000 emplois

    Un document de la rapporteuse du Budget indique que 190.000 créations d'emplois auront lieu d'ici 2017, insuffisantes toutefois pour compenser la suppression de 250.000 postes.
    Un "impact négatif sur la croissance et la suppression de 250.000 emplois", voici ce que pourrait entraîner le plan d'économie de 50 milliards d'euros proposé par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, selon un rapport publié ce week-end par la rapporteuse générale du Budget.
    Dans les chiffres, l'impact sur la croissance serait "de 0,7 % par an en moyenne entre 2015 et 2017", écrit la députée Valérie Rabault.
    190.000 créations d'emplois
    Elle tempère toutefois ces prévisions en estimant qu'"une partie de cet impact sera neutralisée par l'adoption de mesures fortes en faveur de la réduction des charges des entreprises et du pouvoir d'achat des ménages dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité" 
    Le gain de croissance escompté serait ainsi de 0,6 point avec 190.000 créations d'emplois d'ici 2017, indique le document de la rapporteuse du Budget.
    Le projet de budget rectificatif doit être examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale. Début juin, des députés PS frondeurs s'en sont désolidarisés, proposant un contre-budget alternatif. 
    Des "calculs extrêmement théoriques" pour Sapin
    Le ministre des Finances Michel Sapin a estimé lundi matin sur France Info étaient "des calculs totalement en chambre, des calculs extrêmement théoriques" venant "d'un certain nombre d'économiste", dont Valérie Rabault "se fait l'écho".

    La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupFVEZyVFRnLbQORN.shtml

  • UMP, Bygmalion et fausses factures : nouvelle fournée de révélations (Présent n°8130)

    Dans l’affaire des fausses factures Bygmalion UMP, un nouveau personnage se retrouve sur la sellette : Fabienne Liadzé, Directrice des affaires financières (DAF) du parti de messieurs Juppé, Raffarin, Fillon et Chatel. Elle aurait été la « cheville ouvrière », voire le maître d’œuvre d’une double comptabilité, permettant de répartir la part des coûts de chaque meeting sur le compte de campagne officielle et la « part occulte à ventiler au final ». Jacques Chirac, dans une image truculente, fustigeait jadis ceux qui se plaisaient à mettre de la « m… dans le ventilateur ». La ventilation des comptes à double ou triple fonds de la directrice des affaires financières de l’UMP semble entrer tout à fait dans ce cas de figure. En évitant toute plaisanterie scatologique il faut bien tout de même constater que le ventilateur de Mme Fabienne Liadzé brassait un air pour le moins vicié, qui empeste aujourd’hui la colique venteuse.

    Mais à la demande de qui la DAF de l’UMP s’est-elle ainsi transformée en maquilleuse de chiffres ? Le JDD s’interroge : « S’agit-il d’une fraude massive pilotée par le QG de campagne, ou d’une opération orchestrée à l’UMP mais à l’insu du QG ? ». L’un et l’autre s’apprêtent à se refiler le bébé qui pue. Mais l’un et l’autre étaient au service du même président candidat.

    Un ex-président candidat devenu candidat président, avec pour tout programme l’annonce d’un grand chambardement : « Il faut tout changer », clame-t-il aujourd’hui. Selon Le Figaro Magazine Nicolas Sarkozy explique à ses visiteurs de la rue Miromesnil : « Il faut réinventer le modèle démocratique français. Notre façon de faire de la politique, l’organisation et les idées ». Faire en somme l’exact contraire de ce qu’avait fait le président Sarkozy ? Cinglant désaveu de son quinquennat. En tout cas une fois de plus Nicolas Sarkozy essaie de piller verbalement le FN. L’ex de l’Elysée veut en quelque sorte revenir avec un plan et un slogan de contrefaçon bleu Marine : A bas l’UMPS !

    A l’UMP la fraude comptable. A Sarko la fraude verbale…

     

    Sarko contre M. Cannibale

     

    Une du numéro 8130 de "Présent" (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

    Une du numéro 8130 de “Présent” (cliquez sur l’image pour l’agrandir)

    Ce dernier se voit toujours en homme providentiel. « Je ne suis pas décidé à laisser la France dans un tête-à-tête entre le Front national et le Parti socialiste(1). On se demande jusqu’où M. Hollande va abaisser le pays. Quant à ma famille politique, elle est en train de se dévorer ». Pour l’ex-chef d’Etat, le plus féroce des cannibales sévissant à l’UMP c’est bien sûr François Fillon, qu’il décrit comme un « un bloc de haine et de bile ». Les fillonnistes ont une vision tout aussi sarcastique de l’imam de la rue Miromesnil : « Que Nicolas Sarkozy veuille nous tuer, ça ne nous a pas totalement échappé ». L’UMP ou l’anthropophagie en politique…

     

    Fillon se targue d’avoir eu, le 10 juin dernier, la peau de Copé, en mettant sa démission dans la balance. Ou lui, ou moi… Mais comme ce sont des fillonnistes qui, dans le contexte de l’implacable guerre des deux chefs, semblent avoir refilé des documents compromettants à la presse, au risque d’incendier tout le parti (ce qui en train de se produire) , Fillon peut aussi se vanter d’avoir eu la peau de l’UMP. Qu’importe, puisque Copé est grillé…

    L’UMP brûle mais Sarko lui, même léché par les flammes, est toujours là. Prêt, selon le mot de Bruno Jeudy, à effectuer son retour par le « soupirail » du parti en feu. Prêt même à imposer son retour par effraction s’il le faut à ceux qui n’en veulent pas. Et ces derniers, dans une UMP en train de se « désarkoïser », sont de plus en plus nombreux. Xavier Bertrand, l’un des opposants les plus en pointe à ce retour, répète au JDD ce qu’il dit depuis quinze jours : « L’affaire Bygmalion jette un doute terrible sur la campagne présidentielle de 2012 et sur l’UMP. Dans l’intérêt du mouvement, par respect pour nos électeurs, tous ceux qui sont concernés et qui auront à répondre aux enquêteurs doivent se tenir à l’écart. La vie de notre parti, déjà très déstabilisée, ne peut pas être polluée par le tourbillon judiciaire à venir ». Le pollueur Sarkozy et son passé toxique se trouve donc prié de s’éloigner le plus loin possible de la nouvelle direction où il n’a plus sa place. Qu’il reste donc au Cap Nègre avec Carla.

    Sarkozy ? Vous avez dit Sarkozy ? Les amis d’Alain Juppé se réjouissent de leur côté : « On ne sait plus qui est sarkozyste au bureau politique. Il y en a tellement qui l’ont été mais ne le sont plus ». Mais qui pourraient sans doute le redevenir dans l’hypothèse où l’ex-président serait porté par le souffle des militants et des sympathisants. Las ! Ce n’est actuellement pas le cas . Les partisans de Nicolas Sarkozy semblent au contraire s’essouffler. Peut-être ont-ils trop couru pour le sarkothon ?

    Christian Jacob

    Dans la nouvelle fournée de révélations ont trouve aussi sur la sellette, à côté de Mme Liadzé, le président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, grand copain de Copé, qui a renfloué les caisses de son parti en faisant un emprunt de trois millions d’euros. Une somme puisée en douce dans la dotation de l’Assemblée nationale. Christian Jacob jouant les banquiers clandestins avec l’argent des contribuables ? Décidément l’UMP, très mal en point, s’en va de la caisse… Comme l’on disait jadis des malades de la tuberculose sur le point de passer l’arme à gauche.

    Jean Cochet

    (1) Nicolas Sarkozy n’imagine pas une seconde que face à Marine Le Pen un autre que lui puisse qualifier l’UMP en seconde place, devant un PS pourtant cacochyme. C’est dire l’estime qu’il porte aux caciques de son parti…