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économie et finance - Page 634

  • La France en risque de cessation de paiement

    Selon l'ex-ministre du Budget Valérie Pécresse :

    "Nous empruntons aujourd'hui à peu près 360 milliards d'euros par an à court et à long terme". "Si les taux d'intérêt remontent d'un point, cela veut dire que cela nous fera 3 milliards de dépenses de plus. De 2 points ? 7 milliards. Sur le long terme, la dette est une épée de Damoclès" avec "le risque de ne plus pouvoir financer les service publics auxquels nous sommes attachés".

    Michel Janva

  • Comment la géopolitique du pétrole explique la crise en Irak

    Les sunnites veulent se réapproprier des richesses qui leur échappent au bénéfice des chiites. Mais les djihadistes de l’EIIL comme les Kurdes et le pouvoir de Bagdad ont intérêt à maintenir les installations pétrolières en état de fonctionner. Au moins aussi longtemps que chaque camp espère l’emporter…

    Par Gilles Bridier

    En Irak, les conflits religieux rallumés par l’insurrection des djihadistes sunnites de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont de forts relents de pétrole. Dans un pays qui puise les neuf dixièmes de sa richesse nationale dans ses réserves d’or noir, le nerf de la guerre –l’argent– passe forcément par le contrôle des puits et des pipelines.

    L’Irak est redevenu une grande puissance pétrolière. Avec  des réserves évaluées à plus de 144 milliards de barils contre 265 milliards pour l’Arabie saoudite et 157 milliards pour l’Iran, il est, selon les dernières statistiques de l’Opep, l’un des pays les plus richement dotés du Moyen-Orient. Et la production, qui fut longtemps désorganisée à cause du conflit avec l’Iran, de la première guerre du Golfe au Koweit, des sanctions de l’Onu puis de l’invasion américaine, retrouve ses records d’antan.

    Après avoir frôlé les 3 millions de barils/jour en moyenne l’an dernier, elle a même atteint 3,6 millions de barils/jour en février 2014, un niveau jamais atteint depuis la fin des années 70. De sorte que les exportations d’or noir, de l’ordre de 2,4 millions de barils/jour, plaçaient le pays en troisième position parmi les grands pays producteurs de pétrole derrière l’Arabie saoudite et la Russie. Mais c’était avant l’offensive djihadiste.

    Et la trajectoire ascendante ne devait pas s’arrêter là, Bagdad prévoyant de pousser la production à 4 millions de barils/jour à la fin de cette année et à 5 millions un an plus tard (et même 8 millions d’ici à 2035 selon l’Agence internationale de l’énergie), le pays assurant à lui seul plus de la moitié de la progression de la production des pays de l’Opep.

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  • Vladimir Poutine déclare la guerre à l’hégémonie du dollar

    Il semble que la guerre économique en cours entre la Russie et les USA est en passe de devenir totale. Après les sanctions occidentales contre Moscou, qui a répliqué à la fois par un rapprochement énergétique historique avec la Chine et par un embargo contre les produits alimentaires européens, voici que Vladimir Poutine apparait décidé à sonner la fin de l’hégémonie du dollar au niveau mondial.
    Le monopole du dollar “nuisible”
    Vladimir Poutine a ainsi déclaré aujourd’hui en Crimée – tout un symbole – ce qui suit :
    “La Russie doit totalement vendre son gaz et son pétrole en roubles dans la mesure où l’hégémonie du dollar sur le marché de l’énergie nuit à l’économie“.
    Cette déclaration solennelle a bien sûr vocation à donner le signal général de l’abandon du dollar dans les transactions internationales. Une attaque stratégique contre la première puissance mondiale et le pilier de cette puissance : sa monnaie. Et surtout une contre-attaque portée contre la stratégie globale des Etats-Unis visant à maintenir le dollar comme première devise des échanges commerciaux par le contrôle militaire des zones riches en pétrole et en gaz, notamment au Moyen-Orient.
    Attaque frontale contre la puissance américaine
    Une telle déclaration, de par sa nature publique et formelle, lui donne également une dimension structurante et dynamique : mis en confiance par la position russe, le Brésil, l’Inde, la Chine et d’autres pays vont à la fois vouloir et devoir accompagner cette évolution.
    Devoir, car le dollar, par les énormes émissions monétaires de la Banque Centrale US, a perdu considérablement de sa valeur et ne se maintient désormais que par la soumission des pays tiers qui acceptent de commercer dans cette devise. La Chine ou l’Inde ne vont plus vouloir financer la domination et le niveau de vie américains.
    Devoir en outre, car ces pays, gros détenteurs de monnaie US, vont également être contraints de se débarrasser à marche accélérée des stocks de dollars qu’ils possèdent en grandes quantités, le signal de l’abandon général ayant été donné par le président d’un des pays producteurs de pétrole et de gaz les plus importants du monde. Plus tôt ils le feront, plus le change leur sera profitable. Plus ils attendront, plus leur capital détenu en dollars se dépréciera.
    Devoir enfin car la Russie est en position de force sur le marché mondial de l’énergie et ses clients, dépendants, feront de moins en moins de difficultés pour négocier directement en monnaies nationales.
    Et c’est là que la seule déclaration de Vladimir Poutine est désastreuse pour les USA : la confiance dans la puissance US et sa monnaie étant déjà pratiquement réduite à rien, il ne suffisait plus que d’un signal politique majeur pour précipiter l’abandon massif du dollar. Voilà qui est fait. Et désormais, la confiance dans la monnaie américaine est atteinte, concrètement, à sa base.
    En somme, Vladimir Poutine est celui qui a dit tout haut : “Le roi est nu !”. Les autres vont rapidement en convenir et agir en conséquence.
    Une déclaration de guerre au Veau d’Or, au sens strict
    Qu’on ne s’y trompe pas, cette déclaration s’explique par la politique américaine en Ukraine et plus généralement contre la Russie. Notons qu’elle a été faite en Crimée, dans un geste de défi aux USA et à l’Otan, ce qui lui donne une dimension politique et géopolitique encore plus forte.
    Mais c’est surtout une attaque d’une force d’impact infiniment plus considérable que n’importe quelle opération armée aux frontières de la Russie. Et c’est un message directement adressé aux dirigeants américains par le maître du Kremlin et qui se résume à ceci : “Nous sommes en guerre“.
    Les opérations militaires américaines depuis 2001 s’expliquent par le vaste projet de maintenir le système économique mondial sous la domination de la monnaie US. C’est ainsi que les USA peuvent vivre et dominer au crédit des autres. Cette stratégie suppose le contrôle des ressources énergétiques du monde, des centres de productions économiques européens et asiatiques et la neutralisation politique de l’Eurasie.
    Vladimir Poutine, en annonçant sa rupture avec le dollar, réagit à ce qui est une guerre déclarée en 2001 par la finance occidentale, non seulement à la Russie, mais à toutes les périphéries du monde. Cette déclaration est donc bel et bien une déclaration de guerre en retour. A partir de maintenant, il ne s’agit pas de “nouvelle Guerre Froide”, mais de la guerre de cette finance pour maintenir son empire. C’est une guerre mondiale dont le dernier volet a commencé en 2001 et qui enflamme désormais l’Europe.
    Vladimir Poutine brûle ses vaisseaux
    Devant les députés russes et les médiats internationaux présents en Crimée, le président russe s’est livré à un exercice de pédagogie sur la stratégie qu’il entend suivre. Reuters rapporte ces autres propos :
    “Nous devons agir prudemment. En ce moment nous essayons de trouver un accord avec certains pays pour commercer en monnaie nationale”.
    Que Vladimir Poutine détaille si froidement et méthodiquement sa décision de détruire le dollar américain sur le lieu de sa victoire en Crimée signifie qu’il a décidé de franchir le Rubicon. Il n’y a pas de marche en arrière possible et le chef de l’Etat Russe le sait. Il a relevé le gant et décidé d’affronter les USA en ayant conscience qu’il risque, littéralement, sa vie. Et il sait que Wall Street et la City vont tout faire pour le détruire, à commencer par une tentative de coup d’état sous forme de révolution en Russie (lire ICI).
    Bien qu’élu démocratiquement, Vladimir Poutine sait comment les ploutocraties s’occupent de leurs opposants : il a par obligation à l’esprit les exemples de Milosevic, Kadhafi ou de leur tentative contre Bashar Al Assad. Ou encore du Tsar Nicolas II.
    La réponse de la finance occidentale, dont l’empire se fracture de toutes parts, menacé en outre par des puissances neutres susceptibles de rejoindre le mouvement, ne pourra être que celle d’une puissance jouant sa survie. Exactement comme Napoléon pénétrant en Russie en 1812 et Hitler après lui en 1941.
    Pour le judaïsme bancaire et ses vassaux occidentaux, Poutine et la Russie doivent être détruits. Comme l’Allemagne entre 1941 et 1945 ou l’empire napoléonien en 1815.
    inutile d’être grands clercs pour savoir que la diabolisation de la Russie et de son président va s’amplifier de façon exponentielle dans la presse des ploutocraties.

    Yann de Kerguezec http://breizatao.com/ :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuplkFFkpkPKyhiOlF.shtml

  • Zéro de croissance : c’est la rentrée des cancres

    François Hollande demandait à être jugé sur ses résultats. Il est jugé, sans appel, et déjà condamné.   

    L’actualité, cette année, n’a pas pris de vacances d’été. Le président de la République non plus. Trois petits jours à la Lanterne, trois petits tours au mont Faron, à Brégançon, en rade de Toulon, et déjà la cloche sonne du prochain Conseil des ministres. C’est la rentrée, une rentrée déjà grosse de déception, de colère, voire de révolte. Rentrée des classes ? En l’espèce, ce serait plutôt la rentrée des cancres. Qu’est-on d’autre qu’un cancre quand votre bulletin trimestriel s’orne pour la deuxième fois consécutive d’un zéro de croissance et votre tête d’un superbe bonnet d’âne ?

    L’avalanche des chiffres noirs qui s’affichent au tableau est implacable.

    3,4 millions de chômeurs officiellement recensés, auxquels on peut ajouter les quelque deux millions de chômeurs partiels et de précaires, c’est un nouveau record, et qui ne tardera pas à être de nouveau battu. Et que dire de la multiplication des emplois artificiellement créés et sous-payés, emplois jeunes, emplois d’avenir, contrats temporaires, intérimaires, smicards, retraités aux pensions misérables et de surcroît gelées ?

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  • L’impôt, ce n’est plus ce que ça a été

    Joie, bonheur et sourires rayonnants : à quelques semaines de la rentrée, les premiers avis d’imposition sur les revenus 2013 arrivent dans les boîtes à lettres. Et immédiatement, le contribuable, à peine rentré de vacances, dépiaute fébrilement son courrier pour vérifier si, lui aussi, fait partie de ces heureux assujettis dont les impôts, fort modestes puisqu’on est en France, pays du lait et du miel, vont encore baisser.

    Car oui, c’est une certitude : pour certains d’entre eux, les impôts vont baisser. Bercy s’est d’ailleurs fendu d’un communiqué de presse ces jours derniers pour bien s’assurer que tout le monde était au courant de cette information capitale : grâce aux effets sensibles et bénéfiques de tous les efforts entrepris par le gouvernement, la France va mieux et une partie des ménages, ceux à revenus modestes, verront leur feuille d’impôt s’alléger. Et en plus, il n’y aura pas besoin de remplir un cerfa complexe en triplicata, puisque ce sera automatique. C’est Bercy qui le dit.

  • Et si l’innovation technologique nuisait à la société humaine ?

    C’est une question que se posent économistes et travailleurs au moins depuis la Révolution industrielle. Et dans le passé, la réponse était généralement un «non» franc et direct…

    L’innovation est censée être le remède au marasme économique. Et si au contraire elle en était la cause ? Plus précisément : serait-il possible que l’incessante automatisation touchant tous les secteurs, des usines au commerce de détail en passant par le journalisme, ne détruise davantage d’emplois qu’elle n’en crée ?

    C’est une question que se posent économistes et travailleurs au moins depuis la Révolution industrielle. Et dans le passé, la réponse était généralement un «non» franc et direct.

    Certes, l’automatisation rend obsolètes certains emplois humains peu qualifiés, mais elle introduit aussi de nouvelles catégories d’emplois qui le sont à l’extrême, des ingénieurs aux gestionnaires d’équipement en passant par le secteur de la banque et du blogging. Son principal effet est d’augmenter la productivité, ce qui est supposé relever le niveau des revenus et stimuler la demande de nouveaux produits et services.

    Le progrès technique a-t-il changé de nature ?

    Pourtant, la reprise économique sans emplois que nous connaissons en ce moment ainsi qu’une tendance à plus long terme vers les inégalités de revenus et de richesses poussent certains intellectuels à se demander si la dernière vague d’automatisation n’est pas différente de celles qui l’ont précédée.

    Andrew McAfee et Erik Brynjolfsson, chercheurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), ne sont pas les seuls à voir un «grand découplage» entre la productivité et les salaires, et ce depuis 2000 environ, à mesure que la technologie distance la formation et les aptitudes humaines

    En d’autres termes, les salariés sont en train de perdre la course entre éducation et technologie. Ce qui pourrait être en train d’exacerber une tendance plus ancienne, où depuis les années 1970, le capital a pris le dessus sur le travail.

    Remplacer les travaux manuels par des machines dans les exploitations agricoles et les usines était différent, s’inquiètent certains. Ces machines, stupides et extrêmement spécialisées, nécessitaient d’être supervisées par des humains à toutes les étapes de leur fonctionnement. Mais le XXIe siècle est témoin de l’avènement d’appareils bien plus intelligents, capables d’accomplir des tâches dont on pensait autrefois qu’elles ne pourraient jamais être automatisées.

    «Chômage technologique»

    Les logiciels d’aujourd’hui peuvent répondre à vos appels, organiser votre agenda, vous vendre des chaussures, vous conseiller un film et vous adresser des publicités ciblées. Les logiciels de demain diagnostiqueront vos maladiesécriront les articles de vos journaux et iront jusqu’àconduire votre voiture.

    Lorsque même les professions intellectuelles hautement qualifiées risquent de se voir remplacer par des machines, quels emplois humains peut-il encore rester ? Ceux du domaine de la politique peut-être et, naturellement, de l’entrepreneuriat et du management. En d’autres termes les riches vont devenir plus riches, et le reste d’entre nous sera laissé pour compte.

    Tout cela a ramené le concept de «chômage technologique» dans le discours universitaire, et ce quelque 80 années après que John Maynard Keynes en a inventé l’expression. Le 6 août dernier, Pew Research et Elon University ont publié un rapport intitulé «AI, Robotics, and the Future of Jobs» [Intelligence artificielle, robotique et avenir des métiers].

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  • Aux sources du capitalisme indien

    Aujourd’hui la 10e puissance mondiale en termes de valeur nominale du PIB, l’Inde reste largement absente des travaux comparatifs sur les variétés du capitalisme contemporain. L’historien de l’économie Claude Markovits revient ici sur le rôle du colonialisme, de la diaspora ou encore de la caste sur l’évolution de l’industrie et du capitalisme en Inde.

    Quel a été l’impact de la période coloniale britannique sur le développement de l’industrie et l’expansion du capitalisme après l’indépendance ?

    Claude Markovits: C’est une idée fort répandue en Inde que l’héritage de la période coloniale a pesé lourd sur le développement industriel et l’expansion du capitalisme après l’indépendance. Mais, quand on cherche à définir plus précisément les aspects négatifs de l’héritage colonial, on se heurte à certaines difficultés.

    La vulgate nationaliste indienne associe la période coloniale à un processus de «désindustrialisation », qui renvoie surtout au déclin de certaines productions artisanales, en particulier dans le textile. Cette question a fait l’objet de nombreux débats dans les années 1980, mais la notion de désindustrialisation a été contestée plus récemment par Tirthankar Roy (Roy, Traditional Industry in the Economy of Colonial India, Cambridge UP, 1999), qui a souligné la résilience de certains secteurs artisanaux.

    Par ailleurs une assez puissante industrie moderne s’est développée en Inde à partir du milieu du XIXe siècle, d’abord dans le textile, puis dans d’autres branches (sidérurgie avec les usines Tata inaugurées en 1911, cimenteries, sucreries). Bien que les capitaux britanniques aient joué un rôle dominant dans certains secteurs comme l’industrie du jute, c’est le capital indien qui a été le moteur principal de ce processus de développement industriel colonial, et la période 1860-1947 a vu la naissance d’un certain nombre de grands groupes capitalistes, dont les deux plus connus sont Tata et Birla.

    Capitalisme et domination coloniale

    À l’indépendance donc l’Inde était le seul parmi les pays coloniaux à disposer d’une certaine infrastructure industrielle et d’une classe d’entrepreneurs déjà ancienne.

    Cependant cette avance apparente masquait des déséquilibres profonds, dont le poids allait se faire sentir de façon durable. L’Inde restait un pays agraire, et l’archaïsme des structures agraires mises en place pendant la période coloniale constituait un formidable obstacle au développement d’une économie moderne.

    L’industrie, après des débuts difficiles, s’était largement édifiée à partir de 1918 à l’abri de barrières douanières, et était donc peu compétitive au niveau international. Par ailleurs la plupart des branches avaient une structure fortement oligopolistique, qui faisait obstacle à l’entrée de nouveaux venus.

    Enfin le secteur industriel était largement aux mains de firmes qui opéraient selon une logique plus financière qu’industrielle, et le secteur bancaire, pour sa part, encore dominé par des intérêts étrangers, n’était pas du tout orienté vers le soutien à l’industrie. Donc la nature même du secteur capitaliste privé qui s’était édifié pendant la période coloniale le rendait peu à même d’enclencher un processus de développement rapide.

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  • Radars : une pompe à fric en panne ?

    La baisse des recettes grâce à des conducteurs devenus raisonnables ?   

    Pas de chance pour les caisses de l’État : la recette des amendes collectées grâce aux radars fixes automatiques a baissé, passant de 620 millions d’euros en 2012 à 579 millions en 2013. Avec 41 millions d’euros de manque à gagner, on comprend que l’État soit chagrin, surtout que, dans le même temps, le nombre de radars au bord des routes a augmenté.

    Mis en place en 2003 pour lutter contre les excès de vitesse, on comptait 2.209 radars fixes au 1er juin 2014. En 2010, le coût à l’unité était de 67.500 euros, auxquels s’ajoutent 2.450 euros de frais d’installation, sans compter les 8.000 euros de remise en marche après un acte de vandalisme. L’État dépense donc en vue de faire baisser la mortalité routière et s’attend logiquement à un retour sur investissement. Alors, comment expliquer les recettes en moins quand on a des radars en plus ? Les automobilistes ont-ils levé le pied de l’accélérateur, ce qui serait le point positif ?

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  • Rencontre entre le président Vladimir Poutine et Philippe de Villiers à Yalta -

    L’annonce de l’accord prévoyant la création de deux versions inspirées du parc du Puy du Fou, l’une à Moscou et l’autre en Crimée, est intervenue au lendemain d’une rencontre à Yalta, en Crimée, entre Philippe de Villiers et le président russe Vladimir Poutine.

    Reçu pendant près d’une heure par Vladimir Poutine dans le bureau du Tsar Nicolas II, au palais d’été des Tsars, le créateur de la « Cinéscénie » du Puy du Fou – une fresque brossant sept siècles d’histoire d’une famille vendéenne – a tenu des propos qui ne peuvent que réconforter les Européens honnêtes face à la servilité de leurs prétendus dirigeants à l’égard des États Unis. Après cet entretien, Philippe de Villiers a clairement déclaré combien il était impressionné par la hauteur de vue et le charisme du président Poutine.

    rencontre

    « Beaucoup d’Européens veulent sortir de l’engrenage des sanctions, à commencer par les agriculteurs. Les Européens veulent la paix, ils ont de l’admiration pour le chef d’État que vous êtes », a confié Philippe de Villiers à Vladimir Poutine.

    « Les sanctions sont des actes de guerre. Les coopérations sont des actes de paix. Nous sommes venus poser un acte de paix. Cette œuvre commune franco-russe s’inscrit dans la longue tradition de l’amitié franco-russe », a également déclaré Philippe de Villiers, estimant aussi que « l’avenir de l’Europe ne s’écrit pas sur le continent américain. Il s’écrit sur le continent européen. Il n’y a pas d’avenir de l’Europe sans la Russie ».

    Le président Vladimir Poutine a souligné « qu’il regardait avec le plus grand intérêt le projet du Puy du Fou d’un parc historique sur l’histoire de la Russie ».

    Philippe de Villiers : « Les politiciens [occidentaux] sont des serpillières »

    Attendons les propos de haine imbécile que réservent Flanby et ses sbires à cet acte européen de courage…

    source: Le Bourricot – الحمار

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/rencontre-entre-le-president-vladimir-poutine-et-philippe-de-villiers-a-yalta_114218.html#more-114218

  • La zone euro à l’arrêt, comme la France

    La zone euro a fait du sur-place au second trimestre, avec une croissance nulle. La faute en premier lieu à son moteur, l’économie allemande, qui a calé. Le Produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a reculé de 0,2 %. Commerce et investissements n’ont en effet pas été à la hauteur.

    http://fortune.fdesouche.com/