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économie et finance - Page 635

  • La Ligue du nord et la droite européenne contre les sanctions antirusses

    Matteo Salvini, député italien au Parlement européen et secrétaire fédéral de la Ligue du nord a fulminé ce jeudi sur son compte Twitter contre la politique de sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie. « Seuls des sots de Bruxelles et de Rome pouvaient adopter des sanctions économiques contre la Russie. », pouvait-on lire. Un milliard d’euros de produits agro-alimentaires exportés en Russie ayant été retournés en Italie en vertu de la spirale des sanctions, le cadre de la Ligue du nord s’est insurgé en ces termes : « Qui remboursera nos producteurs? Matteo Renzi ? Angela Merkel? Il est indispensable de lever immédiatement les sanctions imposées contre la Russie. »

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  • Qui finance l’Etat islamique ? Vous et moi

    Les missiles tirés du ciel ne suffiront pas à stopper ou à faire reculer l’Etat islamique. C’est le Pentagone qui le dit. Alors, que faire contre ces bataillons brutaux et fanatisés qui contrôlent maintenant, sous la houlette du nouveau calife, un gros morceau de l’Irak et de la Syrie ? Il y a de la panique dans l’air. La preuve ? On cherche des coupables.

    Hillary Clinton s’en prend ainsi à Barack Obama (et c’est bien la preuve qu’elle est déjà candidate, sans le dire, à sa succession). Elle reproche à son ancien patron de ne pas l’avoir écoutée, il y a deux ans, quand elle proposait d’armer la résistance syrienne modérée contre Bachar el-Assad. Le refus américain, dit-elle, a créé un vide que d’autres ont rempli. L’argent et les armes qui ont afflué par ces canaux-là sont allés aux groupes islamistes les plus extrémistes, assurant leur suprématie, d’abord en Syrie, maintenant en Irak.

    Quels canaux ? Hillary Clinton ne le dit pas. Mais Dominique de Villepin casse le morceau. L’ancien premier ministre français, qui n’est pas le plus mal informé sur ces questions, dénonce le «jeu destructeur» de «l’Arabie saoudite et des monarchies conservatrices» du Golfe.

    John McCain, l’adversaire républicain d’Obama en 2008, désignait il y a quelques mois les mêmes coupables. Mais pas pour les condamner : il félicitait les Saoudiens, les Qataris et autres émirs d’avoir fourni aux rebelles syriens les armes que leur refusait Obama. C’était avant, il faut le dire, la prise par l’Etat islamique de Mossoul et d’une bonne partie de l’Irak.

    Sir Richard Dearlove, ancien chef des services de renseignements britanniques, est plus précis. Il rapporte des propos que lui avait tenus naguère le prince Bandar ben Sultan, l’un des architectes depuis trente ans de la sécurité du royaume saoudien. Le prince annonçait que le moment de régler leur compte aux chiites approchait. Pour le Britannique, la promesse a été tenue : une armée djihadiste inspirée par le wahhabisme saoudien défie aujourd’hui, devant Damas et devant Bagdad, les pouvoirs soutenus par l’Iran chiite.

    Or, Bandar vient d’être démis de ses fonctions. Il a d’abord perdu la responsabilité des opérations clandestines du royaume, puis des services de renseignements qu’il dirigeait.

    Tout se passe comme si Riyad, sous pression américaine, avait soudain pris conscience que ses pétrodollars ont nourri un monstre. Comme en Afghanistan il y a trente ans. L’appui massif – avec les Etats-Unis cette fois – aux moudjahidines antisoviétiques avait alors donné naissance à Al Qaïda.

    Les Saoudiens, naturellement, rejettent à hauts cris ces accusations, portées aussi par le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, désormais sur un siège éjectable [N.B. : depuis la rédaction de cet article, il a été remplacé par Haïder al-Abadi. - Fortune].

    Mais Riyad sait bien que la formidable armée de l’Etat islamique n’est pas née par génération spontanée dans les sables. Même si les rois et les émirs n’y sont pas allés directement de leur poche, les milliers de princes et les énormes fortunes du Golfe ont suffi, au départ, à pourvoir les légions sunnites du futur calife. On connaît même les circuits de ces financements discrets : ils passent par le Koweït où l’argent ne laisse guère de traces.

    Maintenant que les brigades de l’Etat islamique ont établi leur domination sur les terres non contrôlées de Syrie et d’Irak, et maintenant que des recrues venues de partout se rallient à son drapeau noir, le calife autoproclamé a acquis ses propres sources de revenus. Il lève des impôts, pille les banques, rackette les infidèles. Et surtout, il a du pétrole.

    C’était même sans doute son objectif central : s’emparer des puits dans la région de Raqqa, puis autour de Mossoul, en visant aussi Kirkuk. Le califat est potentiellement une puissance pétrolière, il se libère peu à peu des bailleurs de fonds qui ont permis son ascension.

    Et on en revient toujours à cette évidence écopolitique : la richesse et le malheur du Proche-Orient sont les produits de notre soif inextinguible de pétrole et de gaz. Ces économies de rente, qui tuent la démocratie dans le Golfe et emprisonnent les peuples dans des combats fratricides, sont intimement liées à nos besoins énergétiques. Tant que nous remplissons nos réservoirs, tant que nous allumons le gaz, le calife peut se payer des canons.

    Bilan

    http://fortune.fdesouche.com/351439-qui-finance-letat-islamique-vous-et-moi#more-351439

  • Réponse russe aux sanctions occidentales : les pertes de l'Autriche s'élèvent à 4,5 M €

    Par La Voix de la Russie | L'économie de l'Autriche fait actuellement état de 4,5 millions d’euros de pertes à cause des mesures de réponse aux sanctions de l’UE et des Etats-Unis, a indiqué ce vendredi le ministre de l'Agriculture du pays Andrä Rupprechter.

    Le ministre autrichien a noté que les mesures de Russie concernant l’importation dans le pays des produits agricoles de l’UE et des Etats-Unis ont sérieusement frappé la production qui a déjà été fabriquée et emballée spécialement pour la Russie et était déjà sur le point d’être acheminée vers ce pays.

    Selon les experts, l'Autriche perdra environ la moitié de tous les revenus de l'exportation de produits agricoles vers la Russie. L’année dernière ce chiffre atteignait 240 millions d’euros.

    Outre la perte du marché d’écoulement, l’économie autrichienne pourrait être confrontée à l’effondrement des prix sur le marché européen.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_08_15/Reponse-russe-aux-sanctions-occidentales-les-pertes-de-lAutriche-selevent-a-4-5-M-1082/

  • Israël recourt à la violence (un massacre pour du gaz)

    Des centaines de civils palestiniens massacrés

    L’objectif ? Les gisements de gaz face au littoral de la Bande de Gaza

    Du point de vue israélien, il fallait rendre coup pour coup : d'abord, on a annoncé qu'en Cisjordanie occupée, trois jeunes étudiants d'une école talmudique avaient été enlevés puis assassinés. L’État d'Israël part alors du principe que les auteurs de ce triple assassinat sont des membres du Hamas, un mouvement palestinien, islamiste et radical qui gouverne la Bande de Gaza. En guise de vengeance, des extrémistes juifs assassinent un jeune Palestinien de manière particulièrement cruelle : l'adolescent de seize ans a été brûlé vif. En représailles, le Hamas tire en direction d'Israël des roquettes bricolées au départ de la Bande de Gaza, considérée comme la plus grande prison en plein air du monde. Israël est en mesure de les détruire grâce à son système de défense "coupole de fer". Pour l’État sioniste, pourtant, ces tirs de roquettes de mauvaise qualité suffisent pour déclencher une attaque aérienne contre la Bande de Gaza.

    Entre-temps, ces bombardements ont causé la mort de près de mille personnes, la plupart n'étant toutefois pas des membres du Hamas mais des civils, femmes et enfants. Comme le souligne le "Centre palestinien pour les droits de l'homme", 47 Palestiniens, dont 43 civils, ont été tués entre le 9 juillet, 10 h, et le 10 juillet, 10 h. « Les victimes civiles comprennent 16 enfants et dix femmes, dont huit membres d'une même famille. À cela s'ajoute que 214 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été blessés; ce chiffre comprend 58 enfants et 29 femmes. Les avions de combat israéliens ont frappé et détruit 41 maisons sans avertissement préalable ».

    La colère du gouvernement israélien du premier ministre Benjamin Netanyahu s'explique par la fait que les Palestiniens, auparavant divisés entre militants du Hamas et adeptes du Fatah (qui gouverne la Cisjordanie), ont fini par se réconcilier, suite à de longues négociations, et ont constitué un gouvernement unitaire. Le nouveau gouvernement palestinien serait dès lors responsable "de toutes les actions qui nuisent à Israël" et qui partent du territoire palestinien, estime-t-on à Tel Aviv.

    L'animosité de Netanyahu n'est pas dictée, en fin de compte, par le fait que le Hamas refuse obstinément de reconnaître le droit d'Israël à l'existence. La réconciliation entre le Hamas et le Fatah élimine ipso facto le principal obstacle à la solution dite de "deux États » et donc à la naissance d'un État palestinien indépendant. Ce dernier, s'il ne se limitait pas à la seule Cisjordanie mais comprenait aussi la Bande de Gaza, serait économiquement viable. En effet, devant les côtes de la Bande de Gaza, on a découvert en l'an 2000 d'énormes gisements de gaz.

    D'après le consortium britannique du gaz, British Gas, ces réserves de gaz naturel s'élèveraient à 40 milliards de m³ et auraient une valeur de quelque 4 milliards de dollars. De surcroît, on estime que d'autres réserves sont encore susceptibles d'être découvertes, surtout si un État palestinien indépendant obtient le droit d'exploiter une zone économique maritime devant le littoral de la Bande de Gaza, s'étendant jusqu'à 200 miles marins (370 km). Les Palestiniens disposeraient alors d'une part à eux de ce qu'il est désormais convenu d'appeler le "Bassin du Levant", en Méditerranée orientale. L'importance économique de cette zone, à peu près aussi grande que le territoire autrichien, a déjà été maintes fois soulignée, notamment en 2010 par une agence officielle américaine, US Geological Survey : « Nous estimons, sur base de méthodes d'évaluation géologique, que, dans la région, on pourrait aisément pomper une moyenne de 1,7 milliard de barils de pétrole ainsi qu'une moyenne de 122 billions de pied³ (soit 3,45 billions de m³) de gaz naturel ».

    En 1999 déjà, British Gas, flanqué de deux partenaires, avait signé un contrat avec les autorités autonomes palestiniennes, permettant l'exploitation des réserves de gaz (qui, à ce moment-là, n'étaient qu'estimées). Aussitôt, Israël avait lorgné vers les « bijoux de l'économie palestinienne » : c'est ainsi que s'était exprimé le Lieutenant-Général Moshe Yaalon, aujourd'hui à la retraite, devenu un spécialiste des questions de sécurité auprès de la boîte à penser israélienne, "Jerusalem Center for Public Affairs".

    Michel Chossudovsky, expert canadien très critique à l'égard des processus de globalisation, rappelle que l'élection d'Ariel Sharon au poste de premier ministre en 2001, a constitué un "tournant important" : « La souveraineté de la Palestine a été contestée par le Tribunal Suprême d'Israël. Sharon a déclaré sans ambiguïté que jamais Israël n'achèterait du gaz aux Palestiniens », ce qui revenait à dire que « les réserves de gaz situées devant le littoral de la Bande de Gaza appartenaient à Israël ». Yaalon le concède sans circonlocutions inutiles : « Bien sûr, Israël a besoin de réserves de gaz complémentaires ». Yaalon poursuit ensuite son raisonnement : les recettes que les Palestiniens engrangeraient suite à leur exploitation du gaz gazaoui, si du moins les Palestiniens parvenaient à le faire eux-mêmes, tomberaient entre les mains d'islamistes hostiles à Israël. C'est pourquoi, estimait Yaalon en 2007 déjà, qu'Israël doit « d’urgence contrôler les effets à long terme (de cette situation) pour sa sécurité, s'il décide un jour d'acquérir du gaz de Gaza ». Par voie de conséquence, pour Yaalon et Israël, d'autres Etats ne devraient pas, suite à des contrats signés avec les Palestiniens, injecter de l'argent dans les caisses d'un éventuel futur Etat palestinien.

    La guerre menée par Israël contre les Palestiniens est donc dictée prioritairement par des considérations d'ordre économique.

    Bernhard Tomaschitz.

    (article paru dans zur Zeit, Vienne, n°29/2014; http://www.zurzeit.at ).

  • Hollande et l’économie : surtout ne rien dire pour s’absoudre de ne rien faire

    Depuis le temps qu’il marche au bord de la récession, le pays a fini par basculer du mauvais côté.   

    L’économie française va mal. Très mal. Depuis le temps qu’il marche au bord de la récession, le pays a fini par basculer du mauvais côté. Pas de reprise à l’horizon, un chômage en croissance perpétuelle, une dette chaque seconde plus abyssale et un déficit qui crève le plafond.

    On a attendu les pluies du 15 août pour nous faire ces révélations qui n’en sont pas. En effet, quiconque s’intéresse un tant soit peu à la chose économique le sait : la France continue de s’enfoncer quand ses voisins commencent à relever la tête.

    Avec des minauderies et en serrant les fesses, on nous dit que le déficit de la France – qui devait, c’était sûr, revenir dans la fourchette « contractuelle » de 3 % – « pourrait finalement frôler les 4 % ». On se fout évidemment de notre gueule puisque le chiffre réel, soit 4,4 %, est en réalité connu depuis un bon mois. Quand il a fait sa petite causette du 14 juillet, Hollande connaissait déjà ces chiffres, mais chut ! Comme la Périchole qui chante « Je suis un peu grise, un peu grise… Mais chut ! Faut pas qu’on le dise ! Chut ! Faut pas… Faut pas ! Chut ! », il était urgent de ne rien dire pour s’absoudre de ne rien faire.

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  • Panne de croissance et bientôt déflation pour la France

    L’UMPS a l’avantage de ne pas brusquer l’économie : l’un et l’autre donnent le même résultat d’une économie en berne et sans croissance. Les agitations de Sarkozy puis de Valls n’y ont rien changé, et pour deux raisons :

    -          en réalité la marge de manœuvre du gouvernement français est quasiment nulle, celui-ci ayant abandonné toutes ses prérogatives en matière économique à Bruxelles. Que ce soit au niveau de la politique monétaire ou douanière, ces deux leviers décisionnels ne sont plus commandés par les pouvoirs nationaux.

    -          la logique de ces gouvernants répondant au nouvel ordre mondial, ils s’inscrivent dans un carcan financier mondiale, incapable de considérer le bien commun du pays qu’ils sont sensés dirigés. Ils sont donc ballottés par les velléités des grandes puissances financières dont ils sont incapables aujourd’hui de se protéger.

    Si la croissance est nulle au 1er et 2ème trimestre 2014, la déflation n’est plus très loin, notamment grâce aux sanctions prises contre la Russie. En effet, les produits alimentaires français n’ayant plus leur place sur le marché russe, ils se retrouvent en surnombre en France. L’offre étant supérieur à la demande sur le marché national, les prix vont baisser, entraînant un manque à gagner important pour tout un pan de l’économie française avec en première ligne les agriculteurs.

    Puis viendra l’application du rapport Attali visant à libéraliser toujours plus d’autres secteurs de l’économie française, les livrant à la guerre économique. Ce rapport visant plus particulièrement les professions réglementées et les professions libérales, il contribuera de façon importante à supprimer un peu plus la classe moyenne et donc, affaiblira un peu plus l’équilibre économique du pays.

    Dans ce contexte morose, les politiques nous expliquent qu’ils veulent rendre du pouvoir d’achat pour relancer la croissance par la consommation : pourtant, ils semblent oublier que l’Etat absorbe aujourd’hui plus de 57 % de la richesse crée chaque année, ce qui représente 209 jours par an, l’assistanat pesant lourdement dans les dépenses publiques.

    A un tel stade il devient mécaniquement impossible de créer de la croissance.

    Xavier Celtillos

    http://medias-presse.info/panne-de-croissance-et-bientot-deflation-pour-la-france/14174

  • Analyse du système de santé français

    Entretien réalisé au mois de juin, dans lequel Nicole et Gérard Delépine décryptent le fonctionnement opaque du système de santé français.

    Liens complémentaires :

    Site de l’Institut National du Cancer

    Le site des docteurs Delépine ainsi que la liste de leurs publications.

    Pour signer la pétition : cliquez ici

    http://fortune.fdesouche.com/

  • L’impossible révolte des peuples d’occident

    8 petites minutes pour une analyse intéressante...

     

    Le Salon Beige