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économie et finance - Page 630

  • Halte aux mensonges sur la sortie de l’euro

    Il y a plusieurs grands scénarios possibles de retour à une monnaie nationale...   

    Régulièrement des experts avancent un argument d’autorité pour expliquer qu’un retour à une monnaie nationale serait une catastrophe, toujours le même : une sortie de l’euro impliquerait une explosion des taux d’intérêts et par conséquent une augmentation importante du montant de la dette. A chaque débat sur le sujet cette idée anxiogène revient sur le tapis.

    Les Décodeurs (déconneurs pour les intimes) du Monde l’ont doctement professé dans les colonnes du journal. Plus récemment Maître Villemot, avocat et proche de François Hollande, l’affirma sur le plateau du Grand Journal de Canal+ dans un débat face à Michel Onfray.

    Disons le tout net, tout cela est faux. Quelques notions de droit permettent de décrypter quelles seraient les conséquences d’une sortie de l’euro sur les emprunts en cours contractés par les Français.

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  • PS : après les envolées contre la finance, la valse avec le Medef [Présent n° 8176]

    Exit les déclarations de guerre à la finance et les discours enflammés qui effarouchaient la City ! L’économie sinistrée et les chiffres catastrophiques du chômage aidant, le pouvoir socialiste en est aujourd’hui réduit à faire ce qu’il reprochait hier à Nicolas Sarkozy : la « danse du ventre » devant les « boss » du Medef. Un patronat aux anges, bien sûr, qui a applaudi debout mercredi l’intervention de Manuel Valls.

     

    Une du n°8176 de "Présent"

    Une du n°8176 de “Présent”

    Danse avec les loups

     

    Sa venue était d’ailleurs symbolique, puisque Valls était le deuxième Premier ministre seulement à se rendre à l’université d’été du Medef depuis sa création en 1998. Et il n’y est pas allé pour rien. Devant quelque 3.600 patrons réunis dans le parc du campus de l’école de commerce HEC à Jouy-en-Josas, Manuel Valls a en effet déclaré : « Cessons d’opposer systématiquement (…) Etat et entreprises ! D’opposer chefs d’entreprise et salariés ; organisations patronales et syndicats ! (…) Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprise, Mesdames et Messieurs les entrepreneurs, la France a besoin de vous. La France a besoin de ses entreprises. De toutes ses entreprises. » Puis, rendant hommage à leur rôle dans la création de richesses, à la mobilisation de leurs salariés mais aussi au fait qu’« elles risquent les capitaux de leurs actionnaires », le Premier ministre s’est exclamé : « Moi, j’aime l’entreprise ! (…) Il est absurde de parler de cadeaux aux patrons. (…) Une mesure favorable à l’entreprise est une mesure favorable à tout le pays ! » Un discours évidemment très apprécié des patrons du Medef qui attendent avec impatience – entre autres – l’autorisation du travail le dimanche ou encore le recours à l’immigration. Et Pierre Gattaz, peu auparavant, appelait déjà à « cesser de raisonner en termes de donnant-donnant », allusion aux contreparties attendues des entreprises en termes d’emploi…

     

    La face la plus abjecte du libéralisme

    Symbole de ce revirement gouvernemental, qui n’en est pas vraiment un puisqu’il était conseiller économique du président François Hollande et a contribué à élaborer le pacte de responsabilité : l’arrivée à Bercy dugolden boy Emmanuel Macron. C’est-à-dire de la face la plus agressive et la plus abjecte du libéralisme. Millionnaire de gauche, ancien énarque, ancien de la banque Rotschild, Macron fut en 2007 le rapporteur de la fameuse Commission Attali, qui préconisait notamment le recours massif à l’immigration, avec l’arrière-pensée d’entraîner une baisse générale des salaires et la dissolution des peuples… En fait, une fois précisé que le mondialiste enragé, partisan du nouveau nomadisme et de la fin des nations, Jacques Attali, est son mentor(1), tout est dit.

    Sauf que, comme le rappelait Pierre Frehel dans Le Républicain lorrain, «les entreprises ne créeront des emplois qu’en fonction de leurs besoins et pas pour les beaux yeux du Premier ministre, fût-il énamouré. »

    Franck Delétraz

    (1) Il faut lire les ouvrages d’Attali pour bien mesurer le caractère délirant de la pensée qui anime cet homme…

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  • La guerre des graines

    Les graines sont-elles une marchandise ou un bien commun de l’humanité au même titre que l’eau ou l’air ? Dans un avenir très proche, les agriculteurs n’auront peut être plus le droit de replanter leurs propres graines.

    En Europe, une loi émerge pour contrôler l’utilisation des semences agricoles… Derrière cette confiscation, 5 grands semenciers qui possèdent déjà la moitié du marché des graines et cherchent à étendre leur privatisation.

    De l’Inde à Bruxelles, en passant par les campagnes françaises et l’Ile du Spitzberg à 1000 kms du Pôle Nord, Stenka Quillet et Clément Montfort enquêtent sur cette Guerre des Graines qui

    menace plus d’un milliard d’agriculteurs sur la planète.

    http://www.contre-info.com/

  • La gauche au pouvoir confie l’économie à la Banque Rothschild

    L’image de la gauche en prend un fameux coup. Définitivement oubliée, la cause ouvrière. L’expression « gauche caviar » n’aura jamais été autant à propos qu’avec ce gouvernement Valls II approuvé par François Hollande.

    Quand même, nommer Emmanuel Macron ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, fallait oser ! Lui, l’énarque devenu gérant de la banque Rothschild…

    Emmanuel Macron, il est vrai, est, malgré son jeune âge, un ami de longue date de cette gauche caviar. L’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée assume sans complexe son ancien rôle de banquier d’affaires chez Rothschild. Lorsque Macron a été, pendant deux ans, le conseiller du président de la république sur les dossiers économiques et financiers, il ne manquait pas d’être simultanément l’oreille des patrons à l’Élysée.

    Ils doivent trouver la nouvelle saumâtre, ceux qui ont voté Hollande en faisant confiance à sa tirade  «Mon ennemie, c’est la finance!»

    Pour compléter le portrait d’Emmanuel Macron, ajoutons qu’il est un spécialiste des œuvres de Machiavel et qu’il fut rapporteur de la Commission Attali en 2007.

    http://medias-presse.info/la-gauche-au-pouvoir-confie-leconomie-a-la-banque-rothschild/14515

  • Paiement en liquide : le plafond de 300 euros entre en vigueur le 1er septembre

    Payer son loyer, ses impôts ou autres en « cash » sera désormais quasiment impossible : le 1er septembre 2014 entrera en vigueur le nouveau plafond pour les paiements en liquide aux guichets des trésoreries. Un plafond dix fois inférieur à celui précédemment en vigueur.

    En effet, alors que jusqu’à présent il était possible de payer jusqu’à 3 000 euros en liquide aux guichets des trésoreries (la nouvelle législation ne s’applique heureusement pas aux magasins), le mois prochain ce plafond sera ramené à 300 euros.

    Le plafond est journalier : il est donc possible de payer 300 euros le lundi et 300 euros le mardi et ainsi de suite, mais cela est un désagrément majeur.

    L’idée est – encore une fois sous le prétexte bidon de la protection des citoyens contre les arnaques (infantilisation) et pour lutter contre le blanchiment d’argent – d’obliger les Français à faire passer leur argent par les banques. Ce qui permet notamment de mieux les fliquer sous cet aspect.

    Source

    http://www.contre-info.com/paiement-en-liquide-le-plafond-de-300-euros-entre-en-vigueur-le-1er-septembre

  • Arrivée de la GPA : bébés abandonnés…

    En Angleterre, une « mère porteuse » de jumeaux, qui était tombé enceinte pour de l’argent, a dû garder l’un des deux bébés, abandonné par ses parents biologiques à cause de son handicap, rapporte le quotidien The Sun.

    Atteinte de Dystrophie myotonique de Steinert, une maladie génétique, la petite fille est restée avec sa mère. Son frère, lui, a été adopté comme prévu par ses « parents » payeurs.

    Cette histoire fait écho au scandale de Gammy, ce bébé de sept mois atteint de trisomie et de problèmes cardiaques, qui a été abandonné par ses parents biologiques australiens et laissé à sa mère porteuse thaïlandaise.

    La démarche égoïste de ces couples qui méprisent les lois naturelles et la dignité la plus élémentaire va au bout de sa logique consumériste.

    Bientôt la même chose en France, si rien ne change.

    http://www.contre-info.com/

  • Spirale des sanctions entre Russie et UE : Israël grand bénéficiaire

    La réaction de Moscou à l’absurde politique de sanctions dans laquelle patauge l’Union européenne cause dès à présent à certains pays-membres un manque à gagner significatif. Par exemple, l’économie grecque qui était bien partie pour enfin engranger une petite croissance en 2014 restera vraisemblablement engluée une année de plus dans la récession du fait du préjudice infligé à son agriculture par les mesures de rétorsion russes. De son côté, l’Allemagne est également vouée à payer le prix fort pour l’aveuglement et/ou l’asservissement de ses dirigeants à la puissance américaine.

    IsraeulEn effet, le Comité oriental de l’économie allemande (organisation représentant les intérêts des sociétés allemandes opérant dans les pays de l’ex-URSS et en Europe de l’est) prédit pour cette année une chute de 20 à 25 % des exportations de la première économie européenne vers la Russie, ce qui affecterait 50 000 emplois en Allemagne. Se montant à plus de 36 milliards d’euros en 2013, les exportations allemandes s’étaient alors déjà réduites de 5,2 % par rapport à l’année précédente.

    En face, il est bien évident que les produits agro-alimentaires que la Russie n’importera plus d’Occident, elle les produira elle-même – ce qui constitue une aubaine pour doper la modernisation et l’amélioration de son agriculture – ou elle se les fera livrer par d’autres pays qui ne manqueront pas cette occasion en or. Et parmi les heureux bénéficiaires de la situation figure incontestablement l’Etat d’Israël qui a déjà commencé à s’engouffrer dans la brèche ouverte par les stupides sanctions européennes. Le ministre israélien de l’agriculture Yair Shamir expliquait récemment : « C’est une occasion unique pour nous et pour le marché russe. En effet, nous pouvons lui offrir une gamme de produits beaucoup plus large que celle sur laquelle il pouvait compter. Plus de fruits tropicaux et d’autres produits. En outre, nous disposons déjà d’une bonne expérience. Au cours des dernières années, nos exportations vers la Russie de pommes de terre et d’autres productions agricoles ont été multipliées par trois. Cela montre que les clients russes apprécient nos produits. Donc, c’est pour nous une chance inespérée. » Concrètement, les Israéliens sont d’ores et déjà impliqués dans le nouveau complexe de transformation de produits laitiers Petrovski, dans la région de Saint-Pétersbourg ; les pommes de terre polonaises seront partiellement remplacées sur le marché russe par des israéliennes ; un projet russo-israélien de construction d’une ligne de transformation de lait de chèvre est à l’ordre du jour dans la région de Vologda. Enfin, le ministre de l’agriculture de la république de Crimée a communiqué que la production de volailles allait être relancée dans la péninsule grâce à des investissements israéliens.

    L’Union européenne osera-t-elle faire pression sur Israël comme elle essaie de le faire sur les pays d’Amérique latine afin qu’ils ne lui prennent pas ses parts de marché qu’elle a très intelligemment renoncé par soumission aux Etats-Unis ?

    Baudouin Lefranc dans Medias-presse.info

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/spirale-des-sanctions-entre-russie-et-ue-israel-grand-beneficiaire_114876.html#more-114876

  • Valls 2 : la clarté aura duré moins de 24 heures

    La photo traditionnelle des Pieds Nickelés sur le perron de l'Élysée fait figure de chorale paroissiale. Il manque juste un chef de choeur. Dissonances annoncées.   

    Il n’aura pas fallu attendre 24 heures pour qu’une déclaration d’Emmanuel Macron sur les 35 heures (déclaration faite même AVANT son installation à Bercy !) ne relance au sein du gouvernement Valls 2 la cacophonie de Valls 1.

    24 heures avant sa prise de fonction, Emmanuel Macron se confiait au Point :

    « Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? »

    Pas mal, non ? Sauf qu’immédiatement, le gouvernement s’est fendu d’un communiqué pour évidemment désamorcer cette bonne idée. On ne sait jamais, des fois qu’on rende la France moins soviétique…

    Et c’est le toujours charmant Jean-Christophe Cambadélis qui fut chargé dès jeudi matin dans un entretien au Monde de mettre le clou final dans le cercueil des propositions intéressantes du nouveau ministre :

    « Le social-libéralisme ne fait partie ni de notre vocabulaire ni de notre tradition. »

    Voila pour le modernisme.

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